Près de 4000 nouveaux cas de coronavirus enregistrés en 24 heures

La Suisse n'en a pas fini avec la pandémie. Le nombre de cas augmente rapidement, et une 5e vague se profile à un rythme qui s'approche de celui de l'automne dernier. L'augmentation concerne principalement les cantons les moins vaccinés, en Suisse centrale et orientale. Mais c'est le nombre d'hospitalisations qui restera déterminant.

En Suisse centrale et orientale, c’est une véritable explosion des cas qui est constatée, avec 600 infections pour 100’000 habitants, contre 370 en moyenne nationale. Le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures est particulièrement touché, mais heureusement les cas concernent principalement les jeunes, ce qui épargne les hôpitaux.

Certains cantons n'ont pas de parapluie

D'autres cantons au centre et à l'est du pays sont particulièrement touchés, à l'instar de Saint-Gall ou Schwyz. Des cantons qui figurent également parmi les mauvais élèves au niveau national en termes de vaccination.

Peu de vaccinés, beaucoup de contaminés. Pour le virologue membre de la Task-force Didier Trono, la corrélation est évidente, et même "quasi absolue". "C’est un peu comme s’il pleuvait sur toute la Suisse. Certains cantons ont un parapluie, d’autres pas", illustre-t-il. Et donc "certains cantons sont mouillés, et les autres pas".

Soins intensifs épargnés

Pour le moment toutefois, il n'y a pas de surcharge des soins intensifs. Et le facteur déterminant, ça sera la rapidité avec laquelle ceux qui ne sont pas encore protégés sont infectés. En Suisse, cela représente environ un million d'adultes, mais la plupart des personnes vulnérables ont déjà été vaccinées, ce qui constitue une bonne nouvelle.

>> Les explications complètes du 19h30 :

Les pharmaciens vaudois regrettent de n'avoir pas été associés à la Semaine de vaccination contre le Covid-19, qui se tient actuellement en Suisse. Ils rappellent que les pharmacies jouent un rôle "crucial" dans la lutte contre la pandémie.

Lors de cette semaine thématique, "rien n'est laissé au hasard, mis à part l'implication des pharmaciens dans cette campagne", critique jeudi la Société vaudoise de pharmacie (SVPH). Pourtant, les pharmacies vaudoises se sont "massivement investies" dans la vaccination en administrant plus de 70'000 doses. Et ceci pour une somme "qui ne couvrait largement pas le temps qu'il a fallu investir pour convaincre", explique le communiqué de presse.

Les hésitants demandent du temps

Alors que les pharmaciens sont sollicités pour une troisième dose, certains ne comprennent pas pourquoi ils n'ont pas été impliqués dans cette campagne. "L'absence de reconnaissance des autorités démotive ces acteurs de soins de base", ajoute la SVPH. Les pharmaciens vaudois demandent à être mieux impliqués dans les campagnes. Ils souhaitent également que le canton relève la rémunération de l'acte, comme c'est le cas dans les cantons de Berne et Zurich. Car aujourd'hui, vacciner les hésitants demande plus de temps pour écouter et rassurer.

Interpellé, le Département de la santé et de l'action sociale (DSAS) conteste avoir laissé à l'écart les pharmaciens. Le canton a mis en place des séances d'informations dans des communes où le taux de vaccination est moins élevé, et il explique avoir fait appel au soutien des médecins et pharmaciens installés dans les environs.

Un certificat de vaccination électronique pourrait voir le jour en Suisse. Pour le Conseil fédéral, il est judicieux que les Suisses puissent conserver de manière numérique leurs données de vaccination.

Ce certificat pourrait être accessible en tout temps, y compris depuis un téléphone via une application. Il permettrait de vérifier que les vaccinations sont à jour.

Le Conseil fédéral est donc favorable à une motion de Marcel Dobler (PLR/SG), indique-t-il dans sa réponse publiée jeudi. Ce certificat devrait être compatible avec le dossier électronique du patient et serait facultatif.

Il devrait remplacer la plateforme mesvaccins.ch. La protection des données et la sécurité devront occuper une position centrale dans la mise en oeuvre de la nouvelle solution.

Plus de 80% de la population adulte serait aujourd'hui immunisée contre le Covid en Suisse. Comme dans d'autres pays, les cas de contamination repartent pourtant fortement à la hausse après une période d'accalmie. L'épidémiologiste Julien Riou en a expliqué les raisons dans l'émission CQFD de la RTS.

Selon l'Office fédéral de la santé publique, 75% des adultes sont désormais complètement vaccinés en Suisse. Par ailleurs, quelque 6% des plus de 18 ans ont attrapé la maladie et sont encore immunisés. Si on additionne ces deux chiffres, environ 81% de la population adulte serait immunisée contre le Covid.

"Ce chiffre de 81% est assez crédible", souligne l'épidémiologiste de l'Université de Berne. "Mais quand on parle d'immunité de groupe - c'est de ça que l'on parle ici -, il y a plusieurs choses à garder en tête. C'est 81% des adultes, il reste les enfants. Mais il y a aussi le fait que le vaccin n'est pas efficace à 100% en matière de transmission. C'est plutôt de l'ordre de 60, 70% dans la réduction de la transmission."

Le médecin rappelle par ailleurs qu'il y a beaucoup d'hétérogénéité entre les cantons en matière de vaccination.

>> L'interview de Julien Riou dans CQFD :

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>> Lire aussi : Pourquoi les cas de Covid explosent-ils malgré le taux de vaccination?

Nettement plus de cas confirmés et d'hospitalisations ont été enregistrés du 1er au 7 novembre par rapport aux sept jours précédents. Le nombre de décès a par contre diminué, passant de 41 à 25, selon le rapport hebdomadaire de l'Office fédéral de la santé publique.

Au cours des sept derniers jours passés sous revue, 17'274 cas de coronavirus confirmés en laboratoire ont été recensés en Suisse et au Liechtenstein. Durant la période courant du 25 au 31 octobre, 11'541 infections avaient été dénombrées. L'OFSP qualifie cette augmentation de "significative". Par rapport à la population, la tranche d'âge des 10-19 ans a été la plus touchée et celle des 70-79 ans la moins touchée.

L'incidence varie fortement d'un canton à l'autre. Elle a été calculée à 75 cas pour 100'000 habitants au Tessin et à 577 cas à Obwald.

Au total, 209 personnes ont été admises à l'hôpital entre le 1er et le 7 novembre en raison de complications dues au coronavirus. C'est 24 de plus que lors de la précédente période de sept jours. Quant au nombre moyen de victimes de virus admises dans les unités de soins intensifs, il est, avec 109 patients, resté stable.

Plus de 197'500 tests ont été signalés au cours de ces sept jours. Dans ce domaine aussi, les chiffres sont stables. Le taux de positivité a par contre grimpé de 10% à 12%.

Les Neuchâteloises et Neuchâtelois de plus de 75 ans et les résidents d'établissements médico-sociaux (EMS) pourront obtenir une vaccination de rappel dès lundi. La 3e dose sera administrée dans les deux centres cantonaux à La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel.

Une dose de rappel pour les 65 ans et plus sera possible dès le 6 décembre. "A partir du 3 janvier 2022, les personnes de moins de 65 ans souffrant d’une maladie chronique à haut risque ainsi que le personnel de santé particulièrement exposé pourront, si elles le souhaitent, aussi recevoir une dose de rappel, sur la base de l’analyse au cas par cas du rapport bénéfice-risque réalisé par un médecin", précise le canton.

La Suisse comptait jeudi de 3886 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplorait six décès supplémentaires et 35 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 37'105 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 10,47%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 33'448, soit 384,05 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,33. Les patients Covid-19 occupent 14,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 74,00%.

Au total, 11'311'625 doses de vaccin ont été administrées et 64,61% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 73,53%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 905'112 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'020'753 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'931 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'220.

Le pays dénombre par ailleurs 17'276 personnes en isolement et 12'757 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

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Des tests réguliers et à grande échelle permettent d'éviter une propagation incontrôlée du coronavirus dans les hôpitaux. Selon une étude, c'est la mesure la plus efficace et la plus économique pour permettre le bon fonctionnement des hôpitaux en pleine pandémie.

Le personnel de santé se trouve en première ligne pendant la pandémie de Covid-19. Il est en contact étroit avec les patients infectés et les mesures de protection courantes, telles que le maintien de la distance et le travail à domicile ne sont possibles que dans une mesure limitée.

Une équipe de recherche italo-suisse dirigée par l'hôpital universitaire de Berne a étudié la stratégie la plus efficace et la plus économique pour protéger le personnel de santé et assurer le fonctionnement de l'hôpital. Elle a comparé à l'aide de la modélisation mathématique et de quelque 300 volontaires de l'hôpital, les tests à grande échelle avec la séparation stricte des équipes en deux groupes. L'effet des vaccinations n'a pas été étudié.

Les résultats montrent que les deux stratégies s'avèrent efficaces pour prévenir les transmissions au sein de l'hôpital. Cependant, la stricte séparation des équipes a atteint ses limites. Cette mesure s'est accompagnée d'une baisse considérable de la productivité, rapportent les chercheurs dans la revue scientifique "Plos One".

A ce jour, trois quarts des employés du CHUV qui ont des contacts étroits avec les patients ont été vaccinés, a indiqué le Centre hospitalier universitaire vaudois à Lausanne. Sur les 8050 personnes interrogées, le pourcentage se monte à 77% pour le personnel soignant et à 80% pour les médecins.

L'enquête montre que 8% ne sont ni vaccinés ni guéris du Covid-19, tandis que 17% n'ont pas communiqué leur statut. Dès septembre, un courrier avait été envoyé aux quelque 8050 personnes en contact étroit avec les patients, allant des transporteurs de patients au personnel d'assistance et médico-technique, en passant bien sûr par tous les métiers des soins.

Les employés non vaccinés ou qui n'ont pas communiqué leur statut sont tenus à un dépistage hebdomadaire et régulièrement sollicités en ce sens, souligne le CHUV.

Le Département fédéral des affaires étrangères renonce à déployer une maison suisse en Chine lors des prochains Jeux olympiques en 2022. Il invoque des incertitudes entourant l'organisation des Jeux dues à la pandémie.

Les mesures sanitaires et les restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie ont contraint le DFAE à cette décision. L'annulation vaut également pour les Jeux paralympiques. Les deux manifestations doivent se tenir entre le 4 février et le 13 mars.

L’interruption du projet à ce stade permettra de ramener à 1,3 million de francs les dépenses fixées initialement à 4,7 millions de francs.

Durant les Jeux, la House of Switzerland devait prendre ses quartiers dans le centre de Pékin mais aussi dans la région de montagne située au nord de la capitale, à Yanqing et Zhangjiakou. C'est là que doivent avoir notamment lieu les cérémonies en l'honneur des médaillés.

Ruben Ramchurn a été reconnu coupable de ne pas avoir respecté des directives liées au Covid-19. Le président de l'UDC d'Yverdon-les-Bains (VD) a toutefois vu son amende réduite de 3000 à 1000 francs par le Tribunal d'arrondissement du Nord vaudois.

Sanctionné dans un premier temps par ordonnance pénale, contre laquelle il avait fait opposition, le trublion de la vie politique yverdonnoise s'était retrouvé lundi au tribunal. Selon le dispositif du jugement, transmis à Keystone-ATS par son avocat Jean-Luc Addor, Ruben Ramchurn s'est bel et bien rendu coupable d'infractions à la Loi fédérale sur la lutte contre les maladies transmissibles.

Il lui était notamment reproché d'avoir plusieurs fois mal porté son masque et, surtout, d'avoir tenu un stand de l'UDC le 27 février dernier alors qu'il était censé être en quarantaine après avoir été en contact avec une personne positive.

Abonnements, tarifs serrés et promesses de certificat délivré en quelques minutes: à Zurich, les centres de dépistage du Covid-19 rivalisent d'offres promotionnelles pour attirer les clients. Dans une certaine pagaille et des pratiques qui ne sont pas toujours au goût des autorités cantonales.

Que ce soit dans une tente dressée à la va-vite en bord de route, des conteneurs alignés au pied d'un immeuble ou une officine ayant pignon sur rue, les centres de dépistage ont poussé comme des champignons ces derniers mois dans la capitale économique suisse et ses environs. Les autorités cantonales zurichoises ont recensé une quarantaine de centres exploités par des médecins ou des pharmacies, auxquels il faut ajouter les nombreuses infrastructures exploitées hors secteur médical.

Pour ouvrir un centre, aucune autorisation n'est nécessaire, mais les officines de dépistage exploitées hors pharmacie ou cabinet médical doivent être annoncées auprès de la Direction de la santé du canton de Zurich, a rappelé cette dernière. Le personnel doit être formé pour réaliser les prélèvements et les exploitants disposer d'une licence professionnelle médicale.

Quant aux tarifs, les centres sont libres de fixer leurs prix mais ils doivent s'en tenir au cadre défini par les autorités cantonales. L'Office fédéral de la santé publique rappelle pour sa part que "seuls les prix effectifs doivent être facturés" et d'éventuels rabais transmis au client. La facturation d'autres coûts n'est pas autorisée.

Le professeur d'économie Marius Brülhart estime que les personnes non vaccinées hospitalisées après avoir été infectées par le coronavirus devraient couvrir leurs frais d'hospitalisation via une assurance complémentaire. Selon ses calculs, l'hospitalisation de chaque patient touché par le virus coûte entre 25'000 et 30'000 francs.

"Les personnes non vaccinées ont un risque beaucoup plus élevé de se retrouver à l'hôpital et ces traitements sont très coûteux", a expliqué Marius Brülhart sur les ondes de la radio SRF.

Il propose une assurance complémentaire fonctionnant sur le même principe que l'assurance accident qui peut être souscrite, par exemple, par les personnes qui pratiquent des sports à risque.

Le professeur d'économie ajoute que les personnes souscrivant ce type d'assurance savent que la pratique de leur hobby augmente le risque d'hospitalisation. Ils doivent donc payer une contribution personnelle plus élevée. Une solution similaire devrait maintenant être discutée en ce qui concerne les patients non vaccinés.

L'idée ne convainc toutefois pas. "Nous avons garanti dans la Constitution que tous les citoyens reçoivent les soins adéquats auxquels ils ont droit", a répliqué le conseiller national Thomas de Courten (BL/UDC).

Près de 4400 entreprises, institutions et organisations ont ouvert leurs portes jeudi à des milliers de filles et garçons à l'occasion de la Journée "Futur en tous genres" après l'annulation de l'an dernier pour cause de coronavirus.

Les enfants ont pu accompagner un parent ou un proche et découvrir son travail. L'occasion pour eux d'avoir un aperçu du monde du travail dans des domaines qui leur étaient inconnus et d'élargir ainsi leurs horizons professionnels, indique l'organisation Futur en tous genres.

Au total, 8240 places d’ateliers ont été proposées et un atelier thématique était mis sur place à 1240 endroits.

Le CHUV et Unisanté ont ouvert une consultation spécifique pour les patients qui se plaignent de symptômes persistants après une phase aiguë de Covid-19. Un premier bilan, après six mois, montre qu'une prise en charge multidisciplinaire est nécessaire pour ce Covid long qui s'apparente à une maladie chronique.

Les effets à long terme du Covid-19 peuvent se révéler très invalidants, explique Unisanté. Des mois après, des patients présentent encore un ou plusieurs symptômes liés au Covid-19, parfois même après avoir développé une forme asymptomatique de la maladie.

La majorité des patients sont âgés de 36 à 55 ans et ont été infectés lors de la deuxième vague de Covid-19. Ils souffrent de fatigue chronique, de difficulté à respirer, de troubles cognitifs, de douleurs thoraciques, de troubles digestifs ou du goût et de douleurs musculaires notamment. Quasi tous ressentent au minimum de la fatigue, certains cumulent deux ou trois symptômes.

Les examens médicaux permettent d'objectiver certaines séquelles, comme les lésions pulmonaires. D'autres symptômes sont plus difficiles à objectiver. Il est de plus impossible de déterminer combien de temps ces symptômes persisteront.

A tous ces titres, le Covid long s'apparente à une maladie chronique, affirme Unisanté. Cette maladie chronique doit faire l'objet d'une prise en charge spécifique sur le long terme en collaboration avec les médecins traitants.

La consultation d'Unisanté propose un soutien spécialisé multidisciplinaire en médecine interne, activité physique/cardiologie et psychiatrie. Le tout en partenariat avec les services de pneumologie, immunologie, infectiologie, otorhinolaryngologie, troubles du sommeil, neurologie et neuropsychologie du CHUV.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Keystone - Ti-Press/Alessandro Crinari

Virginie Masserey va quitter l'Office fédéral de la santé publique au printemps prochain. Figurant parmi les figures de la lutte contre le Covid-19, elle rejoindra l'Etat de Vaud le 1er avril en tant que Directrice générale de la santé (DGS).

Virginie Masserey travaille depuis 2002 à l'OFSP, dont elle est actuellement la cheffe de la section contrôle de l'infection et programme de vaccination. Cette fonction l'a propulsée sur le devant de la scène depuis le début de la crise du coronavirus, en tant notamment qu'experte de la Confédération.

Avant de rejoindre l'OFSP, elle a travaillé pour Médecins sans frontières et l'Organisation mondiale de la santé. Elle est titulaire d'un doctorat en médecine et s'est spécialisée en pédiatrie et infectiologie, indique l'Etat de Vaud.

Comme Directrice générale de la santé, Virginie Masserey occupera l'un des plus hauts postes du Département vaudois de la santé et de l'action sociale dirigé par la conseillère d'Etat Rebecca Ruiz.

Dans son communiqué, le canton de Vaud souligne notamment la "vision stratégique des enjeux de santé publique" de Virginie Masserey. Il salue aussi "sa grande expérience managériale d'une vingtaine d'années dans la gestion d'équipes et sa capacité à intégrer les enjeux politiques, sociaux et scientifiques."

>> Les précisions du 12h45 :

Les signaux sont au vert pour la croissance en Suisse et les bonnes nouvelles se multiplient ces derniers jours, la plus récente étant le nombre record de créations d’entreprises, et cela malgré la pandémie.

Plus de 41'000 nouvelles sociétés ont été inscrites au registre du commerce depuis le début de l’année. Certes, les sociétés se créent et se ferment rapidement, mais il s’agit tout de même d’un indicateur d’activité: les entrepreneurs seraient visiblement nettement plus sensibles aux opportunités qu'aux risques.

Et les trois quarts des chefs des finances suisses interrogés par le cabinet Deloitte sont formels: l'économie suisse continuera de progresser dans les douze prochains mois. Et ce même si les risques de pénurie font peser une ombre sur ce vent d'optimisme.

>> Revoir la chronique Alter Eco dans La Matinale :

La Confédération se dote d'une nouvelle stratégie touristique. La feuille de route adoptée mercredi par le Conseil fédéral met l'accent sur la transformation et la durabilité.

Des transferts de compétences et du coaching pour les entrepreneurs sont prévus: Berne veut aider le secteur du tourisme, durement touché par la pandémie, à retrouver la croissance. Mais l'Etat ne peut pas tout. Un retour tel quel au tourisme d'avant le Covid serait illusoire, concède le président de la Confédération Guy Parmelin.

>> L'interview de Guy Parmelin dans La Matinale :

KEYSTONE - Anthony Anex

La semaine de la vaccination a connu un premier flop mardi soir. Le concert "Back on tour" des artistes Sophie Hunger, Stress et Danitsa sur l'esplanade de Montbenon, à Lausanne, s'annonçait plein, mais n'a finalement réuni qu'une cinquantaine de personnes, alors que 400 billets étaient réservés.

Le chef d'Etat Major cantonal vaudois Denis Froidevaux a affirmé mercredi dans La Matinale qu’il s'agissait d’une opération de sabotage d'opposants et opposantes à la vaccination.

Alors que ce concert devait être l’événement phare de cette campagne pour convaincre les derniers indécis, moins d’une dizaine de personnes se sont faites vacciner. Le président de la Confédération Guy Parmelin a regretté cette tentative de boycott. "Si vraiment c’est vrai, j’ai envie de citer monsieur Prunelle dans Gaston Lagaffe, qui fait une énième gaffe et qui dit: 'Vous avez pas bientôt fini avec vos clowneries?'. Et je garde le "l"pour être poli'", a-t-il déclaré en conférence de presse mercredi.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Mercredi soir, l’offensive vaccinale se poursuivait avec un deuxième concert à Sion, sur la place de la Planta. Une trentaine de minutes avant la manifestation, le public n'était pas encore présent, selon un journaliste de la RTS, à qui un député a rapporté avoir reçu plusieurs SMS demandant d'acheter des billets pour ne pas se rendre à l'événement. Ces messages auraient été envoyés par d'autres députés et des élus communaux UDC, PLR, Verts et du Centre.

"C’est important de garder à l’esprit que cela fait partie de la conversation", a quant à lui réagi le rappeur Stress, qui estime qu’il faut inclure les récalcitrants "dans l’équation". "Cela nous montre qu’on ne peut pas négliger ces personnes."

>> Le point sur la situation :

Lors du concert dans la capitale valaisanne, le parterre était à nouveau clairsemé. Les spectateurs et spectatrices étaient cette fois invités à entrer sans enregistrement préalable, mais cela n’a pas suffi pour remplir les 500 places espérées par les organisateurs.

Au final, seule une quinzaine de personnes se sont faites vacciner dans le bus parqué sur la place de la Planta.

>> Voir aussi la situation sur place dans le 19h30 :

Les Remontées mécaniques suisses (RMS) ont élaboré un plan de protection sanitaire pour la saison d'hiver. Le certificat Covid ne devrait être exigé qu'en dernier recours, selon des documents obtenus par la RTS.

Le principal changement par rapport à l'hiver passé concerne l'abandon du masque sur les télésièges et dans les files d'attentes à l'extérieur. Comme en plaine, le certificat Covid, lui, serait exigé dans les restaurants.

Pour le reste, les RMS ont opté pour le statu quo: le port du masque dans les téléphériques, télécabines et autres transports fermés, avec l'ouverture des fenêtres. L'association de la branche mise également sur le respect des distances entre personnes à l'intérieur des bâtiments.

>> Plus de détails dans notre article : Le pass Covid sur les pistes de ski ne devrait être exigé qu'en dernier recours

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Keystone - Alexandra Wey

La part de la population qui est probablement immunisée contre le Covid atteint 81% en Suisse, soit via la vaccination, soit via le développement d'anticorps après une infection. Mais, pour l’Office fédéral de la santé publique, c’est encore insuffisant pour lever les mesures sanitaires.

Il s'agit d'une estimation: 75% des adultes sont complètement vaccinés, et si l'on regarde les chiffres des études populationnelles, le pourcentage d’immunité après une infection est d’environ 6%.

Le problème qui demeure est que, même si la part de cas qui nécessitent une hospitalisation est faible - 1% environ -, cela représente beaucoup de monde à l’échelle de la population non immunisée: près de 17'000 personnes.

>> Ecouter le sujet de La Matinale de la RTS mercredi :

KEYSTONE - Anthony Anex

L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 2986 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures. On déplore sept décès supplémentaires et 64 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 28'468 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 10,49%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 28'924, soit 332,1 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,33. Les patients Covid-19 occupent 13,8% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 76,8%.

Au total, 11'216'600 doses de vaccin ont été administrées et 64,38% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 73,27%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 897'077 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'944'795 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'911 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'093.

>> Lire aussi : Loi Covid: le débat entre Alain Berset et Céline Amaudruz

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