L'OFSP fait état de plus de 6000 nouveaux cas de Covid-19 ces trois derniers jours

La compagnie Swiss a pu rembourser une partie du prêt octroyé par la Confédération pour faire face à la pandémie de Covid-19. Dans un entretien accordé à la RTS lundi, le directeur général Dieter Vranckx admet cependant que sortir de la crise prendra encore du temps.

L'amélioration de la situation sur le front du Covid cet été a permis à Swiss de faire rentrer de l'argent dans les caisses. "Pour les mois de mai et de juin, nous avons vu un effet positif", indique Dieter Vranckx dans l'émission T.T.C. (Toutes Taxes Comprises).

>> Tous les détails : Swiss a déjà remboursé 50 millions à la Confédération, révèle son patron

La filiale de Lufthansa a donc pu rembourser en partie la Confédération. Pour rappel, Berne avait accordé un prêt de 1,5 milliard de francs pour permettre à Swiss de survivre à la crise. Une ligne de crédit "flexible" avec un taux d'intérêt dont le montant n'a pas été révélé.

"Nous nous sommes fixé comme objectif de ne pas dépenser plus de la moitié du prêt, soit 750 millions de francs. Jusqu'à maintenant nous avons tenu cette promesse. En juin, nous avons eu l'opportunité de rembourser 50 millions", révèle Dieter Vranckx.

Selon ses prévisions Swiss devrait retrouver les chiffres noirs à partir de 2023, après un exercice que la compagnie espère "équilibré" en 2022.

>> Voir l'interview de Dieter Vranckx dans TTC :

Les élèves du canton de Vaud ont repris lundi le chemin de l’école. Une rentrée masquée pour les enfants dès 12 ans.

Comme pour la date de la reprise des cours, les directives sanitaires en vigueur pour les élèves et le corps enseignant varient d’un canton à l’autre.

>> Les explications de Marie-Emilie Catier dans le 19h30  :

A Genève, depuis lundi matin, le personnel soignant non-vacciné contre le Covid-19 doit obligatoirement se faire tester avant de se rendre au travail.

>> Voir le sujet du 19h30 sur l'application de cette décision :

>> Lire aussi : Test Covid pour le personnel soignant et pass sanitaire pour les visites

Pour le directeur général des HUG, Bertrand Levrat, il s'agit d'une "mesure proportionnée", qui permet de "respecter les soignants qui ne souhaitent pas être vaccinés, tout en minimisant les risques pour les patients".

Interrogé dans Forum, le directeur se félicite de constater que "70% du personnel de l'hôpital est vacciné", précisant que cette nouvelle mesure concerne donc environ 3000 soignants. Bertrand Levrat rappelle par ailleurs que ce genre de précaution sanitaire n'est pas inédit : "dans le monde hospitalier, on exige déjà la vaccination contre l'hépatite B ou contre la rougeole pour ceux qui travaillent en pédiatrie".

>> Ecouter l'interview de Bertrand Levrat dans Forum :

Interrogé au 19h30, Mauro Poggia, conseiller d'Etat en charge de la santé, estime également que cette mesure est proportionnée, qualifiant le prélèvement salivaire des soignants d'un "petit sacrifice pour un grand plus".

L'homme politique, qui avait créé la polémique en proposant de rendre les soins hospitaliers payants pour les non-vaccinés, a également défendu la nécessité d'ouvrir un débat, surtout "lorsqu'on constate qu'on a neuf patients à l'hôpital sur dix qui ne sont pas vaccinés". De son point de vue, "il faut que les gens comprennent qu'on ne peut pas simplement dire 'je fais un choix, et je le fais assumer par d'autres'".

>> Voir les explications de Mauro Poggia au 19h30 :

L'Organisation des Suisses de l'étranger (OSE) demande la reconnaissance de certificats de vaccination non-européens pour les Suisses vivant à l'étranger. En effet, la Suisse ne reconnaît pas les documents qui ne proviennent pas de l'Union européenne ou de l'Association européenne de libre-échange.

Pour l'OSE, le Conseil fédéral devrait en outre permettre aux citoyens suisses vivant dans des pays où les soins de santé sont précaires de se faire vacciner dans une représentation helvétique.

Les théâtres communaux yverdonnois vont rouvrir leurs portes en septembre pour la nouvelle saison 2021-2022. A l’instar d’autres événements culturels et sportifs en Suisse, l’accès au Théâtre Benno Besson (TBB) et à l’Echandole est désormais soumis à la présentation d’un certificat Covid, a annoncé lundi la municipalité dans un communiqué.

L'exécutif yverdonnois estime que le domaine culturel a aujourd’hui plus que jamais besoin de prévisibilité. Il considère donc cette mesure comme une opportunité pour les théâtres, le public et les artistes de se projeter vers plus de stabilité.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6218 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore huit décès de plus et 143 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 70'087 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 8,87%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 31'374, soit 362,92 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,22. Les patients Covid-19 occupent 23,10% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 74,10%.

Au total, 9'441'866 doses de vaccin ont été administrées et 50,77% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 10'707'075 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 758'984 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 9'550'767 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'455 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 30'549.

Le pays dénombre par ailleurs 17'993 personnes en isolement et 22'136 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 94 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

A Genève, il faut désormais montrer un certificat Covid pour entrer dans un établissement de soins, une mesure qui concerne autant les visiteurs que le personnel soignant.

Les soignants et soignantes qui ne veulent pas décliner leur statut vaccinal ou qui ne sont pas vaccinés doivent désormais effectuer un test salivaire une fois par semaine. Idem pour celles et ceux qui auraient obtenu un certificat Covid avec un test à l'externe.

Concrètement, les collaborateurs concernés doivent cracher dans un petit tube puis le déposer dans une armoire. Une opération autonome qu'ils peuvent faire discrètement, sans révéler à leurs collègues qu'ils ne sont pas vaccinés, pour ne pas aggraver les tensions déjà présentes.

Quant aux visiteurs, aussi contrôlés, ils acceptent plutôt bien les nouvelles mesures. Ce lundi, tous s'étaient munis de leur QR code ou se sont prêtés au contrôle avec bonne volonté, malgré le temps d'attente un peu rallongé. Une mesure rassurante, ont confié plusieurs visiteurs.

Certains patients venus se faire soigner en ambulatoire ont tout de même fait part de leur mécontentement.

>> Le reportage du 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

Distance sociale, lavage des mains, masques et aération des classes, les mesures prises dans les gymnases vaudois en ce jour de rentrée n'ont rien de très contraignantes. Elles sont d'ailleurs plutôt bien acceptées par les étudiants.

L'idée est assez simple, confie dans le 12h30 Véronique Mariani, directrice du Gymnase de la Cité à Lausanne: il faut freiner la pandémie, mais garder l'enseignement aussi normal que possible.

>> Le reportage du 12h30 :

Keystone - Gaetan Bally

Au total, près de 130'000 élèves retournent en classe dans le canton, et notamment dans les gymnases, où ils sont 24% de plus qu'il y a 10 ans. Pour faire face à cette augmentation, le canton doit faire preuve de créativité et adapter parfois des bâtiments pensés pour d'autres activités. C'est le cas à Bussigny, où des bureaux se sont transformés en classes.

>> Le reportage du 12h45 :

Reporté l'an dernier à cause de la crise sanitaire, le festival de films Aventiclap d'Avenches aura lieu du 7 au 10 octobre.

Au menu de cette quatrième édition: une série de courts-métrages sur la pandémie, une exposition pour "les fans de cinéma geek" ou une soirée entre la prestation de scène et l'écran.

Même si le coronavirus a eu raison de son édition 2020, Aventiclap ne rechigne pas à en faire le thème-phare de sa première soirée. Le festival présentera une sélection de courts-métrages de cinéastes qui offrent leur vision de la pandémie et du confinement dans le cadre d'un projet du réalisateur Frédéric Gonseth.

Les films mêlent divers genres, du documentaire à l'essai en passant par la fiction. Le programme complet du festival sera révélé courant septembre.

D'ici à lundi 30 août, tous les élèves de Romandie seront de retour sur les bancs d'école. Mais leur quotidien, ainsi que celui des personnes qui enseignent, s'annonce très variable selon la région.

Fribourg fait tomber le masque à l'école, le Valais le maintient pour les personnes non vaccinées. Dans le canton de Vaud, il faudra le porter au moins jusqu'à mi-septembre. Même disparités pour les tests réguliers en milieu scolaire: le Jura et Berne en prévoient, Genève et Vaud n'en veulent pas.

>> Les explications du 19h30 :

>> Lire aussi : Le point sur les mesures contre le Covid dans les écoles canton par canton

"La position des cantons est assez claire: c'est de dire qu'on veut une rentrée la plus normale possible", explique la conseillère d'Etat neuchâteloise Crystel Graf dans La Matinale. "Chaque canton a pris des mesures en fonction de sa situation locale: c'est important, car chaque canton a ses spécificités, notamment au niveau du taux de vaccination ou des mesures sanitaires globales."

>> L'interview de Crystel Graf, conseillère d'Etat neuchâteloise :

Keystone - Martial Trezzini

Avec la pandémie de Covid 19, les dons de sang diminuent: plus de 30% de moins dans les collectes en entreprises, notamment à cause du télétravail.

A cela s'ajoute les reports des campagnes régulières et mobiles mais aussi le manque d'information: beaucoup de donneurs et donneuses ont peur d'être contaminés.

"On a beaucoup dû communiquer sur la vaccination: il y avait des informations très contradictoires", explique Véronique Coppey-Uster, chargée de communication pour la Transfusion interrégionale de la Croix Rouge Vaud-Valais. "On a dû répéter les conditions, à savoir 48 heures après le vaccin, sans symptôme, et puis sept jours après la fin des symptômes", précise-t-elle dans La Matinale.

>> L'interview complète de Véronique Coppey-Uster dans La Matinale :

Croix-Rouge Suisse - itransfusion.ch

Par ailleurs, toutes les précautions anti-Covid comme les masques, les distances ou la désinfection sont en vigueur dans tous les centres de la Croix-Rouge.

Pour tout renseignement, visiter le site "jedonnemonsang.ch" ou appeler le numéro gratuit 0800.148.148.

Alors que les élèves reprennent progressivement le chemin des salles de classe, l'épidémie de coronavirus connaît un regain important en Suisse.

"C'est une rentrée sous tension", admet Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois, dans La Matinale. "Il y a eu de l'euphorie cet été, avec le sentiment de pouvoir faire des choses qu'on ne faisait plus. On voit maintenant la facture avec le retour des vacances et des contaminations en hausse", poursuit-il.

Les cantons avancent en ordre dispersé pour cette rentrée scolaire, avec des mesures qui diffèrent selon les régions. "Il y a des différences qui s'expliquent, mais il y a des lignes générales qui ont été suivies. Il faut tenir compte du tissu local, de la population. Envoyer son enfant à l'école est une relation de confiance qui doit durer dans le temps, indépendamment du Covid", estime Claude-François Robert.

>> Lire également : Le point sur les mesures contre le Covid dans les écoles canton par canton

Même si le virus circule encore largement, le médecin cantonal tient à rappeler que la vaccination a changé la donne. "Il y a une légère augmentation des hospitalisations en Suisse, mais il n'y a pratiquement pas de gens vaccinés. Le rôle protecteur du vaccin a été vérifié", assure-t-il.

Concernant la vaccination des jeunes, Claude-François Robert se montre prudent. "En tant que médecin, on doit informer le patient. Je n'ai pas hésité à recommander vivement le vaccin à des personnes âgées ou vulnérables. Avec les jeunes, nous ne sommes pas dans cette même logique de mettre la pression. On doit leur donner les informations et ils doivent se déterminer eux-mêmes", plaide-t-il.

>> L'interview de Claude-François Robert dans La Matinale :

Comment inciter ses employés à se faire vacciner? Plusieurs entreprises se posent la question alors qu'Alain Berset les a fortement incitées le week-end dernier à s'impliquer davantage dans la campagne.

La société neuchâteloise FELCO, leader mondial du sécateur, teste en continu depuis ce printemps ses collaborateurs et collaboratrices directement sur site. Et elle a pu obtenir un indicateur très utile: le pourcentage des personnes employées vaccinées.

>> Ecouter le reportage dans La Matinale :

Keystone - Georgios Kefalas

A Genève, le personnel soignant non vacciné contre le Covid-19 doit dès ce lundi matin se faire tester avant d'aller travailler, au minimum tous les sept jours.

Quant aux proches des personnes hospitalisées aux HUG, ils doivent présenter un pass sanitaire pour les visites.

Sont concernés tous les établissements médicaux publics et privés de soins stationnaires, mais aussi les EMS ou foyers pour personnes âgées, les établissements pour personnes handicapées et les organisations de soins et d'aide à domicile.

Ces mesures ont été décidées début août par le Conseil d'Etat genevois. Les personnes employées qui ne se plierait pas à ce test risquent une sanction interne et une amende.

>> Les précisions de La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

La section genevoise de l'Association suisse des infirmières et infirmiers considère qu'une contravention et une sanction interne, c'est une double peine. Toutefois, elle ne s'oppose pas à l'obligation de test.

Delphine Bachmann, députée PDC et infirmière de formation, estime au micro de La Matinale qu'un test hebdomadaire n'est pas très contraignant pour le personnel soignant: "Oui, on leur a beaucoup demandé et c'est pour cela que je suis toujours opposée à la vaccination obligatoire: je souhaite qu'on respecte leur liberté décisionnelle, au même titre que n'importe quelle personne dans la population. En revanche, je n'ai pas l'impression que l'effort ici demandé de se faire tester une fois par semaine – la plupart du temps sur son lieu de travail – est une mesure qui soit trop contraignante à exiger".

