La Suisse a enregistré 6198 nouveaux cas de Covid-19 en 72 heures

De voix s'élèvent pour que les plus riches citoyens et citoyennes du pays soient davantage mis à contribution pour amortir la crise d'après-Covid, à travers une contribution de solidarité mise en place provisoirement. Le débat autour de cette possibilité sera mené au Grand Conseil neuchâtelois dès mardi.

L'idée est que durant deux ans, les fortunes déclarées dépassant le million de francs verraient l'impôt sur la fortune augmenter à hauteur de 900 francs par an pour chaque million de francs de fortune.

Pour la députée neuchâteloise Martine Docourt (PS), cette contribution se base sur un principe de solidarité et se justifie, car la crise a généralement moins touché les plus riches. Mais pour Julien Noyer (Vert'libéraux), il est nécessaire d'attendre d'être pleinement sorti de la crise sanitaire, et d'en avoir évalué l'impact sur les finances publiques, pour envisager de telles mesures.

>> Le débat entre Martine Docourt et Julien Noyer dans Forum :

RTS

Le Canton de Vaud n'est pas convaincu par les extensions de l'application du certificat Covid proposées par le Conseil fédéral. S'il entre en matière sur la plupart des mesures, il propose plusieurs conditions ou amendements. La question des contrôles (autorité compétente, procédure et sanction) doit notamment être réglée clairement dans l'ordonnance, estime-t-il

Pour le gouvernement vaudois, l'utilisation du certificat dans les restaurants doit être "l'ultima ratio". Il souligne que les conditions de contamination dans les restaurants ne sont pas comparables avec celles des bars ou des boîtes de nuit. Le canton accepte également l'usage du certificat dans les domaines de la culture et des loisirs, tout en estimant là aussi qu'il faut faire une exception pour les bibliothèques, les musées et les zoos.

Le Conseil d'Etat vaudois redoute en particulier les répercussions financières de ces décisions. Il demande ainsi à ce que la question des soutiens financiers soit gérée et assumée par la Confédération.

>> Les précisions dans Forum :

Keystone - Christian Beutler

Seul le canton de Vaud se montre nuancé sur les nouvelles mesures mises en consultation. La plupart des autres cantons n'ont rien à redire aux mesures proposées. Certains veulent même aller plus loin, à l'image des Grisons, qui souhaiteraient étendre le certificat Covid aux transports publics.

>> Le sujet du 19h30 :

Le coronavirus a été un "moteur de la numérisation" en Suisse, selon l'étude annuelle Digimonitor publiée lundi par le Groupe d'intérêts des médias électroniques (IGEM). L'enquête menée en 2021 confirme les tendances constatées l'année passée. La pandémie a poussé de nombreuses et nombreux Suisses à faire des achats en ligne, à s'abonner à des services de streaming et à ouvrir des comptes sur les réseaux sociaux. La télévision et la radio restent toutefois très utilisées.

TikTok, Instagram et LinkedIn ont gagné chacun 200'000 à 300'000 utilisateurs et utilisatrices, et Netflix 500'000. Le géant américain du streaming atteint désormais 2,8 millions d'abonnés et abonnées en Suisse. Suivent Disney+ (650'000 utilisateurs), Apple TV+ (320'000) et Amazon Prime (300'000). Play Suisse, le service de streaming de la SSR, compte quant à lui 690'000 utilisateurs, contre 4,6 millions pour YouTube.

Les autres gagnants de la numérisation croissante liée à la pandémie sont l'application de paiement Twint (2,8 mio d'utilisateurs) et les outils de vidéoconférence Zoom (2,6 mio) et Microsoft Teams (2,5 mio), avec plus d'un million de nouveaux utilisateurs chacun.

Le nombre d'utilisateurs de services bancaires électroniques mobiles a doublé depuis 2019. Environ 2,8 millions de personnes effectuent désormais leurs opérations bancaires au moins occasionnellement par téléphone mobile. L'e-banking par smartphone est plus répandu en Suisse romande (47%) qu'en Suisse alémanique et en Suisse italienne (41%).

La proposition du Conseil fédéral d'étendre l'obligation du certificat Covid aux restaurants, aux cinémas et aux événements a été plutôt bien accueillie politiquement, ainsi que par les faîtières économiques. Mais les secteurs commerciaux directement concernés sont largement sceptiques.

Au niveau politique, tous les partis à l'exception de l'UDC sont d'accord avec l'idée d'étendre l'obligation du certificat pour protéger le système de santé de la surcharge. La classe politique estime que ce moyen a fait ses preuves et qu'il fait l'objet d'un large consensus avant même la fin de la période de consultation. Et même son de cloche du côté de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS), qui estiment que toutes les autres mesures possibles seraient plus drastiques et "moins justes".

USAM et Gastrosuisse opposés

Mais tandis qu'Economiesuisse, l'Union patronale, Hotelleriesuisse ou encore la faîtière des professionnels du spectacle suisse, l'Union suisse des arts et métiers (USAM) la rejette quant à elle. L'USAM estime en effet que cela constitue une lourde ingérence dans la liberté des citoyens, dans les relations employés-employeurs, et que les exemples à l'étranger permettent de "douter que cette mesure réduise le nombre d'infections". En outre, Gastrosuisse a aussi annoncé son opposition farouche avant même la fin de la période de consultation.

Enfin, le syndicat Travail.Suisse accueille également d'un oeil critique l'élargissement du certificat Covid sur le lieu de travail. Pour lui, les employeurs n'ont pas à savoir qui de leur personnel est vacciné ou non. On touche là à la protection des données.

>> Plus de détails : Certificat obligatoire: la majorité des secteurs concernés dit "non"

L'afflux actuel de patients Covid aux soins intensifs fait redouter que des personnes atteintes de cancer voient leur traitement reporté. La Ligue contre le cancer s'en inquiète et exige que l'accès aux traitements urgents soit garanti en tout temps.

À fin 2020, certains traitements de personnes atteintes de cancer ont été reportés, souligne la ligue. Si cela devait à nouveau être le cas en raison de l'augmentation des cas Covid-19, Confédération et cantons devraient prendre des mesures, estime la Ligue contre le cancer.

Les patients Covid affluant aux soins intensifs étant dans une large majorité pas vaccinés, la ligue appelle la population à se faire vacciner dans toute la mesure du possible afin de préserver également les personnes souffrant d'autres pathologies.

Elle conseille aux personnes touchées par le cancer de faire de même après avoir consulté leur oncologue traitant. Des études révèlent une évolution de la maladie plus grave et une probabilité de décès supérieure chez ces patients par rapport au reste de la population en bonne santé.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6198 cas supplémentaires de Covid-19 en 72 heures. On déplore huit décès supplémentaires et 125 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 82'563 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 7,51%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 35'150, soit 406,6 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 32,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,00%.

Au total 9'607'487 doses de vaccin ont été administrées et 51,57% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'050'500 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 776'956 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 9'741'146 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'490 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'144.

Le pays dénombre par ailleurs 20'038 personnes en isolement et 19'341 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 20 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Des centres de fitness fermés et de nombreuses soirées à la maison sur le canapé, à grignoter, le semi-confinement et plus largement la pandémie de Covid-19 ont fait prendre plus de 3 kilos en moyenne aux Suissesses et Suisses, soit 33 fois plus que d'habitude, selon une étude de l'Université de Saint-Gall.

Depuis quinze ans, les chercheurs de l'Université de Saint-Gall étudient les habitudes alimentaires de la population suisse. "Si vous comparez ce chiffre avec les résultats précédents en termes de prise de poids, il s'agit d'une augmentation extrêmement élevée", analyse Thomas Rudolph, professeur de marketing à l'Université de Saint-Gall, dans le 12h45. "L'augmentation entre 2014 et 2019, si on fait une moyenne de toute la population, n'était que de 100 grammes."

>> En lire plus : Le Covid-19 a pesé sur le tour de taille des Suisses, ils ont pris 3,3 kg

La prise de poids est particulièrement élevée dans la tranche d'âge 45-64 ans: 6,7 kilos en moyenne. La consommation accrue d'alcool peut aussi avoir joué un rôle dans ces kilos en trop.

>> Le reportage du 12h45 :

Officiellement annulée, la fête de la mi-été a été célébrée à Evolène (VS). Une bonne partie de la flambée locale de Covid-19 serait liée au 15 août. Les autres contaminations remonteraient à l'assemblée de la jeunesse évolénarde une semaine auparavant. Vingt personnes ont été testées positives et deux cafés-restaurants ont dû fermer.

La population d'Evolène est ainsi invitée à se faire tester lundi et mardi dans un centre de tests installé dans les locaux du FC Evolène. Lundi matin, une soixantaine de personnes étaient déjà venues se faire tester.

