Le suivi du 22 décembre. [Keystone]
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S'inoculer volontairement le Covid pour obtenir un pass sanitaire est illégal et dangereux

- Des opposants au vaccin s'infectent volontairement avec le virus pour obtenir un pass sanitaire. La pratique est dangereuse et illégale, mais elle n'est pas exceptionnelle.

- Le canton de Vaud ouvre la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans dès le 8 janvier. Le vaccin pédiatrique contre le Covid-19 (Pfizer) est administré en deux doses de 10 microgrammes (0,2 ml) à un mois d'intervalle, ce qui correspond au tiers de la dose administrée aux adolescents et aux adultes (30 microgrammes).

- Se faire tester à l'approche des fêtes de fin d'année s'annonce difficile, notamment dans les cantons de Vaud et de Genève. L'engorgement pour la prise de rendez-vous pour se faire tester (PCR et antigéniques) est bien réel.

- La Suisse compte mercredi 11'562 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 32 décès supplémentaires et 178 malades ont été hospitalisés.

- Le Covid-19 a laissé des traces dans le bien-être de la population suisse en 2020. L'espérance de vie a baissé, a indiqué mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Chez les hommes, l'espérance de vie a baissé de 0,9 an entre 2019 et 2020 pour se fixer à 81 ans. Chez les femmes, la diminution a été moindre, de 0,5 an, s'établissant à 85,1 ans.

- Le vaccin de rappel anti-Covid est désormais recommandé pour tous à partir de 16 ans dès quatre mois après la deuxième dose au lieu de six. L'Office fédéral de la santé publique et la Commission fédérale pour les vaccinations ont adapté mardi leurs recommandations. En outre, les personnes vaccinées ou guéries depuis plus de 4 mois ne peuvent plus entrer dans les lieux soumis à la "2G+" sans présenter un test négatif.

Suivi assuré par RTSinfo

21h10

"C'est important, vu la menace d'Omicron, de pouvoir rapidement faire cette 3e dose"

Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois, a reconnu dans le 19h30 que la demande pour des tests est très forte en ce moment et qu'il peut y avoir des files d'attente.

"A Neuchâtel, on essaie de privilégier l'accès aux tests pour les gens qui sont symptomatiques parce que c'est ça qui nous permet de contrôler l'épidémie."

Concernant la fermeture de centres de vaccination dans le canton, Claude-François Robert a expliqué avoir "dû changer le programme". "Il y a 6 semaines, nous avions prévu de fermer le centre de vaccination entre Noël et Nouvel An. Mais c'est important, vu la menace d'Omicron, de pouvoir rapidement faire cette 3e dose. Nous avons effectivement besoin de personnel supplémentaire. A Neuchâtel, 8 soldats sanitaires sont arrivés pour nous aider", a-t-il précisé.

>> L'interview dans le 19h30 de Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois :

Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois, analyse l'évolution de la situation sanitaire.
Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois, analyse l'évolution de la situation sanitaire. / 19h30 / 2 min. / le 22 décembre 2021

20h40

S'inoculer volontairement le Covid est illégal et dangereux

Il est difficile de s'imaginer avaler une fiole de salive contaminée par le Covid. Pourtant, certains réfractaires au vaccin ont décidé de contracter volontairement la maladie pour obtenir au moins provisoirement un certificat sanitaire.

La pratique est illégale. Selon l'OFSP, contracter volontairement le coronavirus est une infraction pénale, passible de 5 ans d'emprisonnement.

Elle est dangereuse également: "Cela contribue à accélérer la transmission du virus et la gravité de l'épidémie. On fait prendre des risques pour les proches et pour la société", a expliqué dans le 19h30 la médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin.

Sur les réseaux sociaux, les appels de personnes désirant s'auto-infecter se multiplient.

>> L'enquête de Sarah Jelassi dans le 19h30 :

Contracter le Covid-19 volontairement pour obtenir un pass sanitaire. Un choix dangereux et illégal
Contracter le Covid-19 volontairement pour obtenir un pass sanitaire. Un choix dangereux et illégal / 19h30 / 2 min. / le 22 décembre 2021

Interrogé dans le 19h30, Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois, a "vivement déconseillé l'auto-infection. On ne maîtrise rien avec l'infection naturelle, on a 10 fois plus de risque de myocardite par l'infection naturelle que par le vaccin. Le vaccin est un produit sécurisé".

>> Son interview complète dans le 19h30 :

Inoculation volontaire au Covid-19 : la réaction de Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois.
Inoculation volontaire au Covid-19 : la réaction de Claude-François Robert, médecin cantonal neuchâtelois. / 19h30 / 1 min. / le 22 décembre 2021

20h00

Des centres de vaccination fermés faute de personnel à Fribourg

La décision du canton de Fribourg de fermer ou restreindre l'activité de ses centres de vaccination de Granges-Paccot et de Bulle durant une bonne partie des Fêtes fait des vagues à Fribourg. Les autorités, qui ont fait appel à l'armée, invoquent l'état de fatigue du personnel.

