Les cas de Covid-19 augmentent à nouveau de manière inquiétante dans les écoles

Depuis ce mardi, les personnes pouvant prouver qu'elles ont attrapé le Covid en présentant un test sérologique pourront bénéficier d'un certificat Covid durant 90 jours. Un passe-droit très attendu, mais qui n'est valable qu'en Suisse.

Ces tests sérologiques coûtent entre 40 et 70 francs, à la charge du patient, et doivent être réalisés dans un laboratoire autorisé par Swissmedic. Ils peuvent se renouveler tous les trois mois, pour autant que le résultat reste positif.

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>> Lire aussi : Un test sérologique positif donne désormais trois mois d'accès au certificat Covid

La Suisse est bel et bien embarquée dans une nouvelle vague, a confirmé l'OFSP devant la presse. Les cas doublent toutes les deux semaines. La Suisse centrale et orientale est toujours la région la plus affectée.

L'OFSP a donc émis des recommandations concernant la dose de rappel contre le coronavirus prévue en priorité pour trois catégories spécifiques de personnes: les personnes de plus de 65 ans, les résidents des EMS et le personnel travaillant avec les aînés, ainsi que les personnes particulièrement vulnérables.

La recommandation officielle pour toutes les personnes de moins de 65 ans devrait suivre vers la fin novembre.

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Alors que six classes du cycle d'orientation de la Glâne, à Romont (FR), sont placées en quarantaine, qu'en est-il de la situation dans les autres cantons?

Si le canton du Jura affiche 37 contaminations dans les écoles, c'est davantage dans les cantons de Vaud (67), Neuchâtel (68) et Berne (90) pour atteindre jusqu'à 110 cas en Valais, 175 à Genève et 205 à Fribourg. Ce constat inquiétant est suivi avec vigilance par les autorités fribourgeoises qui n'entendent toutefois pas pour l'instant durcir les mesures.

Le conseiller d'Etat fribourgeois Jean-Pierre Siggen, directeur de l'Instruction publique, a expliqué dans le 19h30 que "nous n'allons pas recommencer avec les masques de manière généralisée mais nous allons imposer les masques là où les foyers se déclarent".

L'encouragement à la vaccination chez les 12-15 ans reste donc de mise. En Suisse, seuls 34% de cette tranche d'âge est vaccinée.

>> Les explications dans le 19h30 :

L'OFSP recommande une dose de rappel contre le Covid en priorité à trois catégories de personnes: les plus de 65 ans, les résidents des EMS et le personnel travaillant avec les aînés, et les personnes particulièrement vulnérables et souffrant de maladies chroniques.

La vaccination de rappel devrait également être recommandée pour les autres catégories six mois après le précédent vaccin. Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations, a indiqué que les catégories de personnes devant demander une dose de rappel étaient dans l'ordre, les personnes de moins de 65 ans particulièrement exposées, les professionnels de la santé et les personnes s'occupant de personnes présentant un risque particulier.

La recommandation officielle pour toutes les personnes de moins de 65 ans devrait suivre vers la fin novembre, a poursuivi Christoph Berger, "lorsque toutes les personnes âgées auront eu l'occasion de recevoir une dose de rappel". Il ne part toutefois pas du principe que la population devra désormais se faire vacciner tous les six mois.

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Keystone - Jean-Christophe Bott

Daniel Koch, l'ancien "Monsieur Coronavirus" de la Confédération, a été infecté par le Covid-19 durant l'été. Ses symptômes ont été légers, a-t-il indiqué. Il a eu "un peu de fièvre" pendant quelques jours et il est resté en isolement chez lui pendant dix jours.

Daniel Koch a été malade alors qu'il était doublement vacciné, a-t-il précisé mardi à la télévision régionale "TeleZüri". Il ne sait pas exactement où il a attrapé le coronavirus.

Alors qu'il devait partir à la retraite en avril 2020, le chef de la division des maladies transmissibles à l'Office fédéral de la santé publique est devenu ensuite délégué de l'OFSP au Covid-19. Visage de la lutte contre le coronavirus à partir de février 2020, il a pris sa retraite en mai de la même année.

La vaccination de rappel débute dans le Jura: dès ce mercredi, toutes les personnes de plus de 65 ans ayant reçu leur deuxième dose de vaccin il y a plus de 6 mois pourront obtenir une 3e dose de rappel.

Aujourd'hui, plus de 8000 personnes sont éligibles à la 3e dose de rappel dans le Jura. Le but est qu'elles aient pu l'obtenir d'ici à Noël.

Le Centre de vaccination cantonal est également prêt à accueillir les personnes concernées sur ses trois sites.

Les personnes vulnérables (souffrant de certaines pathologies) de moins de 65 ans, vaccinées 2 doses depuis plus de 6 mois, peuvent elles prendre contact avec leur médecin qui pourra délivrer une attestation permettant à ses patients de pouvoir bénéficier de la 3e dose.

