La chasse aux masques périmés, dont certains ont déjà été utilisés, est lancée
- Par mesure de précaution, la Confédération a rappelé 13,5 millions de masques d'hygiène après que des analyses ont montré des traces d'un champignon (Aspergillus fumigatus). Ils seront remplacés gratuitement, mais certains ont déjà été utilisés et il s'agit désormais de les retrouver.
- L'Office fédéral de la santé publique a enregistré 104 nouveaux cas de Covid-19 lors des dernières 24 heures. Aucun nouveau décès n'a été signalé. Au cours des 10 premiers jours de juillet, un seul décès a eu lieu.
- Les cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Soleure et Argovie ont décidé de limiter dès jeudi à 100 le nombre maximal de personnes admises dans les restaurants, bars, boîtes de nuit et autres événements organisés.
- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.
Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo
21h30
Le manque d'offres de jobs d'été renforce la précarité des étudiants
Avec la crise sanitaire, il est encore plus compliqué cette année pour les étudiants de trouver un emploi estival. Pendant le semi-confinement, la plateforme en ligne Ado Jobs a remarqué une baisse de près d’un tier des offres d’emplois. Et la tendance "ne s’améliore pas encore", selon la présidente de l’association Neslie Nsingi.
Les secteurs particulièrement touchés sont ceux de l'événementiel ou de la communication, ainsi que le travail administratif, la restauration et l’hôtellerie, détaille-t-elle. Conséquence: les étudiants sont de plus en plus nombreux à faire appel aux aides universitaires.
L'affaire des masques de l'armée impropres à l'utilisation prend une nouvelle dimension. On a appris jeudi leur contamination par un champignon, mais une partie de ces stocks est déjà dans la nature. Ils ont été donnés à des EMS, des particuliers ou des hôpitaux, et il s'agit désormais de les récupérer.
20h45
Les lieux touristiques prêts à chouchouter les vacanciers suisses
Le tourisme suisse devra très certainement compter sur les vacanciers nationaux pour sauver sa saison estivale. Et dans le "top 5" des lieux les plus visités de Suisse romande figurent le château de Chillon, la Maison Cailler à Broc et le Musée Chaplin au-dessus de Vevey.
Tous se préparent pour accueillir au mieux les visiteurs. A Chillon par exemple, où en temps normal 70% des visiteurs sont étrangers, l’idée est d’attirer les familles avec des forfaits offrant l’accès à un ensemble de sites.
A la Maison Cailler (50% d'étrangers normalement), l'objectif est d'attirer plus de visiteurs alémaniques et de groupes, également avec des forfaits.
Mais y a-t-il une sorte d'obligation morale à privilégier des vacances en Suisse? Le dessinateur et géographe Herji a créé une carte des plus beaux endroits de Suisse qui remporte un succès révélateur.
20h20
Le risque de contamination par les aérosols se précise
Tomber malade du Covid-19 en respirant l'air ambiant est un risque à prendre de plus en plus au sérieux. Plus de 200 experts de la communauté scientifique ont donné l'alerte cette semaine dans une lettre ouverte adressée aux autorités sanitaires de la planète.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu dans la foulée que les preuves scientifiques d'un risque lié aux aérosols s'accumulent. Elle réclame urgemment des recherches plus poussées.
18h25
Des cantons prêts à augmenter les effectifs pour contrôler les quarantaines
Les cantons peuvent compter sur des équipes allant de 7 à 25 personnes pour remonter les chaînes de contamination et contrôler les plus de 1000 quarantaines ordonnées en Suisse romande dans le cadre de la pandémie de nouveau coronavirus.
Ceux qui veulent contourner leur quarantaine ou leur mise à l’isolement n’auront donc pas trop de mal à la faire, compte-tenu de la fréquence des contrôles téléphoniques effectués, qui varient beaucoup d'un canton à l'autre.
Mais les cantons estiment qu’à l’heure actuelle, une majorité de la population respecte les consignes et que le principe de l'autodiscipline fonctionne. Et certains promettent déjà d'augmenter leurs équipes "jusqu’à un certain point" si la situation devait s'aggraver.
Faut-il s'inquiéter du premier cas de Covid-19 en Super League?
La Super League de football a enregistré son premier cas de positivité au coronavirus depuis la reprise du championnat. Le FC Zurich a annoncé vendredi que l'un de ses joueurs, le défenseur Mirlind Kryeziu, a été infecté mais qu'il ne présente que de légers symptômes.
