Le Covid pèse lourd sur les finances de plus d'un quart des Suisses, selon l'OCDE

L'étau se desserre pour les plus de 70 organisateurs de concerts et de manifestations sportives en Suisse, rassemblés sous la bannière de "Perspective divertissements en live". Par contre, Michael Drieberg, le patron de Live Production, n'adhère pas.

"Des dizaines de grands festivals restent annulés cet été," comme le Paléo ou Sion sous les étoiles, a-t-il rappelé sur le plateau du 19h30. Pour lui, on ne peut donc pas parler de retour aux grandes manifestations: "j'ai l'impression de revivre ce que j'ai vécu l'an dernier à la même période où on annonçait le retour des grands événements en octobre. Et en octobre, après quelques spectacles, on a vu de nouvelles fermeture".

"Les annonces sont faites au conditionnel. Les cantons doivent encore être consultés et Berne propose des concerts-tests bien trop tard", a-t-il poursuivi. "Le mois de juillet, c'est dans 60 jours." L'organisateur de grands concerts ne bougera pas avant d'en savoir plus sur les mesures sanitaires à observer et d'éventuelles améliorations en cas d'annulation.

>> Regarder l'interview complète de Michael Driesberg dans le 19h30 :

"Un pas dans la bonne direction"

Pour la communauté d'intérêt (CI) Perspective, le plan de réouverture présenté par le Conseil fédéral ne répond certes pas aux revendications posées, mais constitue un pas dans la bonne direction, a-t-elle indiqué dans un communiqué. En revanche, pour les organisateurs d'événements sportifs, elle ne va pas assez loin si, à partir de cet été, seulement 3000 personnes peuvent entrer dans un stade.

"Une lueur d'espoir"

Du côté de la faîtière des entreprises Economiesuisse et l'Union patronale suisse (UPS), on salue une "perspective indispensable", une "lueur d'espoir" et un "signe encourageant pour les organisateurs de manifestations". On salue également l'indemnisation prévue en cas d'annulation d'une manifestation pour des raisons épidémiologiques.

>> Le sujet du 19h30 :

Les mesures sanitaires contre le Covid-19 ont fait l'objet de plusieurs manifestations ces dernières semaines, comme à Rapperswil (SG) le week-end dernier où quelque 4000 personnes se sont rassemblées sans masque, ni distance de sécurité.

De quoi susciter de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux où beaucoup d'internautes se demandent pourquoi la police ne s'est pas montrée plus ferme.

Si la Suisse romande a été jusque-là plutôt épargnée par les manifestations contre les règles sanitaires, de nombreuses personnes s’étonnent également d’un certain laxisme de la police face notamment  à des centaines de personnes qui ont profité du beau temps pour faire la fête en plein air à différents endroits à Genève le week-end dernier.

Invité dans Forum, Pascal Lüthi, commandant de la police neuchâteloise et président de la conférence des polices romandes, rappelle que ces dernières, qui sont consultées en cas de manifestations, adaptent leur présence en fonction de la situation. "Le mot d'ordre, c'est d'être sensible au fait que la solution policière ne doit pas être pire que le problème", souligne-t-il.

>> L'interview complète de Pascal Lüthi :

Invité dans Forum, le ministre jurassien en charge de l'économie Jacques Gerber avoue avoir été surpris par l’annonce du Conseil fédéral de vouloir autoriser, dès juillet, les manifestations de 3000 personnes. "C’est difficile de nous projeter alors que nous n’avons pas encore de perspectives pour les restaurants, les mariages et pour toutes les activités en dessous de 1000 participants", s’étonne-t-il.

Pour lui, si le projet passe la rampe de la consultation des cantons, sa mise en œuvre risque d’être un véritable casse-tête. "Depuis maintenant plus d’une année, les cantons assurent la mise en œuvre des décisions fédérales, que ce soit au niveau du traçage, des hotlines, des tests ou de la vaccination. Pour le canton du Jura, cela correspond à la création de 135 postes équivalents plein temps. On voit bien qu’à un moment donné on n'arrivera plus à assumer administrativement."

Et financièrement aussi, de nombreuses questions restent en suspens, notamment par rapport au principe de parapluie de protection qui prévoit que le canton paie à l’organisateur de la manifestation la moitié du dédommagement en cas d’annulation. "A quel moment, un canton comme le Jura pourra prendre le risque d’autoriser une manifestation s’il n’est pas sûr de pouvoir assumer les coûts générés en cas d’annulation?", s’interroge-t-il.