Des équipes mobiles se rendront par ailleurs dans les EMS, et les appartements protégés du canton.

L'Université de Berne a constaté peu d'infractions au certificat Covid. Au cours des deux derniers mois, douze personnes contrôlées dans les bâtiments n'ont pas été en mesure de présenter un pass sanitaire valable et ont dû quitter les cours.

Depuis le 20 septembre, l'accès aux activités au sein de cette institution académique requiert la présentation d'un certificat sanitaire. Une entreprise de sécurité effectue des contrôles par échantillonnage.

Jusqu'au début du mois de novembre, 1 à 2% des étudiants, soit jusqu'à 380 personnes, étaient contrôlés quotidiennement. Ce chiffre s'élève aujourd'hui entre 2 et 5%, soit jusqu'à 950 personnes par jour.

La semaine nationale de vaccination n'a pas été un succès, a déploré Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux de Suisse, devant les médias à Berne. Les résultats des cantons sont mitigés, car un plus grand nombre de primo-vaccinations était espéré.

Michael Beer, chef de projet de l'offensive vaccinale de la Confédération, a toutefois précisé que la semaine de la vaccination avait conduit à 35'000 vaccinations supplémentaires. L'opération a surtout porté ses fruits en Suisse centrale et au Tessin.

La Confédération n'avait pas fixé d'objectif quantitatif. Chaque nouveau vaccin est un pas en direction de la sortie de la crise, a-t-il ajouté.

La campagne de vaccination n'est pas terminée, elle se poursuit après la semaine nationale, a encore relevé Rudolf Hauri. Et d'ajouter que les cantons vont maintenant renforcer les infrastructures pour la vaccination de rappel. "Avec l'immunisation de base, les gens sont encore bien protégés", a-t-il rappelé.

Michael Beer a aussi rappelé que la majorité des cantons continuaient de déployer un nombre augmenté des unités de vaccination mobile.

La semaine de vaccination a coûté au moins 27 millions de francs, 20 millions aux cantons et 7 millions à la Confédération, un montant qui pourrait encore augmenter.

Le taux de vaccination étant encore trop faible, les autorités sanitaires s'attendent à un hiver difficile pour le système de santé. Christoph Berger, président de la Commission fédérale pour les vaccinations, juge tout à fait possible que d'autres "mesures drastiques" soient prises.

Il pourrait par exemple y avoir à nouveau des restrictions dans les espaces intérieurs ou en ce qui concerne les rassemblements de personnes, a abondé Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux de Suisse.

Et de relever que toutes les mesures restent nécessaires: les mesures d'hygiène prévalent toujours, comme le maintien des distances, le port du masque lorsque celles-ci ne peuvent être respectées, le lavage régulier des mains ou le dépistage en cas de symptômes.

Concernant les mesures dans les écoles, Christoph Berger a estimé qu'il était important de maintenir les cours en présentiel. Pour ce faire, il est important d'avoir recours aux tests répétitifs.

Concernant la vaccination, l'augmentation est très lente mais le nombre quotidien des injections a de nouveau augmenté durant la semaine nationale de vaccination la semaine dernière, une augmentation de 34% par rapport à la semaine précédente, a noté Virginie Masserey devant la presse.

Une augmentation plus forte a été observée chez les jeunes entre 16 et 19 ans. Des actions se poursuivent dans plusieurs cantons ces prochaines semaines.

Alors que le nombre d'hospitalisations augmente, on ne peut pas exclure une surcharge des hôpitaux dans quelques semaines, a averti Virginie Masserey, cheffe de section à l'Office fédéral de la santé publique, devant les médias à Berne.

Il y a une nouvelle vague ascendante, a-t-elle indiqué. La Suisse centrale et orientale est toujours la région la plus affectée.

Les enfants et les adolescents affichent des courbes d'infections plus rapides. La courbe des hospitalisations est moins raide que celle des nouveaux cas.

Les hospitalisations touchent toutes les catégories d'âge, mais surtout les plus de 70 et de 80 ans. Aux soins intensifs, la moitié des patients Covid ont moins de 60 ans, 26% moins de 40 ans et 10% sont complètement vaccinés.

Il faut toutefois se méfier de ces pourcentages, a mis en garde Virginie Masserey. "On ne peut pas en déduire directement l'efficacité vaccinale. Pour ce faire, il faut comparer la proportion de personnes vaccinées dans la population qui sont hospitalisées et celle de personnes non vaccinées dans la population qui finissent à l'hôpital. Et il y a une plus grande proportion de personnes vaccinées dans la population."

A Neuchâtel, dans le cadre de la semaine de la vaccination, les autorités offrent aux personnes qui hésitent à se faire vacciner des tests sérologiques, qui permettent de déterminer si on a été infectés. En contrepartie la personne s'engage à recevoir une dose de vaccin si elle a eu le Covid et deux si ce n'est pas le cas.

En cinq jours ouvrables depuis le début de l’action, une cinquantaine de personnes ont manifesté leur intérêt au service de la santé publique.

L’offre neuchâteloise est valable jusqu’à mi-décembre.

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L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 4297 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures. On déplore six décès supplémentaires et 76 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 33'224 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 12,93%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 42'985, soit 493,55 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,31. Les patients Covid-19 occupent 15,00% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 73,50%.

Au total, 11'398'738 doses de vaccin ont été administrées et 64,95% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 73,92%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 7'350'661 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 923'037 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'199'175 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'964 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'450.

Le pays dénombre par ailleurs 21'257 personnes en isolement et 15'850 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

Dès mercredi, les 1000 élèves du cycle d'orientation de la Glâne à Romont suivront les cours depuis la maison. Avec 6 classes placées en quarantaine, la plus grande école secondaire du canton de Fribourg repassera en "enseignement à distance" jusqu'à vendredi.

Il s'agit d'une mesure provisoire de 2 jours et demi, le temps d'endiguer les contaminations. Pour l'instant, 3 professeurs et entre 45 et 50 jeunes sont positifs au virus. Tous les élèves sont invités à se faire dépister.

Le directeur du cycle d'orientation fribourgeois précise qu'un emballement des contaminations a été constaté depuis le retour des vacances d'automne il y a 2 semaines. Il a également remarqué un phénomène de lassitude: les élèves sont moins prompts à participer aux tests répétitifs organisés par les autorités et les parents sont moins réceptifs aux recommandations anti-Covid.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

RTS - Temps Présent

Colère, joie et tristesse: malgré les masques portés par les adultes, les enfants sont capables de s'adapter et de reconnaître les émotions, selon une recherche du CHUV. L'étude a été réalisée dans des garderies auprès de 276 enfants âgés de 3 à 6 ans.

L'obligation du port du masque dans les écoles et les structures préscolaires avait soulevé des craintes concernant le développement des enfants et la reconnaissance des émotions en particulier. C'est dans ce contexte qu'une équipe de chercheuses du Département femme-mère-enfant du CHUV et de l'Institut universitaire de formation et recherche en soins de l'UNIL a mené une étude pour comprendre comment les enfants font face à cette situation.

>> Lire aussi : Les enfants savent reconnaître les émotions sous le masque

Depuis mardi, les personnes guéries ont un accès facilité au certificat sanitaire sur le sol national.

La validité du certificat est prolongée de six à douze mois pour les guéris, dont la maladie a été attestée par un test PCR. Les données actuelles montrent que les personnes guéries bénéficient d'une protection suffisante contre les formes graves de la maladie et les hospitalisations.

Le Conseil fédéral conseille toutefois à ces personnes de se faire vacciner une fois à partir de la quatrième semaine après l'infection.

Les personnes pouvant présenter un test sérologique positif récent peuvent également obtenir le certificat. Un test positif est la preuve qu'une personne a eu une infection et qu'elle a une forme d'immunité, a expliqué Virginie Masserey, cheffe de section à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Le test ne dit toutefois pas combien de temps cette personne est protégée. Le pass ne sera donc valide que pour 90 jours. Un nouveau test pourra alors être réalisé. S'il est toujours positif, le certificat sera renouvelé. Ce dernier ne sera valable qu'en Suisse. Le test sérologique sera payant.

>> Tous les détails sur le site de l'Office fédéral de la santé

Les infections liées au Covid ne cessent d’augmenter en Europe. Quid de la Suisse qui a enregistré plus de 9000 cas en trois jours? Pour Didier Trono, médecin de formation et responsable du Laboratoire de virologie et de génétique de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), le Conseil fédéral doit réagir, car l'heure commence à devenir grave.

"Je pense qu’il faut commencer à ouvrir les yeux. Les chiffres montrent que les cas augmentent", a-t-il averti ce mardi dans La Matinale. "Ce qui va suivre, c’est l’augmentation des hospitalisations, notamment en soins intensifs. Ceci risque ensuite de compromettre l’admission de patients non-Covid. La Suisse doit réagir, car le taux de vaccination est trop bas, notamment dans certains cantons."

Travail d'information

Si les méthodes de communication utilisées jusque-là pour convaincre n’ont pas atteint leur but, le virologue croit encore que beaucoup de non-vaccinés sont des hésitants. Pour lui, il est encore possible de les faire changer d’avis par un travail d'information. Surtout que "le vaccin reste la seule porte de sortie de la pandémie, il n’y en a pas d’autres."

Pour le virologue, la Suisse n’adoptera certainement pas une politique aussi rigoureuse que l’Autriche, qui confine les personnes non-vaccinées. "Les mesures qui ont été prises en Autriche sont extrêmement rigoureuses et vont créer des dissensions au sein de la société. Mais la question qui peut se poser maintenant est: quelles seront les dissensions qui verront le jour quand nous serons tous confinés parce que 25% de la population ne veut pas se faire vacciner?"

Une solution serait peut-être d’appliquer, comme à Berlin, la méthode des "2G" (les personnes qui ne sont pas vaccinées ou guéries du Covid ne peuvent plus aller au restaurant, au cinéma et dans de nombreux lieux publics). "C’est un premier seuil qui serait plus acceptable pour la population. Il est moins astreignant pour ceux qui ne sont pas vaccinés", a-t-il avancé.

La vaccination des enfants?

Selon lui, outre l’importance de continuer à essayer de convaincre les non-vaccinés, la Suisse doit maintenant s’acheminer vers une troisième dose, d’abord pour les personnes vulnérables et ensuite pour l’ensemble de la population suisse. Condition sine qua non pour "une protection robuste et durable".

Et concernant la vaccination des enfants, Didier Trono ne se dit pas complètement fermé à l’idée. "Plusieurs études ont constaté que les effets secondaires sur les enfants ne sont pas plus fréquents que chez les adultes", a-t-il notamment souligné. "Et ce, alors que les conséquences du virus chez l’enfant peuvent être graves même si elles ne sont pas fréquentes."

>> L'interview complète de Didier Trono dans La Matinale :

Interrogée dans le 19h30 sur la situation en Autriche où les personnes non vaccinées sont désormais confinées, la bioéthicienne et médecin des HUG Samia Hurst dit comprendre la décision: "On peut comprendre que le pays prenne cette mesure, extrême, qui représente une différence de traitement très importante entre population immunisée et pas immunisée."

A la question de savoir si la Suisse pourrait suivre l'exemple, Samia Hurst rappelle que "la commission nationale d'éthique s'est prononcée l'hiver dernier lorsqu'on évoquait un certificat d'immunité. C'est une manière d'aborder la question de savoir si on peut traiter différemment les personnes immunisées ou non, et il y a des limites."

Et la bioéthicienne de citer par exemple l'obligation de garantir l'accès aux biens essentiels et aux droits fondamentaux. "Il faut que le type de mesure qu'on utilise soit efficace, la moins intrusive possible et la plus proportionnée."

"Freiner la hausse des cas"

Elle estime ainsi peu probable que la Suisse suive l'exemple autrichien. "Mais l'équité, c'est de traiter de manière semblable les personnes semblables, et dissemblable les personnes dissemblables. Le statut immunitaire, dans une pandémie, peut être une dissemblance."

"On doit réfléchir en Suisse à comment faire pour freiner davantage la hausse des cas. L'Autriche, c'est la manière forte, on a des moyens moins forts, heureusement. Il faut espérer qu'on puisse les utiliser suffisamment tôt pour ne jamais arriver à de telles extrémités."

>> Voir l'interview de Samia Hurst :

La campagne du "non" à la loi Covid, en votation le 28 novembre, est bien plus visible que celle du "oui". Mais d'où vient l'argent pour financer les affiches du comité référendaire?

"Beaucoup de personnes voient l’importance du scrutin et sont prêtes à ouvrir leur porte-monnaie. Il y a des petits, des moyens et des gros dons. Officiellement, on est à 800'000 francs", témoigne dans le 19h30 Werner Boxel, coprésident des Amis de la Constitution.

Mais il y a de plus gros mécènes encore, comme le comité Santé et liberté, composé de milliardaires alémaniques engagés contre la loi Covid.

>> Voir le reportage du 19h30 :

"Le grizzly est actuellement dans la forêt en Allemagne", image Bertrand Levrat lundi dans Forum. Et de compléter: "Le nombre de patients est susceptible de doubler tous les cinq jours."

Pour le directeur des HUG, le Covid-19 va encore "être avec nous pour quelques mois, voire quelques années. (...) Le Covid-19 a bouleversé nos vies et continue à le faire."

>> Lire en détail : Etat d'esprit, salaire, gestion du Covid: radiographie du personnel soignant

>> Voir aussi l'interview de Bertrand Levrat dans Forum :

La Suisse compte lundi 9702 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 20 décès supplémentaires et 85 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 94'706 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 10,24%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 41'038, soit 471,19 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,32. Les patients Covid-19 occupent 15,10% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 74,00%.

Au total 11'371'591 doses de vaccin ont été administrées et 64,88% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 73,83%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 7'316'379 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 918'745 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'165'966 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'958 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'374.

Le pays dénombre par ailleurs 21'034 personnes en isolement et 15'686 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

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