"Ça démarre doucement, note le docteur Marc Poncin, coordinateur opérationnel à la cellule Covid-19 du Valais, dans le 12h30. C'est un village de 1700 habitants, le bruit va courir. Si nous avons 500 personnes, ce sera bien."

>> L'interview complète de Marc Poncin, coordinateur opérationnel à la cellule Covid-19 du Valais, dans le 12h30 :

Léon Maistre

>> Le reportage du 19h30 :

Deux samedis de vaccination supplémentaires contre le Covid-19 sont prévus au cycle d’orientation d’Octodure à Martigny (VS), les 4 et 11 septembre. Un dispositif similaire peut être mis à disposition des communes ou groupes de communes qui le souhaitent.

La population de la région de Martigny ayant répondu présente lors des deux jours de vaccinations organisés les 21 et 28 août au même endroit, avec près de 400 personnes inscrites pour chaque journée, le canton a mis en place deux journées supplémentaires en collaboration avec la ville.

Les deux journées de vaccination avaient été organisées suite à une demande spécifique de la ville. Avec la fin de la période estivale et la rentrée scolaire, une hausse de la demande a en effet été constatée, notamment de la part de la population plus jeune. Durant l'été, la baisse de la demande de rendez-vous a conduit à la fermeture du centre de vaccination de Martigny.

Le numéro d'urgence et l'adresse électronique du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) sur le Covid-19 seront désactivés le 1er septembre. La phase de normalisation ayant débuté, le nombre d'appels a nettement reculé, a constaté le SECO.

Au besoin, la ligne d'urgence pourra être réactivée rapidement. Depuis mars 2020, les collaborateurs du SECO ont répondu à plus de 45'000 appels téléphoniques et 28'500 courriels.

Le SECO avait été chargé en mars 2020 de mettre sur pied un numéro d'urgence et une adresse électronique pour répondre aux questions concernant la pandémie. Le début de la crise sanitaire avait en effet suscité un énorme besoin d’informations au sein de l'économie et de la population.

Expliquer les mesures prises

Ces 18 derniers mois, le Conseil fédéral a mis en place un très grand nombre d'aides économiques. La ligne d'urgence a servi à communiquer et à expliquer en détail ces mesures, à l'instar des indemnités en cas de réduction de l'horaire de travail, des fonds alloués aux cas de rigueur ou encore des crédits Covid accordés aux entreprises. Quelque 220 collaborateurs du SECO ont été formés en quelques jours à cette fin.

Le nombre quotidien d'appels et de courriels ayant depuis nettement diminué, le SECO peut à nouveau répondre à ces questions dans le cadre de ses structures et processus habituels.

Plusieurs cantons alémaniques proposent de vacciner les élèves du secondaire directement dans les écoles. En Suisse romande, les adolescents peuvent déjà se faire vacciner sans l'accord de leurs parents, ce qui peut créer quelques conflits au sein des familles.

Delphine Chételat est une convaincue de la première heure. Cette mère de famille a donc pris rendez-vous pour sa fille de 12 ans au Centre des Pâquis de Morges. "Parce que je souhaite qu'on atteigne cette couverture vaccinale pour qu'on puisse enfin tous revivre normalement", témoigne-t-elle dimanche dans Mise au point. Dunvaëlle Chételat, qui avait peur de la piqûre, s'est finalement laissée convaincre par sa maman: "Comme cela, il y aura davantage de personnes vaccinées et on n'aura plus besoin du masque."

Plus de 36'000 adolescents déjà vaccinés

En août, plus de 36'000 adolescents se sont fait vacciner en Suisse. Pourtant la vaccination des plus jeunes n'en finit pas de diviser. Stan van den Broeck, père de famille de la Vallée de Joux, est contre la vaccination, alors quand sa fille de 16 ans est allée se faire vacciner en cachette. Il dit avoir eu du mal à encaisser: "C'était un étonnement, j'étais déçu du fait qu'elle l'ait fait sans m'avertir." Léa a elle opté pour la vaccination, car elle est apprentie dans un salon de coiffure et elle ne souhaite pas "devoir payer" un test pour sortir.

