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Environ 10% des Tessinois auraient développé des anticorps au Covid-19

- La pandémie de coronavirus a eu un impact marqué sur l'emploi au deuxième trimestre avec une baisse importante de la durée du temps de travail, surtout dans les secteurs comme le tourisme fortement touchés par les restrictions sanitaires.

- La Suisse enregistre mardi 225 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Deux nouveaux décès sont à déplorer et 10 malades ont été hospitalisés. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 5959 tests conventionnels ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève mardi à 3,77%, contre 3,41% lundi.

- Alors que plusieurs pays en Europe luttent contre l'arrivée d'une deuxième vague, la courbe des contaminations en Suisse semble avoir atteint un plateau. La moyenne nationale est repassée ce week-end sous la barre des 60 nouveaux cas pour 100'000 habitants sur 14 jours, soit le seuil fixé par la Suisse elle-même pour considérer qu'une zone est "à risque".

- Un Tessinois sur dix (11%) de 20 à 64 ans a développé des anticorps contre le coronavirus, selon les premiers résultats d'une étude de la Haute école spécialisée de la Suisse italienne (Supsi) menée sur l'ensemble du canton et publiée mercredi.

- Le Home Dubied à Couvet (NE) est fortement affecté par le Covid-19. Sur 33 résidents, neuf ont été contaminés, et six membres du personnel du secteur "soins" sont également touchés. Les visites sont pour l'heure strictement interdites.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par la rédaction multimédia de RTSinfo

07h00

Les cantons prennent des mesures face aux retards scolaires liés au Covid

Le canton de Neuchâtel va investir plus de 2 millions de francs pour soutenir les élèves qui ont été mis en difficulté par l'interruption des cours durant la pandemie.

De nombreux candidats et candidates se sont rapidement intéressés aux traditionnelles permanences de soutien scolaire mises en place pour avancer les devoirs, préparer ses évaluations mais aussi pour revoir les notions qui pêchent. Notamment celles abordées lors de l'année précédente.

Toutefois, les retards scolaires sont restés d’ampleur limitée, selon des diagnostics menés en Suisse romande pour repérer les difficultés des élèves. Tous les cantons restent cependant vigilants : pour aider les jeunes en difficulté, des heures de soutien supplémentaires sont allouées selon les besoins. Et le programme scolaire lui-même est prévu pour éviter la casse.

>> Le reportage à Neuchâtel du 19h30 :

Les cantons prennent des mesures contre le retard scolaire provoqué par le confinement de ce printemps
Les cantons prennent des mesures contre le retard scolaire provoqué par le confinement de ce printemps / 19h30 / 2 min. / le 29 septembre 2020

07h20

"Appliquer les bonnes mesures pour éviter un reconfinement"

"Appliquer les bonnes mesures pour éviter un reconfinement généralisé": c’est ce qu’a préconisé mardi, dans l’émission Forum, Didier Pittet, épidémiologiste et chef du service de prévention et de contrôle de l’infection aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Parmi ces mesures figurent notamment des confinements localisés. "Mais les deux outils essentiels restent l’hygiène des mains et la distance sociale. Et le port du masque quand cette dernière n’est pas possible", a rappelé le spécialiste.

Didier Pittet a reconnu que l’acceptation des mesures par la population diminue, car l’urgence n’est plus la même qu’au printemps, lorsqu’il fallait éviter la surcharge des hôpitaux. "Mais dans certaines régions, comme en France, en Espagne ou au Royaume-Uni, des hôpitaux commencent à avoir des problèmes", a mis en garde l’épidémiologiste.

A ses yeux, il est aussi "très important de passer un test dès les premiers symptômes, afin de pouvoir isoler les personnes touchées et protéger le reste de la population d’une transmission".

>> L'interview entière de Didier Pittet dans Forum :

L'impossible reconfinement dans le monde: interview de Didier Pittet
L'impossible reconfinement dans le monde: interview de Didier Pittet / Forum / 7 min. / le 29 septembre 2020

18h25

Résolution vaudoise pour soutenir davantage l'hôtellerie

Les députés vaudois ont largement adopté mardi une résolution PLR qui demande au gouvernement de mettre en place dans les plus brefs délais un plan de sauvetage pour le secteur de l'hôtellerie, très affectée par la crise du coronavirus.

Le texte déposé par Gilles Meystre, président de Gastrovaud, souhaite "des mesures d'aides spécifiques à l'hôtellerie vaudoise, dans le but de pérenniser son patrimoine au sens d'une économie durable, de préserver ses emplois comme ses salaires et d'éviter les faillites dommageables à l'ensemble de l'économie vaudoise".

Il a été soutenu par 108 voix pour et 11 contre, (9 abstentions). Le Conseil d'Etat a désormais trois mois pour y répondre. Plusieurs élus de tous bords politiques ont pris la parole pour soutenir la résolution. La plupart ont souligné la situation dramatique de cette branche, tant sur le plan financier que sur le plan humain. En effet, de nombreux établissements hôteliers ont pris la décision de fermer temporairement en raison de la crise sanitaire.

Présent dans l'hémicycle, le ministre vaudois de l'économie Philippe Leuba s'est d'ores et déjà montré ouvert à cet appel. Il a cependant précisé qu'un tel soutien n'aurait de sens et d'efficacité qu'après l'introduction de la loi Covid-19 par le Conseil fédéral, ce qui permettrait selon lui de multiplier par deux cette aide.

Philippe Leuba a aussi relevé que la situation était très diverse d'une région à l'autre du canton et que l'hôtellerie en ville, liée au tourisme d'affaires, avait été par exemple plus touchée que celle en montagne.

07h40

Annulation du marché de Noël de Montreux

L’édition 2020 du traditionnel marché de Noël de Montreux (VD) n'aura pas lieu, révèle mardi Radio Chablais. Les organisateurs ont jeté l'éponge en raison de l’incertitude provoquée par la crise sanitaire.

Deuxième événement le plus populaire de Suisse romande derrière le Salon de l’Auto, Montreux Noël, qui avait accueilli l'an dernier quelque 600'000 visiteurs, aura tout de même lieu dans une version réduite. Quelques animations ponctuelles se tiendront durant la période de Fêtes, sous un nom différent.

"On ne pouvait pas prendre le risque sanitaire de lancer une manifestation de cette envergure", explique le président, Yves Cornaro, cité par 24 Heures. Il dit également n'avoir toujours pas reçu d’autorisation du Canton.

À Lausanne, le fameux marché "Bô Noël" attend lui aussi une autorisation des autorités. Les organisateurs ont toutefois déjà annoncé qu'il s'agirait également d'une version "light".

16h00

Enquête disciplinaire ouverte suite à la soirée désastreuse de l'EHL

L'Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) va convoquer une commission disciplinaire interne suite à la soirée qui a mené 2500 étudiants en quarantaine. Des "mesures correctives" à l'encontre des organisateurs ne sont "pas exclues", selon le responsable de la communication de l'établissement. Le porte-parole ajoute "qu'il y a déjà une plus grande prise de conscience au sein du corps estudiantin".

Le 16 septembre, la veille de la fermeture des discothèques vaudoises, une soirée organisée par des étudiants de l'EHL au D!Club de Lausanne avait provoqué un foyer d'infection au coronavirus. Onze personnes avaient été testées positives.

Le médecin cantonal vaudois avait alors imposé une quarantaine à presque trois quarts des effectifs estudiantins de la prestigieuse haute école. Cette quarantaine a pris fin mardi.

La durée de l'enquête disciplinaire n'a pas été précisée.

15h45

Nouvelles mesures d'économies annoncées à la SSR

Le confinement et la crise sanitaire ont accéléré cette année chute tendancielle des revenus publicitaires de la SSR. Cette dernière réagit en annonçant un nouveau plan d'économie de 50 millions de francs, avec notamment la suppression de 250 postes à temps plein d'ici 2024.

Le Covid-19 a principalement pesé sur les événements sportifs et culturels, impactant fortement la SSR. Ainsi, ses recettes commerciales présenteront cette année une baisse de 65 millions de francs par rapport à 2019, et un nouveau plan d'économie sera engagé. La suppression d'emploi devrait néanmoins se réaliser principalement à travers les fluctuations naturelles.

>> Plus de détails : Touchée par le Covid, la SSR doit économiser 50 millions et supprimer 250 postes

06h40

Un Tessinois sur 10 aurait développé des anticorps au Covid-19

Un Tessinois sur dix (11%), âgés entre 20 et 64 ans, a développé des anticorps contre le coronavirus. Tels sont les premiers résultats d'une étude de la Haute école spécialisée de la Suisse italienne (Supsi) menée sur l'ensemble du canton.

L'étude publiée mercredi intitulée "Corona Immunitas Ticino" a été conduite à partir de juillet 2020. Ce sont 8000 Tessinois qui ont donné leur sang à cet effet.

Les résultats sont représentatifs pour l'ensemble du canton, selon la Supsi. Ainsi environ 23'000 personnes sur 210'000 résidant au Tessin auraient été en contact avec le virus.

Les jeunes femmes plus souvent infectées

On observe toutefois des différences régionales. Tandis que près de 15% des personnes présentent des anticorps à Locarno, ce pourcentage descend à 10 % à Bellinzone. Dans le reste du canton, les résultats varient entre ces deux valeurs. L'étude montre en outre que les femmes âgées de 20 à 35 ans ont été plus souvent infectées (18%) que les adultes, hommes et femmes, de 50 à 64 ans (10%).

Une précédente étude menée de mai à juillet avait mis en évidence un pourcentage inférieur. C'était alors 9% de la population tessinoise qui présentait des anticorps liés au coronavirus. Les valeurs ont grimpé entretemps de 2 points de pourcentage.

Pas d'immunité collective en vue

Le Tessin est parmi les cantons attestant du taux d'anticorps le plus élevé. A titre de comparaison, le taux de séroprévalence atteint 7% dans le canton de Vaud, 4% à Bâle et 3% à Zurich.

A Genève, ce taux se montait en avril à 11%. Ces valeurs montrent que les cantons sont encore assez éloignés d'une immunité collective.

La deuxième phase de l'étude tessinoise a commencé en septembre. Près de 2000 personnes de moins de 20 ans et 2000 personnes de plus de 65 ans doivent y participer. Les chercheurs prévoient de poursuivre l'étude jusqu'en juin 2021.

13h40

La Coupe Spengler annulée

Il n'y aura pas de Coupe Spengler en 2020. Le COVID-19 et ses effets néfastes ont eu raison de l'édition de cette année.

Le Team Canada ne pourra pas remettre le trophée en jeu cette année en raison de la pandémie. En presque 100 ans d'existence et pour la cinquième fois de son histoire (après 1939, 40, 49 et 56), la Coupe Spengler ne pourra pas avoir lieu dans les montagnes grisonnes.

Une décision difficile à prendre pour le comité d'organisation, mais les incertitudes et les risques liés à la situation actuelle, après de nombreuses discussions avec des experts, ont rendu la tenue de la manifestation impossible. Au terme de nombreuses séances, les responsables ont dû se rendre à l'évidence qu'il y avait trop d'arguments contre la tenue du tournoi en décembre.

Quarantaines impossibles

Le fait que les participants viennent de toute l'Europe a grandement compliqué la tâche des organisateurs. L'arrivée et le voyage de retour des équipes de Finlande (KooKoo Kouvola), de Russie (AK Bars Kazan), de République tchèque (Sparta Prague) et de nombreux autres pays pour le Team Canada sont très restrictifs. S'ils sont possibles, ce n'est qu'au prix de quarantaines impossibles à mettre en place avec les différents championnats en cours. La tendance haussière observée ces dernières semaines sur le front des contaminations n'invite en outre pas à l'optimisme et le risque d'avoir un ou plusieurs cas et de devoir annuler certains matches était trop présent.

