La Confédération achète 150'000 doses du vaccin de Johnson & Johnson

Suffisamment de signatures ont été récoltées pour soumettre l'initiative populaire contre l'obligation de se faire vacciner, a indiqué le Mouvement de liberté suisse (MLS), à l'origine du texte. Mercredi, le groupe comptabilisait plus de 140'000 paraphes.

Certaines signatures n'ont pas encore été certifiées. Pour soumettre le texte, 100'000 signatures valides sont nécessaires. La période de collecte dure officiellement jusqu'au 1er juin 2022.

L'initiative populaire "Pour la liberté et l'intégrité (STOP à la vaccination obligatoire)" a pour but de modifier la Constitution, qui règle le droit à la vie et à la liberté personnelle, en y ajoutant la notion de consentement. Ce dernier serait requis pour chaque atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne.

>> Relire : Une initiative veut empêcher que la vaccination puisse devenir obligatoire en Suisse

Si la personne concernée refuse de donner son consentement, elle ne doit ni se voir infliger une peine, ni subir de préjudices sociaux ou professionnels, précise le texte de l'initiative.

La Confédération espère que la mise à disposition du vaccin de Janssen /Johnson & Johnson en Suisse permettra à certains réfractaires à la vaccination de sauter le pas.

"D'après les sondages, il y a peut-être 10-12% des personnes non vaccinées qui disent qu'elles ne se vaccinent pas parce qu'elles ne veulent pas des vaccins ARNm. Sur cette base-là, on pourrait estimer que peut-être 260'000 personnes" se laisseront tenter par ce vaccin, a estimé la cheffe de la section contrôle des infections de l'OFSP Virginie Masserey mercredi.

>> Regarder le 19h30 revenir sur la nouvelle commande suisse de vaccins :

Les vaccins à ARN messager resteront prioritaires dans la stratégie de la Confédération, malgré l'arrivée du vaccin de Janssen / Johnson & Johnson en Suisse. "Du point de vue des spécialistes, il y a très peu de raisons pour lesquelles un vaccin à ARNm ne peut pas être administré", a relevé mercredi devant les médias Christoph Berger, président de la commission fédérale pour les vaccinations (CFV).

Le vaccin de Janssen s'adresse prioritairement aux personnes extrêmement allergiques, soit "moins d'une centaine de personnes", a-t-il relevé. Il s'agit également d'une bonne alternative pour les personnes réticentes aux vaccins à ARNm.

Christoph Berger s'est également exprimé sur les vaccinations de rappel. "Pour les adultes vaccinés et en bonne santé, celles-ci ne sont pas nécessaires pour le moment", a-t-il relevé. La situation est toutefois toujours suivie de près.

La Confédération achète 150'000 doses de vaccin à vecteur viral de Johnson & Johnson (Janssen), a indiqué mercredi le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset sur Twitter. Ces doses seront livrées cette semaine et distribuées aux cantons la semaine prochaine.

Le vaccin "est destiné aux personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas être vaccinées avec un vaccin à ARN messager", a précisé le chef du Département fédéral de l'intérieur.

Technologie différente

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait confirmé à la mi-septembre négocier l'achat d'une petite quantité de doses de vaccins auprès de Johnson & Johnson.

Début décembre 2020, Janssen Suisse a été la quatrième entreprise à déposer une demande d'autorisation de mise sur le marché auprès de Swissmedic. La société appartient au groupe américain Johnson & Johnson.

Le vaccin de Janssen, Ad26.COV2.S, est un vaccin à vecteur viral basé sur un adénovirus humain, explique Swissmedic. Il est administré en une dose unique aux personnes à partir de 18 ans.

>> Voir Forum faire le point sur les différences entre les vaccins à ARNm et le vaccin de Johnson&Johnson :

Sur le front du Covid-19, même si tous les indicateurs sont à la baisse, une augmentation rapide du nombre de cas sera toutefois difficile à absorber, a prévenu mardi Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le rythme de la vaccination reste trop lent, selon elle.

Le taux d'incidence du virus pour 100'000 habitants sur 14 jours est de 224. Il est à la baisse comme il l'est dans tous les pays européens à l'exception de la Grande-Bretagne, a expliqué Virginie Masserey lors du point de presse des experts de la Confédération. L'incidence diminue partout en Suisse, sauf en Suisse centrale.

Le nombre de patients Covid en soins intensifs est lui aussi en recul, à 186. Les personnes hospitalisées sont toujours plutôt des personnes non vaccinées et plutôt jeunes.

La météo a été favorable ces derniers jours, favorisant le recul des contaminations, a rappelé Mme Masserey. Mais la tendance peut repartir rapidement à la hausse et mettre à mal les capacités hospitalières comme l'automne dernier.

Le répit actuel doit être mis à profit pour favoriser la vaccination dont le rythme est encore trop lent pour que les Suisses soient immunisés avant l'hiver. Trois adultes sur quatre ont déjà reçu une dose de vaccin. Chez les 20-29 ans, le taux est de 60% et de 50% chez les moins de 20 ans.

Cinq millions de personnes sont complètement vaccinées en Suisse en prenant en compte les personnes guéries qui n'ont eu qu'une seule dose. Cela représente une part de 58% de la population suisse, a indiqué l'experte. En excluant les enfants de moins de 12 ans, deux tiers des personnes qui peuvent se faire vacciner le sont.

>> Lire aussi : Corrigée, la part des Suisses vaccinés totalement contre le Covid passe de 55 à 58%

La Suisse compte mercredi 1451 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore sept décès supplémentaires et 39 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 36'878 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,93%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 19'358, soit 223,93 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,76. Les patients Covid-19 occupent 22,10% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,20%.

Au total 10'430'334 doses de vaccin ont été administrées et 58,05% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'816'100 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 6'253'425 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 839'218 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'796'404 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'694 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'828.

>> Lire : La Confédération achète 150'000 doses du vaccin de Johnson & Johnson

Sur la carte suisse du coronavirus, le Jura bernois se distingue. La presse bernoise a publié mercredi des graphiques des différentes régions face à la vaccination et au taux d'infection de la maladie.

Le Jura bernois est en queue de classement des régions en ce qui concerne la couverture vaccinale.

Sur la carte du taux d’incidence, le taux pour 100 personnes sur sept jours, le Jura bernois est pourtant le meilleur élève.

Ce chiffre est presque trois fois plus élevé juste à côté à Bienne.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Keystone - Jean-Christophe Bott

La gauche et les Vert'libéraux ont dénoncé mercredi le manque de soutien apporté au personnel soignant. Pour la droite et le Conseil fédéral, en revanche, la responsabilité incombe essentiellement aux cantons et aux hôpitaux.

La pandémie a mis en évidence de manière "impitoyable" la pénurie de personnel soignant, a dénoncé Melanie Mettler (PVL/BE) lors d'un débat d'actualité au Conseil national. Plus de 10'000 postes sont vacants déjà aujourd'hui. Environ 70'000 personnes supplémentaires sont nécessaires d'ici 2030, a-t-elle ajouté.

La situation est "dramatique", a renchéri Barbara Gysi (PS/SG). Le personnel soignant doit effectuer des heures supplémentaires en masse, il n'a pas suffisamment de temps pour assurer de bons soins et se trouve régulièrement confronté au dilemme de décider quels soins effectuer.

Pour les trois partis, la Confédération n'agit pas suffisamment pour résoudre ces problèmes. Le Conseil fédéral choisit la solution de facilité en disant qu'une partie de ces problèmes ne sont pas de sa compétence, mais de celle des cantons, accuse Barbara Gysi.

Des accusations rejetées par Alain Berset. Le ministre de la Santé a rappelé que le gouvernement était conscient avant même le début de la pandémie des difficultés du secteur. Les problèmes se sont accentués avec la crise, alors que l'importance prise par le personnel soignant s'est fortement accrue.

Une affaire est en cours d'instruction dans le canton de Neuchâtel en lien avec l'attitude d'un médecin vis-à-vis de la vaccination. Plusieurs autres médecins ont été interpellés dans des cas de moindre importance.

"Nous voulons encourager les personnes à se faire vacciner mais nous ne voulons pas mettre à l'index celles qui s'y opposent", a déclaré mercredi Laurent Kurth, conseiller d'Etat en réponse à une question de la députée Armelle von Allmen Benoit (PLR).

"On ne veut pas faire une chasse" aux médecins sceptiques par rapport à la vaccination, a ajouté le conseiller d'Etat. Le médecin cantonal intervient uniquement sur plainte. Dans le cas de l'instruction en cours, un médecin avait fait obstacle à la vaccination pour un patient vulnérable.

Selon Arcinfo, les sanctions peuvent être fortes, allant du blâme à une amende jusqu'à 20'000 francs, voire au retrait de l'autorisation de pratiquer.

Le cortège de la Saint-Nicolas et le marché du Bourg ne pourront pas avoir lieu cette année à Fribourg en raison des mesures sanitaires actuelles. La plupart des autres activités organisées le premier week-end de décembre sont toutefois maintenues.

La population pourra également profiter du discours de Saint Nicolas, sous une forme encore à définir, indiquent mercredi la Ville de Fribourg et le Collège Saint-Michel dans un communiqué. Le programme définitif sera communiqué ultérieurement.

Le lait maternel d'une femme infectée par le coronavirus contient des anticorps contre la maladie, même plusieurs mois après la contamination.

C'est ce que montre une étude menée aux Etats-Unis et publiée lundi dans le Guardian. Ces résultats pourraient permettre de développer de nouveaux traitements.

Des immunologistes de l'hôpital Mont Sinaï à New York ont analysé le lait maternel de 75 mères infectées par le Covid-19. Chez près de 90% de celles-ci, les scientifiques ont trouvé des anticorps potentiellement neutralisants présents généralement dans les muqueuses.

Ces anticorps resteraient dans le lait au moins dix mois après l'infection.

Ces résultats doivent être encore validés par la communauté scientifique. Ils ouvrent la voie à de possibles traitements chez les nouveau-nés ou les prématurés. Et même chez les adultes atteints de Covid sévère, qui pourraient par exemple bénéficier d'une application de ces anticorps directement sur les bronches.

La même équipe de chercheurs s'était déjà intéressée à la présence de ces anticorps dans le lait maternel des personnes vaccinées. Leurs résultats avaient démontré qu'à peu près toutes les femmes allaitantes avaient des anticorps dans le lait après avoir reçu un vaccin à ARN messager.

>> Les précisions dans La Matinale :

KEYSTONE - GAETAN BALLY

Les restaurants tirent un premier bilan de l’extension du certificat Covid, deux semaines après son introduction. La baisse des dépenses dans le secteur a atteint 13% en Suisse, selon une étude dirigée par l'Université de Saint-Gall.

Lors des deux premières semaines de septembre, 229 millions de francs ont été payés par carte dans les bars et restaurants de Suisse, contre 199 millions durant les deux semaines ayant suivi l’introduction du pass sanitaire. Cette baisse de 13% correspond à un manque à gagner avoisinant les 30 millions de francs.

"On remarque une nette baisse de fréquentation durant la semaine, le midi et le soir, de l’ordre de 30%. La baisse d’activité a été assez nette et brutale", raconte Yanik James, gérant d’un restaurant à Vétroz (VS).

Les organisations faîtières temporisent et estiment qu'il est encore trop tôt pour tirer un bilan. De leur côté, les restaurants s’attendent également à perdre de la clientèle avec la fin de la gratuité des tests.

>> Le reportage du 19h30 en Valais :

Les entreprises suisses qui se sont lancées dans la fabrication de masques chirurgicaux tirent la sonnette d’alarme. Le marché s’est replié sur les masques d’importation, essentiellement chinois, et ils ne trouvent plus assez de débouchés pour leur marchandise.

>> Lire en détail : Les fabricants suisses de masques menacés par la concurrence chinoise

>> Voir aussi les précisions d'A bon entendeur :

La médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin estime qu'une troisième dose de vaccin sera à l'avenir "très probablement" recommandée en Suisse, "en tout cas pour une catégorie de la population".

L'arrivée prochaine du vaccin Johnson & Johnson devrait par ailleurs permettre aux personnes qui ont une contre-indication formelle aux vaccins à ARN messager de tout de même bénéficier d'une vaccination.

Cette alternative sera également disponible pour les autres personnes qui le souhaitent, mais la médecin cantonale souligne toutefois que le vaccin du groupe américain est "un peu moins efficace" et qu'il génère davantage d'effets secondaires.

>> L'interview complète d'Aglaé Tardin dans le 19h30 :

Swiss avertit ses collaborateurs non vaccinés qu'ils risquent un licenciement. La compagnie aérienne prononcera des licenciements dès janvier prochain pour les collaborateurs qui ne se seront pas fait immuniser contre le coronavirus.

Le personnel de cockpit et de cabine qui a besoin de plus de temps pour se décider pourra s'absenter du travail durant six mois et être repris durant cette période, pour autant qu'il soit vacciné, a déclaré un porte-parole de la compagnie lundi soir. Ceux qui ne se seront pas vaccinés seront licenciés.

L'entreprise cherchera par ailleurs des solutions individuelles pour les collaborateurs qui disposeraient d'un certificat médical prouvant qu'ils ne peuvent être vaccinés, a précisé le porte-parole.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Keystone - Salvatore Di Nolfi

"Drastique mais conforme"

Actuellement, la menace de licenciement concerne moins de la moitié du personnel. Selon le porte-parole, le taux de vaccination au sein de l'entreprise est légèrement supérieur à celui de la population suisse, qui s'établit à 54,9%.

Swiss avait décrété l'obligation de vaccination le 24 août dernier, jugeant cette étape indispensable pour la stabilité des opérations. Pour pouvoir être intégré dans les plans de vol, le personnel naviguant a jusqu'au 1er décembre prochain pour être entièrement vacciné.

Le syndicat Kapers juge que l'obligation de se vacciner est une "mesure drastique", mais conforme à la convention collective de travail. Il veillera à ce que la mesure soit appliquée de manière socialement responsable, a déclaré à AWP un porte-parole.

>> La réaction de Rémy Wyler, avocat et professeur de droit du travail à l'Université de Lausanne :

Keystone - Gaetan Bally

Olivier Buchhofer, directeur des opérations chez Swiss, justifie cette mesure par une organisation entre personnel vacciné et non vacciné devenue trop compliquée. "On ne pouvait plus assurer un service régulier de vol", explique-t-il, certaines destinations ou régions ne pouvant pas être desservies si le personnel n'est pas vacciné.

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

La recherche médicale constitue un grand espoir pour une sortie de crise sanitaire. Et depuis un an et demi, ses avancées sont très scrutées. Beaucoup se demandent pourquoi aucun médicament spécifique contre le virus n'est actuellement disponible, alors qu'un vaccin a pu rapidement être mis sur le marché.

"Cela prend d'habitude des années après l'identification d'une maladie pour trouver un traitement efficace pour la soigner. La recherche sur le Covid-19 a été très vite, mais pour avoir un médicament vraiment spécifique qui va traiter ce virus, cela prend du temps de développement", répond Oriol Manuel, infectiologue au CHUV, dans Le Point J. "L'histoire du succès du vaccin contre le Covid est liée au fait qu'il y avait déjà des années de recherches sur l'ARN", souligne-t-il.

>> Lire : Podcast - Pourquoi n'a-t-on pas encore de médicament contre le Covid-19?

>> Ecouter aussi le podcast le Point J :

Le nombre de personnes pleinement vaccinées contre le Covid-19 en Suisse a été revu à la hausse mardi par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il tient dorénavant compte des personnes guéries qui n'ont reçu qu'une dose.

>> Lire en détail : Corrigée, la part des Suisses vaccinés totalement contre le Covid passe de 55 à 58%

Entre lundi et mardi, le nombre de personnes annoncées comme entièrement vaccinées contre le Covid-19 a bondi de plus de 227'000, franchissant les 5 millions. La part de la population vaccinée est ainsi passée de 54,9% à 57,9%.

Ce bond n'est pas lié à une ruée sur les vaccins mais à une correction des données de l'OFSP, comme nous l'avions annoncé début septembre.

>> Lire : Sous-estimé, le nombre de personnes entièrement vaccinées contre le Covid va être corrigé

La Suisse compte mardi 1284 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 11 décès supplémentaires et 122 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'357 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,97%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 20'204, soit 233,71 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,75. Les patients Covid-19 occupent 23,40% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 75,90%.

Au total 10'404'776 doses de vaccin ont été administrées et 57,89% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'816'100 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 837'767 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'759'554 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'687 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'792.

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au Covid-19.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus