Pas plus de 100 clients dans les discos et bars valaisans

Début juillet, la Confédération a décidé d’octroyer une aide de 800 millions de francs aux transports publics. Une manne importante, mais qui risque de ne pas suffire pour certaines entreprises. La raison:  les usagers continuent de les bouder. Exemple à Neuchâtel.

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D'habitude, les aéroports battent des records de fréquentation durant les vacances estivales, mais cette année 2020 est bien différente. Les frontières se sont ouvertes il y a un mois seulement et les opérations reprennent peu à peu, mais elles restent loin de ce que l'on a vécu en 2019.

Plus de 12'500 mouvements avaient été enregistrés à l'aéroport de Genève l'an dernier entre le 15 juin et le 15 juillet. Cette année, sur la même période, ils ont été à peine plus de 2000. Et sur le premier week-end de juillet, le trafic a représenté seulement 34% des passagers du premier samedi de juillet 2019 à Cointrin, et 25% à Zurich.

>> Lire également pour plus de détails : Les aéroports suisses ne gèrent cet été que 16% du volume de 2019

La compagnie Swiss assure actuellement 24 destinations au départ de Genève - principalement vers les îles grecques, les îles espagnoles ou le Portugal - contre une soixantaine avant la crise. La filiale de Lufthansa a dû annuler de nombreux vols, tout comme Easyjet, et les passagers doivent donc s'attendre à de mauvaises surprises.

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La Suisse assouplira dès le 20 juillet les restrictions d'entrées pour une vingtaine de pays supplémentaires, dont le Canada et l'Australie. Les voyageurs en provenance de ces Etats pourront de nouveau entrer en Suisse aux mêmes conditions qu'avant la crise du coronavirus. Berne a revu sa liste des pays à risque.

La Serbie, le Kosovo et le Monténégro figurent ainsi toujours sur la liste des pays à risque du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

En revanche, les ressortissants de l'Algérie, Andorre, l'Australie, la Bulgarie, le Canada, Chypre, la Corée du Sud, la Croatie, la Géorgie, l'Irlande, le Japon, le Maroc, Monaco, la Nouvelle-Zélande, la Roumanie, le Rwanda, Saint-Marin, la Thaïlande, la Tunisie, l'Uruguay et le Vatican pourront de nouveau entrer en Suisse. Ils peuvent toutefois être soumis à une quarantaine.

Pas plus de 100 clients après 20 heures, des contrôles d’identité systématiques et un traçage renforcé. Voilà les nouvelles règles qui s’appliquent dès aujourd’hui en Valais dans tous les bars et boîtes de nuit qui ouvrent au-delà de minuit.

Une exception est prévue pour les évènements, restaurants et clubs qui disposent d'une surface suffisante pour diviser l'espace en secteurs séparés d'une capacité de 100 personnes chacun.

Le Valais est le le seul canton romand à imposer de telles restrictions en lien avec le Covid-19, par "précaution", expliquent les autorités valaisannes. Le Tessin, les deux Bâle, Argovie, Soleure, Zoug et Lucerne ont également limité à 100 le nombre de clients dans les bars, clubs et restaurants.

Jour après jour, il est attentivement scruté. "Il", c'est le taux de reproduction R, représentant le nombre moyen de personnes que chaque porteuse ou porteur du Covid-19 infecte. Objectif: le maintenir en-dessous de 1, ce qui signifie que l'épidémie se résorbe. S’il est au-dessus, cela veut dire qu’elle s’étend.

Au plus fort de la crise sanitaire, le R oscillait entre 2 et 3,5. Avec les mesures de confinement, il était redescendu aux alentours du 30 mars, avant de remonter avec le déconfinement. Mais depuis une dizaine de jours, la situation épidémiologique en Suisse est repassée en-dessous de 1.

Pour le chef de la Task Force, Matthias Egger, c'est une très bonne nouvelle et c'est le signe que le système parvient à maîtriser ce niveau de cas.

>> Ecouter les explications de Lucia Sillig dans Forum :

Keystone - Anthony Anex

La Belgique a finalement retiré le canton du Tessin de sa liste orange des lieux à risque. Les Belges peuvent donc y voyager sans condition spécifique, indique le gouvernement sur son site internet.

Plus tôt dans la journée, une ordonnance du Service belge des affaires étrangères demandait - mais n'obligeait pas - les personnes ayant séjourné au Tessin et qui retournaient en Belgique d'observer une quarantaine et d'effectuer un test de dépistage du Covid-19.

La liste orange comprend toutes les régions comptabilisant plus du double d'infections que la Belgique. Le comptage se fait par 100'000 habitants, a expliqué une porte-parole du Service belge des affaires étrangères.

>> Ecouter les explications de notre envoyé spécial à Bruxelles dans Forum :

Keystone - Peter Klaunzer

Les responsables de l'application SwissCovid ne peuvent mesurer son efficacité pour l'heure. Il n'est par exemple pas clair combien d'utilisateurs ont été alertés qu'ils ont été en contact avec une personne infectée par le coronavirus.

Cette donnée manque car les alertés n'ont pas, comme souhaité, contacté la ligne d'information mais qu'ils se sont fait directement tester. C'est ce qu'a expliqué jeudi lors d'une rencontre avec les médias Sang-Il Kim, responsable de la section transformation numérique de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Vu les strictes directives relatives à la protection des données, les responsables de SwissCovid sont tributaires de ces données.

Au moins 85 personnes ont contacté la hotline, selon un porte-parole de l'OFSP, alors que plus de 135 personnes infectées ont introduit leur code personnel après avoir été alertées. On ignore aussi combien de personnes se sont fait tester en raison d'une alerte.

Le test sérologique SARS-CoV-2 développé au CHUV a été choisi pour réaliser les études à large échelle sur la population en Suisse, a indiqué jeudi l'hôpital universitaire. La sélection d'un seul test de sérologie était nécessaire pour obtenir des données cohérentes et comparables au niveau national.

>> Pour plus d'informations : Le test sérologique du CHUV choisi pour tester la population suisse

Pendant la pandémie de coronavirus, les lits de soins intensifs dans les hôpitaux suisses étaient occupés au maximum à 98%. Ce taux a été atteint le 10 avril. Si l'on prend uniquement les cas de Covid-19, le taux d'occupation maximum des lits aux soins intensifs a été de 56%. Ce pic a été enregistré le 5 avril.

Ces chiffres publiés jeudi proviennent de la Société Suisse de Médicine Intensive (SSMI). Celle-ci a évalué l'occupation des capacités en lits des 82 unités de soins intensifs reconnues ou certifiées du 30 mars au 16 juin.

Différences régionales

En moyenne annuelle, le taux d'occupations des lits de soins intensifs se situe à 75%. Malgré la forte augmentation temporaire du taux, la SSMI confirme que les capacités dans toute la Suisse ont été suffisantes à tout moment pour prendre en charge tous les patients gravement malades.

Toutefois, des différences régionales considérables ont été constatées: les unités de soins intensifs du Tessin et de la région lémanique étaient les plus occupées.

La SSMI estime que l'augmentation parfois considérable des capacités en soins intensifs a contribué à éviter une surcharge. La décision du Conseil fédéral d'interdire à partir du 17 mars les interventions non urgentes y a également largement contribué, note la SSMI.

La présidente du Conseil national Isabelle Moret et le président du Conseil des Etats Hans Stöckli sont de passage dans le Jura depuis mercredi. Ils rendent visite à plusieurs cantons pour faire le point sur la gestion de la crise sanitaire.

Plusieurs rencontres ont eu lieu avec les autorités politiques et sanitaires, mais aussi avec des infirmières fraîchement diplômées de la Haute école Arc, qui ont été au front pendant cette crise sanitaire.