La responsable du Centre des Pâquis à Morges Anne Durrer est formelle: plus de 99% des mineurs viennent accompagnés de leurs parents. Les adolescents ont pris le temps de s'informer et la question a beau polariser, les jeunes sont largement au rendez-vous. "J'ai pensé qu'on en aurait beaucoup pendant deux ou trois semaines et qu'on aurait ensuite un creux. Mais on voit sur cette population que ça a continué jusqu'à aujourd'hui. On a entre 60 et 80 jeunes par jour, 7 jours sur 7", observe-t-elle.

>> Le reportage de Mise au point :

Le baromètre conjoncturel du KOF a dévissé de 17,4 points en août à 113,5 points. A l'exception de l'industrie, tous les indicateurs sont à la baisse. La crainte d'une quatrième vague de Covid-19 se précise et fait craindre une reprise de l'activité économique quelque peu chahutée dans un avenir proche.

Pour la troisième fois consécutive depuis le pic atteint au mois de mai (129,8 points), l'indice établi par l'Ecole polytechnique de Zurich s'est rétracté. Il demeure néanmoins supérieur à sa moyenne sur le long terme, signe que la reprise se fera non sans entraves.

Dans l'industrie manufacturière et la construction, le carnet de commandes est évalué de manière moins positive, tout comme les perspectives d'emploi et la production. Seules les perspectives d'exportation demeurent un peu plus favorables.

A l'exception de l'industrie chimique et de celle du bois, toutes les industries affichent des reculs, particulièrement dans la métallurgie, le papier et l'industrie électrique, précise le communiqué.

Combien de personnes vaccinées attrapent tout de même le Covid-19 en Suisse? Impossible de le dire. En effet, tous les cantons ne recoupent pas leurs chiffres pour obtenir le nombre exact de personnes infectées, malgré la vaccination.

"En Suisse, nous savons de manière systématique si les personnes hospitalisées sont vaccinées ou pas. Sur cette base, nous savons que la vaccination est vraiment très efficace contre les cas rares", souligne Samia Hurst, professeure à l'UNIGE et vice-présidente de la task force scientifique de la Confédération, lundi dans La Matinale.

Et la bioéthicienne d'ajouter: "Ce que nous ratons en n'ayant pas l'information systématique pour tous les cas testés positifs, c'est la détection précoce des variants et des informations plus précises sur l'effet des différents vaccins de manière comparative."

Plus de mille personnes vaccinées et positives

Parmi les 240'000 cas de Covid-19 enregistrés depuis la fin du mois de janvier 2021 en Suisse, plus de 1000 personnes étaient complètement vaccinées. Selon l'Office fédéral de la santé publique, ce chiffre est toutefois en deçà de la réalité.

"L'obligation de déclarer les informations concernant les personnes infectées malgré la vaccination incombe aux médecins. Et on sait que beaucoup de personnes infectées actuellement ne sont pas vues par des médecins", explique la cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP Virginie Masserey.

>> Les explications dans La Matinale :

Keystone - Gaëtan Bally

"Considérablement moins" de risque

Blaise Genton, médecin chef à Unisanté et responsable médical de la campagne de vaccination dans le canton de Vaud, rappelle qu'une personne vaccinée transmet "considérablement moins" le virus, "car on a moins de risque d'être infecté".

Et d'ajouter: "Une étude la semaine passée démontre également que la charge virale des personnes vaccinées est inférieure à celle des personnes non vaccinées."

>> Relire : Les vaccinés vaudois ont 80 fois moins de risque d'être testés positifs au Covid

Toutefois, le spécialiste invite ainsi toute personne, vaccinée ou non, qui présente des symptômes à se faire tester. Il rappelle que la quarantaine, en cas de contact avec une personne postive, ne s'applique qu'aux non vaccinés.

>> L'interview de Blaise Genton dans La Matinale :

Le salon horloger Geneva Watch Days ouvre ses portes lundi dans un contexte de reprise, après une année 2020 très difficile pour l'industrie horlogère suisse en raison de la pandémie de coronavirus.

>> En lire plus : Les Geneva Watch Days débutent sur fond de reprise du secteur horloger

La deuxième édition de cette manifestation tant physique que numérique rassemblera une vingtaine de marques du 30 août au 3 septembre.

Très affectée par la pandémie de Covid-19, l'industrie horlogère helvétique commence à retrouver des couleurs.

Exportations quasiment stables

De janvier à juillet, les exportations horlogères, un indicateur-clé du secteur, ont été quasiment stables (+0,8%) par rapport à la même période en 2019. Elles ont bondi de 49,6% sur un an à 12,7 milliards de francs. Les volumes exportés continuent cependant de se replier, notamment au niveau des montres d'entrée et de milieu de gamme.