>> Les explications dans le 19h30 :

Deux centres de vaccination du canton de Fribourg ferment leurs portes alors que d'autres sont encore saturés
Deux centres de vaccination du canton de Fribourg ferment leurs portes alors que d'autres sont encore saturés / 19h30 / 2 min. / le 22 décembre 2021

La décision est notamment dénoncée par le PLR fribourgeois et sa section de jeunes. "Il n'est pas acceptable d'inciter les Fribourgeois à se faire vacciner tout en leur ôtant la possibilité de le faire", ont-ils écrit dans un communiqué. Ils demandent au Conseil d'Etat de "tout mettre en œuvre pour continuer la vaccination".

Le Centre s'est également dit "stupéfait". "Cette décision, alors que l'on demande à la population et à l'économie des efforts immenses, est incompréhensible et inacceptable", a-t-il affirmé. Le Parti vert'libéral (PVL) a lui relevé "le manque de planification et d'anticipation", à même d'accroître la surcharge hospitalière.

Dans le détail, les centres de vaccination de Granges-Paccot, à côté de Fribourg, et de Bulle seront fermés du 24 au 28 décembre ainsi que le 31 décembre. Ensuite, Granges-Paccot sera aussi bouclé le 1er et le 2 janvier et Bulle du 1er au 4 janvier.

L'OFSP étonnée

Ces choix étonnent jusqu'à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), d'autant plus que le canton de Fribourg, à l'instar de Neuchâtel, du Jura et du Valais en Suisse romande, bénéficie du soutien récent et momentané de l'armée. "Mais il faut former ces renforts", précise Christophe Monney, médecin cantonal adjoint, dans des propos rapportés mercredi dans le quotidien La Liberté.

Il assure être le premier à déplorer cette décision de fermeture, arrêtée avant que le variant Omicron ne se propage en Suisse. "Ce choix découle de l'état de fatigue du personnel. Nous voulons le ménager. Actuellement, le taux d'absentéisme est très élevé et nous avons des difficultés à recruter".

>> Ecouter la réaction de la conseillère d'Etat en charge du Social et de la Santé Anne-Claude Demierre (PS) dans le 12h45 :

La conseillère d'État fribourgeoise Anne -Claude Demierre commente la fermeture temporaire des centres de vaccinations pourtant saturés
La conseillère d'État fribourgeoise Anne -Claude Demierre commente la fermeture temporaire des centres de vaccinations pourtant saturés / 12h45 / 2 min. / le 22 décembre 2021

Réaction de l'Etat

L'Etat de Fribourg a réagi mercredi en affirmant prévoir 20'000 injections par semaine dès la mi-janvier, en précisant que le centre de Granges-Paccot serait finalement ouvert le 28 décembre. La capacité actuelle est de près de 11'600 doses par semaine pour Granges-Paccot et 1600 doses par semaine à Bulle.

Des équipes mobiles seront par ailleurs organisées dans les cinq districts qui ne disposent pas d'un centre cantonal à partir du 11 janvier, a-t-il ajouté. A noter encore que les enfants de plus de 5 ans pourront être vaccinés depuis le 8 janvier au centre de Granges-Paccot.

Les autres cantons romands fermeront aussi la plupart de leurs centres, mais uniquement durant les jours fériés. Seul le Valais, comme Fribourg, fera exception. Cinq des six centres valaisans seront inactifs sur une période prolongée, réduisant la voilure de 2800 doses quotidiennes à 800.

19h30

Les tests obligatoires dans les centres thermaux découragent la clientèle

L'arrivée du variant Omicron perturbe les bains thermaux et les parcs aquatiques à une période où ils sont très prisés. Pour y entrer, les personnes vaccinées ou guéries doivent désormais présenter un test négatif, comme le veut la règle dite "2G+".

Ainsi, les Bains de Lavey ont décidé d'introduire des bracelets pour distinguer la clientèle 2G et 2G+. Les bleus sont simplement vaccinés ou guéris depuis plus de quatre mois. Les baigneurs ont accès seulement à l'extérieur et aux zone de repos avec le masque. Les jaunes ont un certificat plus récent ou un test. Ils sont les seuls à pouvoir accéder à toutes les installations.

>> Le reportage dans le 19h30 :

La règle des 2G+ fait plonger la fréquentation des centres thermaux et parcs aquatiques.
La règle des 2G+ fait plonger la fréquentation des centres thermaux et parcs aquatiques. / 19h30 / 2 min. / le 22 décembre 2021

Entrées en vigueur lundi, ces nouvelles mesures ont fait chuter la fréquentation. Les baigneurs sont rares à Aquaparc.

"J'ai dû prendre rendez-vous pour aller faire un test ce matin pour cette sortie loisirs type piscine. C'est contraignant, alors que je suis vacciné", a témoigné un baigneur dans le 12h45 de la RTS mercredi. Le test est obligatoire à moins de fournir une preuve de guérison ou de vaccination datant de moins de quatre mois. Quant aux non vaccinés, test négatif ou pas, ils sont privés d'entrée.

Depuis la mise en place du protocole 2G+, l'effet a été immédiat. "Mardi, par exemple, c'était -50%. Il y a une cascade d'annulations et des gens qui ne peuvent plus venir alors qu'ils sont vaccinés", déplore la directrice d'Aquaparc Sonia Vandenabeele. "On va demander une aide financière au canton afin de supporter cette période compliquée", ajoute-t-elle. Parmi les autres mesures envisagées, le recours aux RHT ou encore la mise en place d'un centre de test à l'entrée du parc pour tenir le choc.

>> Regarder le reportage du 12h45 à Aquaparc :

Les bassins des centres thermaux et centres aquatiques valaisans sont désertés
Les bassins des centres thermaux et centres aquatiques valaisans sont désertés / 12h45 / 1 min. / le 22 décembre 2021

Dans le Haut-Valais, les bains de Brigerbad ont préféré fermer. Depuis lundi, près de 80 collaborateurs sont au chômage technique

16h30

Vaud ouvre la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans

Le canton de Vaud ouvre dès lundi matin la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans, a-t-il annoncé mercredi. Les autorités rappellent que c'est une recommandation, qui vaut particulièrement pour les enfants déjà atteints dans leur santé en raison d'une maladie chronique ou qui ont des contacts étroits avec des adultes vulnérables.

La vaccination est aussi particulièrement recommandée aux enfants de cette tranche d'âge qui sont guéris du Covid-19 et qui ont eux-mêmes des problèmes de santé ou des contacts étroits avec des personnes vulnérables atteintes d'immunodéficience ne pouvant pas se protéger par la vaccination. Pour ces enfants, une dose de vaccin est suffisante, écrit le canton dans un communiqué.

Un tiers de la dose

Actuellement, aucune vaccination n'est recommandée pour les autres enfants guéris du Covid-19. Si des parents souhaitent faire administrer une dose à leur enfant dans ce contexte, un entretien avec un pédiatre est conseillé, souligne-t-il.

Le vaccin pédiatrique contre le Covid-19 (Pfizer) est administré en deux doses de 10 microgrammes (0,2 ml) à un mois d'intervalle, ce qui correspond au tiers de la dose administrée aux adolescents et aux adultes (30 microgrammes), grâce à une dilution appropriée du produit. Cette vaccination est aussi gratuite, précisent encore les autorités politiques et sanitaires.

Premiers vaccins le 8 janvier

La prise de rendez-vous ouvre lundi 27 décembre à 09h00. La vaccination commencera, elle, le samedi 8 janvier, de 09h00 à 17h00, par une première journée lors de laquelle les enfants auront droit à un accueil sur mesure au centre de Beaulieu à Lausanne.

Les vaccinations seront réalisées par des pédiatres et des infirmières spécialisées en pédiatrie. Elles se poursuivront dans les centres qui vaccinent déjà les jeunes de 12 à 15 ans, soit le CHUV à Lausanne, l'Etablissement hospitalier de la Côte à Morges, l'Hôpital Riviera-Chablais à Rennaz, les Etablissements hospitaliers du nord vaudois à Yverdon, et l'Hôpital intercantonal de la Broye à Payerne.

Afin de simplifier les prises de rendez-vous, ces hôpitaux vaccineront les mercredis après-midi ou les samedis, et ce dès la semaine du 10 janvier. Un nombre restreint de pédiatres va aussi vacciner en cabinet dès la même semaine.

15h30

Pas de cortège au prochain carnaval de Bâle

Le prochain carnaval de Bâle se déroulera sans cortège, s'il a lieu comme prévu du 7 au 9 mars. Ses organisateurs ont pris cette décision en raison de la pandémie de coronavirus. Mais le maintien de la manifestation en tant que telle n'est pas encore assuré.

Aucun cortège du carnaval n'a pu avoir lieu en 2020 et en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

Le gouvernement de Bâle-Ville entend décider en février sous quelle forme un carnaval pourrait avoir lieu, indique son porte-parole Marco Greiner.Il n'est pas exclu que le canton autorise les cliques à déambuler spontanément dans les rues du centre-ville.

13h55

Davantage de tests dans le Jura bernois

L'offre de tests PCR par prélèvement salivaire sera étoffée entre Noël et Nouvel An dans le Jura bernois. La Direction de la santé cantonale et la commune de Reconvilier ouvriront un centre de dépistage du Covid-19 additionnel du 27 décembre au 30 décembre.

Plus de 1200 tests PCR par prélèvement salivaire pourront être réalisés chaque jour dans le centre de Reconvilier, a indiqué la Direction de la santé mercredi dans un communiqué. Le dépistage est proposé aux personnes symptomatiques de toute la région. Il est gratuit, mais ne donnera pas lieu à la délivrance d'un certificat.

13h40

Plus de 11'000 nouveaux cas

La Suisse compte mercredi 11'562 cas de Covid-19 de plus que la veille, indiquent les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 32 décès supplémentaires et 178 malades ont été hospitalisés.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 11'167 cas, soit 395 de moins. Le même jour, il dénombrait 41 décès et 220 hospitalisations supplémentaires. 690 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 36,2% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation (tous malades confondus) est de 79,8%.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 70'933 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 16,3%, contre 14,3% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,99.

Le variant Omicron représente 11,1% des cas de Covid séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l'objet d'un séquençage. Cette analyse est notamment mené sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Au total, 66,92% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour l'instant pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 76,15%, indique l'OFSP. Par ailleurs, 59,19% des personnes âgées de 65 ans et plus et 19,74% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 118'685, soit 1363 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'215'932 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire. Le total des décès s'élève à 11'707 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 38'399.

12h55

Le Covid met les urgences pédiatriques sous pression à Neuchâtel

Le Covid circule beaucoup parmi les enfants, ce qui se ressent au niveau des consultations à l'hôpital. A Neuchâtel, depuis une semaine, des box ont été installés dans le hall d'entrée de l'hôpital Pourtalès pour trier les enfants symptomatiques qui consultent sans rendez-vous.

