Le Conseil fédéral renonce pour le moment à des mesures supplémentaires

En cette soirée de réveillon, de nombreux feux d'artifices et évènements ont malheureusement dû être annulés. Restent les traditionnelles soirées en boîtes de nuit.

Alors que certains clubs ont décidé de rester fermés, d'autres affichent complet ce soir. Les contraintes sont toutefois lourdes pour les organisateurs. Le choix est difficile, alors que le Nouvel An est pour eux LA soirée de l'année.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Le canton de Vaud a réduit de 10 à 7 jours la durée des quarantaines, mais elles s'appliquent aussi désormais aux personnes doublement vaccinées depuis plus de quatre mois. Invitée dans le 19h30, la conseillère d'Etat vaudoise en charge de la Santé Rebecca Ruiz explique que cette mesure vise un double objectif.

"D'abord on cherche à atténuer un peu la propagation fulgurante du variant Omicron, qui touche aussi des personnes doublement vaccinées depuis plus de quatre mois. Et d'un autre côté, en diminuant la durée de 10 à 7 jours, et en restreignant le cercle des personnes concernées par ces quarantaines, le but est de permettre à l'économie et aux secteurs sensibles de pouvoir tourner."

"Je comprends la position du Conseil fédéral"

Le Conseil fédéral s’est réuni cet après-midi lors d’une séance extraordinaire par téléphone. Alors que l'on est à la veille d'un week-end festif, il a renoncé à prendre des mesures supplémentaires. Rebecca Ruiz dit comprendre cette volonté de temporiser.

"De manière générale, je comprends la position du Conseil fédéral, qui attend encore de bénéficier de données objectives et scientifiques sur l'impact du variant Omicron dans les hôpitaux, et en particulier dans les soins intensifs. On est vraiment dans une pesée d'intérêts, une recherche d'équilibre, avec une population qui est extrêmement lassée après deux ans de pandémie."

>> L'interview de Rebecca Ruiz dans le 19h30 :

Dans une prise de position commune, la Task Force scientifique et les pédiatres suisses demandent l'introduction rapide du vaccin contre le Covid-19 pour les enfants de 5 à 11 ans comme mesure à prendre dans les écoles. Prolonger les vacances n'est pas vraiment efficace.

Pour eux, les écoles doivent absolument rester ouvertes. Il s'agit d'éviter des interruptions dans la formation et les contacts sociaux. Reste que des mesures doivent être prises pour limiter la circulation du virus. Les variants qui circulent actuellement, très contagieux, finiront par infecter tous les enfants.

Les vaccins à ARN messager se sont révélés "sûrs" chez les enfants de 5 à 11 ans et les adolescents de 12 à 17 ans, selon la Task Force et les pédiatres. Le 10 décembre, Swissmedic a autorisé le vaccin de BioNTtech/Pfizer pour les enfants âgés de 5 à 11 ans.

Limiter la circulation

Plus vite les enfants seront vaccinés, plus vite cela contribuera à limiter la circulation du virus parmi les jeunes. Cela améliorera aussi le quotidien des enfants.

En revanche, la prolongation des vacances scolaires est une demi-mesure. Elle n'aurait de sens que si des mesures similaires étaient mises en place pour la population adulte.

Ils estiment par contre que l'aération appropriée des salles de classes et autres espaces intérieurs est importante. Dans la plupart des cas, des capteurs de CO2 sont un moyen simple et peu coûteux de réduire le risque de transmission du virus par les aérosols.

Tester deux fois par semaine

Les tests salivaires répétés dans les écoles permettraient aussi d'interrompre les chaînes de transmission et de réduire le nombre de cas positif dans les classes. Cela diminuerait le risque de fermeture d'une classe ou de toute une école. Dans l'idéal, un test devrait être effectué deux fois par semaine, ou au moins une fois.

Le Canton de Vaud adapte dès le 3 janvier 2022 les règles relatives à la quarantaine, selon les recommandations émises par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

La durée de la quarantaine est réduite à 7 jours et sera limitée aux personnes faisant ménage commun ou ayant été en contact intime avec des personnes testées positives. Toutefois, elle s’appliquera désormais aussi aux personnes vaccinées depuis plus de 4 mois.

Jura, Valais, Bâle-Ville et Tessin s'adaptent

Le Jura et le Valais ont aussi modifié leurs règles de quarantaine dans le même sens, de même que Bâle-Ville et le Tessin. Dans ce dernier canton, les nouvelles règles entrent en vigueur dès samedi, lundi dans les autres.

Lors d'une séance extraordinaire du Conseil fédéral tenue par téléphone, le gouvernement a examiné la situation sanitaire en Suisse

La situation dans les hôpitaux est préoccupante et l'évolution des prochains jours est incertaine. Si l'on peut partir du principe que le nombre de contaminations et d'hospitalisations va continuer à augmenter, estime le Conseil fédéral dans un communiqué de presse, il est impossible de dire quelle part des personnes hospitalisées devra être traitée aux soins intensifs.

L'impact des mesures de durcissement décrétées le 17 décembre 2021 ne peut pas être évalué précisement. Dans ce contexte, le Conseil fédéral renonce pour le moment à adopter des mesures supplémentaires. Celles-ci sont toutefois prêtes, de sorte que le Conseil fédéral pourrait réagir très rapidement en présence de nouvelles informations sur le variant Omicron ou si la situation dans les hôpitaux devait à nouveau se dégrader notablement.

>> Les précisions de Forum :

Keystone - Peter Klaunzer

Appel à la population

Le Conseil fédéral appelle la population à réduire les contacts, à porter un masque, à respecter les règles d'hygiène et à aérer régulièrement. La vaccination reste essentielle pour protéger les hôpitaux d'une surcharge de travail.

Une vaccination récente ou le rappel vaccinal protègent bien contre le risque de développer une maladie grave, même en cas d'infection par le variant Omicron. Il est donc essentiel que les cantons continuent à promouvoir les primo-vaccinations et les rappels le plus rapidement possible.

Face à une situation jugée "extrêmement préoccupante", le Gouvernement jurassien s'est réuni vendredi en séance extraordinaire et il appelle la population à la prudence et à la responsabilisation avant les festivités du Nouvel An.

L'exécutif cantonal a décidé de réactiver dès à présent l’Etat-major cantonal de conduite. "La crise prend en effet une dimension plus large au niveau de la société et nécessite notamment une coordination accrue au niveau des ressources engagées. Le but est de mobiliser à nouveau plus largement les services concernés par la crise et d’anticiper au mieux les problèmes qui pourraient survenir", précise-t-il dans un communiqué.

Par ailleurs, l’armée a officialisé la prolongation de son engagement au service de la vaccination de rappel dans le canton jusqu’au 23 janvier prochain. Enfin, les règles de quarantaine seront également adaptées dès la semaine prochaine à la suite des recommandations de la Confédération.

Le canton précise que le nombre de cas positifs se situe depuis plusieurs jours à des niveaux record avec un pic à 357 cas pour la seule journée du 30 décembre.

La durée de la quarantaine pour celles et ceux qui ont eu un contact étroit avec une personne infectée au Covid-19 pourra être réduite de dix à sept jours. L'Office fédéral de la santé publique donne désormais cette possibilité aux cantons.

Cet assouplissement doit permettre d'atténuer les conséquences de la pandémie sur la société, écrit l'Office dans une note. Avec la propagation rapide d'Omicron, de nombreux employés se retrouvent en quarantaine, un absentéisme qui menace de nombreux secteurs de l'économie.

La mesure proposée cible les personnes contact ayant eu le plus haut risque d'infection. Il s'agit des personnes qui vivent dans le même ménage que la personne contaminée ou qui ont été en contact étroit avec elle.

La nouvelle règle nécessite de modifier l'ordonnance ad hoc. Mais pour gagner du temps et si la situation épidémiologique l'exige, l'OFSP donne la possibilité aux cantons d'agir sans attendre. Ils doivent cependant communiquer leur décision à l'OFSP.

Pour les personnes ayant dû se mettre en quarantaine, celle-ci est levée au bout de sept jours si aucun symptôme n'est apparu. Aucun test n'est nécessaire.

Des exceptions

L'OFSP a cependant prévu des exceptions. Les personnes qui ont reçu la dose de rappel ou qui ont été complètement vaccinées depuis moins de quatre mois ou qui ont guéri récemment sont exemptées de la quarantaine.

Les cantons pourront aussi décider que les collaborateurs qui ont été en contact avec un cas de Covid-19 puissent continuer de travailler dans les entreprises ayant mis en place des tests répétitifs de leurs employés.

Les exemptions de quarantaine pour les personnes de certains secteurs essentiels comme les soins et dans les secteurs marqués par une grave pénurie de personnel restent inchangées.

Dans les hôpitaux romands, les services d'oncologie sont maintenus mais la prise en charge des malades du cancer est malgré tout affectée par la pandémie. Cheffe de l'oncologie médicale du CHUV, Solange Peters rappelle l'importance de consulter sans attendre, même au coeur de la pandémie.

"Les services d'oncologie sont maintenus, y compris le dépistage, il n'y a aucun doute. Dans les pays où ça n'a pas été le cas, on est malheureusement en train aujourd'hui de compter le surplus de mortalité", souligne Solange Peters dans La Matinale. La spécialiste appelle donc la population à ne pas hésiter à consulter, y compris en période de fortes vagues de Covid-19.

"Plus de morts du cancer que du Covid-19"

"Le message n'était pas clair au début de la pandémie, même pour nous", concède-t-elle. Mais aujourd'hui, il n'y a plus de doute: "Il faut venir consulter en cas de symptômes! Tous les services de soin dans le canton se sont adaptés au Covid."

"Dans le cancer comme dans beaucoup d'autres disciplines de la médecine, il n'y a pas d'espace pour attendre", ajoute la médecin. Or, aujourd'hui, "on voit arriver des cas de cancer terriblement avancés", qui ne sont parfois plus soignables en raison du retard de diagnostic, notamment chez des patients jeunes.

Et l'oncologue de rappeler une donnée simple: "On meurt toujours plus du cancer que du Covid."

>> Écouter l'interview complète de Solange Peters dans La Matinale :

DR

Le Conseil fédéral s'entretiendra vendredi de la situation du Covid-19 lors d'une séance extraordinaire par téléphone. Mercredi, Alain Berset a indiqué que des mesures supplémentaires ne se justifiaient pas pour le moment. Mais la situation est très fluctuante.

"Demain à 13h00, le Conseil fédéral tiendra une séance téléphonique sur le coronavirus. Cette séance a pour but d'effectuer un échange d'informations sur la situation actuelle", a indiqué jeudi sur Twitter le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi. Cette séance sera suivie d'un communiqué de presse.

Pressions pour de nouvelles mesures

Le ministre de la santé s'est entretenu mercredi avec le président de la Confédération Guy Parmelin et le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger. A l'issue de ces échanges, il a indiqué que le Conseil fédéral attendait des précisions sur la virulence du variant Omicron.

>> Lire aussi : La Confédération ne prend pas de nouvelles mesures, malgré la hausse des cas

Plusieurs cantons et la Task Force scientifique ont toutefois demandé de serrer la vis face à l'augmentation des nouvelles infections. Jeudi, le médecin cantonal bâlois Thomas Steffen estime lui aussi qu'un nouveau durcissement des mesures est inévitable.

Alors que le traditionnel embrasement de la cathédrale de Lausanne a été annulé en raison de la pandémie, la "silent disco" (disco silencieuse) de Nouvel An est elle maintenue vendredi sur la place centrale de la capitale vaudoise.

Les contrôles seront sérieux, indique son co-organisateur Olivier Meylan. "On a une enceinte assez grande, donc le nombre de personnes qui rentrent et qui sortent est connu et contrôlé à l'avance", précise-t-il dans La Matinale.

Pour lui, cet événement est un bon compromis. A la différence des discothèques, l'événement se déroule en effet "complètement à l'extérieur". Les gens n'ont par ailleurs pas besoin de s'attrouper à un endroit pour bien entendre la musique et peuvent s'éparpiller dans l'enceinte, souligne Olivier Meylan.