Il était entré en jeu au cours des deux derniers matches, samedi dernier contre Servette et mardi dans les dernières secondes de jeu face à Neuchâtel Xamax.
En vue du match de samedi contre Sion, tous les joueurs ainsi que les membres du staff du FC Zurich ont été testés de manière préventive, comme l'a communiqué le club. Les résultats sont en attente.
"Une très mauvaise nouvelle"
Vice-président de la Swiss Football League, Jean-François Chollet reconnaît dans Forum qu'il s'agit d'une "très mauvaise nouvelle". Mais celui qui est également propriétaire de Neuchâtel Xamax souligne qu'en reprenant le championnat, "on savait qu'il était tout à fait envisageable qu'un joueur puisse attraper le coronavirus". La Swiss Football League avait mis en place un protocole pour cette situation, rappelle-t-il. "A elle maintenant de mettre ce protocole en pratique".
Jean-François Chollet estime que la poursuite du championnat, avec un agenda très serré, va être plus compliquée. "Mais je n'ose pas imaginer qu'on décide de suspendre le championnat alors qu'on a remis toute la machine en route. Il faut absolument que l'on trouve des solutions pour terminer le championnat".
En début de soirée, le FC Zurich a fait savoir que ses joueurs et son staff ont été mis en quarantaine jusqu'au 17 juillet. Les matches prévus contre Sion (11 juillet) et à Bâle (14 juillet) ne pourront pas avoir lieu comme prévu.
Un point d'interrogation demeure quant à la partie à domicile contre les Young Boys, qui doit se tenir le 18 juillet.
18h00
Trois désalpes fribourgeoises annulées cet automne
Les désalpes fribourgeoises de Charmey, Albeuve et Semsales, à l'automne, ont été annulées en raison du coronavirus. Parmi les plus importantes de Suisse avec des milliers de spectateurs, elles étaient programmées le dernier week-end de septembre et le premier d'octobre.
Les responsables ont expliqué vendredi dans un communiqué qu'il était "compromis d'assurer une telle organisation", notamment pour construire les infrastructures, gérer les bénévoles et demander un soutien financier à des entreprises affectées par la crise. Ils ont aussi souligné les difficultés à mettre en place les directives sanitaires pour les participants, notamment en matière de traçabilité.
Ailleurs en Suisse romande, le service valaisan de l'agriculture indique qu'il est encore trop tôt pour se prononcer sur les désalpes 2020 dans le Vieux Pays.
Dans le canton de Vaud également, des désalpes comme celles de l'Etivaz ou Saint-Cergue restent pour l'instant maintenues, à en croire les sites internet de ces manifestations.
16h50
Hydroxychloroquine et lopinavir: une étude bâloise confirme
L'utilisation conjointe de l'hydroxychloroquine et du lopinavir ne suffit pas à combattre le Covid-19, conclut une étude de l'Université et de l'Hôpital universitaire de Bâle publiée dans la revue spécialisée Antimicrobial Agents and Chemotherapy.
Elle a été menée depuis février avec la participation de patients gravement malades du Covid-19, écrit l'Hôpital universitaire de Bâle vendredi. Un groupe de recherche en infectiologie a analysé comment l'inflammation causée par le coronavirus influe sur la concentration de médicaments dans le sang.
Les valeurs de concentration relevées ont permis de calculer le niveau de concentration du médicament contre le VIH lopinavir et du médicament contre la malaria hydroxychloroquine dans le poumon enflammé. Sur la base de ces résultats, il est improbable que les deux médicaments aient atteint une concentration suffisante pour arrêter la multiplication du virus dans le poumon, écrit l'hôpital.
L'étude bâloise confirme l'avis de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette dernière a décidé, la semaine dernière, de mettre un terme aux essais scientifiques de traitement du Covid-19 avec l'hydroxychloroquine et le lopinavir.
Le personnel du Richemond se tourne vers Mauro Poggia
Le personnel de l'hôtel Richemond à Genève, dont la direction a annoncé la fermeture, en appelle vendredi au gouvernement cantonal.
Une lettre a été adressée au conseiller d'Etat Mauro Poggia, indique le syndicat SIT qui défend les intérêts des employés du 5 étoiles. Le texte demande de réunir toutes les parties autour d'une table afin de favoriser la conclusion d'un accord sur un nécessaire plan social.
