Le suivi du 16 septembre. [Keystone]
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Plusieurs milliers de manifestants à Berne et Bienne

- L'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie continue de se manifester dans la rue. Comme lundi à Delémont, près d'un millier de personnes ont bruyamment manifesté jeudi soir à Bienne. A Berne, elles étaient plusieurs milliers.

- Pour assurer un accès à leurs hautes écoles, les cantons de Genève et de Vaud ont prévu des solutions alternatives de tests salivaires gratuits pour les étudiantes et les étudiants. Ces tests ne donneront pas accès à un certificat Covid. Une attestation sera délivrée et permettra de suivre l'enseignement en présentiel.

- La Suisse compte jeudi 2262 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Aucun décès de plus n'a été enregistré et 61 malades ont été hospitalisés.

- Après les Verts et l’UDC, le PS, les Vert'libéraux et le Centre demandent que les tests Covid restent gratuits après le 1er octobre. Seul le PLR soutient la stratégie du Conseil fédéral de faire payer ces tests aux personnes asymptomatiques à compter de cette date.

- Les Hautes Ecoles romandes se mettent au certificat Covid pour la rentrée universitaire, la semaine prochaine. Rectrice de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO), Luciana Vaccaro justifie la décision prise par les Hautes Ecoles mercredi dans La Matinale: "L'objectif principal est de faire revenir sur les campus la grande majorité de nos étudiantes et étudiants après trois semestres à distance."

- Le nombre de personnes vaccinées en Suisse doit être plus nombreux avant de discuter de la levée de toutes les mesures de protection, a estimé mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Suivi assuré par RTSinfo

22h00

Des milliers de manifestants à Berne et Bienne

L'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie continue de se manifester dans la rue. Comme lundi à Delémont, près d'un millier de personnes ont bruyamment manifesté jeudi soir à Bienne. A Berne, elles étaient plusieurs milliers.

Dans la capitale, on comptait plusieurs milliers de personnes sur la seule Bahnhofplatz, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Des sifflets ont été entendus à plusieurs reprises et de nombreux manifestants ont brandi des drapeaux suisses et d'autres cantons.

Canon à eau devant le Palais fédéral

Un canon à eau a été utilisé devant le Palais fédéral contre les manifestants opposés aux mesures de lutte contre le coronavirus. [Keystone - Peter Klaunzer]
Un canon à eau a été utilisé devant le Palais fédéral contre les manifestants opposés aux mesures de lutte contre le coronavirus. [Keystone - Peter Klaunzer]

Dans la soirée, la police a utilisé un canon à eau devant le Palais fédéral. Des manifestants isolés qui ont secoué une barrière de protection seraient à l'origine de ce déploiement. Certains manifestants ont réagi en jetant des objets en direction du Palais fédéral et en lançant des pétards.

L'événement, lancé sur les réseaux sociaux, n'avait pas été autorisé par les autorités. Pour des raisons de sécurité, plusieurs rues ont dû être fermées, a écrit la police cantonale bernoise sur Twitter. La circulation a donc été entravée et les transports publics affectés.

Pas d'incidents à Bienne

A Bienne, aucun incident n'a été signalé lors du cortège autorisé qui a traversé la ville. Comme lors des précédentes manifestations dirigées contre les mesures prises par le Conseil fédéral pour lutter contre le Covid, les participants, de tous les âges, scandaient "Liberté, Liberté". Des banderoles et des pancartes brandies par les manifestants dénonçaient la vaccination des plus jeunes.

Certains manifestants haranguaient les passants, les appelant à rejoindre le cortège. Aucun discours n'a été prononcé lors de la manifestation biennoise qui s'est terminée dans le calme sur la Place centrale.

Des affiches appelant à manifester avaient été apposées dans les rues de Bienne depuis plusieurs jours, appel relayé sur les réseaux sociaux.

07h30

Le Covid long a déjà envoyé plus de 1000 personnes à l'AI

L'enjeu principal des tests ou de la vaccination est d'éviter la surcharge des hôpitaux. Mais la maladie comprend aussi ce qu'on appelle le "Covid long", qui peut être très invalidant. Aujourd'hui en Suisse, plus d'un millier de personnes ont été signalées à l'assurance invalidité (AI). Mais aucune rente n'est encore versée.

La consultation des HUG suit plus de 400 personnes atteintes de ce mal. Environ 20% à 30% d'entre elles sont en incapacité de travail totale ou partielle. Et la reprise est difficile.