"Une Coupe Spengler sans tente de supporters, sans EISDome, dans un stade à moitié vide et sans personne debout n'a rien à voir avec cette fête du hockey que nous apprécions chaque année, souligne le président du comité d'organisation, Marc Gianola. Même avec le meilleur concept de protection, cela n'aurait pas été possible. La première priorité de notre évaluation a toujours été la santé des équipes et le fait qu'elles puissent rentrer chez elles en bonne santé. En l'état, nous ne pouvons pas leur donner cette garantie."

La 94e édition de la Coupe Spengler devrait donc avoir lieu du 26 au 31 décembre 2021.

12h55

225 nouveaux cas en 24 heures

La Suisse enregistre mardi 225 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Deux nouveaux décès sont à déplorer et 10 malades ont été hospitalisés.

L'OFSP dénombrait 782 cas entre samedi et lundi et 372 cas vendredi. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 5959 tests conventionnels ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève mardi à 3,77%, contre 3,41% lundi.

55,3 nouvelles infections pour 100'000 habitants

Sur les deux dernières semaines, le pays compte 55,3 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis lundi, ce chiffre est repassé sous la barre des 60 nouvelles infections pour 100'000 habitants, le seuil fixé par la Suisse qui justifie une quarantaine pour les autres pays.

Depuis le début de la pandémie, le total des décès s'élève à 1782 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 4855. Au total, 52'871 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur 1'355'118 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein.

La Suisse dénombre par ailleurs 3300 personnes en isolement et 6569 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 10'530 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

11h00

Lausanne estime que la crise lui a coûté 31 millions de francs

La crise du coronavirus a coûté 31 millions de francs à la Ville de Lausanne. La capitale vaudoise précise toutefois qu'il s'agit d'une première estimation qui pourrait être revue à la hausse en fonction de l'évolution de la pandémie.

La municipalité lausannoise indique mardi dans un communiqué que la crise a engendré une augmentation des charges de 28 millions de francs, dont plus du tiers par son soutien aux Transports lausannois (11 millions). Parmi ses autres aides, la Ville a attribué entre 2,5 et 3,7 millions pour soutenir les commerçants, le secteur culturel, les garderies privées ou encore le site de Beaulieu.

Revenus en chute libre

Parallèlement, Lausanne a vu ses revenus fondre de 25 millions de francs: perte de revenus issus de l'impôt sur le divertissement (3,9 millions) et de l'impôt à la source sur les personnes physiques (4 millions), diminution de revenus pour les garderies municipales (3,8 millions), gratuité des baux commerciaux (2 millions) et des terrasses (2,1 millions), baisse des amendes (3,5 millions) et des revenus du stationnement (1,8 million).

Ces augmentations des charges et baisse des revenus ont été partiellement contre-balancées, à hauteur de 22 millions, par des compensations reçues par la Confédération et le canton de Vaud, mais aussi par des non-dépenses, comme par exemple en salaires (5 millions) ou en biens et services (5 millions).

"La Municipalité a pris ses responsabilités en soutenant les entreprises, fondations, associations, ainsi que les citoyens les plus précarisés par la situation dans la mesure de ses compétences", affirment les autorités lausannoises dans leur communiqué.

10h40

Les banques semblent provisionner fortement face à la crise

La pandémie de Covid-19 n'a pas affecté l'approvisionnement des entreprises en liquidités. Les banques suisses ont continué de jouer leur rôle au sein de l'économie helvétique, affirme mardi la faîtière, l'Association suisse des banquiers (ASB), qui constate parallèlement des indices d'accumulation de provisions.

Entre janvier et mai, les créances gagées ont progressé d'un cinquième, une poussée imputable "sans doute" à la mise en place des crédits transitoires Covid-19 garantis par la Confédération, affirme l'ASB, qui publie mardi la dernière édition de son baromètre bancaire. A titre de comparaison, les créances hypothécaires ont augmenté de 1,3% durant la période sous revue.

Les banques ne font pas que prêter, elles mettraient également de l'argent de côté en prévision de difficultés. Sur les cinq premiers mois de 2020, l'ASB a recensé une hausse de 9,1% des engagements envers les banques et de 3,6% des fonds propres. "Cela laisse à penser que les banques accroissent leurs provisions pour mieux se préparer aux conséquences éventuelles" de la crise, analyse la faîtière.

09h40

La haute gastronomie ne connaît pas la crise

Alors que de nombreux restaurants sont en difficulté depuis le début de la crise du Covid-19, les établissements gastronomiques échappent au marasme de la profession. A l’instar de la Maison Wenger, restaurant gastronomique doublement étoilé au cœur des Franches-Montagnes, qui depuis sa réouverture après le déconfinement, ne désemplit pas.

"Depuis la reprise, nous sommes à 80% du taux de remplissage, et sommes très souvent complets", confirme le chef Jérémy Desbraux,  à la tête de la Maison Wenger avec son épouse Anaëlle Roze depuis janvier 2019. Trois explications à cela, pour le cuisinier et chef d’entreprise. "D’abord, après le semi-confinement, les gens ont eu envie de ressortir, de se faire plaisir à une bonne table", analyse Jérémy Desbraux.

Sécurité et consommation locale

Le sentiment de sécurité est un deuxième élément que les clients semblent apprécier. "Nos tables sont espacées, les gens se sentent en sécurité. Et nous nous adaptons à leurs besoins en ce qui concerne le port du masque", indique le chef. Et enfin, "les Suisses consomment plus local que jamais", souligne-t-il. Par conviction, et aussi parce que c’est plus difficile, voire impossible, d’aller ailleurs.

Du côté des professionnels de la restauration, le confinement a aussi eu des bons côtés, note encore Jérémy Desbraux, qui en a profité pour partir à la découverte de producteurs locaux à ajouter à sa liste de fournisseurs.

>> Son interview complète dans La Matinale :

L'invité de La Matinale (vidéo) - Jérémy Desbraux, chef de la Maison Wenger au Noirmont
L'invité de La Matinale (vidéo) - Jérémy Desbraux, chef de la Maison Wenger au Noirmont / L'invité-e de La Matinale (en vidéo) / 10 min. / le 29 septembre 2020

09h15

Recul de la durée du travail entre avril et fin juin

La pandémie de coronavirus a eu un impact marqué sur l'emploi au deuxième trimestre avec une baisse importante de la durée du temps de travail, surtout dans les secteurs comme le tourisme fortement touchés par les restrictions sanitaires.

Entre avril et fin juin, la durée de travail hebdomadaire effective par personne active occupée a reculé de 9,5% sur un an, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

Le repli du temps de travail a été plus important chez les indépendants (-13,9%) que les salariés (-9,1%), ainsi que chez les personnes avec enfant de 0 à 6 ans (-11,5%).

Plus de 50% de recul dans l'hébergement et la restauration

Contrairement à l'agriculture et la sylviculture (+0,1%) qui a maintenu son activité, les secteurs de l'hébergement et de la restauration (-54,1%), les arts, loisirs, ménages privés et autres (-23%) ainsi que les commerces et la réparation (-16,8%) ont connu des baisses supérieures à la moyenne.

Autre constat, près d'un salarié sur deux (44,2%) a effectué du travail à domicile au moins occasionnellement pendant la période sous revue, contre moins d'une sur trois (29,2%) au 2e trimestre 2019.

Le télétravail a surtout été plébiscité dans les domaines de l'information et la communication (87,3%), l'enseignement (78,6%), ainsi que la finance et l'assurance (77,4%), au contraire de la santé humaine et l'action sociale (26,7%) et la construction (18,7%).

>> Les précisions du 12h30 :

Une place de travail interdite en juillet 2020 pour garantir une distance suffisante entre les collaborateurs. [Keystone - Alessandro della Valle]Keystone - Alessandro della Valle
Chute de 10% de la durée du travail en Suisse ce printemps / Le 12h30 / 1 min. / le 29 septembre 2020

08h20

La pandémie de Covid-19 va laisser des traces profondes sur les finances publiques

La Confédération, les cantons, les communes et les assurances sociales vont devoir affronter leur pire crise depuis des décennies, alors que depuis 2014, ils présentaient des excédents confortables.

C'est le principal enseignement du rapport sur les finances publiques suisses 2018-2021 publié lundi par l'Administration fédérale des finances, Cléa Favre.

L'apparition du Covid-19, et de son lot de difficultés pour l'économie, a brutalement fait disparaître les coussins confortables sur lesquels les finances publiques reposaient depuis plusieurs années.

Celles-ci devaient boucler l'année avec un excédent de 8,5 milliards de francs. A la place, c'est sur un déficit record de plus de 24 milliards qu'elles termineront 2020, soit un déficit à hauteur de 3,7% du PIB.

>> Ecouter les précisions de Cléa Favre dans La Matinale :

La Suisse doit-elle financer de grands investissements? [Keystone - Martin Rütschi]Keystone - Martin Rütschi
La pandémie va laisser des traces profondes sur les finances publiques / La Matinale / 1 min. / le 29 septembre 2020

07h52

Utiliser les réserves des caisses maladie pour financer les coûts extraordinaires?

La commission de la santé du Grand Conseil genevois a voté une résolution demandant aux Chambres fédérales d'utiliser les réserves accumulées par les caisses maladie pour financer les coûts extraordinaires liés à la pandémie et de geler les primes jusqu'en 2023.

Cette suspension doit permettre de donner le temps de modifier le mode de calcul de ces primes pour qu'elles soient plus conformes à la réalité des coûts.

"Actuellement, les primes 2021 sont calculées sur une projection des coûts de la santé en 2021. Elles sont donc décorrélées de la réalité des coûts de cette année et de l'année précédente. Cela doit être modifié", explique Pierre Nicollier, député PLR et président de la commission de la santé. Il préconise d'utiliser les réserves pour assumer les coûts extraordinaires liés à la pandémie pour bloquer les primes pour deux ans afin de changer la méthode de calcul des primes.

>> Ecouter l'interview de Pierre Nicollier :

Deux drapeaux photographiés dans le ciel genevois. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
La commission de la santé du Grand Conseil genevois veut bloquer les primes d'assurance maladie / Le Journal horaire / 1 min. / le 29 septembre 2020

07h40

La Suisse semble bien résister à la "seconde vague"

Alors que plusieurs pays en Europe luttent contre la montée d'une deuxième vague, la Suisse semble s'en sortir plutôt bien: les mesures de protection portent apparemment leurs fruits, la courbe des contaminations paraît même avoir atteint un plateau et le nombre de nouveaux cas diminue ces derniers jours.

En Romandie, Genève et Vaud restent les cantons plus touchés devant Neuchâtel et Fribourg, mais la moyenne suisse est repassée ce week-end sous la barre des 60 nouveaux cas pour 100'000 habitants sur 14 jours, soit le seuil fixé par la Suisse elle-même pour considérer qu'une zone est "à risque".

Laurent Kaiser, chef du Service maladies infectieuses aux HUG, explique dans le 19h30 que "le fait d'être très actif en termes de dépistage, de traçage, d'isolement et de quarantaines" permet d'observer rapidement des résultats positifs sur l'épidémie.

Discipline individuelle, résultat collectif

Il s'agit désormais de tenir la ligne ces prochains mois, en ajustant finement les mesures de protection si besoin. Mais également en communiquant plus clairement, selon Laurent Kaiser.

"On a une responsabilité sociale, pas pour soi-même mais pour les autres", répète le spécialiste, "et on n'a peut-être pas encore été assez loin dans l'effort de communication" sur ce sujet. Car une large adhésion aux mesures de protection est cruciale pour poursuivre la maîtrise de l'épidémie ces prochains mois.

>> Les explications du 19h30 :

La planete a franchi le cap du million de décès dus à la COVID. En Suisse, la situation est meilleure que chez certains voisins
La planete a franchi le cap du million de décès dus à la COVID. En Suisse, la situation est meilleure que chez certains voisins / 19h30 / 1 min. / le 28 septembre 2020

07h20

De grosses fortunes mettent leur argent en Suisse à l’abri du Covid-19

Les restrictions de voyage n'immobilisent pas l'argent. Malgré la crise liée au Covid-19, les grandes fortunes se déplacent et apprécient une destination: la Suisse.

Une arrivée a récemment échappé à la discrétion chère à la place financière. Selon l'agence Bloomberg, lord Anthony Bamford, à la tête du géant des machines de chantier JCB, a rapatrié dans le canton de Vaud les actifs de sa multinationale, qui pèse plus de 4,5 milliards de francs. Depuis 1976, l'entreprise était domiciliée aux Antilles néerlandaises, dans le paradis fiscal de Curaçao.

Le richissime lord britannique - connu pour son yacht de 62 mètres - n'est pas le seul à transférer ses fonds en Suisse. Ces arrivées se constatent dans les résultats des grandes banques du pays. Celles-ci signalent de forts afflux d'argent frais, alors que les turbulences sur les marchés ont souvent entraîné des pertes ce printemps.

D'après une recherche de la RTS, huit des plus grandes banques du pays ont accueilli au total plus de 80 milliards de francs de fonds nets au premier semestre 2020. Tous les établissements annoncent des chiffres positifs, et six sur huit enregistrent des afflux de capitaux plus élevés qu'au premier semestre 2019.

L'avocat fiscaliste Philippe Kenel, spécialisé dans les délocalisations des personnes fortunées, confirme une hausse des arrivées en Suisse: "Il y a eu une diminution en 2018 et 2019, et c'est vrai qu'en 2020, on voit une augmentation non seulement des demandes, mais aussi des gens qui viennent s'installer en Suisse."

>> Les précisions de l'émission TTC : De grosses fortunes mettent leur argent en Suisse à l’abri du Covid-19

>> Lire aussi: De grosses fortunes mettent leur argent en Suisse à l’abri du Covid-19

07h00

Un EMS fortement touché à Couvet (NE)

Le Home Dubied à Couvet (NE) est fortement affecté par le Covid-19. Sur 33 résidents, neuf ont été contaminés. Six membres du personnel du secteur "soins" sont également touchés.

"A la suite de la positivité de l'une des résidentes au test Covid effectué vendredi, la totalité des résidents de l'institution ainsi que l'ensemble des collaborateurs ont subi, durant la journée de samedi, le dépistage au virus", a indiqué dimanche soir l'EMS. Les résultats "témoignent d'une situation sérieuse".

Les visites dans l'EMS sont désormais et jusqu'à nouvel avis strictement interdites. Le président du Conseil de Fondation, Claude-Alain Kleiner, a déclaré à Arcinfo que les résidents contaminés vont bien pour le moment et que leur état est stationnaire.

Dans le communiqué, on peut lire que "la direction de l'EMS, en étroite collaboration avec le médecin cantonal, a immédiatement pris toutes les dispositions nécessaires afin, d'une part, d'éviter la propagation du virus en les murs de l'institution". Les résidents contaminés ont été placés sur un même étage.

06h40

Enfants et adultes égaux face au Covid, selon une étude

Les enfants et les adultes seraient pareillement touchés par le coronavirus, selon une large étude menée sur les anticorps de 2500 élèves zurichois entre mi-juin et mi-juillet. Sur ce chiffre, 28 élèves sur 1000 ont été infectés, sans différence notable entre les garçons et les filles.

En outre, le virus est plus susceptible d'être transmis dans la sphère privée quʹà l'école.

>> Les explications d'Arnaud lʹHuilier, chef de clinique scientifique à lʹUnité des maladies infectieuses pédiatrique du Département de la femme, de lʹenfants et de lʹadolescents des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), dans l'émission CQFD :

Les adultes et les enfants sont égaux face au coronavirus.
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Enfants et adultes égaux face au Covid-19 / CQFD / 8 min. / le 28 septembre 2020

06h45

Retour sur la journée de mercredi

La Suisse a enregistré mercredi 411 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Un nouveau décès est à déplorer et onze malades ont été hospitalisés. Durant les dernières 24 heures, les résultats de 12'577 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,26%, contre 3,77% mardi.

>> Retour sur la journée de mercredi : La durée des quarantaines pourrait être raccourcie

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus