Le Conseil fédéral recommande aux Suisses de rester à la maison
- Dans un message officiel, le Conseil fédéral a clarifié mardi les nouvelles mesures édictées la veille. Il recommande de rester à la maison, sauf pour travailler, faire les courses ou aider un proche.
- L'Office fédéral de la santé publique a annoncé pour sa part que le nombre de cas s'élève désormais à 2650 en Suisse. En Suisse romande, 5 nouveaux décès ont été recensés mardi, un dans le canton de Neuchâtel, deux en Valais et deux dans le canton de Vaud.
- Depuis mardi à minuit, toute l'activité non essentielle a cessé en Suisse. Les bars, restaurants et discothèques doivent garder porte close et seuls les commerces d'alimentation et les pharmacies ont le droit d'ouvrir mardi matin. Sont aussi ouverts les services de livraison et la petite restauration à emporter, les postes, les banques et les gares.
- Le Conseil fédéral a annoncé lundi ces mesures exceptionnelles de lutte contre le coronavirus et elles resteront en vigueur jusqu'au 19 avril au moins.
- Les contrôles aux frontières avec la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche ont été rétablis, provoquant de nombreux bouchons.
Suivi assuré par RTSinfo
23h00
Le message du Conseil fédéral: restez à la maison
Pour rappel, le Conseil fédéral a transmis mardi une nouvelle recommandation claire: "restez à la maison, en particulier si vous êtes âgé ou malade. Sauf si vous devez aller au travail et ne pouvez pas travailler à domicile; sauf si vous devez aller chez le médecin ou à la pharmacie; sauf si vous devez faire les courses ou aider quelqu’un."
Les contaminations se poursuivent dans le canton de Vaud. Mardi le nombre de personnes décédées du coronavirus se montait à cinq, soit deux de plus qu'en fin de semaine dernière.
Dans le canton, 695 personnes ont été testées positives. Parmi elles, 95 sont hospitalisées et 22 aux soins intensifs, a indiqué Jean-Christophe Sauterel, chef communication de l'Etat-major cantonal de conduite (EMCC) dans un point de situation transmis mardi soir.
Le canton a par ailleurs fait appel à l'armée pour des prestations sanitaires et mobilisé la protection civile pour soulager le système hospitalier. Dès jeudi, l'engagement de cette dernière s'accentuera.
22h00
Le procès FIFA suspendu
Le Tribunal pénal fédéral a annoncé mardi soir la suspension au moins jusqu'au 20 avril du procès sur de possibles malversations financières dans le cadre du mondial 2006 en Allemagne. La prescription menace toujours davantage.
Après plus d'une semaine de valse-hésitation, le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone s'est rendu à l'évidence: il n'est plus possible d'exiger la présence des accusés pour le premier grand procès des enquêtes FIFA autour du financement du Mondial 2006 en Allemagne. "Tous les prévenus sont âgés de plus de 65 ans et certains d'entre eux souffrent déjà de pathologies. Ils font donc partie du groupe à risque", écrit le TPF dans un communiqué diffusé mardi soir.
En conséquence, le tribunal suspend la procédure jusqu'au 20 avril au moins, soit au minimum la durée des mesures ordonnées par le Conseil fédéral pour lutter contre le Covid-19. Ce report signe la possible fin de toute poursuite, car les faits seront prescrits le 27 avril pour les quatre accusés, un ancien secrétaire général de la FIFA et trois anciens dirigeants de la Fédération allemande de football.
Les respirateurs artificiels, le nerf de la guerre
Dans cette lutte contre le coronavirus, les malades les plus atteints ont besoin de respirateurs artificiels.
Ces instruments aident les poumons trop atteints à fonctionner. Les malades sont anesthésiés puis intubés afin de recevoir de l'oxygène.
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Pour les hôpitaux, cet appareil est le véritable nerf de la guerre. Si on vient à en manquer, les médecins devront commencer à faire des choix, pour savoir si tel ou tel patient y aura droit, ou non. C'est la situation que le personnel hospitalier veut absolument éviter.
D'après les chiffres de la cellule data de la RTS, la Suisse dispose à l'heure actuelle d'environ 1100 de ces respirateurs.
20h50
Quid des indépendants ?
Partout en Suisse, les indépendants vivent des moments très difficiles. Beaucoup d'entre eux ont dû cesser leurs activités et sont donc privés de revenu.
20h40
"Si on continue comme ça, les soins intensifs du Tessin seront submergés dès lundi"
Pour Daniel Koch, il est désormais impératif que la population change ses habitudes. D'après lui, il s'agit du "dernier moment" pour comprendre qu'en ne faisant pas cet effort, on court à la "catastrophe".
Interviewé dans le 19h30, le responsable des maladies transmissibles à l'Office fédéral de la santé publique poursuit en donnant l'exemple du Tessin: "Le Tessin communique avec nous, et il dit clairement que si cela continue comme ça, dès lundi, les soins intensifs seront pleins".
Et de préciser: "Bien sûr, au début, on va essayer d'aider le Tessin et transférer des patients ailleurs. Mais cette situation doit aussi faire comprendre à toute la Suisse qu'il ne faut pas prendre le même chemin et qu'il faut réagir maintenant pour éviter que dans tout le pays, on soit en manque de places pour les patients graves".
Appel à la responsabilité individuelle
Interrogé pour savoir s'il ne fallait pas mettre en place des mesures plus drastiques comme le confinement, Daniel Koch reste sceptique:
"C'est quelque chose qui se discute, mais il faut être conscient que ce n'est pas ça qui va arrêter la vague. La vague elle passe, elle vient, et ce qui peut changer la donne, c'est le comportement des gens. S'ils comprennent que c'est dangereux pour tout le monde, qu'il faut respecter les consignes pour ne pas infecter les autres, spécialement les groupes à risque, on peut encore éviter le pire.
>> Revoir l'interview intégraler de Daniel Koch dans le 19h30:
19h15
Qu'est-ce qu'un commerce de première nécessité ?
Les autorités suisses ont annoncé hier l'état de nécessité. On le sait désormais, les commerces et les restaurants ont dû fermer leurs portes.
Seuls sont autorisés à rester ouverts les commerces dits "de première nécessité".
A priori, la directive paraît claire, mais en y regardant de plus près, on peut se poser la question: qui décide de ce qui est de "première nécessité"?
19h10
Forum répond aux questions de santé et de travail
En début de soirée, l'émission Forum a décidé de répondre aux questions de santé et de travail des auditeurs et téléspectateurs, en compagnie de Karim Boubaker, médecin cantonal vaudois, et Paul Michel, avocat:
19h00
Une semaine à dix jours avant de voir l'effet des nouvelles mesures
Dans les prochains jours, la progression des cas positifs au coronavirus sera probablement exponentielle, a précisé mardi l'OFSP lors de son point presse.
Dans la masse des personnes qui ont été infectées avant les mesures historiques annoncées par le gouvernement, celles qui vont développer des symptômes le feront dans 5 à 6 jours en moyenne à partir de minuit lundi (16 mars), ce qui mène à dimanche.
Pour les personnes chez qui ces symptômes vont se révéler suffisamment graves pour une hospitalisation, il faut compter en moyenne 4 jours entre le début des symptômes et l'admission. L'OFSP aura une meilleure vue d'ensemble d'ici dix jours donc.
Concernant la mortalité, il faudra attendre encore une dizaine de jours supplémentaires.
18h56
"Les travailleurs ont peur"
Pour Alessandro Pelizzari, secrétaire régional d'Unia Genève, il existe actuellement un véritable décalage entre "les discours et les déclarations" et ce que vivent réellement les salariés.
Interviewé dans Forum, le syndicaliste estime que sur les chantiers mais aussi dans de nombreux bureaux, les mesures de protection ne sont "absolument pas respectées".
Il constate également des peurs chez les employés qui contactent Unia: "Des centaines et des centaines de travailleurs nous appellent tous les jours depuis la semaine passée et se rendent compte qu'aucun moyen supplémentaire n'est mis en place (...) Ils ont peur et ce n'est pas seulement une peur subjective. On sait que ce virus se propage aujourd'hui et que le dépistage n'est pas généralisé. C'est irresponsable de la part d'une série d'entrepreneurs de ne pas prendre la mesure de la gravité et je pense que le Conseil fédéral n'est pas allé suffisamment loin".
Alessandro Pelizarri dénonce également avec force les conditions pour le personnel de vente.
"Dans les commerces alimentaires, la situation est extrêmement chaotique. Les clients ne sont pas d'une rationalité énorme, ils dévalisent les magasins et ceux qui en font les frais, c'est le personnel de vente qui se voit plus ou moins assailli (...) Et absolument rien n'a été mis en place pour les protéger."
Et de conclure: "Si on ne protège pas ces travailleurs, ces personnes qui sont sur le premier front, on met en danger la santé publique."
18h35
Sur 200 soldats testés, 10 sont contaminés
"Je suis nerveux, je sens la pression. Je suis conscient que la population a besoin de nous", affirme Thomas Suessli dans une interview à la RTS.
Et le chef de l'armée suisse de préciser qu'environ 200 soldats ont été testés depuis le début de l'épidémie de coronavirus. Pour dix d'entre eux, le résultat s'est révélé positif.
18h08
Rues désertes à travers l'Europe
Les différentes restrictions et mesures prises pour lutter contre le coronavirus ont transformé l'image de nombreuses villes d'Europe et de Suisse.
Mardi, la plupart des rues du continent apparaissaient comme désertées.
Au premier jour après la fermeture partielle des frontières suisses, les routes ont été d'un calme inhabituel mardi dans les grandes agglomérations, habituée aux embouteillages. Les automobilistes ont en revanche dû se montrer patients aux postes-frontières
"Il y a eu beaucoup moins de trafic aujourd'hui", a déclaré ce matin Barbara Roelli, rédactrice à la centrale routière Viasuisse. Seul le périphérique nord de Zurich - le contournement de l'autoroute A1 autour de la ville - a été perturbé. "Mais à très petite échelle."
Les CFF ressentent quant à eux depuis plusieurs jours les effets de la baisse du trafic pendulaire en raison du télétravail, a précisé un porte-parole. Le nombre de passagers a chuté de près de 50% au cours des deux dernières semaines. Selon les CFF, l'industrie s'attend à ce que la demande continue de baisser en raison des mesures décidées par le Conseil fédéral.
17h10
Le conseiller d'Etat valaisan Frédéric Favre testé positif
Le conseiller d’Etat Frédéric Favre a été testé positif au coronavirus, indique le canton du Valais. L'élu se trouve actuellement isolé à son domicile.
Les autres membres du gouvernement valaisan ont subi un test qui s'est révélé négatif. Par mesure de précaution, l'Etat du Valais indique que la séance hebdomadaire prévue mercredi se fera par conférence téléphonique.
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16h50
Premier décès dans le canton de Neuchâtel
Le canton de Neuchâtel a enregistré mardi sur le site de La Chaux-de-Fonds du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) un premier décès lié au coronavirus. Il s'agit d’un homme âgé de 79 ans avec comorbidité, a indiqué la Chancellerie d'Etat.
Après ce premier décès, le médecin cantonal souhaite rappeler à toutes les Neuchâteloises et à tous les Neuchâtelois leur responsabilité individuelle dans la protection des personnes vulnérables. Au niveau individuel, chacune et chacun peut réduire la transmission par les mesures d’hygiène qui ont été largement diffusées et en respectant les consignes émises par le Canton et la Confédération.
Parlement à l'arrêt
Le Grand Conseil neuchâtelois a décidé mardi de suspendre ses travaux. La session prévue les 24 et 25 mars n'aura pas lieu.
La situation sera revue d’ici au 19 avril, date de l’échéance des mesures fixées par le Conseil fédéral dans son ordonnance, a indiqué le Bureau du Grand Conseil dans un communiqué. "D’ici-là, les travaux des commissions seront aussi suspendus, sauf exceptions légitimées par l’état sanitaire du canton".
16h20
Rapatriement des touristes
La Confédération s'efforce de favoriser un retour des touristes suisses bloqués au Maroc. Dès mardi, au moins cinq vols affrétés par des compagnies aériennes basées en Suisse peuvent être effectués au départ de Marrakech.
Des vols supplémentaires sont prévus par ces compagnies dans le courant de la semaine, a indiqué mardi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Parmi les milliers de touristes étrangers bloqués au Maroc en raison de l'épidémie de coronavirus figurent "plusieurs centaines" de Suisses, a-t-il ajouté.