Si l'état de la plupart des malades s'améliore en six mois, certaines personnes sont en arrêt de travail depuis un an et demi, et sont contraintes d'être suivies par l'AI.

>> Le reportage grand format signé Julie Conti dans le 19h30 :

Comment retourner au travail après un Covid long? La question devient brûlante alors que les cas augmentent.
Comment retourner au travail après un Covid long? La question devient brûlante alors que les cas augmentent. / 19h30 / 3 min. / le 16 septembre 2021

07h15

Quels contrôles pour éviter les fraudes au certificat sanitaire?

Après l'extension du certificat sanitaire, l'enjeu est désormais de le faire respecter, en luttant notamment contre les fraudes. Dans le canton de Vaud, la police patrouille pour s'assurer du respect des consignes par les établissements. Et notamment du contrôle de l'identité des clientes et des clients.

Car cela est indispensable pour s'assurer que le certificat présenté appartient bien au client. Et ainsi éviter que des personnes ne se transmettent les précieux sésames.

Utiliser le certificat d’un autre ou fabriquer un faux certificat est une infraction poursuivie d’office et pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison. Mais pour cela, encore faut-il que la personne soit prise sur le fait.

>> Le reportage du 19h30 :

Des gendarmes vaudois vérifient le travail des gérants dans les établissements publics
Des gendarmes vaudois vérifient le travail des gérants dans les établissements publics / 19h30 / 2 min. / le 16 septembre 2021

Pour le conseiller d'Etat genevois en charge de la Santé Mauro Poggia (MCG), interrogé dans le 19h30, il faut toutefois insister sur le fait de rendre ces tests payants. "Je pense qu'on peut difficilement donner des incitations contradictoires. Le certificat Covid sert aussi à responsabiliser les personnes qui ont choisi de mettre leur liberté individuelle au premier plan", estime-t-il. "Aujourd'hui, l'hésitation à se faire vacciner ne se justifie plus", note-t-il encore.

Toutefois, il juge que la situation dans les Hautes écoles est particulière. "L'accès à la formation est un droit fondamental", rappelle-t-il, "et même en se ruant sur la vaccination, tous les étudiants ne pourraient pas faire leurs deux doses avant la date d'introduction des tests payants, le 1er octobre". Selon Mauro Poggia, il est donc "juste que ces jeunes qui ne roulent pas sur l'or" puissent avoir accès à des tests pour pouvoir aller en cours.

>> La réaction de Mauro Poggia dans le 19h30 :

Gratuité des tests: le point sur la situation avec Mauro Poggia, conseiller d'État genevois en charge de la santé.
Gratuité des tests: le point sur la situation avec Mauro Poggia, conseiller d'État genevois en charge de la santé. / 19h30 / 2 min. / le 16 septembre 2021

06h45

Le débat sur la gratuité des tests fait rage au Parlement

À Berne, la question du maintien de la gratuité des tests Covid fait débat au sein de la classe politique. Le Conseil fédéral a prévu de les rendre payants dès le 1er octobre pour les personnes sans symptômes. Mais le Parlement se rebiffe. Un seul parti, le PLR, soutient cette stratégie.

>> Les explications du 19h30 :

Le Parlement aimerait que le Conseil fédéral renonce à introduire des tests payants pour obtenir un certificat Covid.
Le Parlement aimerait que le Conseil fédéral renonce à introduire des tests payants pour obtenir un certificat Covid. / 19h30 / 2 min. / le 16 septembre 2021

Pour le conseiller aux Etats Philippe Bauer (PLR/NE), cela relève de la tâche de l'État d'assurer l'intérêt public. Or, selon lui, "l'intérêt public n'est pas réalisé lorsqu'une personne refuse de se faire vacciner mais utilise des prestations publiques pour aller en boîte le samedi soir", estime-t-il.

Mais pour la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE), dans le mesure où la vaccination n'est pas obligatoire, il faut savoir rester cohérent. "C'est aussi une mesure de santé publique de donner accès à ces tests au plus grand nombre", réplique-t-elle.

>> Le débat complet entre Philippe Bauer et Laurence Fehlmann Rielle dans Forum :

Le Conseil fédéral sous pression pour garder la gratuité des tests Covid : débat entre Laurence Fehlmann Rielle et Philippe Bauer (vidéo)
Le Conseil fédéral sous pression pour garder la gratuité des tests Covid : débat entre Laurence Fehlmann Rielle et Philippe Bauer (vidéo) / Forum / 7 min. / le 16 septembre 2021

18h00

Les enseignantes enceintes non-vaccinées exclues des classes primaires à Genève

A Genève, le Département de l'instruction publique (DIP) interdit aux enseignantes du primaire et de l'enseignement spécialisé qui sont enceintes et non vaccinées contre le Covid-19 d'aller à l'école. Il estime que les mesures de distanciation sont difficiles à respecter dans ces classes.