>> L'interview de Delphine Bachmann dans La Matinale :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

>> Lire : Test Covid pour le personnel soignant et pass sanitaire pour les visites

La rentrée scolaire vaudoise est marquée ce lundi par le port du masque obligatoire pour le corps enseignant et les élèves dès l'âge de 12 ans, au moins au début. Mais la ministre en charge de la Formation, Cesla Amarelle, espère que cela ne durera pas.

Durant les trois premières semaines de cours, jusqu'au 10 septembre, les élèves vaudois devront porter le masque dès la 9e année scolaire. L'aération des classes reste aussi de rigueur.

Les tests de masse, en revanche, ne seront pratiqués qu'en fonction des éventuelles contaminations. Et tout a été prévu pour que cette reprise soit malgré tout la plus normale possible pour les quelque 90'000 élèves du canton de Vaud.

Cantons en ordre dispersé

Les élèves de Romandie ne sont pas logés à la même enseigne pour cette rentrée. Celles et ceux qui ont entre 12 et 16 ans doivent porter le masque dans les cantons de Vaud et de Neuchâtel, mais pas en Valais, dans le Jura ou à Fribourg.

Invitée dimanche du 19h30 de la RTS, la conseillère d'Etat vaudoise en charge de la Formation, Cesla Amarelle, reconnaît qu'il y a une géométrie variable en la matière. Mais dans l'ensemble, dit-elle, "on est tous d'accord sur les mêmes outils, sur les tests, sur l'aération, sur la question du vaccin et celle du masque de manière générale. Et tôt ou tard, on va aboutir à une certaine uniformisation de ces outils".

>> L'interview de Cesla Amarelle dans le 19h30 :

La responsable vaudoise de l'Instruction publique s'attend à une inévitable augmentation des cas de contamination dans les classes durant les premiers jours, après les retours de vacances.

"Mais la question est de savoir si on maîtrisera cette augmentation", souligne-t-elle. "S'il y a tout à coup une vraie flambée, on sera beaucoup plus prudents par rapport à certains outils comme les masques. On fera davantage de tests. Mais on espère évidemment pouvoir enlever le masque, parce qu'on sait, du point de vue pédagogique, que ce n'est pas idéal".

Cesla Amarelle reste néanmoins optimiste: "Je pense vraiment qu'en notre âme et conscience nous sommes prêts pour cette rentrée, qui est beaucoup plus normale que celle de 2020".

>> Lire : Cesla Amarelle et la rentrée: "On espère pouvoir enlever le masque"

Sur le modèle de ce qui se fait déjà dans certaines écoles alémaniques, l'idée de la vaccination dans les établissements scolaires fait son chemin en Suisse romande. Elle se ferait par le biais d'un centre de vaccination mobile qui se déplacerait d'école en école en proposant la vaccination sans rendez-vous. Fribourg, notamment, y est favorable pour les élèves du secondaire II (plus de 16 ans).

Interrogé dans l'émission Forum, le directeur de l'Instruction publique fribourgeoise Jean-Pierre Siggen, également président de la Conférence intercantonale de l'instruction publique (CIIP), a rappelé que cet encouragement à la vaccination est lié à l'abandon du masque en classe.

>> L'interview de Jean-Pierre Siggen dans Forum :

"De mettre à disposition la possibilité de pouvoir se vacciner, pour les plus de 16 ans, c'est une excellente possibilité, tout en restant libre d'être ou de ne pas être vacciné", a-t-il souligné. "Je crois qu'on est à un moment où il faut faire cet effort pour se prémunir contre ce virus".

Chez les élèves plus jeunes, la vaccination des douze ans et plus est réservée aujourd'hui aux enfants vulnérables. Mais "on attend du Conseil fédéral un élargissement qui nous permettrait d'être plus systématiques et de mieux encourager la vaccination des enfants dès douze ans, et aussi d'organiser cette vaccination de manière mobile, sans inscription", a encore relevé Jean-Pierre Siggen.

Le week-end a été très chargé à l'aéroport de Genève, avec encore beaucoup de retours de vacances passées à l'étranger. Même avec 45% de trafic en moins par rapport à 2019, ce sont tout de même près de 70'000 passagers qui ont transité par Cointrin.

L'Office fédéral de la santé publique a recommandé aux non-vaccinés de se faire tester lors de leur retour en Suisse, afin de limiter les contaminations. Et pour cause: un quart des Romands contaminés ces dernières semaines l’ont été à l’étranger.

Mais certains rechignent à le faire. Testés dans le pays où ils ont séjourné, beaucoup ne jugent pas nécessaire de remettre la compresse à leur retour en Suisse.

>> Le reportage du 19h30 :

Un chercheur de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich met en garde contre l'arrivée d'un nouveau "super-variant" du coronavirus. Celui-ci pourrait être issu d'une combinaison de variants existants, indique le professeur assistant et immunologiste Sai Reddy dans une interview au SonntagsBlick.

"Il est très probable qu'un nouveau variant apparaisse et que nous ne puissions plus compter sur la seule vaccination", affirme l'Américain de 40 ans à l'hebdomadaire alémanique. Où qu'il émerge, le variant atteindra de toute façon la Suisse: "C'est pourquoi nous devons nous préparer à plusieurs vaccinations pour les prochaines années, qui seront continuellement adaptées aux nouveaux variants", souligne-t-il.

Les variants du coronavirus Beta d'Afrique du Sud et Gamma du Brésil "ont développé des mutations qui leur permettent d'échapper partiellement aux anticorps", poursuit l'immunologiste. Le Delta, quant à lui, est beaucoup plus contagieux, mais n'a pas encore développé de telles mutations.

Hausse des cas en automne en Suisse

Si l'un des deux premiers variants devient plus contagieux, ou si le dernier développe ce type de mutations, on pourra alors parler de nouvelle phase de la pandémie, assure Sai Reddy. "Ce sera le grand problème de l'année à venir. Le Covid-22 pourrait être encore pire que ce que nous vivons actuellement". Les fabricants de vaccins devraient alors adapter les vaccins rapidement.

Pour la Suisse, Sai Reddy prédit une hausse des cas en automne. Et d'ajouter que "si le taux de vaccination n'augmente pas rapidement, seules des mesures restrictives sévères peuvent empêcher le pire".

>> Lire : Un chercheur de l'EPFZ met en garde contre la possibilité d'un "super-variant"

L'Openair de Gampel a accueilli le premier grand festival depuis des mois avec près de 10'000 spectateurs et spectatrices chaque jour ce week-end. Plus de 25 groupes, 50 DJ et environ 30'000 festivalières et festivaliers ont ainsi pu retrouver une certaine normalité pendant trois jours.

Gampel est le premier festival suisse à accueillir jusqu'à 10'000 personnes par jour, contre 35'000 normalement, conformément aux mesures sanitaires édictées par le Conseil fédéral. Après 18 mois d'abstinence et une édition annulée en 2020, 90% des personnes sont venues de Suisse alémanique, mais aussi d'Allemagne et d'Autriche, indiquent l'organisation, dimanche, dans un communiqué.

>> Le récit du 19h30 :

Pour entrer dans l'enceinte de la manifestation, il fallait montrer son certificat Covid et près de 88% des gens en possédaient un. Les autres ont dû passer un test rapide, avec une cadence pouvant aller jusqu'à 600 personnes par heure.

Les temps d'attente à l'entrée ont tout de même été parfois longs, en tout cas le premier jour, en raison justement du triage Covid. Pour quatre personnes, le double test s'est avéré positif, et celles-ci ont directement été envoyées en isolement.

Contaminations en hausse

Le festival a dû se redimensionner en raison des mesures de sécurité liées à la pandémie: sur trois jours au lieu de quatre et sur des scènes plus modestes et un terrain réduit, il n'a pu accueillir que trois fois moins de spectateurs et spectatrices que d'habitude. Le budget a été réduit dans la foulée.

D'autres événements à 10'000 personnes vont suivre ces prochains jours comme Athletissima à Lausanne le 26 août. Ces réouvertures partielles, décidées il y a plusieurs mois de cela, interviennent alors que les contaminations au variant Delta ne cessent de grimper.

>> Précisions dans le 19h30 :

>> Lire : La foule des grands jours d'avant la pandémie à l'Open Air de Gampel

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6218 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore huit décès de plus et 143 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 70'087 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 8,87%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 31'374, soit 362,92 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,22. Les patients Covid-19 occupent 23,10% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 74,10%.

Au total, 9'441'866 doses de vaccin ont été administrées et 50,77% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 10'707'075 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 758'984 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 9'550'767 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'455 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 30'549.

Le pays dénombre par ailleurs 17'993 personnes en isolement et 22'136 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 94 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

>> Lire aussi : L'OFSP fait état de plus de 6000 nouveaux cas de Covid-19 ces trois derniers jours

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