Des missiles ont été tirés par l'Iran contre deux bases utilisées par l'armée américaine en Irak, a confirmé le Pentagone dans la nuit de mardi à mercredi. Il s'agit de représailles à l'assassinat par Washington du général iranien Qassem Soleimani.
Donald Trump a été informé des frappes et suit la situation "de près", a annoncé mardi soir la Maison Blanche. Dans sa déclaration officielle, le président américain affirme qu'aucun Américain n'a été touché dans ces frappes. Un peu plus tôt dans la journée, Téhéran avait parlé de plusieurs dizaines de victimes. Les armées irakienne, française et britannique ne signalaient aucune perte de leur côté.
Quelques heures après les tirs de missiles, le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé que la riposte "proportionnée" de Téhéran était "terminée". Il a assuré que son pays ne cherchait pas l'escalade mais était prêt à riposter à toute nouvelle attaque. Le guide suprême Ali Khamenei parle lui d'"une gifle en pleine face" des Américains.
Alors que Londres et Berlin condamnent ces attaques, la France, l'UE et la Chine appellent à la retenue. De son côté, Israël réaffirme son soutien "intégral" à Trump.