Aux urgences pédiatriques, la demande est extrêmement forte et le personnel sous pression.

>> Ecouter le reportage du 12h30 de la RTS :

Avec les Fêtes, le service pédiatrique de l’Hôpital Pourtalès à Neuchâtel craint la saturation. [KEYSTONE - LAURENT GILLIERON]KEYSTONE - LAURENT GILLIERON
Le Covid met les urgences pédiatriques sous pression à Neuchâtel / Le 12h30 / 1 min. / le 22 décembre 2021

12h20

Des éthiciens appellent à ne pas juger les personnes non vaccinées

Même si certaines personnes vaccinées ne comprennent pas que des personnes non vaccinées malades du Covid mobilisent des ressources médicales considérables, la Société suisse d'éthique biomédicale (SSEB) a appelé mercredi à ne pas émettre de jugement moral sur les non vaccinés. Distinguer "personnes vaccinées louables" et "personnes non vaccinées condamnables" ne permettra pas de stopper la pandémie, relève-t-elle.

Les individus ont le droit de consentir ou de refuser la vaccination après en avoir pesé le pour et le contre, rappelle la SSEB. Le corps médical n'a pas à juger de la "responsabilité personnelle supposée ou réelle" d'un non vacciné qui contracterait la maladie. D'un point de vue éthique, il a le droit d'être pris en charge médicalement.

La SSEB concède toutefois que le grand nombre de personnes non vaccinées reste un défi pour les structures hospitalières. Elle propose donc plutôt de favoriser le dialogue et l'information ainsi que de promouvoir l'obligation morale de se faire vacciner. "Nous avons en outre tous l'obligation morale de limiter nos contacts sociaux et d'appliquer les mesures d'hygiène appropriées", écrit-elle.

12h10

Le Centre cantonal fribourgeois de dépistage retourne à Forum Fribourg

Sous forte pression, le Centre cantonal fribourgeois de dépistage du Covid-19 retourne à Forum Fribourg dès vendredi. Ce déplacement répond au retour de la gratuité des tests rapides antigéniques et à la hausse du nombre de personnes symptomatiques.

"Il devenait urgent de déplacer le centre, tant pour les usagers que pour le personnel, afin de bénéficier d'un lieu plus vaste et ainsi de mieux séparer les flux de personnes symptomatiques et asymptomatiques", a indiqué mercredi l'Hôpital fribourgeois (HFR). L'inscription en ligne reste vivement recommandée.

Plus d'espace mais pas plus de tests

Ces deux dernières semaines, le nombre de tests accomplis quotidiennement au Centre cantonal de dépistage à Granges-Paccot dépasse les 750, dont la moitié sans rendez-vous pour des personnes symptomatiques. Au vu des réservations déjà effectuées, la fréquentation ne va pas faiblir durant le week-end de Noël.

Le retour des dépistages à Forum Fribourg permettra d'améliorer l'accueil des personnes venant se faire tester. Le nombre maximal de tests restera quant à lui identique, dans la mesure où il dépend de la capacité du laboratoire.

12h05

Demande d'homologation du vaccin de rappel de Johnson & Johnson déposée

L'entreprise Johnson & Johnson a déposé une demande portant sur l'administration d'une dose de rappel de son vaccin "Covid-19-Vaccine Janssen", a annoncé Swissmedic mercredi. A ce jour, l'institut suisse des produits thérapeutiques a déjà autorisé le "booster" pour les vaccins de Pfizer/BioNTech (Comirnaty) et de Moderna (Spikevax).

Le vaccin de Johnson & Johnson a été approuvé en mars 2021. Pour mémoire, ce vaccin à vecteur viral est administré en une seule dose aux personnes âgées de 18 ans et plus. Un rappel constituerait donc une deuxième dose et non une troisième, comme avec les vaccins à ARN messager de Pfizer/BioNTech et Moderna.

Peu présent en Suisse

Autorisé plus tard que les autres, le vaccin de Johnson & Johnson reste minoritaire en Suisse. Selon les dernières données publiées sur le site Internet de Swissmedic, en date du 14 décembre, il a été administré à quelque 47'000 personnes, contre plus de 3,7 millions pour le vaccin de Moderna et près de 2 millions pour celui de Pfizer/BioNTech.

Les données cliniques portant sur la dose de rappel du vaccin de Jonhson & Johnson seront analysées à l'aune de critères relatifs à sa sécurité et à son efficacité, indique Swissmedic. Quant au délai pour une décision, la durée des procédures d'examen dépend en particulier de l'exhaustivité des données présentées par le requérant, ainsi que des résultats des essais cliniques, ajoute l'institut.

11h40

Dix mesures urgentes d’aide à la jeunesse à Fribourg

Le canton de Fribourg lancera dès janvier dix mesures urgentes d'aide à la jeunesse en lien avec la crise sanitaire. Elles touchent au domaine socioéducatif, à l'insertion professionnelle, à la santé psychique, aux projets des jeunes et à leur participation à la société.

Les mesures ont été détaillées mercredi à Granges-Paccot (FR), en présence de la conseillère d'Etat Anne-Claude Demierre, en charge de la Santé, et de son collègue Maurice Ropraz, chargé de la Sécurité. Elles coûteront 1,7 million de francs sur deux ans et résultent des réflexions et expériences de quatre groupes de travail thématiques.

