Au moins 128 personnes ont été tuées et 300 autres blessées, dont 80 sont dans un état "d'urgence absolue", vendredi soir à Paris lors d'une série d'attaques terroristes en six endroits différents de la capitale, des attaques revendiquées par le groupe Etat islamique.
Au moins une Suissesse a été blessée. La Confédération indique ne pas avoir connaissance d'autres victimes helvétiques, mais n'a aucune certitude.
La fusillade la plus meurtrière s'est déroulée dans la salle de concert du Bataclan, où au moins 82 personnes ont perdu la vie au terme d'une prise d'otages. Un des auteurs de cette fusillade sanglante a été identifié, ont annoncé les autorités françaises. Il s'agirait d'un ressortissant français âgé de 30 ans.
D'autres fusillades ont eu lieu dans plusieurs rues parisiennes et des explosions ont retenti au Stade de France durant une match amical de l'équipe de France.
Huit des assaillants, dont le nombre exact demeure inconnu, sont morts, a confirmé la police. Sept d'entre eux se sont fait exploser. Ils auraient invoqué l'intervention française en Syrie alors qu'un passeport syrien a été retrouvé à proximité. Plusieurs personnes ont par ailleurs été arrêtées en Belgique samedi.
Devant la presse, François Hollande a accusé le groupe Etat islamique d'être responsable et a promis d'être impitoyable avec les djihadistes. Le président français a décrété l'état d'urgence et ordonné le rétablissement des contrôles aux frontières. De nombreux lieux publics ont été fermés jusqu'à nouvel ordre et un deuil national de trois jours a été prononcé.
De Vladimir Poutine à Barack Obama et Simonetta Sommaruga, toute la classe politique mondiale a envoyé ses condoléances et fait part de sa solidarité. De nombreux appels à une meilleure coordination internationale contre le terrorisme ont été lancés.
Suivi assuré par Cécile Rais, Frédéric Boillat, Mélanie Ohayon, Olivier Horner, Mathieu Henderson, Pauline Turuban et Michael Maccabez.