>> Son interview complète dans Forum :

Trente-trois personnes ont reçu une dose de vaccin anti-Covid-19 de Moderna périmée dans un centre de vaccination de Bellinzone. Les personnes concernées ont été informées, mais il n'y a pas de danger pour leur santé, selon les autorités tessinoises.

La date limite était dépassée de moins de deux jours, a indiqué mercredi le département tessinois de la santé. Il ne s'agit toutefois pas d'une date de péremption à proprement parler, mais plutôt d'une date qui limite la conservation du produit après décongélation. Le vaccin Moderna peut être conservé durant 30 jours entre 2 et 8 degrés après décongélation.

Selon les autorités, il n'est pas exclu qu'une conservation trop longue réduise l'efficacité du vaccin. Pour cette raison, le département de la santé recommande aux personnes concernées de faire une prise de sang pour évaluer la réponse immunitaire.

Le bureau du pharmacien cantonal tessinois recherche la cause de l'erreur, conclut le communiqué.

Plus d'un quart de la population suisse connaît des difficultés financières en lien avec la pandémie de Covid-19, selon une étude de l'OCDE. Parmi les 25 pays de l'OCDE examinés, la moyenne était de 31%. La plupart des personnes interrogées souhaiteraient davantage d'aide de l'Etat.

En échange, beaucoup sont prêtes à payer plus d'impôts, a indiqué mercredi l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Pour sa deuxième étude sur les effets de la pandémie, l'organisation a sondé 25'000 personnes dans 25 de ses 37 pays membres.

Pas loin d'une personne répondant sur deux (44,3%) a déclaré qu'elle ou un membre de son foyer avait subi un arrêt de travail pendant la pandémie. En Suisse, le chiffre est un peu plus haut avec une moyenne de 46,7%.

Selon la définition de l'étude, "arrêt" comprend la perte d'un emploi, un licenciement, l'entrée dans un programme d'occupation, le chômage partiel ou les réductions de salaire. Ainsi 11,8% de tous les répondants ont vu un membre de leur ménage perdre un emploi; en Suisse, la part est de 11%.

Situation financière péjorée

La situation financière des ménages s'est donc péjorée. Alors qu'un ménage helvétique sur quatre (25,4%) a été confronté à ce genre de problème en Suisse, ils étaient 66,1% au Mexique et 61,2% en Turquie. Pour faire face à cette situation, 14,5% des personnes interrogées vivant en Suisse ont eu recours à leur épargne et à d'autres réserves.

Certaines d'entre elles ont été incapables de faire face aux dépenses habituelles (6,8%). D'autres ont reçu de l'aide de la famille ou d'amis (7%), se sont endettées (3,5%), se sont tournés vers des organisations caritatives (3%) et ont eu faim (3,2%).

Chômage des jeunes

La crise économique provoquée par le coronavirus s'est également traduite par une augmentation du chômage des jeunes. Selon les registres de la Confédération, 7,3% des 15-24 ans étaient au chômage au troisième trimestre 2020. La moyenne des 35 pays de l'OCDE a atteint 13,6%. L'Italie a été plus durement touchée que la moyenne avec 30,9%.

Les pays examinés dans l'enquête sont les suivants: Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Chili, Corée, Danemark, Espagne, Estonie, Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Irlande, Israël, Italie, Lituanie, Mexique, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovénie, Suisse et Turquie.

Le canton de Berne veut améliorer le traçage des contacts pour lutter contre la pandémie. A partir du 10 mai, les coordonnées des clientes et des clients des restaurants saisies dans les applications d'enregistrement iront directement dans une base de données centrale du canton.

La révision de l'ordonnance sur les mesures destinées à lutter contre l'épidémie de Covid-19 impose aux gérantes et gérants de transmettre les coordonnées de leur clientèle spontanément à cette base de données centrale dès le 10 mai. Cette transmission s'effectuera au moyen d'une application.

Les données seront cryptées et sauvegardées sur des serveurs en Suisse. Elles pourront être consultées uniquement par les responsables de l'équipe cantonale de traçage des contacts si un motif épidémiologique concret le justifie, a assuré mercredi le canton de Berne.