Ateliers et découvertes du monde professionnel

Dans le domaine socioéducatif, il s'agit de soutenir le développement du travail social de rue ainsi que de renforcer l'action éducative en milieu ouvert par la Fondation Transit et les accompagnements par l'association REPER.

Pour ce qui est de l'insertion et de l'orientation professionnelle, il est prévu de renforcer le projet OMax, qui implique des ateliers et des découvertes du monde professionnel pour les élèves de 10H et 11H, et d'appuyer les aides à l'insertion socioprofessionnelle locales et de bas seuil.

Jeunes davantage consultés

Dans le domaine du "vivre et construire ensemble", le canton de Fribourg soutiendra les prises de paroles des jeunes, la consultation et les échanges. Des soutiens aux projets développés par les jeunes eux-mêmes et un apport financier aux girons figurent aussi parmi les mesures.

Concernant la santé psychique, enfin, il s'agit de renforcer certaines mesures du programme cantonal de promotion de la santé mentale et d'étendre les prestations de psymobile, du Réseau fribourgeois de santé mentale. Le tout sera financé par un crédit complémentaire en 2022, puis dans le cadre budgétaire ordinaire en 2023.

>> Ecouter le sujet du 12h30 mercredi :

Le gouvernement fribourgeois sera renouvelé cet automne. [Depositphotos]Depositphotos
Fribourg va lancer 10 mesures urgentes d’aide à la jeunesse / Le 12h30 / 1 min. / le 22 décembre 2021

Pour la conseillère d'Etat en charge du Social et de la Santé Anne-Claude Demierre (PS), il était temps d'agir pour les jeunes. "Au départ, on a géré une crise sanitaire et économique, mais en étant conscients que nombre de jeunes rencontraient des difficultés", a-t-elle expliqué au micro du 12h30 de la RTS. Elle précise que les dix mesures prises par le canton de Fribourg l'ont été après des discussions avec des partenaires sur le terrain, qui ont fait remonter les besoins des jeunes.

Les ateliers participatifs prévus dès le mois de janvier serviront notamment à savoir si les moyens mis en place sont suffisantes ou si les jeunes auraient besoin d'autres mesures. "C'est vraiment important qu'on puisse écouter ces jeunes, qu'ils aient voix à la discussion", insiste Anne-Claude Demierre.

>> Ecouter l'interview d'Anne-Claude Demierre :

Anne-Claude Demierre, conseillère d'Etat, Directrice de la santé et des affaires sociales du canton de Fribourg. [Keystone - Anthony Anex]Keystone - Anthony Anex
Du soutien pour les jeunes fribourgeois pendant la pandémie: interview de Anne-Claude Demierre / Le 12h30 / 3 min. / le 22 décembre 2021

10h55

L'espérance de vie a diminué de près d'un an chez les hommes et d'une demi-année chez les femmes

Le Covid-19 a laissé des traces dans le bien-être de la population suisse en 2020. L'espérance de vie a baissé, et le semi-confinement du printemps 2020 a eu un impact sur la satisfaction par rapport à la vie. L'économie aussi a pâti de la crise sanitaire, a indiqué mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans ses résultats des indicateurs du bien-être.

Chez les hommes, l'espérance de vie a baissé de 0,9 an entre 2019 et 2020 pour se fixer à 81 ans. Chez les femmes, la diminution a été moindre, de 0,5 an, s'établissant à 85,1 ans. Malgré une surmortalité particulièrement élevée chez les plus de 64 ans, le rapport entre le nombre de personnes de 65 ans et plus et celui des 20 à 64 ans n'a pas reculé.

09h00

Face à Omicron, "une certaine efficacité des vaccins reste"

Le variant Omicron se fait petit à petit une place dans le paysage sanitaire suisse. Il pourrait même supplanter Delta d'ici la fin de l'année à en croire les spécialistes.

Médecin infectiologue au laboratoire de virologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), Manuel Schibler était invité dans La Matinale pour dresser le portrait du variant découvert en novembre en Afrique du Sud et autour duquel il reste un certain nombre d'inconnues.

"On sait déjà de ce variant que sa transmissibilité est encore plus élevée que celle du variant Delta. Cela signifie qu'une personne infectée va transmettre le virus à plus de personnes", explique Manuel Schibler.

Une dangerosité encore à établir

La dangerosité d'Omicron reste cependant encore à établir sous nos latitudes. Selon les premières données provenant d'Afrique du Sud, elle serait moindre que ses prédecesseurs.

Une thèse relativisée par le spécialiste des HUG. "La population étudiée en Afrique du Sud est plus jeune que celle des pays européens et probablement aussi plus infectée au préalable par divers variants du Covid-19. Ce n'est pas tout à fait transposable dans nos contrées, où nous avons plutôt l'impression que la sévérité est similaire à celle du Delta."

Quid de l'efficacité des vaccins? "Plus le temps passe, plus elle diminue face aux nouvelles versions de ce coronavirus. Le grand message à faire passer, c'est qu'une certaine efficacité reste, surtout pour protéger des maladies sévères", développe le virologue.

>> Voir l'interview complète de Manuel Schibler dans La Matinale :

Ralentissement du rythme des contaminations de Covid en Suisse: interview de Manuel Schiblerm(vidéo)
Ralentissement du rythme des contaminations de Covid en Suisse: interview de Manuel Schiblerm(vidéo) / La Matinale / 8 min. / le 22 décembre 2021

08h45

Situation tendue pour se faire tester à l'approche de Noël

Se faire tester à l'approche des Fêtes de fin d'année s'annonce difficile, notamment dans les cantons de Vaud et de Genève. L'engorgement pour la prise de rendez-vous pour se faire tester (PCR et antigéniques) est bien réel.

"La situation est très difficile et très tendue" en raison d'une offre insuffisante face à la demande", confirme dans La Matinale Martine Ruggli, présidente de Pharmasuisse, l'association suisse des pharmaciens.

Selon elle, énormément de places sont réservées jusqu'à début janvier. "Les pharmaciens font vraiment leur maximum pour répondre au mieux à la demande. Ce qui est important aussi, pour eux, c'est d'avoir des places pour les gens qui sont symptomatiques", précise-t-elle.

En revanche, la pénurie d'autotests touche à sa fin. Pharmasuisse confirme que de nouveaux stocks vont arriver ces prochains jours en provenance de fournisseurs homologués. La situation pour les tests PCR et antigéniques reste tendue, mais n'est pas encore arrivée à saturation.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Martine Ruggli-Ducrot, nouvelle présidente de pharmaSuisse. [RTS]RTS
La pénurie d'autotests contre le Covid-19 touche à sa fin // Interview de la présidente de Pharmasuisse Martine Ruggli / La Matinale / 1 min. / le 22 décembre 2021

08h30

Camps de ski maintenus à Fribourg

Le canton de Fribourg a décidé de maintenir les camps de ski, mais à certaines conditions. En raison de la pandémie, tous les participants devront être testés avant leur départ.

"Tous les élèves, tous les accompagnants et les enseignants devront se soumettre à un test PCR salivaire", explique Jean-Pierre Siggen dans La Matinale.

Selon le conseiller d'Etat en charge des écoles, les tests ont déjà été commandés et sont à disposition. "Ils n'attendent plus que les élèves", précise-t-il.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Des enfants en plein cours de ski dans le canton de Glaris en 2005. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Le canton de Fribourg maintient les camps de ski, mais sous conditions / La Matinale / 39 sec. / le 22 décembre 2021

20h45

Didier Trono appelle à rester méfiant face au variant Omicron

Le variant Omicron, encore méconnu, progresse à une vitesse exceptionnelle partout dans le monde. En Suisse, il représente entre 10 et 20% des nouvelles infections. Les cas doublent tous les trois ou quatre jours.

Selon Didier Trono, virologue à l'EPFL et membre de la Task Force Covid, il n'est pas encore possible d'affirmer que ce nouveau variant aura des conséquences modérées, "puisque les populations qui ont été infectées par Omicron jusqu'à maintenant étaient essentiellement des populations jeunes, donc pas des individus chez lesquels on s'attendait à une maladie très grave".

"On a vu en laboratoire que le virus semble pousser un peu mieux dans les cellules que l'on récolte dans le nez, plutôt que celles que l'on récolte dans les poumons. Mais la gravité de la maladie va être influencée par l'immunité de la personne qui sera infectée, pas seulement par les caractéristiques du virus", a déclaré le spécialiste dans le 19h30.

>> L'interview intégrale de Didier Trono dans le 19h30 :

Didier Trono commente la propagation du variant Omicron
Didier Trono commente la propagation du variant Omicron / 19h30 / 2 min. / le 21 décembre 2021

Le nombre de personnes infectées doit également être considéré dans la balance. "Même si une petite fraction des gens devient très malade, si le virus peut galoper à travers la population, infecter tous les non-vaccinés et une bonne partie des gens qui n'auront pas reçu leur troisième dose", cela aura un impact sur le système hospitalier, "qui devra subir un choc auquel il espérait ne pas avoir à faire face après la vague Delta", a souligné Didier Trono.

"Il va falloir faire preuve de beaucoup d'attention durant les fêtes de Noël, où il va y avoir des mélanges générationnels, peut-être avec des gens qui ne sont pas tous vaccinés de la même façon", a-t-il encore ajouté, avant d'appeler à "éviter les réunions de trop de personnes à la fois, parce que plus on est, plus on risque d'être en contact avec quelqu'un qui est porteur de ce virus."

>> Voir aussi le sujet du 19h30 sur le variant Omicron :

Le variant Omicron se répand rapidement en Suisse et dans le monde
Le variant Omicron se répand rapidement en Suisse et dans le monde / 19h30 / 2 min. / le 21 décembre 2021

20h30

A Neuchâtel, le corps médical de l’hôpital Pourtalès sous pression

Le corps médical de l'hôpital Pourtalès à Neuchâtel s'inquiète de la surcharge de travail et de la pénurie de renfort à l'approche des fêtes.

Des soins intensifs à la pédiatrie, en passant par les urgences, tous les services mettent l'établissement sous pression. Le personnel dans son ensemble espérait pouvoir souffler, mais il a dû se résigner.

Sur les 10 lits disponibles aux soins intensifs, 9 sont actuellement occupés, dont 5 pour des cas de Covid-19. En pédiatrie, le nombre d'enfants testés positifs augmente aussi.

L'inquiétude est palpable chez les médecins car, en plus du Covid, ils et elles doivent traiter les virus saisonniers. Le personnel qualifié manque et certains épuisés ont quitté la profession.

>> Le reportage du 19h30 à l'hôpital Pourtalès :

A Neuchâtel, le personnel hospitalier est inquiet
A Neuchâtel, le personnel hospitalier est inquiet / 19h30 / 2 min. / le 21 décembre 2021

17h40

Les cantons s'organisent pour accélérer les rappels

Après avoir critiqué la décision de raccourcir le délai pour la 3e dose de vaccin, le canton de Zurich a annoncé mardi qu'il allait réduire progressivement les délais pour la vaccination de rappel. Il a déjà raccourci ce délai de six mois à cinq mois et demi vendredi. Il le réduira mercredi à cinq mois, puis à quatre mois à partir du 1er janvier 2022. L'objectif est de booster la population le plus rapidement, le plus efficacement et le plus sûrement possible, a indiqué mardi la cheffe du Département de la santé Natalie Rickli.

Actuellement, 339'000 Zurichois, soit 22% de la population totale, ont reçu une vaccination de rappel. Chez les plus de 65 ans, près des deux tiers sont "boostés", selon le bulletin quotidien du département de la santé.

Inscriptions possibles dès mercredi dans le canton de Vaud

Le délai sera également raccourci dans le canton de Vaud. Les personnes éligibles, dès l'âge de 16 ans, pourront prendre rendez-vous dès mercredi à 8h. Le canton invite particulièrement les plus de 65 ans à se faire vacciner.

Dans le canton de Berne, les quelque 220'000 personnes concernées seront contactées à partir de mercredi, par SMS ou par courrier, pour fixer un rendez-vous.

D'autres cantons alémaniques ont annoncé mardi leur intention de réduire le délai pour le vaccin de rappel en augmentant les capacités des centres de vaccinations. Il s'agit de Soleure, Zoug, Bâle-Ville, Bâle-Campagne et de l'Argovie. Lucerne avait indiqué lundi des mesures similaires qui seront effectives à partir de janvier.

16h00

Le Covid de la mère peut affecter le fœtus, mais les cas sont rares

Dans de rares cas, l’infection de la mère au Covid-19 peut être à l’origine de lésions cérébrales ou même de la mort du fœtus. C’est le résultat d'une étude menée par une équipe de chercheuses et chercheurs du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), de l'Université de Lausanne, du Réseau hospitalier neuchâtelois et de la Haute école de santé Vaud.

"Nous n’avons observé des formes graves que chez des patientes non vaccinées", a expliqué mardi David Baud, chef du service d’obstétrique du CHUV, dans l’émission CQFD de la RTS. Et de préciser qu’étrangement, dans la plupart des cas d’évolution sévère pour les fœtus, les mères présentaient, elles, des symptômes légers.

Le Covid peut arriver à n’importe quel moment de la grossesse, "mais le deuxième, et surtout le troisième trimestre sont les périodes les plus à risques pour la femme enceinte et son fœtus", relève le spécialiste. Les risques, pour le fœtus, résident notamment dans un accouchement prématuré ou une infection du placenta, qui peut entraîner une ashpyxie.  

>> L’interview de David Baud dans CQFD :

L’infection de la mère au Covid-19 peut être avoir des effets néfastes sur le fœtus.
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Les effets néfastes du Covid-19 sur le fœtus / CQFD / 10 min. / le 21 décembre 2021

15h25

Toujours beaucoup d'incertitudes liées à Omicron

Les personnes vaccinées et guéries ne sont pas à l'abri d'une infection ou d'une réinfection par le Covid-19, a averti mardi Christoph Berger, président de la commission fédérale pour les vaccinations. Selon les premières études en provenance de Grande-Bretagne et du Danemark, le nombre de cas du variant Omicron double tous les deux à quatre jours, et tous les profils sont concernés, y compris les personnes vaccinées ou guéries du Covid.

Il y a pour l'instant peu de données sur Omicron. On ne sait par exemple pas s'il peut conduire à davantage de décès et d'hospitalisations que le variant Delta, a poursuivi le président de la commission pour les vaccinations. Selon Christoph Berger, la dose de rappel contribue cependant à remonter le taux d'anticorps et l'efficacité du vaccin, à 75% ou 80%.

Les plus de 65 ans et les personnes à risque doivent être prioritaires pour éviter des complications et des hospitalisations. Pour les 16-65 ans, il s'agit d'éviter la circulation trop rapide du virus et des symptômes importants.

15h15

La baisse des cas? "Le calme avant la tempête" selon l'OFSP

Le nombre de nouvelles infections quotidiennes au Covid-19 est toujours très élevé, mais le rythme des contaminations a ralenti, s'est réjoui mardi le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP Patrick Mathys. Il a toutefois mis en garde contre une rapide diffusion du variant Omicron.

Selon lui, la Suisse se trouve vraisemblablement dans une phase de plateau. "Malgré cela, nous continuons d'afficher l'un des taux d'incidence les plus élevés d'Europe", a-t-il averti.

"Le calme avant la tempête"

Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP. [Keystone - Peter Schneider]
Patrick Mathys, chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'OFSP. [Keystone - Peter Schneider]

Le nombre d'hospitalisations diminue également légèrement, mais la charge pesant sur les hôpitaux reste forte, et "il ne faut pas s'attendre à une diminution immédiate et significative", a-t-il annoncé. Pour lui, les données actuelles sont en grande partie liées au variant Delta. Il s'attend à un doublement des cas d'Omicron tous les trois à quatre jours, comme on peut le voir au Danemark ou en Grande-Bretagne. Ce variant représente vraisemblablement 10 à 20% des cas à l'heure actuelle.