Cette disposition figure dans les plans de protection du DIP établis sur la base des recommandations de la Confédération, a indiqué jeudi Pierre-Antoine Preti, porte-parole du département, confirmant une information du Temps. Des tâches de substitution peuvent être effectuées depuis la maison, comme des activités pédagogiques ou administratives en lien avec l'activité scolaire, précise-t-il.

En revanche, avec l'actualisation des recommandations fédérales fin août, les enseignantes du secondaire enceintes et non vaccinées peuvent, elles, retourner en classe.

17h45

450 injections de vaccin sur le campus de l'Unil

Depuis l'ouverture d'un stand de vaccination sur le campus de l'Université de Lausanne en début de la semaine, environ 450 étudiantes et étudiants lausannois se sont déjà fait vacciner. Vendredi, la grande esplanade de l'EPFL accueillera un stand.

La première injection se fait sans rendez-vous. Le dispositif de vaccination gratuite sera présent jusqu'au 1er octobre, alternativement à l'EPFL et à l'Unil, dans le bâtiment Anthropole. Il mobilise 80 personnes qui seront présentes sur le campus durant trois semaines, a précisé jeudi Laurence Bouche, directrice des soins d'Unisanté. "On s'attend à avoir pas mal de monde dès mardi, jour de la rentrée universitaire", a-t-elle ajouté.

Quant à la question des étudiants qui ont reçu à l'étranger un vaccin qui n'est pas proposé en Suisse, et qui ne bénéficient donc pas de certificat Covid, elle reste ouverte. Le problème doit être réglé au niveau fédéral.

17h30

Pas de besoin pressant d'administrer une troisième dose des vaccins ARNm

Swissmedic examine actuellement un éventuel feu vert à l'administration d'une troisième dose de vaccins contre le Covid-19 de Pfizer/BioNtech et de Moderna. L'autorité de surveillance évalue la sécurité et l'efficacité de ces troisièmes doses à l'aune des données cliniques qui lui ont été transmises. Pour l'heure, il n'y a toutefois aucun besoin pressant d'administrer un vaccin de rappel, selon la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV).

Les entreprises pharmaceutiques Pfizer et Moderna ont déposé la semaine dernière une demande portant sur une 3e dose de vaccin. Actuellement, les vaccins contre le Covid-19 de Moderna et de Pfizer sont autorisés en Suisse pour les personnes âgées de 12 ans et plus, et sont tous deux administrés à raison de deux doses.

Un rappel consiste en une dose supplémentaire de vaccin qui est administrée après un certain temps aux personnes ayant achevé la primovaccination, afin de stimuler leur mémoire immunitaire. Des doses de rappel seraient nécessaires dès lors que la protection après la primovaccination complète ne suffirait plus pour éviter des évolutions graves de la maladie du Covid-19.

Or, pour le moment, les données cliniques actuelles à propos des vaccins utilisés en Suisse et les enseignements tirés d’études d’observation démontrent que la protection contre les formes graves de la maladie, qui est acquise après deux doses, se maintient.

06h30

Tests salivaires gratuits dans les hautes écoles vaudoises et genevoises

Pour assurer un accès à leurs hautes écoles, les cantons de Genève et de Vaud ont prévu des solutions alternatives de tests salivaires gratuits pour les étudiantes et les étudiants. Les tests ne donneront pas accès à un certificat Covid. Une attestation sera délivrée et permettra de suivre l'enseignement en présentiel.

>> Voir le reportage du 12h45 à Genève :

Covid-19: Les tests salivaires resteront gratuits à Genève pour les étudiant.e.s des hautes écoles, au nom du droit à l’éducation
Covid-19: Les tests salivaires resteront gratuits à Genève pour les étudiant.e.s des hautes écoles, au nom du droit à l’éducation / 12h45 / 1 min. / le 16 septembre 2021

Tests "poolés"

Dans le canton de Vaud, la mesure sera mise en oeuvre à partir du 4 octobre et s'applique à toutes les hautes écoles publiques ou privées subventionnées basées dans le canton. Les tests, proposés jusqu'au 31 octobre, permettront aux étudiantes et étudiants d'obtenir une attestation valable une semaine.

