Bannière du 27 décembre [Keystone]
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Le nombre de cas de Covid-19 n'a pas fléchi durant la pause de Noël

- La Suisse comptait lundi 36'261 cas de Covid-19 de plus que lors du dernier bilan publié jeudi 23 décembre, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Les 23, 24, 25 et 26 décembre, 69 décès supplémentaires sont à déplorer et 345 malades ont été hospitalisés.

- Le variant Omicron est désormais dominant dans les nouvelles infections, a informé lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il représente 55,7% des derniers cas de Covid-19, contre 43,8% pour le variant Delta.

- L'agence helvétique des médicaments Swissmedic a accordé son feu vert au médicament Ronapreve de Roche, une association d'anticorps pouvant être utilisée à des fins de traitement ou de prophylaxie contre le Covid-19, a annoncé lundi le régulateur.

- Le canton de Vaud ouvre ce lundi les réservations pour la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. Cette recommandation s'adresse en priorité aux enfants déjà atteints dans leur santé ou qui ont des contacts étroits avec des adultes vulnérables.

- En raison de l'imposition de la règle "2G+", de nombreuses boîtes de nuit ont gardé leurs portes closes durant le week-end de Noël. Et pour celles qui ont ouvert, les bilans sont parfois catastrophiques.

Suivi assuré par RTSinfo

19h25

Alexandra Calmy: "Le Ronapreve ne sera pas utile face à Omicron"

Un nouveau pas a été franchi lundi dans la lutte contre le Covid-19 avec l'approbation par Swissmedic, l'agence suisse des médicaments, du Ronapreve de Roche (lire notre brève de 10h50). Ce médicament à base d'anticorps pouvait déjà être utilisé de manière exceptionnelle depuis le 15 avril 2021 en vertu des exceptions prévues dans l'Ordonnance 3 Covid-19, mais son utilisation est désormais généralisée.

Jusqu'ici, le Ronapreve était surtout utilisé en prévention pour éviter l'évolution de la maladie vers des formes graves chez les patients avec des facteurs de risque, a expliqué lundi dans Forum Alexandra Calmy, infectiologue aux Hopitaux universitaires de Genève (HUG) et qui travaille sur des traitements antiviraux contre le Covid-19. Elle évoque un médicament "utile et qui a fait ses preuves".  Environ 1000 doses auraient déjà été utilisées en Suisse.

D'autres médicaments arrivent

L'autorisation généralisée de ce nouveau traitement arrive toutefois un peu tard: "J'espère qu'il y aura des annonces qui vont se succéder et qu'on aura de nouveaux médicaments à proposer, parce que ce Ronapreve ne sera pas utile face à Omicron, malheureusement", déplore Alexandra Calmy. "Je ne pense pas qu'il aura sa place dans le traitement et la prévention des patients dans une ou deux semaines, quand on n'aura plus que du Omicron".

Le Ronapreve ne sera pas utile face à Omicron, malheureusement

Alexandra Calmy, infectiologue aux Hopitaux universitaires de Genève

L'infectiologue compte sur l'arrivée de préparations à base d'autres anticorps (voir notre brève de 15h10) qui, elles, pourraient être efficaces contre Omicron, ainsi que de nouveaux antiviraux administrés par voie orale.

>> Ecouter l'interview d'Alexandra Calmy dans Forum :

Alexandra Calmy, médecin infectiologue et responsable de l'Unité VIH aux HUG. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
La Suisse autorise le premier médicament contre le Covid-19: interview d’Alexandra Calmy / Forum / 4 min. / le 27 décembre 2021

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

"Ronapreve" est le premier médicament contre le Covid-19 autorisé en Suisse. Son efficacité contre le variant Omicron est cependant déjà questionnée
"Ronapreve" est le premier médicament contre le Covid-19 autorisé en Suisse. Son efficacité contre le variant Omicron est cependant déjà questionnée / 19h30 / 2 min. / le 27 décembre 2021

19h15

Renforts de l'armée mobilisés

Quelque 150 militaires du bataillon d'hôpital 2, une formation sanitaire composée de 900 soldats au total, sont entrés en service lundi à la caserne de Moudon (VD). Ils viendront en appui au secteur de la santé des cantons du Jura, du Valais, de Neuchâtel et de Fribourg ces prochains jours. Une centaine d'entre eux serviront le secteur de la santé. Les 50 autres se chargeront du service, à savoir les transports, la cuisine et le nettoyage.

Avant d'intégrer la compagnie, les militaires ont passé une visite sanitaire et ont eu la possibilité de recevoir soit la deuxième dose du vaccin anti-Covid, soit le rappel. Les soldats sont en outre tenus de porter un masque FFP2.

Mardi et mercredi, les militaires vont réviser leurs connaissances en soins de base avant de se déployer sur le terrain d'ici à la fin de la semaine. Ils seront hébergés dans des casernes ou des hôtels, selon les disponibilités.

Troisième convocation

L'effort principal porte sur l'appui à la vaccination dans les centres cantonaux. Dans certains d'entre eux, les militaires administrent le vaccin, dans d'autres ils prépareront également les doses. La deuxième mission sera d'appuyer le personnel soignant dans les hôpitaux, principalement aux soins intensifs, a relevé le lieutenant-colonel Maxime Fontaine, chef de communication de la division territoriale 1.

"Depuis mars 2020, c'est la troisième fois que des militaires sont convoqués en raison du Covid-19. Certains ont déjà accompli une centaine de jours d'engagement", a souligné le lieutenant-colonel EMG Raoul Barca, commandant du bataillon hôpital 2.

>> Le reportage du 19h30 à Moudon :

Alors que la crise sanitaire s’éternise, certains soldats sont mobilisés pour la seconde fois depuis le début de la pandémie pour suppléer le personnel hospitalier
Alors que la crise sanitaire s’éternise, certains soldats sont mobilisés pour la seconde fois depuis le début de la pandémie pour suppléer le personnel hospitalier / 19h30 / 1 min. / le 27 décembre 2021

18h25

L'arrivée en force d'Omicron ne devrait pas entraîner de nouvelles mesures dans l'immédiat

De nombreuses inconnues demeurent au sujet d'Omicron, désormais majoritaire en Suisse. Il pourrait être plus contagieux que Delta mais moins virulent, même si plusieurs spécialistes s'accordent à dire qu'il est trop tôt pour le considérer officiellement comme moins dangereux. En Afrique du Sud, malgré une explosion des cas, il n'a causé qu'un nombre modéré d'hospitalisations et de décès. Toutefois, la population du pays étant jeune, elle est naturellement moins gravement touchée par le virus.

>> Plus de détails dans notre article : Omicron est désormais le variant dominant du Covid en Suisse

L'arrivée massive de cas liés au variant Omicron ne devrait pas entraîner de nouvelles mesures sanitaires cette semaine. La prochaine réunion du Conseil fédéral aura lieu le 12 janvier, même si, en cas de nécessité, le ministre de la santé Alain Berset peut réclamer une séance extraordinaire. Le Conseil fédéral peut même prendre des décisions en conférence téléphonique ou vidéo si nécessaire. Mais comme la situation reste relativement stable depuis que les dernières mesures sont entrées en vigueur il y a une semaine, il est peu probable que le gouvernement revoie son agenda.

"On ne peut pas parler de peur ou d'inquiétude"

"Nous nous attendions à cette montée en flèche d'Omicron par rapport à ce qui s'est passé en Afrique du Sud", a réagi le conseiller d'Etat bernois en charge de la santé Pierre Alain Schnegg lundi dans Forum. Interrogé sur la situation dans les hôpitaux du canton de Berne, il a estimé qu'on ne pouvait pas parler de peur ou d'inquiétude, mais qu'il fallait faire preuve de "beaucoup de respect" par rapport à cette montée d'Omicron.

"Des études ont maintenant été publiées dans des journaux sérieux. Ils montrent que la mortalité et les évolutions graves de la maladie sont nettement inférieures à Delta", relativise Pierre Alain Schnegg. "Nos hôpitaux sont prêts. Ils ont continué à augmenter leur capacité pour pouvoir faire face".

>> Ecouter le sujet de Forum et l'interview de Pierre Alain Schnegg :

Le variant Omicron est désormais dominant en Suisse
Le variant Omicron est désormais dominant en Suisse / Forum / 6 min. / le 27 décembre 2021

18h15

Le travail temporaire gagne des adeptes parmi le personnel qualifié

Une enquête publiée récemment par Swissstaffing (association défendant les intérêts des employeurs du secteur des services) montre que le travail temporaire est de plus en plus prisé chez les travailleurs et travailleuses hautement qualifiés, principalement chez les hommes. Et le phénomène s'est accéléré avec la crise sanitaire.

Interrogé dans l'émission Forum, Boris Eicher, responsable du service juridique de Swissstaffing, a expliqué que ce phénomène "est dû au grand besoin de flexibilité des entreprises, mais aussi à la demande des collaborateurs". Ces derniers "veulent avoir une flexibilité, que ce soit dans le temps de travail ou le contenu du travail. Et c'est aussi une protection sociale qu'ils n'auraient pas s'ils travaillaient en tant qu'indépendants ou freelance".

"Contrairement aux préjugés, le travail temporaire est une forme de travail très attrayante", a-t-il assuré. Les personnes intéressées "sont vraiment prêtes à prendre ce risque parce que les avantages liés sont plus importants que ce risque".

>> L'interview de Boris Eicher dans Forum :

Le travail temporaire de plus en plus prisé chez les travailleurs hautement qualifiés: interview de Boris Eicher
Le travail temporaire de plus en plus prisé chez les travailleurs hautement qualifiés: interview de Boris Eicher / Forum / 5 min. / le 27 décembre 2021

17h05

Le variant Omicron désormais majoritaire en Suisse

Le variant Omicron est désormais dominant dans les nouvelles infections, a informé lundi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Il représente 55,7% des derniers cas de Covid-19 séquencés, contre 43,8% pour le variant Delta.

Omicron a dépassé Delta le 17 décembre dernier, indique le bilan épidémique publié quotidiennement par l'OFSP. Le premier cas ayant été signalé en Suisse le 19 novembre, il lui a fallu moins d'un mois pour devenir majoritaire.

Le variant Delta (anciennement nommé variant indien, car apparu en Inde en octobre 2020) était majoritaire en Suisse depuis le 28 juin 2021. Il avait succédé au variant Alpha (ex-variant anglais), apparu en septembre 2020.

Les variants Alpha (en noir), Delta (en jaune) et Omicron (en orange, tout à droite) sont pour l'heure les trois variants à s'être imposés en Suisse depuis l'arrivée de la première souche de Covid-19 en février 2020. [DR - OFSP]
Les variants Alpha (en noir), Delta (en jaune) et Omicron (en orange, tout à droite) sont pour l'heure les trois variants à s'être imposés en Suisse depuis l'arrivée de la première souche de Covid-19 en février 2020. [DR - OFSP]

15h55

Feu vert pour la dose de rappel du vaccin anti-Covid de Johnson & Johnson

L'Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic a approuvé lundi l'administration d'une dose de rappel du vaccin contre le Covid-19 de Janssen/Johnson & Johnson pour les personnes âgées de plus de 18 ans. Swissmedic avait approuvé en mars 2021 ce vaccin contre le Covid-19 à vecteur viral, administré en une seule dose.

La deuxième dose peut être administrée au plus tôt deux mois après la première. La vaccination croisée a elle aussi été autorisée, mais les personnes vaccinées avec un vaccin à ARNm de Pfizer/BioNTech ou Moderna devront, elles, attendre 6 mois avant pouvoir recevoir une dose de rappel du vaccin de Johnson & Johnson.

C’est la première fois en Suisse qu’une entreprise pharmaceutique dépose des données cliniques en vue d’une vaccination croisée.

15h35

Pas de trêve de Noël pour le Covid, avec 36'261 cas en 4 jours

La Suisse comptait lundi 36'261 cas de Covid-19 de plus que lors du dernier bilan publié jeudi 23 décembre, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Les 23, 24, 25 et 26 décembre, 69 décès supplémentaires sont à déplorer et 345 malades ont été hospitalisés.

En moyenne sur 14 jours, le nombre de cas reste stable à un niveau élevé, avec environ 9000 nouvelles contaminations par jour. Le nombre d'hospitalisations est en baisse (environ 90 par jour en moyenne, contre 120 début décembre), tout comme le nombre de décès (environ 20 par jour, contre 25 mi-décembre).

Le nombre de malades du Covid-19 aux soins intensifs se monte à 307, ce qui représente 38,3% des lits disponibles. Tous malades confondus, le taux d'occupation atteint 78,7%.

Selon les derniers chiffres, 67,0% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin, ou encore 76,3% des plus de 12 ans, indique l'OFSP. Par ailleurs, 61,5% des personnes âgées de 65 ans et plus et 21,8% de la population totale ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est 125'395, ce qui correspond à un taux d'incidence de 1440 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'227'378 cas de contamination au Covid-19, 11'730 décès et 38'608 hospitalisations ont été comptabilisées.

15h10

La Confédération réserve deux médicaments "prometteurs" contre le Covid-19

La Confédération a conclu des contrats avec deux entreprises pharmaceutiques, GlaxoSmithKline et Roche, pour réserver des doses de médicaments "prometteurs" contre le Covid-19. Il s’agit du sotrovimab, un anticorps monoclonal, et d’une thérapie combinée d’anticorps monoclonaux (casirivimab/imdevimab).

L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a signé les deux nouveaux contrats sur recommandation de la Task Force scientifique, a-t-il annoncé lundi. Ils permettent d’avoir accès à des doses d’anticorps monoclonaux conçus pour le traitement du Covid-19 chez les patients présentant un risque élevé de développer une forme grave de la maladie.

Les montants des contrats sont confidentiels, ajoute l'OFSP.

13h50

La pénurie de personnel évitée dans les transports publics suisses

Les Transports publics genevois (TPG) sont confrontés à un nombre d'absents "supérieur à la normale" et ont réagi en conséquence. "Nous avons procédé tout d'abord à la suppression ponctuelle de certaines courses, soit les suppléments aux heures de pointe. Et nous avons ensuite dû supprimer certains congés", explique le porte-parole François Mutter, qui évoque "environ 15" congés supprimés par jour.

Pour la société genevoise, l'offre normale est cependant maintenue. Les TPG disposent de 1600 conducteurs sur un effectif total de 2100 employés.

Situation "stable" pour les CFF

Les Transports publics de la région lausannoise (TL) ont également procédé à des suppressions de courses, a expliqué la porte-parole Alexandra Gindroz, qui évoque néanmoins des "différences minimes" avec l'horaire normal. Le dispositif est similaire à celui décrit par les TPG. Aucune indication n'a cependant pu être fournie sur les éventuels rappels d'employés en congé.

Les CFF décrivent pour leur part un contexte général "stable", la situation du personnel se situant dans un "cadre normal". L'ex-régie fédérale affirme observer en permanence l'évolution des absences, assurant que les services correspondants y travaillent continuellement durant les Fêtes de fin d'année.

Statu quo à Fribourg et en Suisse alémanique

Du côté des Transports publics fribourgeois (TPF), aucune perturbation n'est constatée en lien avec la propagation du variant Omicron. "L'offre est respectée", affirme la porte-parole Nadège Delpédro. En moyenne, 380 personnes sont engagées chaque jour de la semaine pour conduire trains et bus, contre 230 durant le week-end.

Du côté alémanique, les communautés tarifaires des régions de Berne (Bernmobil) et de Zurich (VBZ) n'ont pris aucune mesure pour l'instant, insistant sur l'existence d'un plan de crise si le personnel venait à manquer. Contactés, les transports publics bâlois (BVB) n'avaient pas répondu jusqu'ici.

13h00

Les restrictions sanitaires pèsent lourd sur les stations valaisannes

Après les repas de Noël en famille, les vacances à la neige reprennent leur droit. Mais entre la 3G ou la 2G+, le cœur n’est pas toujours à la fête dans les stations de ski valaisannes.

A Crans-Montana, les grands gagnants des récentes restrictions sanitaires sont les organisateurs du festival Etoile Bella Lui, qui, avec la règle des 3G, peuvent accueillir celles et ceux qui n’ont pas accès aux restaurants et autres lieux fermés.

Dans certains établissements de nuit de la station, soumis à la règle des 2G+, le mois de décembre permet généralement de remplir les caisses. Mais cette année, le manque à gagner et le personnel supplémentaire engagé pour les contrôles des pass commencent à peser lourd.

Certains patrons se demandent s’il vaut encore la peine de rester ouverts. Ailleurs en Valais, de nombreuses boîtes de nuit ont déjà décidé de fermer leurs portes.

>> Le reportage du 12h45 à Crans-Montana :

En station, les boîtes de nuit souffrent des restrictions sanitaires tandis que les festivals en plein air cartonnent. Reportage à Crans-Montana (VS)
En station, les boîtes de nuit souffrent des restrictions sanitaires tandis que les festivals en plein air cartonnent. Reportage à Crans-Montana (VS) / 19h30 / 1 min. / le 27 décembre 2021

12h40

Le variant Omicron est déjà dominant au Tessin

Les cas de Covid-19 liés au variant Omicron pourraient dominer le nombre des infections d’ici la fin de l’année. Dans certaines régions, ce scénario est déjà une réalité. Au sud des Alpes et dans l’agglomération zurichoise, Omicron a déjà supplanté le variant Delta.

Au Tessin, la confirmation remonte à la semaine passée. La moyenne quotidienne des nouveaux cas d’infection dans le canton est montée de 150 à près de 750 vendredi, avec un léger ralentissement observé ce week-end.

Malgré l’envolée des contagions, seules quatre nouvelles hospitalisations ont été enregistrées ce même jour. Mais elles concernent surtout des infections liées au variant Delta, qui remontent à deux, voire trois semaines avant la propagation d’Omicron.

>> Le sujet du 12h30 :

Un centre de dépistage à Mendrisio. [Keystone - Francesca Agosta]Keystone - Francesca Agosta
Le variant Omicron devient majoritaire au Tessin mais les hospitalisations n’augmentent pas / Le 12h30 / 1 min. / le 27 décembre 2021

10h50

Swissmedic autorise un médicament contre le Covid-19

L'agence helvétique des médicaments Swissmedic a accordé son feu vert au médicament Ronapreve de Roche, une association d'anticorps pouvant être utilisée à des fins de traitement ou de prophylaxie du Covid-19, a annoncé lundi le régulateur.

Le Ronapreve, une association de deux anticorps (casirivimab et imdevimab), a été autorisé pour les patients âgés d'au moins 12 ans dans le traitement du Covid-19 "ne nécessitant ni oxygénothérapie ni hospitalisation et lorsqu'il existe un risque élevé d'évolution vers une forme grave de la maladie", a précisé Swissmedic dans un communiqué.

En prophylaxie, le traitement est employé lorsqu'aucune réponse immunitaire satisfaisante n'est possible après la vaccination contre le Covid-19.

> Les précisions dans le 12h30:

Swissmedic autorise un médicament contre le Covid-19. [Keystone - Paul Schneider]Keystone - Paul Schneider
Swissmedic autorise un médicament contre le Covid-19 / Le 12h30 / 1 min. / le 27 décembre 2021

Approbation européenne

Il s'agit du premier médicament autorisé dans la Confédération pour la prophylaxie du Covid-19 chez les personnes ne pouvant développer de réponse immunitaire satisfaisante après un schéma vaccinal complet en raison d'autres pathologies ou traitements.

Depuis mi-avril, le Ronapreve pouvait être administré en application des exceptions prévues dans l'Ordonnance 3 Covid-19.

La Commission européenne avait approuvé mi-novembre le Ronapreve dans la même indication. L'approbation du régulateur européen se base sur des données prouvant que le traitement du géant pharmaceutique bâlois réduit le risque d'hospitalisation chez "certains patients présentant des symptômes légers à moyens" de la maladie.

10h20

La population suisse inquiète de l'impact du Covid et de l'inflation

Comme l'an passé, la pandémie pèse sur les perspectives financières des Suisses et des Suissesses. Une majorité s'inquiète aussi de l'inflation, selon une étude de Comparis. La part de ceux qui s'attendent à une détérioration de leur situation financière est toutefois en léger recul.

Quatre personnes interrogées sur cinq indiquent être un peu, voire très inquiètes en raison du coronavirus, écrit le comparateur en ligne Comparis dans un communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi. Il précise que la part des personnes très inquiètes a augmenté par rapport à 2020, passant de 31% à 36%.

>> Les explications dans le 12h30 :

Un portemonnaie rempli de pièces et de billets de banque suisses (image d'illustration). [Keystone - Christian Beutler]Keystone - Christian Beutler
De nombreux Suisses craignent pour leurs finances selon une étude de Comparis / Le 12h30 / 1 min. / le 27 décembre 2021

Huit personnes sur dix (81%) se font du souci à cause de l'inflation, dont 47% un peu et 34% beaucoup. L'inquiétude est bien plus importante (45%) chez les foyers disposant d'un revenu brut inférieur ou égal à 4000 francs.

Parmi les raisons invoquées pour leur pessimisme figurent en premier lieu les primes maladies en hausse, suivie par la perte d'emploi, une baisse du taux d'occupation et une hausse des loyers et des taux hypothécaires. La part des personnes qui cite une augmentation de loyer/des intérêts hypothécaires comme source d'inquiétude a triplé par rapport à 2020, souligne Comparis.

08h50

Certains frais liés au télétravail désormais à la charge des employeurs

Avec les dernières modifications de l'ordonnance Covid-19, entrées en vigueur la semaine dernière, les juristes sont clairs: l’employeur doit prendre en charge une partie de la facture de téléphone ou celle du papier utilisé, par exemple, si l'employé en a besoin pour son travail à la maison.

La loi sur le travail, qui s’applique désormais, stipule que seuls les frais nécessaires et les surcoûts sont pris en charge.

"En l'occurrence, il s'agit des surcoûts générés par exemple par des communications téléphoniques professionnelles, mais pas les frais fixes tels que ceux que l'employé supporte de toute façon habituellement, indépendamment de tout télétravail", détaille Olivia Guyot Unger, qui dirige le département juridique de la Fédération des entreprises romandes (FER).

"Et il appartiendra à l'employé de prouver ces surcoûts s'il veut qu'ils soient remboursés par son employeur", précise-t-elle.

>> Les précisions de La Matinale :

Il appartient à l'employé(e) de prouver les surcoûts du télétravail. [Keystone - Sebastian Gollnow]Keystone - Sebastian Gollnow
Les employeurs doivent désormais assumer certains frais du télétravail / La Matinale / 1 min. / le 27 décembre 2021

08h20

Estelle Revaz, entre combat politique et carrière musicale

La violoncelliste Estelle Revaz a passé une année 2021 très particulière: elle n'aurait jamais imaginé vivre tout ce qu'elle a vécu, tant au niveau du combat politique que dans sa vie artistique, explique-t-elle au micro de La Matinale lundi: "Ça a été très intense. Je ne pensais pas pouvoir aller aussi loin dans mes limites. C'est quelque chose qui me restera pour toute ma vie".

La première partie de son année a été passée à répéter et enregistrer son cinquième disque, puis il y a eu "une pseudo-reprise, très timide au début, puis assez anarchique", comme elle le dit. "J'ai enchaîné des concerts de manière complètement démentielle, avec parfois trois concerts par semaine, trois programmes différents", avec évidemment toute la préparation que cela requiert.

De 120 à 10 contrats

Puis, l'avenir s'est assombri: "Cela faisait plusieurs années que j'avais l'habitude de jouer entre cinquante à soixante concerts par année. Cela veut dire que sur les deux ans de crise, j'aurais dû signer entre cent et cent vingt contrats. J'en ai signé moins de dix".

Estelle Revaz a aussi mené un combat au Parlement pour sensibiliser élues et élus à la situation des artistes: "J'ai fait cette très belle découverte. Il y a exactement une année, je ne connaissais pas grand-chose au monde politique: pour tout vous dire, je ne savais même pas qu'il y avait deux Chambres au Parlement!", avoue-t-elle en riant.

"J'ai abordé ce monde, comme j'aborde la musique. C'est-à-dire avec l'écoute". Et elle souligne qu'il faut le faire avec de l'empathie et de la bienveillance, "dans l'optique de trouver une solution. Et je crois que c'est ce que j'ai réussi à faire: j'ai toujours agi dans le but de sensibiliser les parlementaires fédéraux à la réalité des actrices et des acteurs culturels. Et je dois dire que, indépendamment des partis et des sensibilités politiques, tout le monde a vraiment été très sensible à cette situation".

Culture prioritaire

Mais elle met en exergue le problème majeur: "Depuis le début de cette crise, la culture n'a pas été considérée comme prioritaire. Il n'y a qu'un pas à ne pas la considérer comme essentielle. Il y a aussi beaucoup de contraintes juridiques, administratives, qui font que les décisions prennent beaucoup de temps". Fin mars, la modification de la loi Covid a été une victoire et "un magnifique soulagement".

Estelle Revaz déplore toutefois que les aides ne permettent que de survivre: "Ce qu'on veut, c'est pouvoir travailler", affirme-t-elle, déterminée.

>> L'interview complète d'Estelle Revaz dans La Matinale :

L'invitée de La Matinale (vidéo) - Estelle Revaz, violoncelliste
L'invitée de La Matinale (vidéo) - Estelle Revaz, violoncelliste / La Matinale / 12 min. / le 27 décembre 2021

08h00

L'avis des enfants pourrait être pris en compte en cas de vaccination

Pour le psychologue Philip Jaffé, les enfants sont altruistes par définition et ils se découvrent parfois une responsabilité. Le rôle de parent prend alors tout son sens.

"Les parents ont non seulement un rôle pédagogique, mais aussi d'orientation et de soutien à la réflexion de l'enfant", affirme-t-il.

Les jeunes absorbent les réflexions de l'entourage, alors que certains se créent leur propre opinion. C'est le cas notamment des adolescents, "qui ont déjà un vécu de groupe et des idées qui se propagent en dehors du cercle de la famille stricte", précise Philip Jaffé.

>> Le sujet de La Matinale :

La France a lancé mercredi la campagne de vaccination contre le Covid-19 pour les enfants de 5 à 11 ans, a annoncé le ministre de la Santé. [AFP - GEOFFROY VAN DER HASSELT]AFP - GEOFFROY VAN DER HASSELT
Concernant leur vaccination, l'avis des enfants pourrait être pris en compte / La Matinale / 1 min. / le 27 décembre 2021

07h00

Vaccination des enfants dans le canton de Vaud

Le canton de Vaud ouvre lundi les réservations pour la vaccination des enfants de 5 à 11 ans. Cette recommandation s'adresse en priorité aux enfants déjà atteints dans leur santé ou qui ont des contacts étroits avec des adultes vulnérables.

Et pour les petits guéris du Covid, une seule dose de vaccin suffira. Dans ce cas précis, les autorités vaudoises recommandent d'organiser un entretien avec un pédiatre pour en discuter.

Pour les enfants qui n'ont jamais eu le Covid, ils recevront une injection de ce qu'on appelle un vaccin pédiatrique de l'entreprise pharmaceutique Pfizer. A un mois d'intervalle, deux doses de 10 microgrammes seront injectées aux enfants. Dix microgrammes, c'est un tiers de la dose administrée aux adolescents et aux adultes.

Ces premiers vaccins gratuits seront administrés dès le 8 janvier par des pédiatres et des infirmières spécialisées en pédiatrie.

Les rendez-vous pour la vaccination des 5-11 ans se prennent par téléphone, à la hotline vaccination (058 715 11 00), dès lundi 27 décembre à 9h.

>> Les explications :

Le canton de Vaud ouvre les réservations pour la vaccination des enfants. [Keystone - DPA/Jan Woitas]Keystone - DPA/Jan Woitas
Le canton de Vaud ouvre les réservations pour la vaccination des 5-11 ans / Le Journal horaire / 54 sec. / le 27 décembre 2021

06h50

Grosses contraintes pour les chœurs et les fanfares

Pas facile d'exercer sa passion ou son métier dans une chorale ou une fanfare en période de pandémie. Les contraintes sanitaires sont particulièrement nombreuses par la nature de l'activité. Le masque est notamment obligatoire dans les chœurs.

Mais certains membres jettent l'éponge. La fédération fribourgeoise des chorales a perdu 300 membres en une année. L'équivalent d'une dizaine de chœurs.

Les brass-bands et fanfares doivent désormais exercer individuellement. Pour organiser des répétitions en groupe, tous les trombonistes ou trompettistes devraient se faire tester en plus d'être guéris ou vaccinés.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Les contraintes sanitaires compliquent les chorales et découragent les musiciens.
Les contraintes sanitaires compliquent les chorales et découragent les musiciens. / 19h30 / 2 min. / le 26 décembre 2021

06h40

Des fêtes compliquées pour les discothèques

En raison de l'imposition de la règle "2G+", de nombreuses boîtes de nuit ont gardé portes closes durant le week-end de Noël. Et pour celles qui ont ouvert, les bilans sont parfois catastrophiques.

Depuis lundi, les différents lieux de fête, en particulier les boîtes de nuit, sont soumis à la règle des "2G+". Il faut donc se tester même lorsque l'on est guéri du Covid-19 ou vacciné avec deux doses depuis plus de quatre mois. Et cette mesure n'est pas sans conséquences pour les établissements.

>> Les explications de Melina Jonhsen, responsable communication du Zoo de l'Usine, à Genève :

La soirée du 4 mai au Zoo de l'Usine à Genève. [Tumblr - Mapping Festival]Tumblr - Mapping Festival
Bilan catastrophique de la 2G+ pour les boîtes de nuit / La Matinale / 59 sec. / le 27 décembre 2021

Pour beaucoup, cette mesure était celle de trop et il n'y a pas eu de soirée du tout durant le réveillon. Les professionnels du monde de la nuit estimaient que cela ferait perdre jusqu'à 70% de leur chiffre d'affaires et ont donc tiré la prise pour décembre.

Et pour les établissements restés ouverts, les bilans sont douloureux. À Bulle (FR), la soirée du 23 décembre est habituellement une des plus grosses soirées de l'année pour la discothèque Globull. Mais cette année, elle s'est avérée "absolument dramatique", raconte Gilles Ancion, administrateur du club.

>> Ecouter aussi le sujet du 12h30 :

Les établissements nocturnes genevois préfèrent une fermeture à la 2G+ [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
L’impact de la règle des 2G+ sur les boîtes de nuit / Le 12h30 / 2 min. / le 26 décembre 2021

>> Plus de détails : Pour les boîtes de nuit qui ont bravé la "2G+", le bilan de Noël a viré au fiasco

06h30

Swiss supprime 2900 vols de son horaire d'hiver

La compagnie aérienne Swiss supprime 2900 vols de son horaire d'hiver. En cause: les restrictions dues au variant Omicron et une demande réduite consécutive à la pandémie. Les annulations concernent surtout la période de mi-janvier à fin mars.

Quelque 1200 vols ont déjà été annulés ces dernières semaines. Avec les 1700 encore à venir, les annulations représenteront environ 8% de l'ensemble des vols normalement prévus, a indiqué une porte-parole de Swiss, confirmant une information du SonntagsBlick.

Les vols ont été supprimés en raison des restrictions et de la demande, précisait la compagnie dans le journal. Les passagers seront informés et des alternatives proposées. Swiss réduit surtout la fréquence sur les trajets bien desservis, dans le but de maintenir un maximum de destinations.

Au niveau mondial également, les annulations de vols sont légion. Plus de 7000 vols ont été annulés par les compagnies aériennes à travers le monde le week-end de Noël, le variant Omicron du Covid-19 qui continue sa progression fulgurante perturbant les voyages pendant les fêtes, avec notamment des pilotes en quarantaine.

>> Le sujet du 19h30 sur les perturbations dans le monde :

Plus de 7000 vols ont dû être supprimés ce week-end à cause de la pandémie et des quarantaines du personnel.
Plus de 7000 vols ont dû être supprimés ce week-end à cause de la pandémie et des quarantaines du personnel. / 19h30 / 2 min. / le 26 décembre 2021

>> Plus de détails : Déjà près de 3000 vols annulés par Swiss d'ici fin mars en raison de la pandémie

06h25

Un Noël en quarantaine à cause du coronavirus

Avec la hausse des cas de Covid-19, de nombreuses personnes se sont trouvées malades ou en quarantaine en cette fin d'année. Il faut alors faire une croix sur les réunions en famille. Mais comment garder malgré tout l'esprit de Noël? La RTS a recueilli six histoires d’un réveillon différent.

>> Retrouver tous les détails ici : Témoignages d'un Noël en quarantaine à cause du coronavirus

>> Ecoutez aussi le sujet du 12h30 :

Un autotest positif sur un sapin de Noël. [Keystone - EPA/OLIVIER HOSLET]Keystone - EPA/OLIVIER HOSLET
Récits de réveillons confinés / Le 12h30 / 2 min. / le 25 décembre 2021

06h20

Les centres de tests saturés

Les centres de tests pour dépister le Covid-19 sont saturés en de nombreux endroits en Suisse romande, au point que certaines personnes venues sans rendez-vous étaient refoulées ce week-end.

A Genève par exemple, seuls 3 centres de test étaient ouverts samedi et dimanche et les rendez-vous sont vivement recommandés. Seules les personnes les plus fragiles pouvaient espérer être prises en charge à l'improviste ce week-end.

"Le dispositif de testing dans le canton permet actuellement d'effectuer près de 40'000 tests par semaine. Toutefois, cela ne suffira peut-être pas pour répondre à une demande de tests particulièrement élevée", avait prévenu le canton dans un communiqué le 23 décembre.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Les centres de tests sont débordés en Suisse romande.
Les centres de tests sont débordés en Suisse romande. / 19h30 / 2 min. / le 25 décembre 2021

06h15

La demande pour les masques FFP2 progresse

Face à la cinquième vague de la pandémie de Covid-19, plusieurs pays ont opté pour l'obligation des masques FFP2, réputés plus efficaces, dans certains lieux. En Suisse, son usage gagne du terrain et la demande explose.

Avec l'arrivée du nouveau variant Omicron, la demande en masques FFP2 a pris l'ascenseur. Pour y répondre, les usines ont augmenté leur production et leurs machines tournent à plein régime.

Les pharmacies ne sont généralement pas encore en rupture de stock, mais de plus en plus de clients cherchent à s'en procurer.

"Il y a une augmentation des ventes et demandes de masques FFP2 depuis mi-novembre et le début de cette cinquième vague", confirme Ralitza Gauthier, pharmacienne co-responsable chez Pharma24 à Genève, samedi dans le 19h30 de la RTS. D'abord timide, la demande a presque quadruplé par rapport à fin octobre.

>> Lire aussi : La demande pour les masques FFP2 progresse fortement en Suisse

Utile en certaines situations

Pour l'épidémiologiste Antoine Flahault, l'important est surtout un usage correct, quel que soit le type de masque.

"Vous pouvez porter un masque FFP2 dans des situations à risque particulier", relève-t-il, en prenant l'exemple des trains: "Vous ne pouvez pas contrôler la ventilation parce que vous ne pouvez pas ouvrir les fenêtres. Il est donc clairement plus efficace de porter un masque FFP2 qu'un masque chirurgical".

"Maintenant, il est moins efficace de mal porter un masque FFP2 que de bien porter un masque en tissu”, souligne cependant le directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Avec l’arrivée du variant Omicron, la demande en masques FFP2 a pris l’ascenseur.
Avec l’arrivée du variant Omicron, la demande en masques FFP2 a pris l’ascenseur. / 19h30 / 2 min. / le 25 décembre 2021

06h15

Légère baisse des cas en Suisse en attendant Omicron

Au cours des trois derniers jours, la Suisse a enregistré 20'496 cas supplémentaires de Covid-19, indiquaient lundi les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit environ 3000 de moins que lundi dernier, où le total du week-end avait atteint 23'511 cas. On déplore également 48 décès supplémentaires et 226 personnes malades ont été hospitalisées.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 156'602 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 13,1%, contre 14,8% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, passe lui sous la barre des 1 (0,98).

Première percée d'Omicron

Le variant Omicron représente 7% des cas de Covid-19 séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l'objet d'un séquençage. Cette analyse est notamment menée sur les malades du Covid-19 provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Aux soins intensifs, 314 personnes sont actuellement hospitalisées en raison d'une infection au SRAS-CoV-2. Elles occupent 36,8% des places disponibles, dont le taux d'occupation (tous malades confondus) est de 79,4%. Le nombre de lits occupés dépasse le maximum atteint lors de la 3ème vague (255) et de la 4ème vague (292), mais reste inférieur aux chiffres atteints lors des 1ère (501) et 2ème vagues (528), avant le début de la vaccination.

Trois quarts des Suisses de plus de 12 ans déjà vaccinés

Au total, 66,78% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour l'instant pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 75,99%. Par ailleurs, 56,64% des personnes âgées de 65 ans et plus et 17,93% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 122'695, ce qui correspond à un taux d'incidence 1409 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'196'194 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés. Le total des décès s'élève à 11'643 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 38'051.

>> Retour sur la journée de lundi : Légère baisse des cas de Covid-19 en Suisse en attendant Omicron

06h00

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