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L'expérience d'autres cantons a montré que les enseignants jouent un rôle clé dans la propagation du virus dans les écoles, indiquent les autorités tessinoises jeudi dans un communiqué. Dès la rentrée, les enseignants tessinois devront donc porter un masque en salle des maîtres, dans les couloirs et tout autre espace commun.

En classe, le port d'un masque de protection pour les enseignants reste facultatif, comme l'a annoncé jeudi le gouvernement tessinois. Les écoliers en sont eux dispensés. La mesure fait partie d'un concept de protection qui entrera en vigueur fin août.

Avec la fermeture des frontières, on anticipait une pénurie de drogue. Mais celle-ci n’a pas eu lieu, comme l’a expliqué dans le 12h30 Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse.

"Il n'y a pas eu de pénurie en Suisse. Les consommateurs nous ont dit qu'ils avaient toujours accès à des substances, les policiers ont constaté que les acteurs du marché étaient toujours actifs, et les substances que l’on a analysées étaient tout aussi pures – voire plus – qu'avant le confinement."

Une drogue a toutefois manqué: le cannabis. "Cette substance, notamment la résine de cannabis, est importée d'Afrique du nord via l'Espagne et la France. Et là, il y a eu des pénuries, des hausses de prix, des arnaques et des remplacements", a constaté Frank Zobel.

>> Ecouter l’interview complète de Frank Zobel dans le 12h30 :

Le canton de Vaud offre une boîte de 50 masques à chaque personne au bénéfice d'une prestation sociale. Les autorités vaudoises souhaitent ainsi limiter l'impact financier de tels achats pour la population la plus précaire.

Toute personne au bénéfice des prestations complémentaires (PC) familles, des PC AVS/AI, du revenu d'insertion, d'une rente-pont, d'une bourse d'études ou d'une avance sur pensions alimentaires peut recevoir pour un mois une boîte de 50 masques, écrit l'Etat de Vaud.

La distribution démarre vendredi. Elle est assurée par l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile dans trente centres médico-sociaux.

Outre les transports publics, les masques sont notamment obligatoires dans le canton de Vaud dans les magasins comptant plus de dix clients. "Nous ne pouvons pas risquer que des personnes renoncent au masque ou l'utilisent de manière inadéquate pour des raisons financières", explique Rebecca Ruiz, cheffe du Département de la santé et de l'action sociale, citée dans le communiqué.

>> Les précisions de Rebecca Ruiz dans le 12h45 :

La crise sanitaire et les difficultés à voyager à l'étranger ont incité de nombreux Suisses à opter pour des vacances en camping-car cet été. Toutes les agences font le même constat: les locations ont fortement progressé.

Le géant Europcar évoque d'une hausse de seulement 10% pour ce type de véhicules. Mais Camping Car Romandie, petite agence spécialisée dans le canton de Fribourg, parle d'une véritable explosion avec une progression de plus de 70%.

Et la croissance la plus spectaculaire revient à MyCamper, plateforme entre particuliers qui met en relation les propriétaires de camping-car et les potentiels clients. Chez elle, les demandes de location ont triplé par rapport à l'année dernière.

C'est le fait notamment de nouveaux clients qui n'avaient jamais envisagé le camping comme une option jusqu'ici. Et ce sont les vans, ces bus aménagés, plus compacts et pratiques, qui sont les plus recherchés.

>> Les explications de Sandrine Hochstrasser dans le 12h30 :

Hans Lucas/AFP - Yann Castanier

>> Lire aussi : Les chiffres du boom des camping-cars en Suisse sont impressionnants

Alors que l'Union des étudiants de Suisse s'est dit favorable au port du masque obligatoire à l'université s'il peut permettre l'enseignement en présentiel, elle demande aussi que leur achat soit pris en charge par les universités.

Mais celles-si sont loin de répondre favorablement à cette demande. L'Université de Fribourg, qui est en pointe sur la question du masque, a déjà affirmé qu'elle ne prendrait pas en charge le coût des masques. Si elle dit comprendre ce souci des étudiants, la rectrice Astride Epiney rappelle dans le 12h30 que le coût du masque peut être considéré comme un élément du coût de la vie. Et d'ajouter que ce serait difficile à organiser. Astride Epiney rappelle toutefois qu'il existe des aides pour ceux qui auraient des difficultés financières.

Les autres universités n'ont pas encore tranché. A Lausanne, on indique que cette question ne s'est pas encore posée. A Neuchâtel, on réfléchit encore et on indique qu'aucune piste n'est écartée à ce stade. A Genève, on se pose aussi la question, mais on préfère dire pour l'heure que la priorité est de miser sur le respect des distance sanitaires.

>> L'interview d'Astride Epiney dans le 12h30 :

Keystone/EPA - Friedemann Vogel

En Valais, de nouvelles règles s’appliquent dès ce jeudi dans tous les bars et boîtes de nuit qui ouvrent au-delà de minuit. Le nombre de clients est limité à 100 dès 20h et le traçage est renforcé.

Zurich, Lucerne, le Tessin ont déjà pris des mesures similaires en lien avec le Covid-19, mais le Valais reste le seul canton romand à imposer ces restrictions.

Les acteurs de la nuit se disent assez empruntés avec ces mesures, qu'ils jugent difficiles à appliquer. Il leur est en effet demandé de collecter et vérifier les coordonnées complètes des clients avant leur entrée et de stocker le tout dans un fichier informatique. Et deux responsables doivent être atteignables de 7h à 22h par les autorités sanitaires en cas de besoin.

Interrogé dans le 12h30, Thierry Jaccaud, co-propriétaire du Monoski Club à Verbier, parle de "douche froide", car il faut renforcer les équipes et refuser des clients s'ils ne peuvent prouver que le numéro de téléphone est bien le leur. "Cela a des coûts et peut augmenter les nuisances sonores", à ses yeux.

Cette mesure suscite aussi des réactions politiques: l'UDC du Valais romand a communiqué son incompréhension et parle de mesure liberticide.

Le Conseil d'Etat valaisan assure lui qu'il s'agit d'un principe de précaution, même si la propagation du Covid-19 est sous contrôle dans le canton.

>> Les précisions du 12h30 :

Jean-Christophe Bott

La Suisse a enregistré 142 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures contre 132 la veille, a annoncé l'Office fédéral de la santé publique. Il n'y a pas de nouveaux décès annoncés. Le nombre de morts liés au Covid demeure à 1688.

Au total, 633 nouvelles infections ont été annoncées ces sept derniers jours, selon les chiffres de l'OFSP. La Suisse et la Principauté du Liechtenstein dénombrent 33'290 cas confirmés depuis le début de la crise.

On compte huit nouvelles hospitalisations depuis mercredi. Il y en a eu 27 les sept derniers jours. Au total, 4112 personnes ont été hospitalisées. Sur les 708'370 tests effectués depuis le début de la pandémie, 5,6% étaient positifs, un taux stable. Actuellement, 708 personnes se trouvent en isolement et 3245 en quarantaine.

Depuis l'annonce fin juin de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19 et avec les départs en vacances, la hausse des passages au drive-in et walk-in de l'Hôpital d'Yverdon (VD) est significative.

"Le nombre est passé de 80 à 150 en moyenne par jour, avec des pics au-delà de 200. Un jour, on a eu 242 tests effectués en une seule journée alors que notre capacité maximale se monte à 250", explique Julien Ombelli, directeur médical de l'hôpital d'Yverdon. Entre deux et cinq patients en moyenne sont testés positifs.

"Il y a aussi eu un gros boom avant les vacances d'été", relève Julien Ombelli. Les gens viennent se faire contrôler par rapport à leurs futurs voyages, car suivant la destination, ils ont besoin d'une attestation prouvant un test négatif au coronavirus. Ce type de patients doit payer le test, l'analyse et l'attestation de leur poche, soit 190 francs par personne.

"Nous redoutons le retour des vacances et la gestion des mises en quarantaine, avec une possible hausse des tests et des cas positifs", avertit déjà le médecin-chef. "L'autre crainte, c'est l'hiver prochain avec le retour de la grippe saisonnière couplée à la pandémie de coronavirus et des symptômes presque identiques."

De fait, Julien Ombelli part du principe que le drive-in et le walk-in vont rester en service sur le long terme.

L'avantage du drive-in est la procédure "très raccourcie" du test: on s'inscrit en moins de cinq minutes sur le site internet et le contrôle est fait en à peine trois minutes sur place, parfois même dans l'heure qui a suivi l'inscription si c'est calme.

Quant au résultat, il est communiqué dans les trois heures ouvrables.

Le réaménagement de la place d'Armes à Yverdon-les-Bains (VD), qui vise à enterrer le parking actuel et créer un parc végétal, prend du retard. Les travaux préalables ont été reportés d'une année en raison de la crise du coronavirus.

La première phase de ce vaste chantier, soit la rénovation des réseaux sous la rue des Remparts, aurait dû démarrer en avril dernier. Elle est désormais programmée au printemps 2021, saison plus propice à ce type d'intervention.

Cette phase initiale devrait durer une quinzaine de mois. Pour le reste, un nouveau calendrier des travaux devrait être présenté cet automne.

Les personnes ayant séjourné au Tessin et qui retournent en Belgique doivent observer une quarantaine et effectuer un test au Covid-19. Cette mesure figure sur une ordonnance du Service belge des affaires étrangères. Le Tessin est le seul canton qui se trouve sur la liste orange du Plat pays.

D'autres régions et Etats y sont mentionnés, comme la Haute-Autriche, la Croatie, la Suède et deux régions d'Espagne.

Le canton de Vaud, lui aussi fortement touché par la pandémie de coronavirus, ne figure pas sur la liste, révélée jeudi par les sites de plusieurs médias tessinois.

Une équipe internationale dirigée par l'Université de Berne a élaboré des recommandations éthiques afin d'éviter autant que possible un tri des patients atteints de Covid-19 dans le cadre d'un scénario de deuxième vague de la pandémie. Ces travaux sont publiés dans The American Journal of Bioethics.

Avec des confrères de l'Université de Yale, du King’s College de Londres, de l'Hôpital de la Charité à Berlin et de la Clinique universitaire d'Essen (D), Mathias Wirth, professeur de théologie et d'éthique à l'Université de Berne, a élaboré cette prise de position visant à aider les médecins confrontés à des décisions difficiles.

En cas de surcharge, les auteurs recommandent de diriger les patients vers des hôpitaux disposant encore de capacités, au besoin à l'étranger. La coopération régionale, nationale et internationale doit être intensifiée, et un tri des patients n'est pas considéré comme légitime tant que des places sont disponibles ailleurs.

En cas de tri, les patients auxquels un respirateur a été refusé et leurs proches doivent bénéficier de la meilleure prise en charge médicale et psychologique, indique l'Université de Berne. Selon le Pr Wirth, la première vague a montré que les questions morales ont été insuffisamment prises en considération.

Le festival Polymanga reviendra bien l'an prochain à Montreux (VD). Annulé ce printemps en raison du coronavirus, la manifestation dédiée à la pop culture, aux mangas et aux jeux vidéo a pu s'en sortir financièrement, grâce notamment au soutien du canton de Vaud.

Cette dette "de plusieurs centaines de milliers de francs" sera prise en charge à 80% par le canton, explique jeudi Polymanga dans un communiqué. Le soutien financier du Conseil fédéral, de la commune de Montreux et de l'Office du tourisme Montreux Riviera a également contribué à sauver le festival.

Les organisateurs remercient aussi les visiteurs et exposants qui ont accepté de transférer leur billet ou leur emplacement pour l'édition 2021 de Polymanga qui aura lieu du 2 au 5 avril.

Keystone - Jean-Christophe Bott

En attendant, Polymanga sera néanmoins présent cet été à Montreux. Un café à thème sera ouvert du 24 juillet au 6 septembre au Forum de Montreux, où il sera par exemple possible de tester des jeux vidéo ou de lire des mangas. Une exposition présentera aussi une trentaine d'affiches des précédentes éditions du festival.

>> Lire aussi : Annulé pour cause de Covid-19, le festival Polymanga est sauvé

Deux mois après être devenu le premier canton suisse, avec Neuchâtel, à annoncer une mesure en faveur des start-ups en lien avec la crise du Covid-19, le canton de Vaud tire un bilan intermédiaire de l'opération.

Depuis le 7 mai, plus de 42 millions de francs ont été sollicités par les sociétés vaudoises via 134 demandes. Parmi celles-ci, 69 ont fait l’objet d’une validation par la task force vaudoise. A ce jour, ce sont 22 millions qui ont été accordés avec des montants allant de 22'000 francs à 1 million. Le montant moyen de cautionnement octroyé est de 300'000 francs.

Les principaux secteurs d'activités concernés sont les technologies de l’information et du numérique (26) et les sciences de la vie et de la santé (24). Plus des trois quarts des sociétés bénéficiaires sont localisées dans la région lausannoise et sur la Côte lémanique.

Le port du masque deviendra obligatoire dans plusieurs universités de Suisse à la rentrée, notamment à Fribourg. Le signe de plus d'un monde estudiantin chamboulé par la crise du Covid-19: "Depuis le 16 mars, on réinvente nos pratiques au quotidien", admet Benoît Frund, vice-recteur de l'UNIL, dans La Matinale.

A Fribourg, la mesure entrera en vigueur dès le 1er août, jusqu'à fin janvier 2021. Si la distance minimale ne peut pas être respectée, le masque sera obligatoire dans les auditoires.

"De notre côté, nous allons tout faire pour que la distance sanitaire soit respectée. Nous allons équiper nos locaux et organiser nos salles d'enseignement. Si nous n'y arrivons pas, il faudra probablement que nous imposions le masque dans certains auditoires ou dans certaines salles de travaux pratiques", indique Benoît Frund.

Comme les autres universités du pays, l'UNIL a dû aussi se tourner vers l'enseignement à distance. "Pour la rentrée, l'idée est d'abord d'essayer d'éviter qu'il y ait trop de monde sur le campus. Il ne faut pas oublier qu'à Lausanne, entre l'UNIL et l'EPFL, ce sont à peu près 35'000 personnes qui se réunissent chaque jour au même endroit. C'est donc un excellent moyen de diffuser très vite un virus dans toute la Suisse romande si on ne fait pas attention", prévient Benoît Frund.

>> L’interview de Benoît Frund dans La Matinale :

>> Lire aussi : "Avec le coronavirus, on invente au fur et à mesure l'Université de demain"

Richemont a bouclé le premier trimestre de son exercice décalé 2020/21 (avril-juin) avec une chute vertigineuse de 47% de ses ventes à 1,99 milliard d'euros. Le groupe de luxe genevois explique ce recul par les effets de la pandémie de coronavirus sur ses affaires.

Les recettes sont en repli dans toutes les régions, toutes les branches et toutes les chaînes de distribution.

La région Asie-Pacifique est celle qui a le mieux résisté avec un déclin de seulement 29% à 1,01 milliard d'euros, essentiellement à la faveur de la reprise en Chine qui observe une hausse de 47% au dernier trimestre.

Le Japon et la région Amériques sont les deux zones géographiques les plus touchées avec une baisse respective de 64% et 61% des ventes à taux de change constants.

Le numéro deux mondial du luxe n'a pas articulé de prévisions pour la suite de l'exercice.

Pour la communauté scientifique, le Covid-19 est beaucoup plus complexe qu'une maladie respiratoire. Au fil de son expansion, on se rend en effet compte que les symptômes sont plus variés qu'on ne l'avait imaginé dans un premier temps.

Au début, on parlait essentiellement de toux, de fièvre et de fatigue, puis de troubles gastro-intestinaux. Ensuite, la perte du goût et de l'odorat a été identifiée comme un symptôme récurrent.

Aujourd'hui, on répertorie toute une série d'autres atteintes, moins fréquentes mais pas anecdotiques, comme des troubles de la coagulation, qui provoquent des caillots sanguins, des éruptions cutanées, voire une décoloration des doigts ou des orteils.

On constate aussi des troubles persistants du rythme cardiaque et une fatigue qui peut perdurer longtemps.

>> Les précisions de La Matinale :

Keystone - Ti-Press/Alessandro Crinari

>> Lire aussi : Les symptômes liés au Covid-19 sont plus variés qu'on ne l'avait imaginé

Au Tessin, le plus grand camping de Suisse, le Campo Felice, est plein, bénéficiant certainement de l'annulation de beaucoup de vacances prévues à l'étranger. Mais cette situation n'éclipse pas les inquiétudes autour de la saison estivale dans le canton.

La Piazza Grande de Locarno n'accueille pas tout à fait sa foule habituelle à cette époque de l'année, et la réorganisation du festival du film, qui perd notamment tout son programme Open-air, fait craindre des temps difficiles pour les branches liées au tourisme, notamment l'hôtellerie-restauration.

>> État des lieux de la question dans Forum avec Simone Patelli, vice-président de Ticino Turismo, Massimo Suter, président de Gastro Ticino, Samantha Bourgoin, députée verte au Grand Conseil tessinois, et la correspondante de la RTS au Tessin Nicole Della Pietra :

RTS - RTS

Un sondage effectué par la Fédération des médecins suisses (FMH) auprès de 12'111 de ses membres et publié mercredi fait le bilan de la situation des médecins durant la crise, entre mars et mai. Il en ressort que l'épidémie a eu des répercussions très différentes chez les médecins en termes de quantité de travail et de revenus.

En mars, alors que 13% ont indiqué avoir eu "beaucoup plus de travail", la plupart a déclaré en avoir eu "un peu moins" (22%), voire "beaucoup moins" (32%). Et l’écart n’a fait que se creuser en avril: seuls 7% des médecins interrogés estimaient alors avoir une charge de travail plus lourde, tandis que près de la moitié (46%) avait "beaucoup moins de travail" et 24% avaient "un peu moins".

>> Charge de travail des médecins suisses durant la pandémie de Covid-19 :

Par conséquent, plus des deux tiers des médecins interrogés s’attendent à des pertes de revenu, et 43% estiment qu'elles seront "importantes". Un peu plus de 36% des médecins interrogés ont confirmé avoir fait appel aux indemnités de chômage partiel pour leur personnel.

La Suisse a enregistré 142 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures contre 132 la veille, a annoncé l'Office fédéral de la santé publique. Il n'y a pas de nouveaux décès annoncés. Le nombre de morts liés au Covid demeure à 1688.

Au total, 633 nouvelles infections ont été annoncées ces sept derniers jours, selon les chiffres de l'OFSP. La Suisse et la Principauté du Liechtenstein dénombrent 33'290 cas confirmés depuis le début de la crise.

Actuellement, 708 personnes se trouvent en isolement et 3245 en quarantaine.

Le test sérologique SARS-CoV-2 développé au CHUV a par ailleurs été choisi pour réaliser les études à large échelle sur la population en Suisse, a indiqué jeudi le CHUV. La sélection d'un seul test de sérologie était nécessaire pour obtenir des données cohérentes et comparables au niveau national.

>> Lire : Le test sérologique du CHUV choisi pour tester la population suisse et Pas plus de 100 clients dans les discos et bars valaisans

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