Ces tests se feront de manière groupée. Les hautes écoles sont chargées de les organiser, tandis que le canton en assume les coûts. L'arrêté cantonal précise aussi que le port du masque sera obligatoire jusqu'au 31 octobre durant les activités d'enseignement.

"Ces tests poolés permettent d’identifier les cas positifs. S'il y a des cas positifs, il y a ensuite un test individualisé qui se fait", explique la conseillère d'Etat vaudoise en charge de la Formation Cesla Amarelle.

>> Ecouter le sujet du 12h30 sur les nouvelles dispositions dans les hautes écoles vaudoises :

Le certificat Covid devient obligatoire dans les hautes écoles et universités vaudoises dès le 21 septembre 2021. [Keystone - Laurent Gilliéron]Keystone - Laurent Gilliéron
Le point sur les mesures sanitaires dans les hautes écoles et universités vaudoises / Le 12h30 / 1 min. / le 16 septembre 2021

Alternative d'enseignement à prévoir

Jusqu'au 15 novembre, les hautes écoles sont également tenues de prévoir une alternative d'enseignement, à distance notamment. Des exceptions sont toutefois possibles en fonction de la nature des cours.

L’échéance du 15 novembre correspond "au temps qu'il faut pour essayer de persuader les étudiants qui n’ont toujours pas décidé de se faire vacciner de le faire", estime Cesla Amarelle.

Concernant les contrôles, le Conseil d'Etat souligne qu'ils seront de la responsabilité des hautes écoles. Ils devront se faire de manière aléatoire, volante et ponctuelle durant les cours. Ils seront en revanche systématiques pour accéder aux cafétérias et bibliothèques.

>> L’interview de Cesla Amarelle dans le 12h45 :

La Conseillère d’État vaudoise Cesla Amarelle fait le point sur les mesures sanitaires pour la rentrée des hautes écoles dans le canton de Vaud
La Conseillère d’État vaudoise Cesla Amarelle fait le point sur les mesures sanitaires pour la rentrée des hautes écoles dans le canton de Vaud / 12h45 / 2 min. / le 16 septembre 2021

13h45

2262 nouveaux cas en 24 heures

La Suisse compte jeudi 2262 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Aucun décès de plus n'a été enregistré et 61 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 39'497 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 5,73%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 33'717, soit 390,03 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,04. Les patients Covid-19 occupent 30,90% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,60%.

Au total 10'066'022 doses de vaccin ont été administrées et 53,18% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'687'400 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 820'980 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'315'436 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'611 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'204.

Le pays dénombre par ailleurs 18'726 personnes en isolement et 19'819 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

12h30

Le Seco modère sa prévision de rebond conjoncturel en 2021

Sans remettre en question la convalescence économique attendue en Suisse cette année, le Seco modère sa projection de rebond. Hors évènements sportifs, le produit intérieur brut (PIB) devrait gagner 3,2% en 2021, au lieu des 3,6% articulés il y a trois mois.

La tendance doit être soutenue à la fois par un effet de rattrapage dans la consommation privée et dans les investissements, ainsi que par une nette progression des importations, précise jeudi dans son rapport périodique le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Le groupe d'experts de la Confédération souligne que l'assouplissement du carcan sanitaire depuis début mars a coïncidé avec un redécollage conjoncturel. L'activité économique doit avoir renoué avec son niveau d'avant-crise avant l'automne, avec des disparités toutefois selon les branches. Le tourisme international risque notamment de connaître un redémarrage cahotant.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Le chômage a sensiblement reculé en juin en Suisse. [KEYSTONE - Gaetan Bally]KEYSTONE - Gaetan Bally
Les chiffres du chômage et de la reprise économique sont moins bons que prévus / Le 12h30 / 1 min. / le 16 septembre 2021

Encouragée par une reprise au niveau mondial également, la croissance helvétique doit ensuite accélérer quelque peu pour atteindre 3,4% en 2022, au lieu des 3,3% énoncés mi-juin.

Sur le front de l'emploi, le Seco prévoit pour l'année en cours un taux de chômage moyen de 3,0%, ramené à 2,7% sur la suivante. L'inflation, elle, doit s'accentuer légèrement par rapport au 0,5% et 0,8% articulés respectivement pour 2021 et 2022 il y a trois mois.