La légère détente observée doit donc être interprétée comme "le calme avant la tempête", a-t-il prévenu. Cela parce que Omicron est plus facilement transmissible et peut en partie contourner la réponse immunitaire. La pression sur les hôpitaux va probablement significativement augmenter. Il reste à voir si les mesures d'endiguement seront suffisantes, a-t-il conclu.

14h50

La troisième dose désormais requise quatre mois après la deuxième

Le vaccin de rappel anti-Covid est désormais recommandé pour tous à partir de 16 ans dès quatre mois après la deuxième dose au lieu de six. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la commission fédérale pour les vaccinations (CFV) ont adapté mardi leurs recommandations. L'immunisation de base est nettement plus faible et diminue plus rapidement avec le variant Omicron qu'avec le variant Delta, indiquent les deux instances.

Elles précisent que le raccourcissement de l'intervalle est particulièrement important chez les personnes âgées. Selon elles, ce "booster" permet aussi d'améliorer la protection contre une infection par Omicron. Il peut donc contribuer à réduire la propagation de ce variant plus contagieux.

La vaccination de rappel est également recommandée aux personnes immunodépressives qui ont déjà reçu trois doses de vaccin à ARN messager (ARNm) pour l'immunisation de base. Elle est aussi recommandée pour les personnes ayant reçu la dose unique du vaccin Janssen. Celles-ci devraient recevoir une dose de rappel d'un vaccin à ARNm, à condition qu'un tel vaccin ne soit pas exclu ou contre-indiqué pour elles.

Validité de la vaccination à 2 doses limitée à quatre mois

Depuis ce lundi, les personnes ayant reçu leur dernière dose de vaccin depuis plus de quatre mois ne peuvent en outre plus entrer sans test dans les lieux soumis à la règle dite "2G+".

Cette règle demande aux personnes complètement vaccinées (2 doses), et donc en possession d'un certificat Covid, de présenter en plus un test négatif (PCR ou antigénique/rapide) pour pouvoir entrer dans les établissements intérieurs dans lesquels le port du masque n'est pas possible, comme les piscines, bains thermaux (voir notre brève de 12h40), boîtes de nuit et certains établissements de sport.

12h15

L'armée mobilise des troupes supplémentaires du bataillon d'hôpital

L'armée a annoncé mardi la mobilisation prochaine de troupes du bataillon d'hôpital 2 pour renforcer le service d'appui de lutte contre le Covid-19. Le secteur de la santé disposera ainsi de 120 militaires supplémentaires à partir de lundi prochain.

Depuis début décembre, des militaires appuient les établissements de santé des cantons afin de les aider à maîtriser la pandémie et à administrer la troisième dose de vaccin. Pour l'heure, environ 90 soldats sont engagés dans les cantons du Jura, du Valais, de Neuchâtel et de Fribourg.

Engagements prévus en Valais et en Argovie

La nouvelle mobilisation vise à répondre à d'autres demandes déjà acceptées et dans la perspective de l'augmentation des missions qui seront confiées à l'armée. Lundi, une porte-parole de l'armée avait notamment indiqué que des engagements sont à venir en Valais et en Argovie.

Le Conseil fédéral avait décidé le 7 décembre dernier d'un nouveau service d'appui de l’armée au profit des autorités civiles. Jusqu'à 2500 militaires pourront apporter leur soutien aux hôpitaux pour les soins et le transport de patients ainsi qu'aux cantons pour la vaccination.

06h15

Légère baisse des cas en Suisse en attendant Omicron

Au cours des trois derniers jours, la Suisse a enregistré 20'496 cas supplémentaires de Covid-19, indiquaient lundi les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit environ 3000 de moins que lundi dernier, où le total du week-end avait atteint 23'511 cas. On déplore également 48 décès supplémentaires et 226 personnes malades ont été hospitalisées.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 156'602 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 13,1%, contre 14,8% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, passe lui sous la barre des 1 (0,98).

Première percée d'Omicron

Le variant Omicron représente 7% des cas de Covid-19 séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l'objet d'un séquençage. Cette analyse est notamment menée sur les malades du Covid-19 provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Aux soins intensifs, 314 personnes sont actuellement hospitalisées en raison d'une infection au SRAS-CoV-2. Elles occupent 36,8% des places disponibles, dont le taux d'occupation (tous malades confondus) est de 79,4%. Le nombre de lits occupés dépasse le maximum atteint lors de la 3ème vague (255) et de la 4ème vague (292), mais reste inférieur aux chiffres atteints lors des 1ère (501) et 2ème vagues (528), avant le début de la vaccination.

Trois quarts des Suisses de plus de 12 ans déjà vaccinés

Au total, 66,78% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour l'instant pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 75,99%. Par ailleurs, 56,64% des personnes âgées de 65 ans et plus et 17,93% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 122'695, ce qui correspond à un taux d'incidence 1409 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'196'194 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés. Le total des décès s'élève à 11'643 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 38'051.

>> Retour sur la journée de lundi : Légère baisse des cas de Covid-19 en Suisse en attendant Omicron

06h00

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