>> L'interview d'Olivier Meylan dans La Matinale :

wikipedia - Edinia

Le nombre quotidien de nouveaux cas augmente très vite en Suisse, de 13'000 en début de semaine à 19'000 jeudi. Le variant Omicron, bien qu'apparemment moins virulent que Delta, est beaucoup plus transmissible.

Cela inquiète Laurent Kaiser, médecin chef du service de médecine des HUG. Invité dans le 19h30, il explique qu'Omicron engendre déjà des conséquences sur le bon fonctionnement des hôpitaux, notamment en raison du personnel infecté.

"La proportion de personnes qui sont infectées est énorme. Omicron se propage à une vitesse fantastique, et on va avoir des répercussions dans les hôpitaux, c'est inévitable. Et on les a déjà, car le virus circule chez les soignants. C'est la vague cachée: l'absentéisme, qui est dû à ce virus qui touche les hôpitaux et touche la société de manière générale."

Gestes barrières négligés

Face à cette vague d'absentéisme, les cantons latins demandent au Conseil fédéral de raccourcir la durée de la quarantaine de dix à sept jours. Laurent Kaiser se dit favorable à une telle mesure.

"Je pense que le risque lié à des quarantaines raccourcies est très faible. On ne va pas exclure que de temps en temps il y ait une infection liée à ça, mais le risque est vraiment très faible. Et au bout de sept jours, avec quelqu'un qui a un système immunitaire correct, le risque de transmission est modeste, voire négligeable, en particulier si on respecte les gestes barrière, mais c'est là que le bât blesse aujourd'hui."

>> L'interview de Laurent Kaiser dans le 19h30 :

Face à l'augmentation du nombre de patients Covid et afin de ne pas saturer les soins intermédiaires et les soins intensifs, le canton de Genève a décidé l'arrêt temporaire des interventions chirurgicales non urgentes qui peuvent être repoussées de plus de trois mois.

Cette catégorie d'interventions dites électives sera reprogrammée à une date ultérieure, annonce jeudi le département de la sécurité, de la population et de la santé (DSPS).

Ces derniers jours, le nombre d'hospitalisations de personnes infectées par le virus "a brutalement augmenté", note le DSPS. Ainsi, 268 malades du Covid-19 se trouvent actuellement aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), dont 20 en soins intermédiaires et 17 aux soins intensifs. Vingt-deux sont soignés dans les cliniques.

>> Les précisions dans La Matinale de vendredi :

Depositphotos - stefanolunardi

Avec le variant Omicron, plus contagieux, les appels à se faire tester s'intensifient: qu’il y ait symptômes ou doute, mieux vaut une confirmation scientifique avant de faire la fête.

A la veille du Réveillon, les centres de dépistages sont à nouveau pris d'assaut. De nouvelles infrastructures ont été mises sur pied à Genève et Lausanne. Certains centres sont même ouverts sept jours sur sept, de 8h à 22h.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Les cantons romands et le Tessin plaident pour raccourcir le temps de quarantaine en cas d'infection au Covid-19. Leurs ministres de la santé se sont entretenus jeudi matin dans le cadre de la Conférence latine des affaires sanitaires et sociales (CLASS). Ils redoutent notamment une pénurie de personnel.

Jacques Gerber, ministre jurassien de la santé et vice-président de la CLASS, a estimé dans Forum que "nous avons une deuxième crise qui se développe aujourd'hui: c'est le manque de personnel dû justement aux mises en quarantaine."

Sept jours au lieu de dix?

Le ministre jurassien explique que cela pose problème au bon fonctionnement des services fondamentaux. "Une optique serait de raccourcir le temps de quarantaine de 10 à 7 jours, mais de renforcer les quarantaines au sein des ménages et des personnes proches. C'est-à-dire autoriser une 'non quarantaine' qu'aux personnes qui ont été vaccinées dernièrement ou qui ont reçu la dose de rappel."

"Aujourd'hui avec Omicron, il semblerait que les 5 à 7 premiers jours soient les plus décisifs en terme de contamination. Les Etats-Unis ont même rabaissé la quarantaine à cinq jours", précise Jacques Gerber.

"Nous estimons que dans la pesée des intérêts, ce serait une mesure que l'on pourrait prendre à court terme pour éviter de devoir travailler dans une situation dégradée dans certains services. On pense bien sûr à la santé, mais également à d'autres services comme la police ou les pompiers."

>> L'interview complète de Jacques Gerber dans Forum :

Les centres médicaux d'urgence sont sous pression pendant la période des fêtes. C’est le cas de la clinique et permanence d'Onex (GE), où le personnel s'adapte au mieux pour suivre la cadence malgré l’épuisement, les isolements et les congés des soignants.

En plus de s’occuper de la vaccination et du dépistage, la clinique continue de s’occuper des autres urgences. "On a dû moduler au niveau de nos congés de Noël pour assumer la présence de six médecins à tour de rôle ici. Il y a quand même 30 à 40% de la population qui n’a pas de médecin traitant", explique le docteur Dave Baer, médecin chef de la clinique, dans le 12h45.

>> Voir le reportage du 19h30 :

La flambée de cas de Covid-19 menace les festivités du Nouvel An. Les cantons comme la Confédération appellent à respecter les gestes barrières et à ne prendre aucun risque en cas de symptômes.

Le Valais a, par exemple, limité à 15 personnes les rassemblements spontanés à l'extérieur le soir du 31 décembre.

Plusieurs manifestations ont déjà été annulées: à Lausanne, l'illumination de la cathédrale n'aura pas lieu, comme la soirée au Port Franc de Sion. Mais aussi à Neuchâtel: la soirée Happy New Year, prévue aux Patinoires du Littoral, est annulée. Ou encore, la soirée du Nouvel An au Nouveau Monde de Fribourg. En Valais, Verbier, Nendaz et Crans-Montana ont tiré un trait sur leurs festivités à l'extérieur.

Certaines fêtes sont toutefois maintenues, comme à Genève où le spectacle son et lumière "Borealis" aura bien lieu. A Neuchâtel, le Nouvel An aux Mines d'asphalte est lui aussi maintenu. Tout comme ceux de Monthey, Ovronnaz ou Zinal, en Valais, la 2G+ ou la 3G étant toutefois exigées parfois. Enfin, la disco géante silencieuse de la place centrale de Lausanne subsiste, elle aussi.

Toutes ces soirées restent néanmoins conditionnées aux règles sanitaires en vigueur. Tout peut bouger très vite.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Reuters - Stefan Wermuth

La Suisse compte jeudi 19'032 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 23 décès supplémentaires et 129 malades ont été hospitalisés.

Depuis le début de l'épidémie, la barre des 15'000 nouveaux cas n'avait encore jamais été franchie avant mercredi (17'634). La hausse est due en grande partie au variant Omicron, devenu dominant depuis quelques jours en Suisse. En moyenne sur les 14 derniers jours, le nombre de nouveaux cas quotidiens a franchi pour la première fois de la barre des 10'000 (10'203).

Hospitalisations et décès toujours en baisse

Le nombre d'hospitalisations ne suit pas la même tendance, puisqu'il est toujours en légère baisse (85 par jour en moyenne sur 14 jours, contre 120 début décembre), de même que le nombre de décès (17 par jour en moyenne sur 14 jours, contre 25 mi-décembre).

Ces chiffres laissent penser que le variant Omicron entraîne des conséquences moins graves que son prédécesseur, le variant Delta, mais plusieurs experts soulignent qu'il est trop tôt pour en tirer des conclusions, notamment en raison du décalage de quelques jours entre test positif et hospitalisation, et de 2 à 3 semaines entre test positif et décès.

Le nombre de malades du Covid-19 aux soins intensifs se monte à 324, ce qui représente 37,7% des lits disponibles. Tous malades confondus, le taux d'occupation atteint 76%.

Selon les derniers chiffres, 67,17% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin, ou encore 76,44% des plus de 12 ans, indique l'OFSP. Par ailleurs, 63,64% des personnes âgées de 65 ans et plus et 24,14% de la population totale ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 142'836, ce qui correspond à un taux d'incidence de 1640,03 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'313'415 cas de contamination au Covid-19, 11'861 décès et 39'396 hospitalisations ont été comptabilisées.

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