11h30

Le "Zibelemärit" fait son retour à Berne

La traditionnelle foire aux oignons de Berne aura à nouveau lieu en novembre après avoir été annulée l'année dernière en raison de la pandémie. Mais la ville de Berne a fixé une série de mesures de protection pour la tenue de cette manifestation qui attire des dizaines de milliers de personnes.

Le "Zibelemärit" en novembre 2017. [Anthony Anex - ANTHONY ANEX]
Le "Zibelemärit" en novembre 2017. [Anthony Anex - ANTHONY ANEX]

Cette année, le Conseil municipal n'autorisera pas les exploitants de stands à vendre des boissons alcoolisées. Il faudra se rendre dans un restaurant pour les consommer. En revanche, les stands pourront vendre des tartes au fromage et d'autres repas à l'emporter ainsi que des boissons non-alcoolisées.

En raison de l'incertitude liée à l'évolution du Covid-19, la Ville de Berne a souligné jeudi que les dispositions pouvaient être modifiées à court terme. La foire aux oignons, qui figure sur la liste des traditions vivantes de la Suisse, a toujours lieu le 4e lundi du mois de novembre.

11h15

Un nouveau vaccin contre la dengue pourrait être utilisé contre le Covid

Unisanté, à Lausanne, mène une étude clinique sur un nouveau type de vaccin induisant une immunité cellulaire pour lutter contre la dengue. Elle implique 26 volontaires durant six mois. Un vaccin contre le Covid-19 utilisant la même technologie devrait ensuite être testé à Lausanne. Il pourrait se révéler efficace contre les variants.

Il n'existe qu'un vaccin homologué contre la dengue et sa technologie inductrice d'anticorps s'avère insatisfaisante. Une technologie innovante pourrait tout changer, explique un communiqué publié jeudi. Cette nouvelle technologie offre un réel espoir, écrit Unisanté. Le vaccin a le potentiel de fournir une protection à long terme et mieux adaptée aux mutations virales.

Sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires, un vaccin contre le Covid-19 utilisant la même technologie sera testé à Unisanté à la suite de cette étude. Tout comme le vaccin contre la dengue, il pourrait se révéler plus efficace contre les variants, déclare Unisanté.

10h40

L'ex-conseiller national Andreas Herczog meurt du Covid-19

Agé de 74 ans, l'ancien conseiller national Andreas Herczog (PS/ZH) a perdu la vie malgré une vaccination contre la maladie, écrivent ses proches jeudi dans un avis mortuaire. Il est décédé dimanche dernier, précise l'avis publié dans le Tages-Anzeiger.

Elu au Conseil national en 1979 après avoir siégé au parlement de la ville, puis du canton de Zurich, le socialiste a provisoirement rejoint les rangs du mouvement politique de gauche Poch avant de revenir au PS. Il ne s'est plus représenté aux élections fédérales de 1999.

09h25

Vaccins moins efficaces en cas de système immunitaire inhibé

Les vaccins contre le coronavirus sont moins efficaces chez les patients dont le système immunitaire est inhibé, selon une étude bernoise publiée dans The Lancet Rheumatology. Les anticorps protecteurs n'ont pu être détectés que chez un peu moins de la moitié des personnes concernées.

Les médicaments immunosuppresseurs Rituximab ou Ocrelizumab inhibent le système immunitaire de l'organisme. Les médecins utilisent ces traitements par anticorps pour les patients atteints de certaines maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde, ainsi que pour certains types de cancer et les transplantations rénales.

Vaccination personnalisée?

Dans leur étude, les chercheurs ont cependant trouvé des indices selon lesquels l'efficacité des vaccins pourrait être améliorée chez certains des patients les plus vulnérables. La réponse immunitaire devrait donc dépendre de la durée, de la médication concomitante ainsi que d'autres circonstances dans la période qui a suivi le dernier traitement par anticorps.

Si l'influence de ces facteurs est confirmée par d'autres études de plus grande envergure, cela constituerait un premier pas vers l'élaboration de plans de vaccination et de thérapie adaptés à chaque patient.

08h45

Le PLR, seul parti à soutenir la stratégie des tests payants

Après les Verts et l'UDC, le PS, les Vert'libéraux et le Centre demandent que les tests Covid restent gratuits après le 1er octobre. Seul le PLR soutient la stratégie du Conseil fédéral de faire payer ces tests aux personnes asymptomatiques à compter de cette date.

La majorité des partis est désormais favorable à une prolongation du délai pour bénéficier de la gratuité des dépistages, mais tous ne s'accordent pas sur sa durée ou si elle doit être assortie de restrictions.