La fermeture des manufactures et des boutiques de par le monde, ainsi que la mise à l'arrêt du tourisme avaient porté un coup dur aux horlogers en 2020. Les envois de montres vers l'étranger s'étaient soldés par une chute de plus de 20% à 16,98 milliards de francs.

"La reprise avance plus vite qu'anticipé", a indiqué le mois dernier à AWP Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l'industrie horlogère (FH). Le responsable s'attend à ce que le niveau pré-Covid soit atteint en 2022.

L'idée d'Alain Berset de réintroduire en automne une quarantaine après les voyages fait son chemin sur la Coupole fédérale.

La conseillère nationale et membre de la commission de la santé du National Léonore Porchet (Verts/VD) y est favorable, mais à certaines conditions.

>> L'interview de Léonore Porchet dans La Matinale :

Keystone - Alessandro della Valle

La proposition séduit également son collègue de la commission de la Santé du National Benjamin Roduit (PDC/VS).

>> L'interview de Benjamin Roduit dans La Matinale :

Keystone - Anthony Anex

Le conseiller fédéral Alain Berset envisage de réintroduire une quarantaine de voyages en automne. Il invoque une forte hausse du nombre de cas de coronavirus, liée en partie aux retours des vacanciers en été, et la situation dans les hôpitaux.

>> Plus de détails : Alain Berset envisage le retour des quarantaines après les voyages

"Dans la perspective des vacances d'automne, nous devons réfléchir à ce qui est nécessaire. La quarantaine de voyages pourrait aussi à nouveau jouer un rôle", a déclaré le ministre de la Santé dans un entretien diffusé par la NZZ am Sonntag. Les hospitalisations liées au coronavirus se sont accélérées à la fin des vacances d'été, ajoute-t-il.

Or, selon la task force Covid, 40% des hospitalisations concernent des personnes infectées pendant leur vacances.

Pour l'heure, la Suisse possède une des réglementations les plus souples d'Europe. Pour entrer en Suisse, aucun test négatif ou certificat Covid n'est requis, sauf lors d'un voyage par avion. Et depuis le 4 août, plus aucun pays ne figure sur la "liste rouge" de l'OFSP.

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Keystone - Walter Bieri

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Dans sept mois, soit le 31 mars 2022, toutes les PME doivent avoir versé la première tranche d'amortissement, selon l'Association suisse des banquiers. Un amortissement qu'elles doivent poursuivre ensuite chaque trimestre jusqu'au remboursement total en 2027.

>> Lire aussi : Une justice plus sévère pour les escroqueries aux crédits Covid?

Ce compte à rebours effraie les PME. En effet, en cette fin du mois d'août, seule une entreprise sur dix a remboursé son crédit Covid. Le SonntagsBlick le révèle: leur faîtière, l'Union suisse des arts et métiers, appelle les banques à se montrer plus souple.

Elle a envoyé vendredi une lettre à l'ASB, après avoir été interpellée par ses membres. L'USAM demande davantage de souplesse, d'autant plus que les crédits doivent être remboursés en huit ans ce qui laisse une marge.

Mais, le premier versement, a déjà été repoussé une fois pour soulager les entreprises. Et l'ASB rappelait cet été qu'il faut fixer une date buttoir pour préserver les intérêts de la Confédération, puisque elle cautionne les crédit Covid.

>> Les explications dans La Matinale :

KEYSTONE - Alessandro Crinari

L'accès aux grandes manifestations peut parfois jouer le rôle de catalyseur pour encourager notamment les jeunes à se faire vacciner. C'est le cas notamment de la Foire du Valais qui aura lieu du 1er au 10 octobre prochain.

Accessible uniquement avec un certificat Covid ou test rapide, la manifestation a en effet décidé plusieurs fidèles à sauter le pas.

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Faudra-t-il bientôt montrer un certificat Covid à son patron pour se rendre au travail? Si les syndicats y sont vigoureusement opposés, les patrons, tout comme le Conseil fédéral, y sont plutôt favorables.

Pour Rémy Wyler, avocat et professeur de droit du travail à l'Université de Lausanne, cette mesure serait tout à fait légale, comme il l'a expliqué au micro de Forum dimanche.