Les coordonnées de la clientèle doivent pouvoir être saisies avec fiabilité afin de permettre à l'équipe de traçage des contacts de casser rapidement les chaînes potentielles de transmission. Or, l'expérience de l'an dernier a montré que la récupération de ces coordonnées n'allait pas de soi.

Après avoir travaillé dur pendant la pandémie, les employées et employés de Migros ont droit à une augmentation de salaire et une convention collective de travail (CCT) pour tous. Voilà ce que le personnel a demandé mercredi lors d'une journée d'action dans tout le pays, soutenue par le syndicat Unia.

Migros a récolté les fruits du travail accompli par son personnel durant la pandémie: en 2020, son bénéfice a nettement progressé, note le syndicat. Pourtant, les salaires progressent moins qu'ailleurs. La "prime Covid" accordée ne correspond en outre ni aux efforts déployés par le personnel ni au chiffre d'affaires enregistré par Migros.

La Migros a affirmé offrir à ses collaboratrices et collaborateurs "des conditions de travail attrayantes et de nombreux avantages supplémentaires" et indique avoir déjà utilisé plus de 30 millions de francs pour compenser les écarts de salaire des employées et employés touchés par le chômage partiel, ainsi que pour verser des primes spéciales à son personnel de vente, de production et de la logistique en guise de remerciement pour son engagement.

>> Regarder le sujet du 12h45 :

Selon le Conseil fédéral, le "Certificat covid" ne sera pas prêt à la fin mai pour la phase des projets pilotes.

Même s'il l'était, il faudra sans doute du temps pour que tout le monde puisse l'obtenir. Le mettre sur pied requiert une logistique immense, selon Alain Berset.

Il donne la parole à Michael Gerber, responsable de la division Droit à l'OFSP, qui précise que "tant qu'il n'y aura pas de certificat, il y aura d'autres justificatifs qui seront mis sur pied".

La situation sanitaire en Suisse est relativement stable et il y a de bons motifs pour faire preuve d'optimisme, a déclaré mercredi le président de la Confédération, Guy Parmelin. Malgré les perspectives de nouveaux assouplissements, le Conseil fédéral veut rester prudent.

Le mot d'ordre reste la vigilance, en raison des nouvelles variantes du virus, notamment le variant indien. Chaque gain de liberté supplémentaire doit se faire au prix de l'autodiscipline et du respect des règles, a expliqué Guy Parmelin à l'issue de la séance du Conseil fédéral.

Pour garantir une sécurité de planification aux organisateurs de grands événements, le Parlement a chargé le gouvernement à prendre des mesures. Ce dernier propose un parapluie de protection. Un crédit d'engagement de 150 millions de francs est prévu à cet effet, la moitié à charge de la Confédération et l'autre des cantons.

Cette mesure entre dans le cadre de la loi Covid-19, soumise au vote le 13 juin. Sans cette loi, elle ne pourra pas être mise en application, a dit Guy Parmelin.

>> Voir l'intervention de Guy Parmelin :

"Les grandes manifestations sont importantes pour la société", a lancé le ministre de la Santé Alain Berset devant les médias. Elles rassemblent les personnes. Le but est de les ouvrir à partir de juillet.

La réouverture des manifestations devrait se faire par étapes. Des manifestations-pilotes de 300 à 600 personnes pourront avoir lieu en juin. Chaque canton pourra en organiser trois. Des plans de protection stricts devront être mis sur pied et leur accès limité aux personnes disposant d'un certificat Covid, prouvant que la personne a été vaccinée, est guérie ou s'est fait tester récemment.

"Les personnes n'ayant pas encore pu se faire vacciner ou ne le souhaitant pas pourront ainsi également y avoir accès", a souligné le conseiller fédéral. "Pour les jeunes de moins de 16 ans, une carte d'identité suffira."

Toutefois, un autotest ne suffira pas, a précisé Alain Berset, en charge de la santé. A moins qu'il soit fait sous le contrôle de l'organisation de la manifestation à laquelle on souhaite se rendre.

>> Le sujet du 19h30 :

3000 personnes dès juillet

Les manifestations de 3000 personnes devraient elles être possibles dès juillet. Et la limite devrait être relevée à 10'000 personnes dès septembre. Ces deux étapes devront toutefois faire l'objet d'une décision formelle du Conseil fédéral.