Les réflexions sont en cours au Parlement et l'agitation des partis pourrait bien relancer les discussions au sein du gouvernement.

>> Le sujet de La Matinale :

Un soignant effectue un test rapide antigénique pour le dépistage du Covid-19 sur un patient. [KEYSTONE - Cyril Zingaro]KEYSTONE - Cyril Zingaro
Le PLR est le seul parti à soutenir la stratégie de la fin de la gratuité des tests Covid / La Matinale / 1 min. / le 16 septembre 2021

08h30

Anne-Françoise Loup: "Former des professionnels en soins intensifs compétents est un défi"

Selon les derniers chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), les patients Covid-19 occupent 31,30% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,30%.

Avec la crainte de la surcharge des soins intensifs en raison du Covid-19, certaines voix s'interrogent sur la raison pour laquelle on ne forme pas davantage de personnel.

"La formation en soins intensifs dure deux ans. Pour former des professionnels en soins intensifs compétents, il faut aussi qu'ils puissent être accueillis sur des lieux pratiques. Mais c'est justement les structures qui sont le plus exposées en ce moment. C'est un défi", explique la directrice de la Haute Ecole Arc Santé à Neuchâtel et Delémont Anne-Françoise Loup, jeudi dans La Matinale.

>> En lire plus : Anne-Françoise Loup: "Les milieux professionnels alertent depuis longtemps sur la pénurie globale en soins infirmiers"

Si les infirmières et les infirmiers ont la cote - la Haute Ecole Arc Santé enregistre 20% d'inscriptions supplémentaires par rapport à 2020 - la directrice met en garde.

"Responsabilité collectivité"

"Former des professionnels pour demain, c'est leur donner les moyens d'exercer leur profession dans les meilleures conditions possibles, et telle est ma responsabilité. Mais nous avons aussi, en tant que collectivité, la responsabilité de maintenir le plus longtemps possible ces professionnels dans le monde de la santé", souligne-t-elle.

Anne-Françoise Loup rappelle qu'en Suisse, un tiers du personnel infirmier de moins de 35 ans et plus de la moitié du personnel infirmier de plus de 50 ans ont quitté la profession. "Les jeunes qui choisissent les métiers de la santé connaissent les contraintes, se représentent le métier dans toutes ses dimensions. L'intérêt de la mission reste noble, mais la formation est particulièrement exigeante sur les aspects théoriques et pratiques à maîtriser."

>> L'interview complète d'Anne-Françoise Loup dans La Matinale :

L'invité de La Matinale (vidéo) - Anne-Françoise Loup, directrice de la HE-Arc Santé
L'invitée de La Matinale (vidéo) - Anne-Françoise Loup, directrice de la HE-Arc Santé / La Matinale / 10 min. / le 16 septembre 2021

08h15

Le certificat Covid sera-t-il aussi demandé dans les Grands Conseils?

Montrer un certificat Covid-19 pour entrer et siéger dans un Parlement en Suisse? Sous la Coupole fédérale, la question est brûlante. Si le document n'est pas obligatoire pour le moment, la situation pourrait changer.

>> Réécouter les explications dans Forum :

Le certificat Covid doit-il être exigé dans le Palais fédéral?
Le certificat Covid doit-il être exigé dans le Palais fédéral? / Forum / 2 min. / le 13 septembre 2021

Dans les cantons romands, aussi, la question commence à se poser au sein des législatifs cantonaux. Mardi, le quotidien 24 heures révélait que le Grand Conseil vaudois s'en est emparé.

La députée socialiste Jessica Jaccoud a adressé une lettre à tous les groupes politiques pour imposer le certificat Covid dans l'hémicycle et dans la buvette.

Quand nous étions mardi à la buvette du Grand Conseil en train de boire un café, à l'intérieur, sans présenter un certificat Covid, j'avais l'impression d'être sujette à un régime d'exception

Jessica Jaccoud, députée vaudoise

"En tant que parlementaire, nous avons un devoir d'exemplarité. Quand nous étions mardi à la buvette du Grand Conseil en train de boire un café, à l'intérieur, sans présenter un certificat Covid, j'avais l'impression d'être sujette à un régime d'exception. Cela m'a rendu extrêmement mal à l'aise", explique-t-elle jeudi dans La Matinale.