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"L'employeur doit protéger la santé de tous ses travailleurs. Donc quand ces derniers interagissent entre eux, il est tout à fait justifié que leur employeur s'enquiert de leur statut pour éviter la propagation du virus au sein de l'entreprise", détaille-t-il, ajoutant que l’employeur se devra ensuite de détruire ces informations.

Tout dépendra également des conditions de travail de chaque employé. "Si vous êtes un travailleur en contact étroit avec des collègues, je pense qu'on peut vous poser la question. En revanche, si vous travaillez seul à la maison, je ne pense pas qu'on pourra vous demander ces informations. De même pour un bûcheron qui travaille seul dans la forêt. Mais je sais que la question est controversée."

>> L'interview complète de Rémy Wyler dans Forum :

Keystone - Jean-Christophe Bott

Que ce soit la réintroduction des quarantaines au retour de l'étranger ou l'extension du certificat Covid, pour Pierre Alain Schnegg, conseiller exécutif bernois en charge de la santé, il est important que le Conseil fédéral réfléchisse à de nouvelles mesures pour améliorer la situation. Notamment en vue des vacances de cet automne.

Et quoi qu'il en soit, pour lui, il ne s'agit en aucun cas de mesures de coercition visant à pousser les personnes non-vaccinées à sauter le pas.

"C’est une mesure pour protéger notre système de santé, pour que les lits des soins intensifs ne soient pas surchargés par les patients Covid", insiste-t-il ce dimanche au micro de Forum, rappelant que 90% des personnes hospitalisées sont des personnes non-vaccinées.

>> L'interview complète de Pierre Alain Schnegg dans Forum :

RTS - Gaël Klein

Envisagée par le Conseil fédéral, l'éventuelle extension du certificat Covid pour manger au restaurant, voir une pièce de théâtre ou encore aller au musée pousse certains à franchir le pas de la vaccination.

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>> Voir le reportage du 19h30 :

De son côté, la Commission nationale d'éthique dans le domaine de la médecine humaine estime que la vaccination obligatoire, même indirecte, porte atteinte au principe de la liberté de choix et n'est pas justifiée.

Dans une interview au TagesAnzeiger.ch, la présidente de la Commission nationale d'éthique Andrea Büchler a qualifié la suppression des tests gratuits de "problématique" si l'obligation d'avoir un certificat est étendue en même temps.

"Si les tests doivent représenter une véritable alternative à la vaccination, alors ils doivent être accessibles à tous". L'accès doit être garanti, en particulier pour les personnes financièrement plus défavorisées, estime Andrea Büchler.

>> L'interview de Christine Clavien, membre de la commission nationale d'éthique :

Une manifestation autorisée d'opposants aux restrictions sanitaires liées au Covid-19 a réuni 200 personnes samedi à Brigue.

A Schaffhouse, 250 personnes ont protesté. Une marche a aussi été organisée à Bellinzone.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Face à la hausse des hospitalisations dues au Covid-19, le CHUV a transféré des patients dans d'autres cantons, avertit la conseillère d'Etat vaudoise de la Santé. L'objectif est de garder une "marge de manœuvre au niveau des lits de soins intensifs" pour les autres opérations.

Le Centre hospitalier universitaire vaudois "n'a plus les marges d'augmentation de lits en soins intensifs des précédentes phases de la pandémie", a expliqué la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz dans un entretien diffusé samedi par Le Temps.

>> Plus de détails : Le CHUV transfère des patients Covid pour garder une marge de manoeuvre

Au total, 51,3% de la population est entièrement vaccinée, selon les données publiées vendredi sur le site de l'Office fédéral de la santé publique. Et le rythme des injections s'est accéléré: il a progressé de 8% par rapport à la semaine précédente.

Du 20 août au 26 août, 151'898 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse. En moyenne, 21'700 vaccinations ont été effectuées par jour.

Depuis le début de la campagne de vaccination, 9'551'170 doses de vaccin ont été administrées. Ainsi, 4'436'561 personnes ont reçu deux doses de sérum et 678'048 jusqu'à présent une seule piqûre.

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6198 cas supplémentaires de Covid-19 en 72 heures. On déplore huit décès supplémentaires et 125 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 82'563 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 7,51%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 35'150, soit 406,6 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 32,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,00%.

Au total 9'607'487 doses de vaccin ont été administrées et 51,57% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'050'500 doses de vaccins.

>> Le suivi de la journée de lundi : La Suisse a enregistré 6198 nouveaux cas de Covid-19 en 72 heures

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