Pour Alain Berset, "la situation actuelle est assez stable. Elle n'est pas du tout hors de contrôle." Le calendrier devrait pouvoir être tenu si la population continue à faire attention et à se protéger. Le ministre a toutefois encore encouragé la population à aller se faire vacciner. "C'est notre meilleur atout pour retrouver le chemin vers la normalité."

Il a aussi noté que l'évolution des variants du Covid devra être prise en compte.

>> Voir l'intervention d'Alain Berset :

Les organisateurs de grandes manifestations doivent pouvoir planifier plus sereinement. Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi les critères leur ouvrant la voie à une indemnisation en cas de détérioration de la situation sanitaire.

Avec l'augmentation des vaccinations, les événements réunissant plus de 1000 personnes pourraient redevenir possibles à partir de l'été 2021, estime mercredi le Conseil fédéral. Interdits depuis février 2020, ils n'avaient été autorisés brièvement qu'en octobre dernier. La situation épidémiologique instable fait peser une épée de Damoclès sur tous les organisateurs de grands événements.

>> Lire aussi : Le Conseil fédéral veut permettre les manifestations de 3000 personnes dès juillet

Ceux-ci exigent de longs préparatifs. Le Conseil fédéral indique mercredi qu'il souhaite donner aux organisateurs une sécurité de planification le plus tôt possible. Concrètement, si des manifestations autorisées par un canton ne peuvent avoir lieu pour des raisons épidémiologiques, les organisateurs doivent avoir droit à une indemnisation.

Ce principe, intitulé "Schutzregenschirm", soit "parapluie de protection", a été introduit par le Parlement dans la loi Covid-19 lors de la session de printemps. Pour recevoir une indemnisation, une manifestation devra être approuvée par le canton, accueillir des visiteurs venant d'autres cantons et réunir au moins 1000 personnes chaque jour.

De son côté, l'organisateur devra payer une franchise de 30'000 francs et 20% sur le montant restant. En cas d'annulation, le canton paie la moitié du dédommagement, la Confédération l'autre partie. La participation aux coûts de la Confédération et des cantons s'élève à cinq millions de francs au maximum par événement. Le règlement s'applique aux événements qui se déroulent entre le 1^er juin 2021 et le 30 avril 2022.

>> Le sujet de Forum :

La semaine dernière, la task force de la Confédération a recommandé l'utilisation de capteurs de CO₂ comme moyen de lutte contre la pandémie dans les lieux clos comme les bureaux et les écoles.

La Ligue pulmonaire neuchâteloise vient justement de conduire une expérience originale, lancée avant la pandémie, avec l'installation d'un de ces capteurs dans une classe de vingt élèves. Il s'agissait alors de jauger de la qualité de l'air à l'intérieur.

Interrogé mercredi dans le 12h30, son directeur Marc Maréchal a dressé le bilan de cette expérience. "Les valeurs du capteur montent assez rapidement quand les fenêtres sont fermées et quand on aère à la pause, ça redescend assez vite", a-t-il expliqué. "Donc on voit qu'un air vicié s'accumule".

Cet appareil va aussi éviter de réinhaler l'air qui contiendrait des aérosols potentiellement contaminés et contribue donc également à lutter contre la pandémie, relève le responsable de la Ligue pulmonaire. Marc Maréchal préconise en conséquence l'utilisation de ces capteurs de CO₂, qui servent d'alerte pour aérer une pièce, partout où cela est possible.

>> L'interview de Marc Maréchal dans le 12h30 :

Lpne.ch

La Suisse va débloquer 300 millions de francs pour aider les pays en développement à lutter contre la pandémie par le biais de l'initiative Accélérateur ACT, a annoncé mercredi le Conseil fédéral.

"Cette initiative répond à un double objectif: améliorer l'accès aux vaccins, aux tests et aux médicaments dans les pays en développement et renforcer les systèmes de santé locaux", a expliqué le gouvernement dans un communiqué.

Un tiers de la somme débloquée ira à Gavi (partenariat public-privé basé à Genève) qui coordonne notamment la distribution des vaccins anti-Covid pour les pays défavorisés dans le cadre du système Covax de l'OMS.

Une autre partie de la contribution est destinée à promouvoir la recherche et le développement et à favoriser l'accès aux moyens de diagnostic et aux médicaments. Les fonds restants seront utilisés pour renforcer les systèmes de santé locaux dans les pays en développement.

La Suisse a franchi la barre des 10'000 morts liés au coronavirus, selon les chiffres annoncés mercredi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La plupart des décès ont été enregistrés durant la deuxième vague.

Du 6 novembre au 30 décembre, la Confédération comptait en moyenne plus de 80 morts sur sept jours. Le record a été atteint le 12 novembre, avec 107 décès.

Durant les dernières 24 heures, 19 décès ont été recensés, portant le total à 10'001.

La Suisse compte mercredi 2120 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 19 décès supplémentaires et 104 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 29'934 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 7,08%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 27'286, soit 315,64 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,04. Les patients Covid-19 occupent 27,50% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,10%.

Quant aux variants du coronavirus, 42'677 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à ce jour, dont 17'059 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7), 246 au variant sud-africain (B.1.351) et 14 au variant brésilien (P.1). Dans 25'358 cas, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Depuis le début de la pandémie, 656'077 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 6'848'517 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10001 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 27'214.

Le pays dénombre par ailleurs 14'462 personnes en isolement et 22'915 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 4715 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Au total 2'443'166 doses de vaccin ont été administrées et 868'621 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 3'058'800 doses de vaccins.

Un économiste sur deux pense qu'il ne suffit pas d'aider les entreprises et les travailleurs face à la pandémie, mais que la Suisse a besoin de mesures de relance économiques rapides.

Cette tendance ressort d'un sondage de l'institut zurichois KOF publié mercredi sur la base des réponses de 167 chercheurs. Il en ressort aussi que l'idée d'un “plan de relance” n'a rien de tabou.

Beaucoup des sondés pensent que l'Etat doit stimuler l'économie après la levée des restrictions sanitaires - un peu comme le prévoit Joe Biden aux Etats-Unis avec son programme de développement des infrastructures.

La Suisse, pourtant, n'envisage rien de tel. Mais Sergio Rossi, professeur à l'Université de Fribourg, estime qu'il n'y aura pas de reprise en Suisse sans relance étatique. "On ne peut pas faire confiance aux forces du libre marché, c'est-à-dire l'offre et la demande", a-t-il assuré dans le 12h30.

>> Les précisions de Guillaume Meyer dans le 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

En dix jours, Genève et Vaud ont ouvert trois grands centres de vaccinations à Palexpo Genève, Beaulieu Lausanne et Montreux. Ces trois centres lémaniques peuvent assurer à eux seuls presque 50'000 piqûres hebdomadaires.

Malgré cette offensive en matière de vaccination, les deux cantons ne reçoivent pas plus de doses que prévu antérieurement, assure l'Office fédéral de la santé publique. Car ce dernier a changé la clé de répartition entre les cantons.

Auparavant, les doses étaient attribuées en fonction du nombre de personnes vulnérables sur le territoire. Désormais, c'est la taille de la population cantonale qui pèse dans la balance. Avec respectivement 800'000 et 500'000 habitants, Vaud et Genève sont les plus peuplés de Suisse romande et donc les mieux dotés quantités de vaccins.

>> Les précisions d'Anouk Pernet dans le 12h30 :

A la traîne dans la vaccination contre le coronavirus, le canton de Zurich passe la vitesse supérieure. Il invite désormais les personnes de 50 à 64 ans à se faire vacciner elles-aussi. Le reste de la population pourra le faire à partir du courant du mois de mai, également dans des pharmacies.

Au total, 54'000 rendez-vous sont encore disponibles dans les onze centres de vaccination zurichois dans les deux premières semaines de mai, indique mardi le département cantonal de la santé. D'autres rendez-vous seront disponibles si les doses de vaccins sont livrées dans les délais prévus.

Le canton de Zurich figure actuellement en queue du classement concernant le pourcentage de la population vaccinée, avec environ 8% seulement.

L'évolution favorable de la situation épidémiologique dans les établissements médico-sociaux neuchâtelois permet un nouvel allègement des mesures sanitaires, a indiqué mercredi le canton.

Les institutions qui présentent un taux d'immunité chez leurs résidents et résidentes de 80% pourront procéder à ces assouplissements. Ce taux inclut les personnes vaccinées depuis plus de deux semaines, celles ayant contracté le Covid-19 depuis plus de six mois et qui ont reçu une dose de vaccin depuis plus de deux semaines, ainsi que les pensionnaires atteints par le Covid-19 il y a moins de six mois.

L'organisation de la vie à l'intérieur des institutions se normalise, peut-on lire dans le communiqué, avec le seul maintien des gestes barrières entre pensionnaires et membres du personnel.

Les repas et les animations ne sont plus soumis à des contraintes spécifiques. Les visiteurs sont invités à se renseigner directement auprès de l'établissement médico-social qui les concerne pour connaître les modalités organisationnelles laissées à leur libre appréciation quant à la fréquence et la durée des visites, ainsi que la nécessité de prendre rendez-vous.

La délégation des finances du Parlement a donné son accord à une avance de 90 millions de francs pour financer les traitements innovants contre le Covid-19.

Le Conseil fédéral avait demandé aux commissions des finances des deux Chambres deux crédits supplémentaires de 150 millions dans le cadre du budget 2021. Il avait en outre proposé à la délégation des finances de libérer une partie urgente de ces deux crédits, soit 90 millions de francs, en avril déjà.

Une part de 60 millions de francs sera utilisée pour acquérir des médicaments, notamment à base d'anticorps monoclonaux. Une avance de 30 millions de francs sera consacrée à la fabrication et au développement de médicaments contre le Covid-19.

Ces traitements à base d'anticorps monoclonaux serviront aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées ou pour qui la vaccination s'avère insuffisante. La Confédération prendra leur coût à sa charge en attendant qu'ils soient remboursés par l'assurance-maladie.

L'avenir des grandes manifestations était au menu mercredi de la séance du Conseil fédéral, avec un plan élaboré par le Département de l'intérieur, a appris la RTS.

Dès le mois de juin, les cantons pourraient autoriser quelques évènements pilotes, avec plusieurs centaines de participants testés ou vaccinés. Les organisateurs de ces concerts, matches en public ou fêtes de village bénéficieraient d'un soutien en cas d'annulation.

Ensuite l'assouplissement serait progressif. C'est en tout cas le sens du projet esquissé par la Confédération. Ce plan, s'il se précise, arrivera sans doute trop tard pour les grands festivals de l'été, mais permettrait un retour cet automne, sous conditions, des rencontres culturelles, sportives et festives.

Ne pas reproduire ce qui s'est passé à l'automne

Le projet amène donc des perspectives, mais aussi des questions face aux risques potentiels. L'an dernier, un peu avant la deuxième vague, le Conseil fédéral avait annoncé le retour des grandes manifestations de plus de 1000 personnes dès octobre. C'était une erreur et Alain Berset l'avait reconnu deux mois plus tard. Cette fois, le Conseiller fédéral en charge de la Santé devrait logiquement se montrer plus prudent.

>> Les précisions d'Etienne Kocher dans le 12h30 :

Keystone - Walter Bieri

En Suisse, 6316 personnes étaient en détention au 31 janvier dernier, ce qui représente une baisse de 8,4% par rapport à un an auparavant. Cela correspond à 73 détenus pour 100'000 habitants.

Et c'est la pandémie qui explique en grande partie cette baisse. La population en général s'est retrouvée freinée dans son élan l'année dernière, et il en a été de même pour la criminalité et les jugements des tribunaux.

Un autre facteur explique aussi ce recul: le report des exécutions de peine, car il fallait éviter de placer des personnes porteuses du virus en promiscuité avec d'autres.

>> Les explications de Lorence Milasevic :

Keystone - Laurent Gilliéron

>> Lire aussi : Le nombre de personnes détenues en Suisse est au plus bas depuis 2011

Les pensions pour animaux font cruellement défaut aux Sociétés de protection des animaux (SPA) depuis le début de la pandémie. C'est grâce à elles que ces sociétés bouclent leur budget, au côté des dons et des cotisations de membres.

Mais le Covid-19 a tout chamboulé: les propriétaires d'animaux ont beaucoup télétravaillé et ne sont quasiment pas partis en vacances. Résultat: les enclos et autres salles des SPA réservées aux pensions pour chats et chiens sont restées vides.

>> Ecouter le sujet de Fabrice Gaudiano dans la séquence Ici la Suisse :

Keystone - Martin Ruetschi

Après un concert-test de 5000 personnes fin mars à Barcelone, les organisateurs ont annoncé mardi qu'il n'y a eu "aucun signe" de contagion. Les spectateurs ont pu danser, avec des masques FFP2 mais sans distance, après avoir été intégralement soumis à un test antigénique.

Ce genre de tests soulève des espoirs aussi en Suisse. Pour Virginie Masserey, cheffe du contrôle de l'infection à l'OFSP, c'est un exemple à imiter.

>> L'avis de Virginie Masserey :

Keystone - Anthony Anex

>> Lire aussi : Aucune contagion durant un concert-test à Barcelone – Le suivi du Covid-19 dans le monde

Alors que l'OFSP recommande aux personnes qui ont contracté la maladie de se passer d'une deuxième injection, beaucoup s'interrogent sur une infection qu'ils auraient pu contracter sans s'en rendre compte.

Et la seule façon d'en avoir le coeur net est de passer un test sérologique qui permet de détecter la présence d'anticorps dans le sang. Mais ce test n'est pas remboursé par l'assurance maladie, sauf dans certains cas très précis et il n'est pas jugé assez sûr à l'OFSP.

>> Les précisions de Sophie Iselin dans La Matinale :

KEYSTONE / POOL REUTERS - DENIS BALIBOUSE

Depuis l'annonce de l'ouverture de la vaccination à toute la population de plus de 18 ans, le canton de Vaud fait face à une ruée sur les inscriptions. Mardi en fin d'après-midi, les 110'000 rendez-vous disponibles pour le mois de mai avaient déjà tous été pris. Il faut donc désormais patienter jusqu'à juin pour une première dose.

Pour le mois de juin, ce sont un peu plus de 100'000 rendez-vous supplémentaires qui sont aussi proposés, y compris les deuxièmes doses à injecter à tous ceux inscrits pour la première, a indiqué Denis Froidevaux, chef de l'Etat-major cantonal de conduite. "Hier, c'était le tsunami, aujourd'hui le rythme a un petit peu baissé", dit-il, "très satisfait" de cet engouement.

500'000 vaccinés d'ici juillet

Selon lui, le rythme sera encore plus soutenu en juillet. Le canton espère atteindre le seuil de 500'000 Vaudois et Vaudoises de plus de 18 ans vaccinés d'ici la fin juillet au plus tard.

Depuis lundi, le dernier groupe (250'000 personnes), soit toutes les personnes nées avant 2003 et habitant dans le canton de Vaud, peuvent prendre rendez-vous de préférence via le site www.coronavax.ch. Elles peuvent aussi appeler le 058 715 11 00 si l'inscription par internet n'est pas possible.

Commentant en conférence de presse les derniers chiffres de la pandémie en Suisse, Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle de l’infection et programme de vaccination à l'Office fédéral de la santé publique, a parlé d'une "situation épidémiologique plutôt rassurante".

Au cours des deux dernières semaines, on assiste à une certaine stabilisation des nouvelles infections et des hospitalisations, "ce qui ne vient pas contredire la décision qui a été prise le 14 avril de permettre des ouvertures prudentes", a-t-elle souligné.

En réponse à la question d'un journaliste, Virginie Masserey a expliqué que plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer cette situation, comme la vaccination, le fait qu'on est plus à l'extérieur avec le printemps, que l'on fait plus de tests et que l'on contrôle mieux la propagation du virus. "Mais ce n'est pas une garantie que cela va continuer comme ça", a-t-elle averti.

Les ouvertures de la semaine dernière n'ont pas encore eu de conséquences parce qu'elles sont très récentes, a-t-elle ajouté. "Et donc il est vraiment nécessaire de poursuivre le respect de toutes ces mesures, tout en profitant des nouvelles possibilités qui nous sont offertes."

A ce jour, 868'621 personnes ont reçu deux doses de vaccin contre le coronavirus. Cela signifie que 10,1% de la population est complètement vaccinée, a indiqué l'Office fédéral de la santé publique.

En outre, 705'924 personnes ont reçu la première piqûre. Au total, 2'443'166 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche.

Du 19 avril au 25 avril, 342'497 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse. En moyenne, 48'928 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des injections s'est accéléré de 20%.

Quelque 458'709 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 156'925 doses sont stockées par la Confédération.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 2066 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures. On déplorait 18 décès supplémentaires et 86 malades ont été hospitalisés. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 29'875 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élèvaità 6,92%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 27'129, soit 313,82 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,04. Les patients Covid-19 occupent 28,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 72,90%.

Au total 2'443'166 doses de vaccin ont été administrées et 868'621 personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 3'058'800 doses de vaccins

>> Le suivi de la journée de jeudi : Le vaccin disponible dès 16 ans dans les cantons du Jura et du Valais

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