"Empêcher les députés de travailler"

A Genève, le bureau du Parlement cantonal en discutera jeudi prochain. A titre personnel, le chef du groupe PLR Yvan Zweifel est contre, mais il n'a pas encore consulté ses troupes: "Si aujourd'hui vous allez dans un restaurant ou un cinéma, vous devez présenter un certificat Covid, mais vous y allez pour un loisir."

Et d'ajouter: "Le personnel qui y travaille n'est pas soumis à présenter ce certificat Covid. Pour eux, c'est leur emploi, leur revenu. Pour le député, le parallèle est identique. (...) On empêcherait les députés de travailler, ce qui pose un problème."

On empêcherait les députés de travailler, ce qui pose un problème

Yvan Zweifel, chef du groupe PLR au Grand Conseil genevois

En Valais, le pass sanitaire n'est pas obligatoire pour les députés, mais la situation pourrait changer. Les parlements de Neuchâtel, de Fribourg et du Jura ne bougent pas tant qu'il n'y a pas de base légale. Toutefois, le législatif jurassien pourrait s'auto-imposer le document: des discussions sont en cours.

Dans ce tableau, il y a une exception bernoise. Le certificat Covid n'est pas imposée pour pénétrer dans la salle, il l'est pour accéder à la buvette pour tout le monde, y compris les élus.

>> Les explications dans La Matinale :

Un certificat Covid scanné par un téléphone. [KEYSTONE - Christian Beutler]KEYSTONE - Christian Beutler
Des cantons romands s'emparent de la question du certificat Covid obligatoire dans les parlements / La Matinale / 1 min. / le 16 septembre 2021

08h00

Christoph Blocher opposé à l'extension du certificat Covid

L'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher s'oppose à l'extension du pass sanitaire. Pour lui, l'Etat devrait faire preuve de retenue et la liberté des citoyens être au premier plan.

Christoph Blocher. [KEYSTONE - VALENTIN FLAURAUD]
Christoph Blocher. [KEYSTONE - VALENTIN FLAURAUD]

Durant la pandémie, l'Etat a eu les pleins pouvoirs. C'est dangereux. Les politiciens ont toujours tendance à étendre leur pouvoir si on ne les en empêche pas, avance Christoph Blocher dans une interview publiée jeudi dans la NZZ.

Les signes d'une dictature sont là, poursuit le Zurichois, reprenant des propos déjà avancés par sa fille, la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC/GR). Et d'ajouter qu'une dictature peut également être introduite de manière pseudo-démocratique.

La situation extraordinaire confère au Conseil fédéral un pouvoir extraordinaire. L'Etat de droit est contourné - peut-être même légalement, souligne Christoph Blocher. Et d'ajouter: l'administration dicte ce qui doit être fait de manière dictatoriale; cela doit être pris au sérieux.

Pour des tests payants

A la question de savoir si l'UDC ne devrait pas se distancier davantage des sceptiques fanatiques de la vaccination, Christoph Blocher répond qu'aujourd'hui, des citoyens honorables comme les "Freiheitstrychler" (un groupe de sonneurs de cloches fermement opposé aux mesures de lutte contre le coronavirus, n.d.l.r.) sont condamnés simplement parce qu'ils ont une opinion différente.

>> Réécouter le débat entre Balthasar Glättli, président des Verts suisses, et Jean-Luc Addor, conseiller national UDC valaisan, dans Forum :

Ueli Maurer affiche son désaccord envers le pass sanitaire: débat entre Balthasar Glättli et Jean-Luc Addor
Ueli Maurer affiche son désaccord envers le pass sanitaire: débat entre Balthasar Glättli et Jean-Luc Addor / Forum / 9 min. / le 13 septembre 2021

L'ancien ministre a en outre pris la défense du conseiller fédéral UDC Ueli Maurer qui s'est affiché le week-end dernier avec un t-shirt de ce groupe lors d'une manifestation. Il faut noter que si Ueli Maurer est allé à la rencontre de ces personnes et a parlé avec elles, c'était aussi par solidarité envers les personnes qui pensent différemment, argumente Christoph Blocher.

Le tribun zurichois indique que, par intérêt personnel, il s'est fait vacciner parce qu'il ne voulait pas tomber malade. Il rappelle que l'injection est sûre à 95% et qu'en cas d'infection la maladie est moins grave que chez les personnes non vaccinées. Christoph Blocher se déclare en outre favorable à ce que les tests soient payants à l'avenir.

07h45

La vie normale est-elle un QR code?

Après la France et de nombreux pays, la Suisse a franchi lundi le pas et choisi de rendre leur vie d'avant, ou presque, aux détenteurs du précieux sésame, au grand dam des réfractaires au vaccin et des défenseurs des libertés.