Le SIT précise que la direction a refusé jusqu'à présent de proposer un plan social, de discuter par exemple d'une convention de réembauche valable lorsque le palace rouvrira ses portes, ou de prévoir un plan retraite pour les employés les plus âgés, voire de verser une prime de départ.
La fermeture du Richemond laisse environ 130 salariés sur le carreau.
Comment les cantons s'y prennent-ils pour vérifier le respect des quarantaines?
Près de 150 personnes sont en isolement après un test positif au Covid-19, et plus de 1000 sont en quarantaine, en Suisse romande, pour avoir été en contact avec des personnes contaminées.
Comment les cantons s'y prennent-ils pour vérifier si les personnes concernées respectent ces mesures? Qui s'occupe de remonter les chaînes de transmission de la maladie? La RTS a mené l'enquête.
Dans les cantons romands, des équipes de 7 à 25 personnes s'occupent du traçage et des contrôles. Ce sont des infirmiers, des étudiants du domaine médical, du personnel administratif, mais aussi parfois des civilistes ou encore des policiers, notamment dans les cantons de Berne et Neuchâtel. Des membres de la ligue pulmonaire fribourgeoise et neuchâteloise ont aussi été mobilisés.
13h55
Un premier cas positif en Super League
La Super League tient son premier cas positif au coronavirus depuis la reprise du championnat. Le défenseur du FC Zurich, Mirlind Kryeziu est infecté. Il présente de légers symptômes et se trouve en isolation chez lui.
En vue du match de samedi contre Sion, tous les joueurs ainsi que les membres du staff du FC Zurich ont été testés de manière préventive, a communiqué le club. Les résultats sont en attente.
12h55
Caves ouvertes annulées à Neuchâtel, sur inscription dans le canton de Vaud
La 30e édition des caves ouvertes neuchâteloises, qui devait avoir lieu les 28 et 29 août prochains, est annulée en raison du Covid-19. L'association Neuchâtel Vins et Terroir a expliqué vendredi dans un communiqué qu'elle a sondé les encaveurs sur l'opportunité de les maintenir. Ceux-ci ont préféré "à une très large majorité" zapper l'édition 2020 pour mieux revenir en 2021.
Outre les difficultés à mettre en place l'événement en raison des directives sanitaires, les organisateurs soulignent qu'il est aussi nécessaire de protéger la santé du personnel des caves, "juste avant la période des vendanges qui s'annonce plutôt précoce cette année."
Sur réservation à Genève et Vaud
De son côté, l'Office des Vins Vaudois (OVV) indique vendredi qu'il souhaite maintenir la manifestation prévue dans le canton de Vaud, mais en l'adaptant. Un site internet, qui sera bientôt mis à disposition, permettra de s'inscrire auprès des vignerons pour pouvoir se rendre dans les caves les 5 et 6 septembre.
"L'affluence du public sera ainsi contenue dans des proportions conformes aux exigences sanitaires, sans pour autant affecter l'objectif promotionnel essentiel que sont les caves ouvertes", écrit l'OVV dans son communiqué.
A Genève, une nouvelle formule des caves ouvertes a aussi été présentée fin juin. Une vingtaine de producteurs ouvrent désormais leurs portes tous les samedis, la plupart là aussi sur rendez-vous.
Le Valais tient bon
En Valais, enfin, les caves ouvertes auraient dû avoir lieu en mai, mais l'interprofession de la vigne et du vin les a repoussées du 28 au 30 août. Elles sont pour l'heure maintenues à cette nouvelle date.
12h15
Le nombre de nouvelles contaminations se stabilise autour de 100 par jour
Lors des dernières 24 heures, l'Office fédéral de la santé publique a enregistré 104 nouvelles contaminations au SRAS-CoV-2, pour un total de 32'690 depuis le début de l'épidémie. La plupart de ces nouvelles contaminations ont eu lieu mercredi et jeudi de cette semaine. Au total, 2585 personnes sont actuellement en quarantaine pour avoir été en contact avec une personne testée positive.
Lors des sept derniers jours, 497 personnes ont été contaminées, soit 71 par jour en moyenne, et 15 personnes ont été hospitalisées. Aucun décès n'a eu lieu. Le total des décès depuis le début de la crise se monte toujours à 1686 selon l'OFSP et 1966 selon les cantons. Cette différence de 280 personnes s'explique par une méthode de comptabilisation des décès différente entre l'OFSP et les cantons au début de la pandémie.
Jura, Uri et Valais touchés
Selon les données communiquées par les cantons et proportionnellement à leur population, c'est dans le Jura que le plus de cas ont été enregistrés depuis le 1er juin (6,27 pour 10'000 habitants), puis dans les cantons d'Uri (4,39), du Valais (3,75), de Zoug (3,23) et de Fribourg (3,14).
Sur les 10 premiers jours du mois de juillet et en chiffres absolus cette fois, c'est à Zurich que le plus de nouveaux cas ont été enregistrés (236), devant Vaud (93) et Argovie (88).
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11h20
Le canton de Berne rend obligatoire le traçage dans les bars et boîtes de nuit
Le canton de Berne durcit à son tour les règles à l'entrée des bars et boîtes de nuit pour lutter contre le Covid-19. Dès ce vendredi, ces établissements doivent désormais relever les noms, adresses, numéros de téléphone portable et adresses électroniques de leurs clients. Ces informations doivent être vérifiées "au moyen d'un document officiel" et le numéro de téléphone sera contrôlé, a précisé le gouvernement bernois dans un communiqué. Les coordonnées seront classées par jour et conservées dans une liste électronique.
A l'instar de ce qui a été décidé dans d'autres cantons, les nouvelles dispositions bernoises doivent permettre d'améliorer le traçage face au Covid-19. L'Office du médecin cantonal pourra avertir "sans délai", par SMS ou par e-mail, les clients ayant été en contact avec une personne infectée et leur donner la marche à suivre, explique le Conseil-exécutif bernois.
Il souligne que les exploitants de bars et discothèques doivent "appliquer leur plan de protection avec rigueur", sachant qu'il est difficile d'empêcher la propagation du virus à l'intérieur de ces établissements.
10h30
Les cantons inquiets pour les places d'apprentissage
Les jeunes risquent bien de manquer de places d'apprentissage à la rentrée, à cause du Covid-19. Le canton de Vaud s'en inquiète et débloque des fonds pour s'en prémunir. Dans le Jura, on ne constate aucune répercussion de la pandémie sur les places d'apprentissage à l'heure actuelle.
Dans le canton de Vaud, les autorités estiment que 1000 places d'apprentissage pourraient disparaître à la rentrée prochaine et elles ont décidé de renouveler leur aide. Le Conseil d'Etat avait déjà débloqué 16 millions de francs en mai et il vient d'ajouter 3,2 millions.
Cette somme sera investie dans six nouvelles mesures. Parmi celles-ci figure la possibilité pour les apprentis ayant perdu leur emploi d’être accompagnés par des professionnels afin de terminer leur apprentissage.
Dans le Jura, les autorités craignaient elles les répercussions du coronavirus sur les places d’apprentissage, mais il n'en est rien actuellement. La situation est même légèrement meilleure qu'à la même époque l'an dernier. Un peu plus de 500 contrats ont déjà été signés, soit un peu plus qu'au début juillet 2019.
Les mesures d’encouragement décidées par le gouvernement, comme le versement d’une prime aux entreprises signataires, semblent prouver leur pertinence. Et cela même si les apprentis ont privilégié pour la rentrée une formation à plein temps en école des métiers.
Une nouvelle version du Covid plus contagieuse mais pas plus dangereuse
Le SRAS-CoV-2 (pour "syndrome respiratoire aigu sévère-Coronavirus-2", le premier étant le virus responsable de l'épidémie de SRAS qui a sévi en Asie entre 2002 et 2004) semble avoir muté pour mieux s'adapter à l'être humain, ont découvert des chercheurs américains et britanniques.
Selon leurs données, le pathogène qui domine actuellement serait plus infectieux que la première version identifiée en Chine. Venu à l'origine du monde animal, il a dû s'adapter aux spécificités du corps humain et donc muter pour augmenter sa présence parmi nous. Et il l'aurait fait très tôt après le début de l'épidémie, en modifiant une protéine essentielle pour l'infection virale.
Grâce à cette mutation, le virus pénètre mieux dans les cellules humaines. Il est aussi devenu plus dangereux sur le plan épidémique, car il colonise plus d'individus et plus facilement que le virus de première génération qui est apparu en Chine. En revanche, il ne rend pas les gens plus gravement malades qu'avant: il parvient à maintenir majoritairement ses hôtes en vie, ce qui est idéal pour lui en termes de stratégie infectieuse.
Les hygiénistes et autres inspecteurs du travail ont un rôle prépondérant avec la crise du Covid-19. Ils sont sur le terrain pour contrôler l’application des directives sanitaires.
Au début de la pandémie, le canton du Jura avait très rapidement lancé les premiers contrôles, dès le 16 mars. Proportionnellement, c’est le canton qui en avait effectué le plus: 1107 visites très exactement au 4 juin. Au vu de la situation sanitaire préoccupante dans le canton, ces visites ont repris depuis deux semaines. Elles sont effectuées avec le soutien des différents corps de police ainsi que du Service de la consommation et des affaires vétérinaires.
Les contrôles, déjà une centaine en deux semaines, ont lieu principalement dans les magasins et les établissements publics. Le Jura réfléchit d’ailleurs à relancer une cellule spécifique Covid avec un effectif renforcé pour assurer ces contrôles.
8h50
"Le Covid est une catastrophe. C'est tout un métier qui s'écroule"
Le Verbier Festival avait été l'une des premières manifestations culturelles en Suisse à annuler son édition 2020, qui devait se dérouler du 16 juillet au 2 août. En remplacement, l'événement valaisan proposera tout de même deux week-ends de concerts classiques dans la station du Val de Bagnes, ainsi qu'un festival virtuel pour le public international.
"La plupart des artistes que nous devions avoir lors de la 27e édition ont joué le jeu un peu partout dans le monde", explique le fondateur et directeur Martin Engstroem dans La Matinale. Le Suédois d'origine estime que le Covid-19 est cependant une catastrophe: "C'est tout un métier qui s'écroule."
Fort de sa longue expérience, Martin Engstroem a lancé une récolte de fonds pour aider les artistes de son académie et de l'orchestre du festival. "On a déjà pu ramasser un demi-million de francs", précise-t-il.
Martin Engstroem indique ne pas encore savoir à combien vont se monter les pertes pour son festival, mais qu'il va tout de même pouvoir bénéficier d'une aide financière de la Confédération. De quoi sauver l'événement en 2021? "Pour le moment, on fonce avec un festival tel que nous le connaissons. Mais nous avons aussi des plans B et C. En revanche, si nous devions l'annuler une deuxième année de suite, nous ne survivrions pas", admet le directeur.
L'interview complète de Martin Engstroem dans La Matinale:
8h30
L'armée n'a pas encore déterminé l'origine de la contamination des masques
L'origine de la contamination par un champignon de 13,5 millions de masques stockés par l'armée n'a pas encore été déterminée précisément. "Ça peut toujours se produire soit lors du stockage, soit lors du transport. Nous ne le savons pas pour l'instant", a déclaré vendredi dans La Matinale le porte-parole de l'armée Daniel Reist.
"On n'a pas l'obligation de faire tester les masques du point de vue microbiologique. On les a testés du point de vue de la fonctionnalité", a-t-il poursuivi, précisant qu'il ne savait pas si des gens ont porté ces masques contaminés jusqu'à maintenant. "On n'a pas eu de plaintes. Tout ce qu'on pouvait faire était réagir le plus vite possible, en contactant tous les utilisateurs."
Quel danger représente réellement l'aspergillus fumigatus, le champignon retrouvé sur les masques? "C'est une sorte de moisissure qui, si ses spores sont inhalées et arrivent dans les poumons, peuvent causer une infection", a expliqué à la RTS le directeur de l'institut de microbiologie du CHUV Gilbert Greub.
Les personnes à risque d'une infection sévère sont les gens dont les défenses immunitaires sont réduites, par exemple ceux qui suivent une chimiothérapie ou viennent de subir une greffe et prennent des médicaments imunosuppresseurs. "Dans ces cas-là, on peut avoir une infection qui peut même être disséminée et ne pas se limiter aux poumons."
7h00
La gestion des quarantaines ne fait pas l'unanimité
Près de 3000 personnes étaient jeudi placées en quarantaine, ce qui représente une grande charge pour les cantons.
La gestion des quarantaines est au coeur de la stratégie de la Confédération et des cantons, mais fait de plus en plus l'objet de critiques.
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Les voyageurs arrivant sur le sol suisse en provenance de pays considérés comme étant "à risque" de contamination sont encore souvent mal informés, et les contrôles sont difficiles. Il est encore difficile pour les cantons d’identifier les personnes concernées et de vérifier qu’elles respectent la consigne.
Or, si un grand nombre de contaminations ont eu lieu sur sol suisse, une personne sur quatre a été contaminée à l'étranger, dans des pays considérés comme à risque, a révélé jeudi le nouveau "Monsieur Covid-19" Stefan Kuster lors de la conférence de presse de l'OFSP.
Une solution serait d’obliger les compagnies aériennes de transmettre les listes de passagers aux cantons. Mais une telle décision est pour l'heure écartée, car elle pose de nombreux problèmes en termes de protection des données et de logistique.
L’OFSP a promis jeudi de se pencher sur le problème. Et s'il n'a pas encore pris de décision concrète, la pression monte, à l'entame des vacances, pour que l'on donne aux cantons les moyens de faire respecter les directives du Conseil fédéral.
Mais pour Valérie d'Acremont, infectiologue, spécialiste en médecine tropicale et membre de la task force vaudoise sur le Covid-19, c'est l'établissement lui-même d'une liste de pays à risque qui pose problème, car cela ne tient pas compte des disparités régionales. "Ce n'est pas très efficace de clouer certains pays au pilori" estime-t-elle, rappelant que ces recommandations ne sont "pas soutenues du tout par l'OMS".
Elle estime par ailleurs que le plus important reste la responsabilité individuelle et la solidarité de chacun.
6h40
Des millions de masques retirés après une contamination
Par mesure de précaution, la Confédération a rappelé 13,5 millions de masques d'hygiène après que des analyses ont montré des traces d'un champignon (Aspergillus fumigatus). Ils seront remplacés gratuitement, indique l'armée jeudi dans un communiqué.
Ces masques contaminés proviennent d'un ancien stock que la Confédération avait acquis en 2007 dans le cadre de sa préparation à une pandémie et étaient stockés à la pharmacie de l'armée. Au début de la crise du Covid-19, ils ont été remis gratuitement à diverses institutions et aux cantons, principalement dans le domaine de la santé. Les lots qui ont été fournis aux commerces ne sont pas concernés. Les masques seront remplacés à partir de la semaine prochaine.
Champignon inoffensif dans la majorité des cas
Des traces de contamination ont également été trouvées dans un autre lot de 305'000 masques FFP2. Ils seront eux aussi retirés et vérifiés à titre de précaution. Une analyse est en cours pour déterminer l'origine de ces traces fongiques, qui pourraient provenir du transport ou du lieu de stockage.
Le champignon Aspergillus fumigatus est relativement inoffensif pour la majorité de la population. Mais il peut toutefois s'avérer dangereux chez des personnes dont le système immunitaire est affaibli.
6h20
Retour sur la journée de jeudi
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a enregistré jeudi 88 nouvelles contaminations en 24 heures, dont la plupart ont eu lieu entre le 5 et le 8 juillet. Au total, 32'586 personnes ont été testées positives depuis le début de l'épidémie, soit 3,8 habitants sur 1000. Le nombre de décès demeure à 1686, selon l'OFSP. Le dernier a été enregistré jeudi de la semaine dernière.
Selon les chiffres fournis par les cantons, 14 personnes sont décédées du Covid-19 depuis le 1er juin, soit une tous les 2,7 jours en moyenne, pour un total de 1967 décès. Le taux de reproduction de la maladie se situe actuellement à 1,38. L'objectif de l'OFSP est de ramener ce chiffre au-dessous de 1.
Restrictions dans 4 cantons alémaniques
Les cantons du nord-ouest de la Suisse serrent la vis aux événements et établissements qui accueillent un grand nombre de clients. Dès jeudi, les deux Bâle, Soleure et Argovie ont imité le Tessin en limitant à 100 le nombre maximal de personnes dans les restaurants, bars, boîtes de nuit et dans les différents événements organisés. Seuls les établissements ou les événements qui peuvent garantir le respect des distances minimales d’1m50 et imposent le port du masque pourront encore accueillir 300 personnes.
De plus en plus de cantons dévient donc des directives fédérales, par exemple Vaud et le Jura, les premiers à imposer le port du masque dans les magasins.