L’ambassade helvétique dans le royaume chérifien est en contact régulier avec les touristes suisses et les a informés de ces possibilités de retour. Il s’agit de vols commerciaux. Les voyageurs suisses sont responsables d’effectuer les réservations nécessaires et de prendre à leur charge les frais correspondants.
Le Maroc a annoncé la semaine passée la suspension "jusqu'à nouvel ordre" de ses vols en provenance et à destination de 29 pays, dont la Suisse et la France, afin de prévenir la propagation du nouveau coronavirus.
15h45 - MESSAGE DU CONSEIL FÉDÉRAL
Le Conseil fédéral recommande de rester à la maison
Le Conseil fédéral a transmis mardi une nouvelle recommandation claire: "restez à la maison, en particulier si vous êtes âgé ou malade. Sauf si vous devez aller au travail et ne pouvez pas travailler à domicile; sauf si vous devez aller chez le médecin ou à la pharmacie; sauf si vous devez faire les courses ou aider quelqu’un."
"Le Conseil fédéral et la Suisse comptent sur vous", conclut le message diffusé dans les quatre langues.
Ovation au balcon
Même chez eux, les citoyens suisses arrivent à faire preuve de solidarité. Tous les soirs à 21h00, depuis leurs balcons ou fenêtres, ils applaudissent le personnel soignant.
Un soutien important pour les personnes qui ne peuvent pas rester à la maison et qui combattent l'épidémie au quotidien.
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15h30
Radios privées inquiètes
Les radios privées tirent la sonnette d'alarme. La crise du coronavirus entraîne l'annulation de contrats publicitaires à court terme et de grosses pertes d'argent. Elles demandent au Conseil fédéral une aide immédiate de 12 millions de francs.
Les mois de mars, avril et mai sont très importants pour l'exploitation commerciale des radios privées, a annoncé mardi leur association. Les expositions de voiture, les foires de printemps et les activités touristiques sont autant de contrats publicitaires pour les radios. Ces rentrées manqueront au vu des annulations.
Certaines radios craignent pour leur survie. L'Association suisse des radios privées demande donc au Conseil fédéral une aide immédiate de 12 millions de francs du fonds pour la couverture des risques de fluctuation. Elle a déjà été attribuée à l'Office fédéral de la communication (OFCOM). La réserve se monte à 34 millions de francs pour 2020, selon le communiqué.
Chaque diffuseur devrait recevoir un même montant pour lui permettre de maintenir ses programmes conformément au mandat de prestations. Les radios régionales ont une grande importance dans la crise actuelle. Si la crise se prolonge, l'association se réserve le droit de soumettre de nouvelles demandes à la Confédération.
15h25
Attention aux arnaques et appels frauduleux
La centrale d'enregistrement et d'analyse pour la sûreté de l'information met en garde mardi contre des appels téléphoniques suspects. Elle recommande de les ignorer.
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Sur Twitter, la police cantonale vaudoise avertit la population contre des arnaques en lien avec l'épidémie de coronavirus.
Des individus feraient du porte-à-porte dans le Nord vaudois, se faisant passer pour des désinfecteurs de maison, précise le quotidien 24 heures. Il s'agit en réalité de voleurs.
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15h20
L'Euro de football reporté
L'Euro de football, initialement prévu dans douze pays en juin-juillet, a été repoussé à 2021, a annoncé mardi l'UEFA, un report jamais vu en 60 ans d'existence du Championnat d'Europe des nations.
"L'Euro-2020 devait avoir lieu dans douze villes à travers l'Europe du 12 juin au 12 juillet 2020. Nous proposons qu'il ait lieu du 11 juin au 11 juillet 2021", a écrit l'instance européenne dans un communiqué.
15h10
Risque de récession
L'économie suisse risque de faire les frais de la pandémie de coronavirus et devrait chuter en récession en première partie d'année avant de rebondir par la suite. Grâce aux différentes mesures de soutien, les répercussions sur l'emploi devraient être limitées.
Dans leur scénario de base, les spécialistes de l'institut conjoncturel KOF s'attendent à un repli du produit intérieur brut (PIB) au premier et deuxième trimestres, ont-ils indiqué mardi dans un communiqué.
Sur l'ensemble de l'année, la Suisse ne devrait enregistrer qu'une croissance de 0,3%, contre une hausse de 1,8% attendue jusqu'à présent. En 2021, le KOF table toujours sur une progression du PIB de 1,4%.
"La pandémie de coronavirus va très clairement entraver la vie économique ces 12 prochains mois", a précisé l'institut rattaché à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Jusqu'à fin juin, la consommation des ménages et les investissements des entreprises vont fortement reculer, au vu de la fermeture de nombreux magasins et de l'activité réduite des sociétés.
La Confédération prend au sérieux les difficultés rencontrées par l'économie en raison de la crise du coronavirus. Des propositions sont attendues vendredi. Les instruments à disposition devraient être étendus aux travailleurs intérimaires et à ceux aux contrats à durée déterminée.
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) travaille à trouver des mesures qui permettront d'aller plus loin que les solutions à disposition, a indiqué la secrétaire d'Etat Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch mardi devant les médias. Le chômage partiel, largement utilisé, est actuellement la meilleure mesure pour les employés.
Le SECO va présenter vendredi des propositions pour couvrir les entreprises et les personnes qui ne peuvent pas avoir recours à ces possibilités.
Matériel médical en suspens
Généraliser le report des paiements n'est en revanche pas la meilleure solution. Elle serait appliquée aussi à des entreprises qui n'en ont pas besoin, selon elle. Le SECO va également mettre en place une ligne téléphonique.
D'autre part, le problème de livraison du matériel médical provenant de l'étranger n'est pas encore résolu. Il vient d'un nouveau règlement édicté par l'UE jeudi dernier. Sa mise en oeuvre est encore peu claire et crée beaucoup d'incertitudes. Mais le SECO est à pied d'oeuvre pour régler la question.
14h50
"Espace garanti dans les trains"
Après les décisions annoncées lundi par le Conseil fédéral, les CFF et Car Postal vont réduire graduellement leur offre dès jeudi.
Si l'offre de base est garantie, il faudra compter avec des retards et des suppressions de trains, avertissent les CFF. Mais s'il y a moins de trains, n'y a-t-il pas un risque que plus de gens se retrouvent dans le même wagon?
"Les trains ne peuvent pas être supprimés ou réduits au point qu’il y ait de nouveau une foule compacte. Il faut qu’il y ait suffisamment de place pour que les gens puissent maintenir une distance. D’après ce que je sais, cet espace est garanti parce que les trains ne sont pas bondés pour l’instant", répond Daniel Koch, de l'OFSP, en conférence de presse.
14h15
Armée prête
Alors que la mobilisation des formations spécifiques de l'armée a commencé, la deuxième volée de formations sanitaires entrera en fonctions jeudi. Pour l'instant, la priorité va au Tessin.
Depuis l'état d'urgence, la demande a augmenté, a indiqué le brigadier Raynold Droz, chef d'état-major du commandement des opérations. Selon les besoins et les priorités, l'engagement sera étendu aux autres cantons.
L'armée est prête, a-t-il affirmé. Elle coordonne son engagement avec les organes compétents. Les troupes sont instruites et coordonnées au niveau de la Confédération. Le système montre la chance de pouvoir mobiliser des jeunes formés et la complémentarité entre militaires professionnels et de milice, selon le brigadier.
14h10
Plus de 2000 personnes refoulées à la frontière
Quelque 2200 personnes n'ont pas pu entrer en Suisse mardi, a indiqué Christian Bock, directeur de l'Administration fédérale des douanes (AFD) lors du point de presse à Berne. Le trafic de personnes est en net recul. Pour la Suisse entière, les douanes ont constaté une baisse de 37% en un mois.
Au Tessin, le recul atteint même 73% par rapport à la situation au 17 février. Environ 130 postes frontières ont été fermés pour canaliser le trafic. D'autres fermetures sont encore à l'étude. Cette situation a entraîné de gros bouchons aux frontières. La Suisse est en contact étroit avec les autorités des pays voisins pour trouver des solutions à ces effets indésirables.
Pour les marchandises, les importations, les exportations ou le transit fonctionnent normalement. Les douanes ont constaté un recul des volumes sans que ce soit alarmant.
14h05
"Le début de la vague"
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) donne actuellement une conférence de presse. En ouverture, Daniel Koch, responsable de la division des maladies transmissibles, a rappelé que le nombre de cas de coronavirus en Suisse est assurément plus élevé que celui communiqué mardi, en raison du temps d'incubation de la maladie.
"Ce n'est que le début de la vague. Les chiffres donnés aujourd'hui (2700 cas, ndlr) concernent les gens qui ont été contaminés il y a une semaine. Mais actuellement, il y a beaucoup plus de gens contaminés. Les mesures décidées par le Conseil fédéral ne devraient montrer leurs effets que d'ici une semaine", a-t-il précisé.
"Chacun doit faire attention pour ne pas s'infecter et n'infecter personne". Si nous n'y parvenons pas, a averti Daniel Koch, "les hôpitaux seront surchargés et le nombre de décès sera plus élevé que nécessaire".
14h00
2650 cas annoncés en Suisse
Le nombre de cas de COVID-19 en Suisse et au Liechtenstein continue de progresser à un rythme soutenu. Mardi à la mi-journée, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) faisait état d'environ 2700 cas, contre environ 2300 la veille.
"Actuellement 2269 cas ont été confirmés, 162 sont encore en cours d’analyse après un premier résultat positif. Environ 270 déclarations n’ont pas encore été saisies", a indiqué mardi l'OFSP dans un communiqué. Tout le territoire est désormais touché, ajoute l'OFSP, qui fait état de 19 décès des suites de la maladie.
La Confédération, qui renonce désormais à une présentation détaillée des données, relève que les chiffres du jour se basent sur les déclarations que l’OFSP a reçues jusqu’à ce mardi matin. C’est pourquoi ils peuvent diverger de ceux communiqués par les cantons.
Selon un décompte de Keystone-ATS, le coronavirus a déjà fait au moins 25 victimes en Suisse depuis le 5 mars. Il s'agit principalement de personnes âgées ou souffrant déjà d'autres maladies.
13h55
L'armée suisse sonne le rappel
Pour faire face à l'épidémie, l'armée suisse a transmis l'alarme de mobilisation des troupes mardi matin avec l'application mobile Alertswiss. Les militaires des troupes de sanitaires et de logistiques seront convoqués ces prochains jours.
Les militaires qui ne sont pas en service sont convoqués par e-alarme, SMS, téléphone ou courriel.
Du jamais vu depuis la Deuxième Guerre mondiale: l'effectif destiné au service d’appui passera de 800 à 8000 militaires jusqu’à fin juin. Les 3000 militaires disponibles vont immédiatement être mis à disposition, notamment au Tessin. Le canton de Neuchâtel a également demandé l'aide de l'armée ce matin.
Les citoyens de Moutier ne revoteront pas le 21 juin sur leur appartenance cantonale, comme le souhaitaient les autorités municipales et les militants autonomistes.
"Le calendrier proposé ne pourra pas être tenu", a expliqué mardi Valentin Zuber, président de la délégation aux affaires jurassiennes de la Ville de Moutier. Revenant sur une information du Quotidien jurassien, le conseiller municipal a estimé qu'il y avait des priorités sanitaires plus importantes.
Coronavirus 1 – Question jurassienne 0
Les autorités prévôtoises et le Conseil-exécutif bernois doivent discuter d'un certain de nombre de mesures dans le cadre de la Conférence tripartite pour que le vote soit irréprochable. Valentin Zuber n'a pas caché que la date du 21 juin aurait été difficile à tenir. Le dossier sera repris une fois la crise liée au coronavirus surmontée.
L'interdiction des manifestations privées et publiques ne permet pas non plus de mener une campagne. Le Conseil municipal à majorité autonomiste souhaitait un scrutin le 21 juin 2020, alors que le canton de Berne avait avancé la date du 7 février 2021.
13h40
Trois recrues infectées
Trois personnes ont été infectées par le coronavirus dans l'école de recrues d'Airolo (TI). Elles ont été isolées. D'autres recrues sont en quarantaine de sécurité, a déclaré le porte-parole de l'armée Stefan Hofer mardi, confirmant une information de CH Media.
Ces recrues pourraient continuer d'être formées malgré la quarantaine. Dès que celle-ci sera levée, elles pourront être réaffectées aux opérations.
13h30
Un podcast sur "La vie aux temps du coronavirus"
La RTS réinvente ses programmes et vous propose de vous informer sur la crise sans précédent que nous traversons, de la manière la plus précise mais aussi créative possible. Dans ce but Cyril Dépraz, Didier Rossat, Magali Philip et Grégoire Molle lancent un podcast original baptisé "La vie aux temps du coronavirus":
Albert Rösti est prêt à rester à la présidence de l'UDC jusqu'à ce que des élections puissent avoir lieu pour désigner son successeur. Il avait auparavant affirmé qu'il n'entendait pas jouer les prolongations au-delà de la fin mars.
Le Bernois a accepté de prolonger son pensum à la demande du bureau de l'UDC, indique ce dernier dans un communiqué diffusé mardi. Le bureau a annulé les séances des organes du parti raison de la propagation du coronavirus.
L'UDC avait auparavant annulé son assemblée des délégués, qui aurait dû procéder au renouvellement complet de la présidence le 28 mars à Brugg (AG). Ces élections auront lieu à une date qu'il s'agira encore de fixer, a indiqué mardi le parti.
Chef d'état-major
Dans son communiqué, l'UDC remercie "vivement" Albert Rösti de sa disponibilité. Le bureau du pari ajoute que le conseiller national Franz Grüter participera avec une voix consultative à ses séances. Il agira comme chef d'état-major au service du président.
Sa tâche sera de renforcer les structures de la formation dans la perspective des prochaines élections fédérales.
13h15
Apprendre à vivre autrement
Les Suisses apprennent à vivre autrement depuis l'annonce des nouvelles mesures. Sans cafés, bistrots et commerces qui ne sont pas de première nécessité, les centres-villes tournent au ralenti. Beaucoup d'appels à la solidarité ont été lancés.
Ce matin à Neuchâtel, les clients étaient là aussi pour soutenir les plus petites enseignes, mais ils étaient priés d'entrer les uns après les autres. Non loin, un restaurant écoulait ses denrées périssables auprès de gens qui attendent patiemment. A défaut de pouvoir accueillir des clients, des restaurants proposent désormais des plats à l'emporter et des livraisons à domicile.
Dans le même temps, les deux grands distributeurs, Coop et Migros, sont dépassés par les demandes de livraison à domicile. Leurs sites respectifs, Coop@home et LeShop, ne sont plus capables de répondre à la demande.
LeShop.ch prévient d’emblée sur sa page d’accueil que les livraisons sont complètes jusqu’au 1er avril. Même problème sur Coop@home, où le site annonce que la livraison est impossible, car toutes les dates sont complètes.
Les deux groupes indiquent travailler "d’arrache pied pour augmenter les capacités", sans donner plus de détails.
Cette crise révèle aussi certaines de nos peurs les plus profondes, les plus intimes. On le voit avec l'exemple des supermarchés, pris d’assaut. Certains rayons de pâtes, de surgelés, de conserves, de papier hygiénique, sont vides, car la logistique n'arrive plus à suivre.
13h00
Genève Aéroport limite son accès
Genève Aéroport limite l'accès au terminal aux détenteurs d'un billet valable pour un vol confirmé. Cette mesure de filtrage vise à créer plus d'espace entre les passagers en attente.
Genève Aéroport a connu une affluence élevée samedi, dimanche et lundi, même s'il avait été demandé via internet et les réseaux sociaux aux seuls passagers munis d'un billet pour un vol confirmé de se rendre sur place.
Les congestions étaient dues au nombre élevé de passagers quittant ou voulant se rendre dans les stations de ski, désormais fermées, ou venant résoudre les problèmes liés aux changements de situation. Les annonces récentes de restrictions ont aussi provoqué un afflux de voyageurs voulant aller en Espagne, au Maroc ou ailleurs.
Compte tenu de la taille du terminal, des congestions pourraient se reporter à l'extérieur, notamment le week-end prochain. Il est demandé aux passagers dans le terminal de garder les distances sociales et de respecter les mesures d'hygiène. Des vitres en plexiglas sont en train d'être installées aux guichets check-in et au Visitors Center.
L'aéroport a distribué de la solution hydro-alcoolique aux collaborateurs qui en ont besoin ainsi que des masques à ceux qui le désirent.
12h40
Tests de dépistage étendus
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) indique vouloir étendre le dépistage du coronavirus.
Le responsable "maladies transmissibles" de l’OFSP, Daniel Koch, l’a annoncé lundi en conférence de presse. Les tests vont être progressivement étendus aux personnes présentant des symptômes plus faibles.
Un changement de stratégie alors qu’il y a une semaine à peine l’OFSP décidait que seules les personnes de plus 65 ans, ou celle étant considérées comme à risque ou présentant des symptômes aigus, seraient testées.
Mise en place complexe
Une conférence de presse doit se tenir mardi à 14h, peut-être pour apporter des clarifications.
Passer au dépistage à large échelle peut toutefois s’avérer particulièrement complexe. Certains médecins cantonaux ont notamment émis des réserves.
Faire un dépistage plus systématique nécessite des moyens, matériels avant tout: des tubes et des brosses à frottis, qui commenceraient à manquer dans le pays.
Il faut également des machines d’analyse, alors que celles-ci prennent du temps, environ trois ou quatre heures. Sans parler des moyens humains, indispensables à ces examens.
12h30
Deux nouveaux décès en Valais
Deux personnes âgées de 70 et 80 ans, déjà atteintes dans leur santé, sont décédées après avoir été infectées par le coronavirus, indique mardi l'Etat du Valais.
Au total, l'épidémie a fait trois morts dans le canton. Toutes les victimes faisaient partie de groupes à risque, précisent les autorités, alors que le Valais compte 95 cas confirmés.
12h20
La police sanctionnera
Les contrevenants aux mesures prises pour lutter contre le coronavirus s'exposent à des sanctions pénales pouvant aller jusqu'à trois ans de prison. Les polices cantonales ont déjà pris des mesures pour faire respecter ces prescriptions.
En Valais, les forces de la police cantonale quadrillent désormais 24 heures sur 24 l'entier du territoire cantonale. Elles ont pour mission de prêter assistance à la population, mais également de faire "appliquer strictement les décisions de l'autorité en matière de lutte contre le coronavirus", précise la police cantonale dans un communiqué. Les personnes contrevenant à ces mesures seront dénoncées au Ministère public.
"Compréhension" les premiers jours
La police cantonale vaudoise fera pour sa part "preuve de compréhension dans les premiers jours de la mise en œuvre des mesures puis n’hésitera pas à dénoncer les personnes qui contreviennent", précise-t-elle sur son site internet. Celles-ci s'exposent à une peine privative de liberté de trois ans au plus ou une peine pécuniaire, selon l'ordonnance du Conseil fédéral.
Ces sanctions visent les personnes qui ne respecteraient pas l'interdiction de manifestations ou la fermeture jusqu'au 19 avril des magasins, restaurants, bars et établissements de divertissements et de loisirs. Par ailleurs, dans les établissements qui restent ouverts, il est obligatoire de respecter les recommandations de l’Office fédéral de la santé publique en matière d’hygiène et d’éloignement social, sous peine de sanction.
12h15
Prévention, diagnostic et ligne téléphonique: les conseils officiels
La population suisse se pose de nombreuses questions à propos du Covid-19, comme l'atteste le nombre d'appels reçus par la ligne d'information mise en place par l'OFSP.
Alors que la Suisse vit désormais au ralenti, la France est entrée en confinement général comme précédemment l'Espagne et l'Italie. L'Europe ferme ses frontières pour freiner la propagation du coronavirus, qualifiée par l'OMS de "crise sanitaire mondiale majeure de notre époque".
La pandémie a fait plus de 7000 morts dans le monde, notamment en Europe où le nombre de malades a explosé ces derniers jours. L'Union européenne ferme à partir de mardi toutes ses frontières extérieures pour trente jours.
Le don d’organes par des personnes vivantes en Suisse est suspendu jusqu’à nouvel ordre, a indiqué mardi Swisstransplant.
La décision s’explique par le fait qu’il s’agit d’interventions prévues et que les ressources des hôpitaux centraux qui les effectuent sont actuellement fortement engagées. Cette mesure vise en outre à "potentiellement minimiser les risques aussi bien pour le donneur que pour le receveur d’organes."
11h25
Désinfectants à nouveau disponibles
Les solutions désinfectantes sont de nouveau disponibles dans de nombreuses pharmacies. Les emballages manquent cependant parfois, raison pour laquelle les contenants vides ne doivent pas être jetés, mais ramenés dans les pharmacies pour être remplis. Les liquides désinfectants ne doivent par ailleurs remplacer le lavage des mains au savon que dans les situations où ce dernier n'est pas possible, rappelle pharmaSuisse.
Plus largement, les pharmacies suisses prennent des précautions. Dans de nombreux établissements, des cloisons de plexiglas sont ainsi mises en place.
Quelques établissements assurent d'autres services comme des livraisons à domicile, ou mettent à disposition des casiers de livraison à l'extérieur des pharmacies. Au total quelque 1800 pharmacies restent ouvertes en Suisse. Elles emploient plus de 22'000 collaborateurs.
11h15
La Migros protège ses employés
Pour protéger ses caissiers, la Migros mettra en place ces prochains jours des plexiglas aux caisses. Le grossiste appelle aussi à la solidarité des clients afin de maintenir la "distance sociale".
Pour la Migros, la protection des collaborateurs est la première priorité, indique son porte-parole Marcel Schlatter à l'agence Keystone-ATS. L'entreprise a également commencé à produire des produits désinfectants puisque ceux-ci ne sont presque plus disponibles.
L'ensemble des 100'000 collaborateurs du groupe sont déjà équipés avec du désinfectant. Les règles d'hygiène de l'Office fédéral de la santé sont strictement suivies. Combinées à un nettoyage régulier et conventionnel des surfaces, ces mesures offrent une protection efficace contre la transmission d'homme à homme. "Nous saluons aussi les clients qui paient par carte et non en argent liquide", précise le porte-parole.
11h00
Point presse de l'OFSP à 14h
L'Office fédéral de la santé publique annonce un point presse sur le coronavirus à 14h00. Des experts de l'OFSP, du Seco, de l'Administration fédérale des douanes, du DDPS et du DFAE seront présents
10h40
Rolex ferme boutique
L'horloger de luxe Rolex ferme ses sites de production de Genève, Bienne et Crissier à compter de ce mardi et jusqu'au vendredi 27 mars, afin de protéger les employés et leurs familles.
"Cette date pourra être repoussée en fonction de l'évolution de l'épidémie et des recommandations des autorités", a fait savoir une porte-parole de Rolex auprès d'AWP.
La marque dirigée par Jean-Frédéric Dufour n'a pas voulu dire combien d'employés étaient concernés par ces mesures. Sur son site internet, Rolex revendique plus de 6000 employés sur quatre sites suisses.
10h35
Tente installée aux HUG
A partir de mardi, les Hôpitaux universitaires genevois (HUG) augmentent leur capacité d'accueil pour les personnes souffrant de troubles respiratoires aigus.
Une grande tente a été mise en place pour assurer un premier tri des patients. Dans un communiqué, les HUG indiquent qu'ils travaillent depuis fin janvier sur plusieurs scénarios pour être capables de répondre à une surcharge liée à l'épidémie.
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10h20
Protéger les locataires
Les locataires ne devraient pas pouvoir être expulsés, même après la fin de l'épidémie du coronavirus. L'Association suisse des locataires (Asloca) demande mardi dans une lettre au Conseil fédéral d'agir pour mieux les protéger.
Certains locataires privés ou commerciaux pourraient ne plus être en mesure de payer leur loyer suite aux mesures de lutte contre le coronavirus, parce qu'ils ne recevraient plus de salaires ou perdent leur revenu en raison de la fermeture obligatoire de leur commerce. Ces locataires doivent être particulièrement protégés, estime l'Asloca.
L'association demande donc une suspension des délais, une mesure déjà prise la veille par la Cour européenne des droits de l'homme. Elle demande également au Conseil fédéral de prendre en compte les moyens nécessaires au paiement du loyer dans ces mesures d'aide. Par ailleurs, les mesures d'exécution forcées doivent être suspendues, les autorités n'étant pas en mesure de reloger en urgence les locataires expulsés, estime l'Asloca.
10h10
La Suisse renonce à présenter des chiffres détaillés
Dimanche, l'Office fédéral de la santé publique annonçait un total de 2200 cas positifs, dont 800 nouveaux. Soit une hausse de 60% des cas détectés quotidiennement, alors que les jours précédents elle tournait autour de 30%.
Lundi, il a fallu attendre la fin de la conférence de presse du Conseil fédéral pour que la page de l’OFSP soit actualisée, mais le décompte indiquait invariablement "plus de 2200 personnes". Lors de la conférence de presse du Conseil fédéral, le responsable de la division maladies transmissibles à l'OFSP, Daniel Koch, a fait état de "plus de 2300 cas".
L'OFSP précise qu''en raison de la saisie en cours de nombreux cas positifs déclarés, il renonce à une présentation détaillée des données". La Confédération ajoute que les chiffres du jour se basent sur les déclarations que l’OFSP a reçues jusqu’à lundi matin et qu’ils peuvent ainsi diverger de ceux communiqués par les cantons.
Contacté afin d’obtenir des précisions à ce sujet lundi soir, l’OFSP n’a pas encore répondu à nos sollicitations. Il est toutefois prévu de continuer de publier des chiffres une fois par jour, selon une source. Des retards de transmission de données par les autorités cantonales expliqueraient la publication tardive lundi et la contradiction avec les chiffres publiés par ces mêmes cantons.
L’OFSP a par ailleurs convoqué un point presse pour faire le point à 14h00.
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10h00
La Landsgemeinde annulée
La Landsgemeinde d'Appenzell Rhodes-Intérieures qui devait se dérouler le 26 avril est reportée à cause du coronavirus. Elle devrait avoir lieu le 23 août.
09h40
Voyages toujours proposés
Hotelplan Suisse a pris la décision de poursuivre ses activités et son programme de voyages, alors que les autorités fédérales ont recommandé lundi de s'abstenir de se déplacer pour des vacances, qualifiant l'épidémie du coronavirus de "situation extraordinaire".
Le voyagiste, qui appartient à la Fédération des coopératives Migros, part du principe que Berne n'a pas pour l'heure imposé d'interdiction de voyager aux Suisses. "Le Conseil fédéral a seulement recommandé à ses citoyens de s'abstenir de voyager. Une interdiction n'a pas été prononcée", a-t-il indiqué dans un communiqué.
09h30
Militaires convoqués
L’Armée suisse va convoquer ces prochains jours les militaires des troupes sanitaires et logistiques pour un service d’appui. Les formations à disponibilité élevée sont engagées pour soulager le personnel du système de santé et fournir des prestations logistiques.
La convocation pour cette mobilisation se fait par e-Alarm. Si vous recevez un tel message, vous devez le quittancer et entrer en service conformément aux instructions.
Neuchâtel dans le besoin
Le canton de Neuchâtel a sollicité l'armée pour soulager son système sanitaire. Des hommes, du matériel et des véhicules ont été demandés et sont attendus d'ici à une semaine.
L'armée va faire son appréciation en fonction des demandes des autres cantons, le Tessin ayant déjà notamment requis de l'aide. "On espère qu'on fera partie de ceux "qui seront servis", a déclaré Alain Ribaux, conseiller d'Etat, sur RTN.
Le canton "espère avoir une réponse de l'armée le plus vite possible", a ajouté le conseiller d'Etat en charge de la justice et de la sécurité. Si l'armée ne devait pas répondre favorablement ou pas entièrement à la demande neuchâteloise, le canton devrait recourir à davantage de privés ou à des personnes astreintes à la protection civile.
09h20
Le système sanitaire n'est pas saturé, assure Laurent Kurth
Invité de La Matinale de la RTS mardi, le conseiller d'Etat neuchâtelois en charge de la santé Laurent Kurth a fait le point sur la situation dans les hôpitaux du canton et sur l'impact des mesures prononcées lundi soir par le Conseil fédéral.
"On ne craint pas, à brève échéance, des soucis dans les hôpitaux neuchâtelois sur le plan du matériel et des infrastructures. Les lits sont là, les respirateurs aussi. C'est sur le plan des ressources humaines qu'on sent aujourd'hui le système devenir plus fragile. Il y a aussi des malades parmi les soignants, beaucoup de stress et une grande fatigue qui commence à se faire sentir. Tout ça à un moment où il faut encore monter en puissance", a détaillé le ministre neuchâtelois.
Il met aussi en garde contre une possible aggravation de la situation: "Si chacun ne prend pas les mesures qu'on lui demande de respecter, notre système de soin risque d'être saturé. Et ce ne sont pas uniquement les personnes atteintes du virus qui sont concernées, car nous devons continuer à prendre en charge les gens qui font des arrêts cardiaques, des malaises ou sont victimes d'accidents de la route", a rappelé Laurent Kurth.
Parmi les mesures choc annoncées lundi soir par le Conseil fédéral figure l'engagement de l'armée dans la lutte contre la pandémie. Jusqu'à 8000 militaires pourront être appelés en renfort pour des missions sanitaires, logistiques, mais aussi d'aide à la surveillance des frontières. De la bouche même de Viola Amherd, c'est "du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale".
"Si on n'est pas en guerre, on en est tout près. La situation est vraiment préoccupante. Le scénario tant redouté de la courbe épidémiologique lombarde est en train de se produire en Suisse", constate le chef de l'état-major de conduite dans le canton de Vaud Denis Froidevaux, invité dans La Matinale de la RTS mardi. "Comme dans les guerres et les grandes crises, il faut éviter le syndrome du 'trop peu, trop tard'".
L'armée pour soulager le personnel de santé
Si l'engagement de 8000 soldats d'un coup peut paraître impressionnant, "ce nombre représente le maximum susceptible d'être engagé à court terme. Ça ne veut pas forcément dire qu'il va être engagé", précise Denis Froidevaux. "Ils viendront prioritairement soulager le personnel de santé des tâches basiques, afin qu'il puisse être réaffecté à des tâches à plus haute valeur ajoutée autour des soins intensifs ou continus. C'est une mission que peut remplir à la fois la protection civile et les éléments sanitaires de l'armée."
Les soldats sanitaires qui seront engagés sont des personnes avec un savoir-faire sanitaire, mais qui, dans le civil, ne sont pas dans le secteur hospitalier. De simples soldats seront-ils assez formés pour cette tâche? "Faites confiance aux citoyens qui s'engagent et au système de milice, il a fait ses preuves. On a pu voir le savoir-faire des soldats sanitaires notamment lors de la Fête des Vignerons, où ils ont assuré le 50% des prestations sanitaires urgentes: massages cardiaques, réanimations par exemple", rassure Denis Froidevaux.
Faut-il s'attendre, demain ou après-demain, à voir des soldats dans les rues? "Si le Conseil fédéral réclame un confinement strict, ce n'est pas impossible qu'un jour, on ait des patrouilles en binôme policier-militaire pour faire appliquer ce type de mesures, mais nous n'en sommes pas là", conclut l'officier.
08h30
Des bouchons à la douane genevoise
Les contrôles sont désormais rétablis aux frontières allemandes, françaises et autrichiennes. L'entrée sur sol helvétique n'est autorisée que pour les Suisses, les personnes disposant d'un permis de séjour et celles voyageant pour le travail.
Ces mesures ont déjà provoqué des perturbations sur les routes franco-suisses, notamment à la douane de Bardonnex.
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A la douane de Moillesulaz, il va aussi falloir patienter.
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130 postes-frontières fermés
Depuis mardi à minuit, le trafic frontalier en Suisse est canalisé aux principaux points de passage, a annoncé lundi l'Administration fédérale des douanes. Environ 130 petits postes-frontières ont été fermés dans tout le pays.
Seuls les ressortissants suisses, les personnes disposant d'un titre de séjour valable et les personnes qui viennent en Suisse pour travailler sont désormais autorisés à entrer. Cette restriction à l'entrée affecte uniquement la circulation des personnes. Les marchandises peuvent passer.
08h15
Des rues et des gares vides
La Suisse se réveille sans son flot habituel de pendulaires, sans son trafic dense, avec des gares sans passagers ou presque. Et toujours avec des salles de classe vides.
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08h00
Les CFF et CarPostal réduisent leur offre
Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral contraignent les CFF et Car Postal à réduire graduellement leur offre à compter de jeudi prochain, le 19 mars.
Le service de base est garanti mais les cadences vont se réduire progressivement, d'abord pour les grandes lignes nationales et internationales, puis pour le trafic régional, enfin les trains et les bus locaux.
Depuis le début de la crise, la demande pour les transports publics a déjà chuté de 50% pour le trafic national. Or, suite aux nouvelles mesures, il faut anticiper une baisse plus importante encore du nombre de passagers mais aussi des problèmes potentiels de main-d'oeuvre.
Premier touché, le trafic grandes lignes en Suisse. A compter de jeudi, les trains circuleront toutes les heures au lieu de toutes les demi-heures comme c'est le cas actuellement.
Pour ce qui est du trafic international, ils ne circuleront plus que jusqu'à la frontière. A savoir Chiasso et Brigue pour les trains à destination de l'Italie, Bâle et Schaffhouse pour ceux à destination de l'Allemagne, et Bâle ou Genève-Cornavin pour les TGV.
Enfin, pour ce qui est des trains régionaux, comme le Léman Express par exemple, ils continueront de circuler normalement, sous réserve d'autres décisions prises par les autorités françaises. Mais comme tous les trains ou bus régionaux circulant en Suisse, la cadence sera abaissée à la demi-heure au lieu du quart d'heure.
Les CFF et CarPostal exhortent donc les passagers à consulter l'horaire en ligne avant chaque déplacement.
07h45
La vie s'organise à la maison
Depuis lundi, les parents de tout le pays font face à la fermeture des écoles. Certains sont en télétravail, d'autres pas, mais tous se posent mille questions.
Alors que faire avec ses enfants? Les garder à la maison, faire appel à des proches, ou les mettre en crèche, si celle-ci est encore ouverte. Dans de nombreux cas, il a fallu improviser.
07h30
Le personnel des commerces encore ouverts est en première ligne
Les supermarchés, les pharmacies et les kiosques restent donc ouverts. Comme dans les hôpitaux, le personnel de ces magasins est en première ligne dans cette crise du coronavirus.
Sont-ils inquiets pour leur santé? Quels sont leurs droits?
07h15
Le réseau Swisscom souvent saturé
Enregistrant trois fois plus d'appels que d'habitude, le réseau mobile de Swisscom a été par moment saturé lundi, alors qu'un grand nombre de Suisses sont à la maison pour travailler. Certains clients privés et commerciaux n'ont pas pu téléphoner normalement.
La situation est revenue à la normale en cours de journée, mais ces ralentissements, voire des coupures pourront se répéter confirme le porte-parole de Swisscom Christian Neuhaus dans La Matinale
07h00
Tout a fermé durant la nuit
Depuis minuit, tous les restaurants, bars, discothèques ont fermé dans tout le pays. Seuls les magasins qui vendent des denrées alimentaires ou sanitaires peuvent rouvrir mardi matin. Ces mesures exceptionnelles ont été prises par le Conseil fédéral lundi pour lutter contre le coronavirus. Et ce jusqu'au 19 avril.
La liste des activités désormais interdites fait prendre la mesure de la gravité de la situation:
- Les manifestations publiques ou privées, y compris sportives ou associatives.
- L’ouverture des magasins non alimentaires.
- Les restaurants, bars, discothèques, salons érotiques.
- Cinéma, bibliothèques, casinos, théâtres, zoos.
- Tous les professionnels en contact avec leur clients comme les coiffeurs ou les esthéticiennes.
Cette liste n'est pas exhaustive et une amende guette les contrevenants.
Au final, seuls restent ouverts les supermarchés et les épiceries, les shops de station service, pour autant qu’ils vendent des denrées alimentaires, les pharmacies et les hôpitaux.
Cette situation extraordinaire donne la compétence au Conseil fédéral d’ordonner les mesures nécessaires pour tout ou partie du pays. Mais il pourrait si besoin encore aller plus loin en imposant un couvre-feu et une fermeture de toute l’économie privée non essentielle et qui ne peut pas se faire par télétravail, via un confinement total de la population chez elle.
Ces mesures ont été accueillies favorablement par la majorité de la population, malgré les problèmes qu'elles posent. Les partis se sont d'ailleurs montrés unis derrière le Conseil fédéral et, fait rare, ils ont élaboré une communication commune dans laquelle ils évoquent des "mesures draconiennes mais nécessaires".