Le certificat Covid est-il appelé à devenir notre nouvelle normalité? A quelles conditions cette nouvelle donne peut-elle être supportable pour la société dans son ensemble? Jusqu'à quand vivrons-nous sous le règne du QR code? Et quelles sont les lignes rouges à ne pas franchir?

>> Voir l'émission Infrarouge :

La vie normale est-elle un QR code?
La vie normale est-elle un QR code? / Infrarouge / 63 min. / le 15 septembre 2021

20h50

La reprise économique se confirme, mais la main d'oeuvre manque

La reprise économique se confirme dans tous les secteurs, mais un phénomène inattendu freine les entreprises dans leur élan. De nombreux patrons peinent à recruter de la main d'oeuvre en Suisse.

Après 18 mois de pandémie, l'économie reprend des couleurs. Les carnets de commandes se sont remplis aussi vite que les bars et terrasses. Mais à l'heure de rappeler au travail les troupes dispersées, de nombreux patrons ont vite déchanté.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Pénurie de main d'oeuvre notamment dans les restaurants
Pénurie de main d'oeuvre notamment dans les restaurants / 19h30 / 2 min. / le 15 septembre 2021

"Lorsqu'on a rouvert, on a eu besoin de main d'oeuvre supplémentaire. Mais à notre grand étonnement, on avait beaucoup moins de personnel disponible. Nous recevions moins de candidatures spontanées", raconte le patron du restaurant genevois Cinecittà, Anthony Castrilli, au 19h30 de la RTS.

>> En lire plus : La reprise économique est bien là, mais de nombreux employés ont déserté

19h40

Une pétition pour des tests gratuits sur les campus

Dans les universités de Suisse, l'obligation du passeport sanitaire pose une question éthique, celle de l'accès à l'éducation.

Quelques étudiantes et étudiants ont donc lancé une pétition qui exige l'instauration de tests gratuits sur les campus.

>> Le reportage du 19h30 :

Pétition en ligne pour l'instauration de tests gratuits
Pétition en ligne pour l'instauration de tests gratuits / 19h30 / 2 min. / le 15 septembre 2021

19h30

Obliger les parlementaires à avoir un pass sanitaire ?

Est-il possible d'imposer aux personnes élues par le peuple le passeport sanitaire? C'est la question fondamentale à laquelle les femmes et hommes siégeant au Parlement fédéral sont actuellement confrontés.

Une majorité de ces personnes sont favorables à l'usage d'un certificat Covid pour entrer au Parlement. Pour cette raison, une procédure urgente a été lancée mercredi matin.

>> Les explications du 19h30 :

Procédure urgente à Berne pour imposer le certificat covid sous la coupole fédérale
Procédure urgente à Berne pour imposer le certificat covid sous la coupole fédérale / 19h30 / 2 min. / le 15 septembre 2021

17h30

Pourquoi certaines personnes sont (pour l’instant) exclues du certificat Covid?

Le certificat Covid est entré en vigueur en Suisse lundi, mais toute la population n'a pas son QR code. Outre celles et ceux qui font le choix de ne pas se vacciner ni de se faire tester, plusieurs catégories de personnes en sont exclues.

>> Ecouter l'épisode du Point J :

Logo Le point J
Certificat Covid: pourquoi certaines personnes en sont (pour l’instant) exclues? / Le Point J / 12 min. / le 15 septembre 2021

>> En lire plus : Podcast – Pourquoi certaines personnes sont (pour l’instant) exclues du certificat Covid?

14h00

Visages masqués: quels effets sur les bébés?

Depuis la pandémie de Covid-19, il est devenu habituel de ne voir que la moitié des visages des gens avec lesquels on communique.

Le cerveau compense les informations manquantes en faisant appel au répertoire qu'on a en mémoire. Mais qu'en est-il des bébés et des tout-petits enfants qui ne disposent pas encore d'un tel répertoire?

Réponses dans le reportage de l'émission 36.9° "Visages masqués: quels effets sur les bébés?", mercredi à 20h10, sur RTS Un.

06h15

Retour sur les chiffres de lundi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 97'098 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 6,24%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'350, soit 420,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 33,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 78,90%.

Au total, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées et 52,81% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 814'113 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'200'523 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'587 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'931.

>> Retour sur la journée de lundi : Près de 1000 personnes réunies contre le certificat sanitaire à Delémont

06h00

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Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au Covid-19.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus