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Didier Pittet: "Il y aura probablement une généralisation de la dose de rappel"

- L'épidémiologiste Didier Pittet estime qu'un nouveau confinement peut être évité à l'aide d'une plus grande couverture vaccinale: "Il faut continuer de montrer aux hésitants les bénéfices du vaccin. Et il y a la troisième dose pour les personnes vulnérables dans un premier temps, et probablement qu'il y aura à un moment donné une généralisation de cette dose de rappel", préconise-t-il dans le 19h30 vendredi.

- Il faudra bientôt disposer d'un certificat Covid-19 pour accéder à la salle du Grand Conseil valaisan: c'est ce qu'ont décidé une majorité de députés vendredi. La mesure ne pourra probablement pas être introduite avant mai 2022, a prévenu le Conseil d'Etat.

- Les fermetures de restaurants ou de musées pour non respect des contrôles du certificat Covid restent rares, selon un tour d'horizon effectué par Keystone-ATS auprès des autorités et polices des six cantons romands.

- Doté de micro-aiguilles, un patch vaccinal contre le Covid-19 va être testé dès janvier prochain par Unisanté à Lausanne. L’intérêt principal de cette nouvelle technologie réside dans une immunité à plus long terme.

- La déprime hivernale est en avance cette année et les urgences psychiatriques sont débordées. La pandémie y est pour beaucoup mais pas seulement, nous dit la psychologue Magali Volery. La crise climatique suscite aussi beaucoup d'insécurité et donc d'angoisse.

- L'Office fédéral de la santé publique a fait état vendredi de 6169 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 15 décès de plus et 64 malades ont été hospitalisés.

Suivi assuré par RTSinfo

22h00

Didier Pittet appelle à mieux appliquer les mesures existantes

En Suisse, la courbe des infections suit celle de l'Autriche. Il est toutefois encore possible d'éviter que la situation se détériore au point de devoir prendre des mesures similaires à celles de notre voisin, estime dans le 19h30 Didier Pittet, médecin infectiologue et épidémiologiste.

Selon lui, cela passera par une plus large couverture vaccinale et par la dose de rappel, notamment pour les personnes à risque. "Il faut continuer de montrer aux hésitants les bénéfices du vaccin. Et il y a la troisième dose pour les personnes vulnérables dans un premier temps, et probablement qu'il y aura à un moment donné une généralisation de cette dose de rappel."

Gestes barrières, pass et tests

En plus de la vaccination, Didier Pittet insiste sur trois autres "outils" qui pourraient permettre d'éviter la mise en place de mesures plus drastiques. A commencer par les gestes barrières, pour lesquelles "la Suisse n'est pas très bonne dans leur application".

Vient ensuite le pass sanitaire. "Je pense qu'on devrait l'utiliser de manière plus appropriée. Aujourd'hui on est un peu timide dans cette utilisation. Les pays qui l'ont utilisé, comme la France et l'Italie, ont démontré que c'était utile", estime l'épidémiologiste. Finalement, Didier Pittet appelle à davantage de tests. "La Suisse ne teste pas suffisamment, et le taux de positivité de ces tests est trop élevé."

>> L'interview de Didier Pittet dans le 19h30 :

En Suisse, la hausse des infections au coronavirus fait craindre un hiver difficile. Entretien avec Didier Pittet, médecin infectiologue et épidémiologiste
En Suisse, la hausse des infections au coronavirus fait craindre un hiver difficile. Entretien avec Didier Pittet, médecin infectiologue et épidémiologiste / 19h30 / 4 min. / le 19 novembre 2021

21h30

Les entreprises profitent du télétravail pour réduire leurs surfaces de bureau

En Suisse, le télétravail reste une des mesures phares pour limiter la circulation du virus. Il s'est durablement inscrit dans les habitudes professionnelles, à tel point que des entreprises n'hésitent pas à limiter drastiquement leurs surfaces de bureau.

C'est le cas de Colorix, entreprise neuchâteloise spécialisée dans la mesure des couleurs. Elle va résilier son bail en avril prochain et miser sur le travail à distance. Un scénario autrefois impensable, rendu évident depuis la pandémie.

>> Le reportage du 19h30 :

Bon nombre d’entreprises annulent leurs baux ou réduisent les surfaces louées. Un effet direct du télétravail appelé à durer eu égard à la recrudescence de la pandémie
Bon nombre d’entreprises annulent leurs baux ou réduisent les surfaces louées. Un effet direct du télétravail appelé à durer eu égard à la recrudescence de la pandémie / 19h30 / 2 min. / le 19 novembre 2021

20h15

Plusieurs classes en quarantaine dans le Jura

La circulation du virus du Covid-19 s’est accélérée ces derniers jours dans les écoles jurassiennes. Plusieurs classes ont dû être mises en quarantaine, de même que l’ensemble des élèves non immunisés du collège Stockmar à Porrentruy, a indiqué vendredi le service d'information du canton.

Depuis lundi, la cellule Covid a dû intervenir à 20 reprises suite à la détection de cas positifs pour effectuer des tests salivaires individuels dans 13 établissements scolaires.

Durant la même période, trois classes ou modules complets ont été placés en quarantaine après la confirmation que plusieurs élèves qui les fréquentent étaient positifs. Par ailleurs, le collège Stockmar à Porrentruy a été placé en quarantaine vendredi pour dix jours.

Pour les non-immunisés

Plus de 10% des élèves qui fréquentent l’établissement ont été testés positifs en une dizaine de jours. La mise en quarantaine ne concerne que les collégiens qui ne sont pas considérés comme immunisés (vaccinés ou guéris). Au total, plus de 200 élèves sont aujourd’hui en quarantaine sur le territoire cantonal.

Portant le masque ou testés régulièrement, aucun enseignant ne devra en revanche être mis en quarantaine.

19h00

L'hôtellerie suisse s'inquiète du manque de personnel

La pénurie de main-d'oeuvre, conséquence de la pandémie de Covid-19, inquiète le milieu de l'hôtellerie. Si le manque de personnel qualifié est un problème récurrent dans le secteur, plusieurs hôteliers et hôtelières suisses ont récemment tiré la sonnette d'alarme.

Pierre-André Michoud, membre d'honneur et ancien vice-président d'HotellerieSuisse, explique dans Forum que la pandémie a aggravé la pénurie. "Comme la majorité des établissements ont dû fermer, beaucoup de collaborateurs sont rentrés chez eux et ont cherché d'autres opportunités."

>> Lire aussi : Phénomène mondial, la pénurie de main d'œuvre est "positive"

"Il y a eu une vague de départs et aussi beaucoup de collaborateurs étrangers qui sont rentrés chez eux et qui ne reviennent pas nécessairement. Il y a des personnes qui ont trouvé d'autres métiers. Il y a des sociétés qui se sont développées, comme la vente par correspondance et la logistique, et qui ont attiré des collaborateurs qui travaillaient dans nos établissements."

Les faibles salaires du secteur sont-ils une explication de ce manque de main d'oeuvre? "Je ne pense pas", estime Pierre-André Michoud. "J'ai été pendant plusieurs années négociateurs de la convention collective, et les salaires ont été mis là où il fallait qu'ils soient. Il faut savoir que nous employons beaucoup de personnes avec des formations réduites, voire sans formation, et c'est même le rôle de l'hôtelier de leur en apporter une, donc je pense que les salaires sont tout à fait adéquats."

>> L'interview complète de Pierre-André Michoud dans Forum :

Le manque de main-d'œuvre dans l'hôtellerie suisse inquiète la profession: interview de Pierre-André Michoud
Le manque de main-d'œuvre dans l'hôtellerie suisse inquiète la profession: interview de Pierre-André Michoud / Forum / 4 min. / le 19 novembre 2021

18h30

La vaccination obligatoire, hypothèse peu probable en Suisse

Alors que l'Autriche vient de décider d'un nouveau confinement et de rendre la vaccination obligatoire dès février, la Suisse pourrait-elle être tentée d'imiter son voisin autrichien?

Peu abordé, le sujet de la vaccination obligatoire semble presque tabou en terres helvétiques. La loi sur les épidémies est très claire: une obligation vaccinale pour l'ensemble de la population est exclue. Il s'agissait d'ailleurs de l'un des enjeux centraux dans les débats au moment où le peuple suisse a adopté ce texte, fin 2010.

Position de principe

Concrètement, la Confédération ou les cantons pourraient rendre la piqûre obligatoire seulement pour certains groupes de personnes particulièrement à risque d'attraper ou de transmettre la maladie, notamment le personnel soignant. Mais pour que l'Etat nous oblige toutes et tous à nous vacciner contre le Covid-19, il faudrait changer la loi. Et le peuple serait certainement amené à voter.

Sur ce sujet, le Conseil fédéral a également une position de principe: la politique doit toujours offrir un choix, laisser des alternatives.

>> Les précisions dans Forum :

La vaccination obligatoire reste un sujet presque tabou en Suisse
La vaccination obligatoire reste un sujet presque tabou en Suisse / Forum / 2 min. / le 19 novembre 2021

17h00

La commission Santé du National veut prolonger les instrument anti-Covid

Les instruments visant à combattre la pandémie de coronavirus doivent pouvoir être également utilisés en 2022. La commission de la santé publique du National approuve, par 17 voix contre 7, la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Elle va même au-delà des propositions du Conseil fédéral et de son homologue du Conseil des Etats.

La plupart des dispositions de la loi doivent prendre fin en décembre 2021. La situation épidémiologique restant incertaine, le gouvernement souhaite avoir toutes les cartes en main pour gérer une future crise. Il propose ainsi au Parlement de prolonger plusieurs dispositions dans les domaines de la santé, de la protection des travailleurs, du sport et de la culture.

16h30

Les certificats basés sur des tests sérologiques à nouveau délivrés

Les personnes guéries peuvent à nouveau obtenir un certificat Covid en Suisse sur la base d'un test sérologique. Le sous-système avait été désactivé par précaution mardi dernier en raison d'un problème technique suspecté.

Mardi, l'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication (OFIT) avait signalé que des certificats erronés pourraient être délivrés dans des cas exceptionnels. Mais des tests approfondis n'ont pas confirmé ce soupçon, écrit vendredi l'office.

La protection des données ou la sécurité n'ont été compromises à aucun moment. Par mesure de précaution, l'OFIT a tout de même mis en place des mesures supplémentaires dans le cadre de la surveillance technique.

13h55

Test sérologique remboursé aux futurs vaccinés au Tessin

Les personnes qui décident de se faire vacciner contre le Covid-19 au Tessin après avoir subi un test sérologique se verront rembourser le prix des analyses. Le canton espère ainsi inciter la population à être vaccinée, a annoncé vendredi le gouvernement.

Une condition est posée: que les personnes concernées se fassent piquer d'ici la fin de l'année, précise le communiqué. Une seule dose est nécessaire en cas de test sérologique positif, il en faut deux si le test est négatif. Le remboursement sera au maximum de 96,50 francs. Cette mesure entre en vigueur mardi prochain.

Le Tessin est l'un des cantons avec le plus haut taux de vaccination du pays. Selon le département cantonal de la santé, 70,5% de la population est déjà entièrement vaccinée contre le coronavirus, contre 66,9% au plan national.

13h40

Plus de 6160 cas supplémentaires depuis jeudi

La Suisse compte vendredi 6169 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 15 décès supplémentaires et 64 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 49'522 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 12,46%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 52'460, soit 602,34 nouvelles infections pour 100'000 habitants.

Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,28. Les patients Covid-19 occupent 17,50% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 80,00%.

Au total 11'542'100 doses de vaccin ont été administrées et 65,16% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 74,14%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins.

Depuis le début de la pandémie, 941'216 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'339'927 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'999 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'689.

Le pays dénombre par ailleurs 29'190 personnes en isolement et 20'004 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

11h20

Vers le certificat Covid au Grand Conseil valaisan

Il faudra bientôt disposer d'un certificat Covid-19 pour accéder à la salle du Grand Conseil: c'est ce qu'ont décidé une majorité de députés valaisans vendredi. La mesure ne pourra probablement pas être introduite avant mai 2022, a prévenu le Conseil d'Etat.

Nous devons être solidaires avec le reste de la population et exemplaires d'un point de vue sanitaire, a argumenté Sonia Tauss-Cornut (PLR), co-auteur de la motion urgente. Le texte a été accepté par 92 voix contre 35 et 1 abstention.

Avant la discussion en plénum, Roberto Schmidt, vice-président du gouvernement et chef du département des finances et de l'énergie a indiqué que si la motion était acceptée, le Conseil d'Etat devrait rédiger et soumettre un décret urgent. Ce dernier n'entrerait alors en vigueur "probablement qu'en mai 2022".

>> Les précisions du 12h30 :

Le bâtiment du Casino ou siège le Grand Conseil du canton du Valais est photographié ce lundi 21 juin 2021 a Sion. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Le pass Covid sera désormais obligatoire pour siéger au Grand Conseil valaisan / Le 12h30 / 1 min. / le 19 novembre 2021

Unique en Suisse romande

Le Grand Conseil de Bâle-Ville a ouvert les feux en adoptant le 20 octobre dernier une modification législative introduisant l'obligation d'un certificat Covid pour siéger sans masque.

Le nouveau règlement bâlois n'oblige toutefois pas les députés à présenter un certificat pour siéger dans l'hémicycle. Celles et ceux qui n'en disposent pas doivent porter un masque et les élus non vaccinés qui souhaitent un certificat ne doivent pas payer les tests de leur poche.

Le 26 octobre dernier, le Parlement lucernois a accepté une motion rendant le certificat Covid obligatoire et le gouvernement cantonal planche désormais sur une modification de la loi. A Nidwald, depuis fin octobre, seuls les députés présentant un certificat covid peuvent siéger.

En Suisse romande, le bureau du Grand Conseil genevois a écarté une telle solution fin septembre et conservé la tenue de séances sans public. Une semaine plus tôt, son homologue vaudois en a décidé de même tout en exigeant un certificat Covid pour le public assistant aux séances du Parlement.

10h50

Fermetures de restaurants pas aux normes peu nombreuses

Le cas du restaurant réfractaire à Zermatt (VS) n'a pas fait des émules ailleurs en Suisse romande. Si des dénonciations pour non respect des contrôles du certificat Covid dans les établissements publics ne sont pas rares, les fermetures administratives de cafés-restaurants ou de musées sont moins fréquentes.

Selon un tour d'horizon effectué par Keystone-ATS auprès des autorités et polices des six cantons romands, aucun cas aussi "extrême" que celui de Zermatt ne s'est produit depuis la prolongation de l'obligation de présenter le passeport sanitaire. Trois autres cantons signalent toutefois des fermetures: Genève, Vaud et Neuchâtel.

Dans le canton de Genève, "sur la base de dénonciations, nous avons eu à intervenir pour sanctionner 17 établissements publics. Parmi ceux-ci, 14 ont été fermés", indique Silvain Guillaume-Gentil, chargé de communication à la police cantonale genevoise. Mais "sur la base de la volumétrie du nombre d'établissements publics à Genève, on constate que la très grande majorité se comporte bien", tient-il à nuancer.

Le canton de Vaud ne recense qu'un seul cas, dans la région de Montreux, pour refus de procéder au contrôle du certificat Covid. La gérante a fait recours.

Un autre cas vaudois concerne un musée. Le Fort Chillon, à côté du château, a aussi fermé ses portes, mais de sa propre initiative en guise de protestation contre le passeport sanitaire. Ses responsables ont ainsi court-circuité les menaces de fermeture de la part du canton.

Dans le canton de Neuchâtel, il a été procédé à la fermeture administrative de deux établissements publics depuis l'introduction du certificat Covid, selon Pierre-François Gobat, chef du Service de la consommation et des affaires vétérinaires. "Une dizaine d'avertissements avant fermeture ont été infligés, qui ont été respectés jusqu'ici", ajoute-t-il.

En Valais, le cas zermattois n'a pas fait non plus des émules ailleurs dans le canton. Même les dénonciations sont plutôt rares, selon la police cantonale.

S'agissant du restaurant de la station de ski, la commune a retiré la patente aux tenanciers pour une durée indéterminée. L'établissement est donc toujours fermé, confirme Frédéric Favre, chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport.

Les trois exploitants - un couple et leur fils - ont été arrêtés le 31 octobre après avoir refusé à plusieurs reprises de respecter les règles sanitaires. Deux jours plus tôt, la police cantonale avait notifié aux restaurateurs la décision du Conseil d'Etat de fermer l'établissement, initialement jusqu'au 12 novembre, car ils refusaient de contrôler le certificat Covid de leurs clients.

La demande de détention provisoire d'un mois demandée par le Ministère public a été refusée par le tribunal des mesures de contrainte. Les tenanciers espèrent rouvrir prochainement, selon leur site internet.

10h30

Recours d'étudiants contre l'absence de tests gratuits

Des étudiants fribourgeois, en HES et à l'Université de Fribourg, ont déposé un recours au Tribunal fédéral par rapport à la restriction d'accès aux hautes écoles du canton pour les personnes ne disposant pas de certificat Covid. Contrairement à d'autres universités romandes, les tests salivaires poolés gratuits n'y sont pas proposés.

"Aucune solution gratuite - autre que la vaccination - n'est actuellement proposée aux étudiants de l’Université de Fribourg pour pouvoir assister aux cours et aux examens en présentiel. Cette absence d'alternative revient à imposer aux étudiants sans certificat Covid, une vaccination forcée et par là-même illégale", a indiqué vendredi le collectif Education sans certificat.

Les étudiants ont donc déposé un recours le 14 octobre contre l'ordonnance du Conseil d'Etat fribourgeois du 14 septembre. Le Tribunal fédéral a demandé au gouvernement de se prononcer sur le fond de l'affaire d'ici au 20 décembre.

10h00

Un patch vaccinal bientôt en test

Doté de micro-aiguilles, un patch vaccinal contre le Covid-19 va être testé dès janvier prochain par Unisanté à Lausanne. L’intérêt principal de cette nouvelle technologie réside dans une immunité à plus long terme.

L'idée est de stimuler l'immunité cellulaire avec un patch piquant, fait de micro-aiguilles. "Le principe est d'avoir des micro-aiguilles qui vont pénétrer uniquement dans la peau superficielle (épiderme et derme) pour bien présenter les peptides - c'est-à-dire les protéines du virus contenues dans ce vaccin", a expliqué Blaise Genton, médecin chef à Unisanté, vendredi dans La Matinale de la RTS.

Ces protéines vont stimuler ce qu'on appelle les cellules mémoire, capables de protéger ultérieurement dans le cas où le pathogène tenterait à nouveau d'infecter une personne.

Et c’est tout l’intérêt de ce vaccin de nouvelle génération: contrairement aux vaccins actuels qui créent des anticorps, il pourrait induire une immunité durant plus longtemps.

"On va stimuler des cellules mémoire qui vont attaquer les cellules infectées par le virus", a poursuivi Blaise Genton. "Et on sait que cette immunité-là reste un certain nombre d'années, en tout cas pour les coronavirus habituels qui font des infections respiratoires tous les hivers". Elle permettrait donc d’éviter les rappels.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Contrairement aux vaccins actuels, le patch pourrait induire une immunité plus durable (image d'illustration). [Phanie/AFP - Garo]Phanie/AFP - Garo
Un vaccin contre le Covid sous forme de patch va être testé à Lausanne / La Matinale / 1 min. / le 19 novembre 2021

>> Plus de détails : Un vaccin contre le Covid sous forme de patch va être testé à Lausanne

09h45

Déprime hivernale accentuée par la pandémie

La déprime hivernale est en avance cette année et les urgences psychiatriques sont débordées. La pandémie y est pour beaucoup mais pas seulement, nous dit la psychologue Magali Volery. La crise climatique suscite aussi beaucoup d'insécurité et donc d'angoisse.

La ligne téléphonique de la Main tendue reçoit de plus en plus d'appels en rapport avec des pensées suicidaires ces derniers temps. Et à Lausanne, les services du département de psychiatrie du CHUV sont tous occupés à plus de 100% (lire encadré).

Même si une personne sur deux, en Suisse, aura une fois au moins dans sa vie des troubles psychiatriques, la crise sanitaire a clairement amplifié le phénomène.

"Au début de la pandémie, on était un peu activés en mode survie et on a pu faire face. Maintenant, les gens s'essoufflent et une vague silencieuse a démarré avec de plus en plus de personnes qui font appel à nous pour des difficultés d'ordre moral et psychique", confirme la psychologue Magali Volery.

"On est dans une sorte de rebond lié à la peur du virus et aux difficultés que l'on a pour faire face aux mesures qu'on doit subir depuis un an et demi", explique-t-elle vendredi dans La Matinale de la RTS.

>> L'interview de la psychologue Magali Volery :

Magali Volery évoque la question de l'accès aux soins psychothérapeutiques (vidéo)
Magali Volery évoque la question de l'accès aux soins psychothérapeutiques (vidéo) / La Matinale / 8 min. / le 19 novembre 2021

>> Plus de détails : "Beaucoup renoncent aux enfants à cause de la menace climatique"

08h00

Bô Noël de retour à Lausanne après une année d'absence

Bô Noël s'est ouvert jeudi à Lausanne par une parade. Pour sa 7e édition, le marché de Noël a investi sept endroits de la capitale vaudoise et propose quelques nouveautés, notamment une grande roue de 30 mètres de haut installée sur la place Centrale.

Les chalets accueilleront les badauds entre St-François, le Flon, Bel-Air, l'esplanade de la Cathédrale ainsi que sur les places Pépinet, Centrale et de l'Europe. Les visiteurs y retrouveront les traditionnels stands de restauration et artisanaux, le marché du terroir et diverses animations pour les enfants.

La foule entre les chalets la place St-François à Lausanne, à l'ouverture du marché Bô Noël. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
La foule entre les chalets la place St-François à Lausanne, à l'ouverture du marché Bô Noël. [Keystone - Jean-Christophe Bott]

Bô Noël, qui avait accueilli 400'000 visiteurs en 2019, avait été annulé l'an dernier en raison du coronavirus. Pour cette nouvelle édition, le passeport sanitaire sera exigé pour la restauration assise. Les zones de marché seront en revanche laissées en libre accès.

Les organisateurs soulignent que les détenteurs du certificat peuvent recevoir, s'ils le souhaitent, un bracelet valable un jour ou une semaine. Celui-ci permet un accès facilité dans tous les restaurants membres de GastroLausanne (clubs exclus).

07h45

Le Conseil fédéral fait-il preuve d'attentisme?

Alors que la plupart des pays voisins introduisent de nouvelles restrictions plus ou moins drastiques, la Suisse fait une nouvelle fois cavalier seul. Certaines personnes estiment que le gouvernement temporise, à quelques jours de la votation sur la loi Covid.

>> Le reportage du 19h30 :

Au-devant d’une nouvelle vague de coronavirus, le Conseil fédéral adopte une position attentiste refusant de céder à la panique malgré la situation en Allemagne
Au-devant d’une nouvelle vague de coronavirus, le Conseil fédéral adopte une position attentiste refusant de céder à la panique malgré la situation en Allemagne / 19h30 / 2 min. / le 18 novembre 2021

C'est notamment le cas de la conseillère nationale UDC Céline Amaudruz. Dans le 19h30, la Genevoise se dit perplexe: "Je vois bien que Monsieur Berset fait une communication avant la votation. Mais je n’ai pas grand doute sur le fait que si nous disons oui à cette loi, au lendemain, nous verrons de nouvelles mesures."

De son côté, le conseiller national Benjamin Roduit (PDC/VS) estime que le Conseil fédéral a pris la bonne décision: "Jusqu'ici, le choix du Conseil fédéral nous permet d’affirmer que nous traversons la pandémie avec moins de dégâts que nos pays voisins. Donc je ne vois pas pourquoi on ne suivrait pas cette ligne."

>> L'analyse de Valérie Gillioz dans le 19h30 :

Le Conseil fédéral attend encore avant de prendre de nouvelles mesures et incite les cantons à agir en cas de flambée du Covid-19. L’analyse de Valérie Gillioz
Le Conseil fédéral attend encore avant de prendre de nouvelles mesures et incite les cantons à agir en cas de flambée du Covid-19. L’analyse de Valérie Gillioz / 19h30 / 1 min. / le 18 novembre 2021

07h30

L'absence de mesures n'est pas due à la loi Covid, assure Alain Berset

Le Conseil fédéral ne prévoit pour l'instant pas de mesures supplémentaires pour lutter contre la pandémie de Covid-19, malgré le nombre d'infections qui monte en flèche. A dix jours de la votation sur la loi Covid, on pourrait penser que la perspective de cette dernière a pesé dans la décision du gouvernement de garder le statu quo.

>> Lire l'article complet : Le statu quo décidé "n'est pas une stratégie en vue de la loi Covid", assure Alain Berset

Le ministre de la Santé Alain Berset, interrogé dans Forum, se défend toutefois catégoriquement de tout calcul stratégique: "Le Conseil fédéral a fait la démonstration par le passé qu'il savait prendre les mesures nécessaires, même quand elles n'étaient pas populaires du tout."

"Ça fait six mois que le critère qui fait foi est celui de la disponibilité des soins intensifs et le nombre d'hospitalisations. Vous croyez vraiment que c'est parce qu'il y a une votation dans dix jours qu'on ne prend pas des mesures supplémentaires? Vous ne croyez pas que c'est plutôt parce qu'il n'y a que 16% des lits de soins intensifs qui sont occupés par des patients Covid? C'est ça le critère. Le Conseil fédéral ne s'est jamais laissé emporter par des réflexions de type stratégique", assure le Fribourgeois.

>> L'interview complète d'Alain Berset dans Forum :

La Suisse fait preuve d'attentisme au sujet des mesures sanitaires: interview d'Alain Berset
La Suisse fait preuve d'attentisme au sujet des mesures sanitaires: interview d'Alain Berset / Forum / 10 min. / le 18 novembre 2021

07h15

Un durcissement des mesures "pas nécessaire actuellement", dit Alain Berset

Des mesures supplémentaires pour faire face au Covid-19 ne sont pas nécessaires actuellement, mais cela "dépendra de notre comportement à tous" et de l'évolution de la situation dans le système de santé, a indiqué le ministre de la Santé Alain Berset, insistant sur l'importance de respecter les règles d'hygiène. S'ils l'estiment nécessaire, les cantons ont la possibilité de durcir les mesures, a encore souligné le ministre devant les médias.

Toutes les régions ont vu une augmentation des cas de Covid au cours des dernières semaines. La Suisse centrale et l'est du pays sont plus fortement touchés. Le nombre d'hospitalisations augmente également, mais plus lentement. Ce sont surtout les jeunes qui s'infectent.

>> Les précisions vendredi dans La Matinale :

A nouveau plus de 6000 nouveaux cas de Covid recensés en une journée [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Pas de durcissement des mesures covid en Suisse / La Matinale / 1 min. / le 19 novembre 2021

L'objectif reste la vaccination

Le but de la Confédération reste de réduire le nombre de personnes qui n'ont pas de protection. Cela permet de limiter la circulation du virus et de freiner les infections. Actuellement, environ deux tiers de la population globale est entièrement vaccinée et trois quarts des plus de 12 ans. L'offensive de vaccination continue, a souligné Alain Berset.

Le conseiller fédéral est également revenu sur la troisième dose de vaccin. Chez les plus de 65 ans, la protection contre un déroulement compliqué de la maladie diminue de 90 à 80% six mois après la deuxième injection, raison pour laquelle une troisième dose est utile pour remonter l'immunité. Chez les plus jeunes, en revanche, la protection est toujours plus élevée que 90% après six mois.

07h00

Certificats basés sur les tests sérologiques: faux départ

La Confédération ne délivre actuellement pas de certificats Covid basés sur le résultat de tests sérologiques en raison d'un problème technique. L'Office fédéral de l'informatique et de la télécommunication (OFIT) a désactivé cette fonctionnalité au moins jusqu'à la fin de la semaine.

"Après l'introduction du système mardi, nous avons constaté que des certificats erronés pouvaient être délivrés, a communiqué l'instance. Le système a été annulé par mesure de précaution, précise-t-elle. Des tests intensifs sont actuellement en cours et l'OFIT prévoit d'émettre à nouveau des certificats basés sur les tests sérologiques dès la fin de la semaine.

Les autres certificats fonctionnent

Selon les informations fournies, l'établissement et le contrôle de tous les autres types de certificats Covid fonctionnent, qu'il s'agisse des certificats pour les personnes vaccinées, testées ou encore celles pouvant attester d'une maladie antérieure.

Le Conseil fédéral avait décidé début novembre de délivrer des certificats Covid basés sur le résultat d'un test sérologique. Ceux-ci ne sont valables qu'en Suisse, la plupart des pays de l'UE ne reconnaissant actuellement pas de tels certificats.

>> Lire aussi : Un test sérologique positif donne désormais trois mois d'accès au certificat Covid

06h45

Swissmedic examine la vaccination des 6 à 11 ans contre le Covid

Après les jeunes à partir de 12 ans, Moderna veut étendre l'indication du vaccin à ARNm contre le Covid-19 aux enfants à partir de 6 ans. Une demande a été déposée à Swissmedic sur la base d'un essai clinique en cours sur près de 5000 enfants de cette tranche d’âge, a confirmé l'institut suisse des produits thérapeutiques.

Dans le cadre de cet essai, les sujets de recherche ont reçu, à 28 jours d'intervalle, deux doses de vaccin réduites par rapport à celles administrées aux adultes.

"Aucun compromis sur l’examen scientifique"

Les vaccins à ARNm contre le Covid-19 sont actuellement autorisés pour les enfants et les adolescents à partir de 12 ans. Pour le vaccin de Moderna, c'est le cas depuis le 9 août 2021.

Swissmedic dit analyser "de manière accélérée les documents qu’il reçoit au fur et à mesure dans le cadre de cette demande, mais sans faire aucun compromis sur l’examen scientifique de ces derniers".

Sa décision quant au ratio bénéfice/risque de Spikevax dans cette tranche d’âge dépendra des informations complémentaires nécessaires quant à la sécurité, l'efficacité et la qualité de ce produit.

06h30

Le suivi de la journée de jeudi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 6017 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore neuf décès supplémentaires et 69 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 46'502 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 12,94%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 49'152, soit 564,36 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,31. Les patients Covid-19 occupent 16,8% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 76,5%.

Au total, 11'501'208 doses de vaccin ont été administrées et 65,09% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 74,07%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'453'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 7'437'077 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 935'042 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'290'429 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'984 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 34'623.

Le pays dénombre par ailleurs 24'892 personnes en isolement et 17'399 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

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06h00

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