Réunions privées limitées à 10 personnes, restaurants fermés à 23h, extension du port du masque
- Le Conseil fédéral a adopté mercredi de nouvelles mesures valables dans tout le pays pour contrer la propagation rapide du coronavirus. Leur objectif est de de réduire fortement les contacts interpersonnels. Discothèques et boîtes de nuit sont fermées, bars et les restaurants devront fermer leurs portes à 23h. Toutes les manifestations de plus de 50 personnes et toutes les activités sportives et culturelles non professionnelles de plus de 15 personnes sont interdites.
- La Suisse compte mercredi 8616 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 24 décès supplémentaires sont à déplorer et 149 malades ont été hospitalisés. Le taux de positivité s'élève à 28%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 65'441. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 762,5 nouvelles infections pour 100'000 habitants.
- L'armée annonce la suspension de tous ses cours de répétition afin de se préparer à un nouvel engagement en faveur des autorités civiles au cas où la situation devait continuer à s'aggraver.
- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.
20h55
Clap de fin pour la tournée du cirque Knie
Le cirque Knie va mettre fin à sa tournée pour cette année. Cette décision fait suite aux nouvelles annonces du Conseil fédéral.
Le cirque Knie, qui emploie quelque 200 personnes, s'en tient aux prescriptions et terminera sa tournée avec la représentation de mercredi soir, indique-t-il dans un communiqué. De plus amples informations concernant l'annulation des billets seront disponibles sur le site internet à partir de jeudi.
20h45
"Ce pays est en mesure de maîtriser cette crise"
Interviewée dans le 19h30, la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga estime que les nouvelles mesures prises en Suisse peuvent "réduire les infections", alors que des pays voisins, comme la France, ont opté pour des restrictions plus dures.
"Personne ne souhaite avoir un nouveau confinement comme on l'a vécu au printemps, on veut l'éviter. Si on avance de cette manière, on peut quand même éviter une surcharge des soins intensifs", a déclaré la conseillère fédérale.
Selon elle, les autorités n'ont pas "perdu du temps" ces derniers jours, et ont préparé le nouveau train de mesures avec les cantons.
"Ce qui est important, c'est que les cantons fassent leur travail, notamment avec le traçage. On le fait tous ensemble. Ce pays est en mesure de maîtriser cette crise, on va le faire. Avec ces mesures on a vraiment maintenant les instruments nécessaires", a déclaré Simonetta Sommaruga.
"Mais tout le monde sait que si on n'arrive pas à maîtriser cette crise, les prochaines mesures seront beaucoup plus dures, avec des fermetures", a-t-elle prévenu.
19h30
Les soignants dans la rue à Lausanne
La semaine d'actions de protestation du personnel de la santé s'est poursuivie mercredi dans le canton de Vaud. Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis en début de soirée devant le CHUV à Lausanne avant de défiler à travers la ville.
Cette manifestation avait été autorisée et tous les participants portaient un masque. Toutefois, malgré les rappels des organisateurs, les distances étaient rarement respectées entre les quelque 600 manifestants présents, selon un décompte de l'agence Keystone-ATS.
Comme lors des autres actions programmées dans la semaine en Suisse, les acteurs de la santé vaudoise ont réclamé une hausse des effectifs, une augmentation des salaires, une prime de risque liée au Covid-19 et, plus généralement, une meilleure reconnaissance de la population et des politiques.
"C'est bien d'avoir été applaudis ce printemps, mais ce n'est pas suffisant", a relevé une employée du CHUV. Elle a raconté que la charge de travail et l'épuisement mental ne cessaient d'augmenter, a fortiori à cause du coronavirus, sans que des mesures ne soient prises pour soulager le personnel soignant. "Cela se répercute sur la qualité des soins", a-t-elle affirmé.
Parti du CHUV, le cortège est descendu jusqu'à la place St-François en scandant plusieurs slogans, tel que "Soignants épuisés, patients en danger".
19h15
Les Automnales annulées à Genève
Prévues du 13 au 22 novembre prochain à Genève, les Automnales 2020 sont annulées, annoncent les organisateurs.
"En cause, la situation sanitaire qui s’est rapidement et fortement dégradée cette semaine et a finalement contraint les autorités à prendre des mesures", écrivent-ils sur Twitter.
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19h00
Les réactions des élus
Les conseillers nationaux Baptiste Hurni (PS/NE), Jacqueline de Quattro (PLR/VD), Jean-Luc Addor (UDC/VS), et la conseillère aux Etats Marianne Maret (PDC/VS) réagissent aux nouvelles mesures de la Confédération dans l'émission Forum.
18h30
"Nous pouvons essayer ce pas intermédiaire"
Interrogé dans l'émission Forum, le conseiller fédéral Alain Berset assure que la Confédération a pris mercredi des mesures "très importantes" pour "reprendre le contrôle de la situation".
Les restrictions sont toutefois bien moins fortes qu'au printemps. "Nous pouvons essayer ce pas intermédiaire", défend le ministre de la Santé. "Nous souhaitons vraiment éviter toutes les fermetures d'entreprises, comme nous les avons connues en mars. Pour cela, il y a un pas intermédiaire qui est possible, mais alors il faut que tout le monde s'y mette et respecte ces mesures. C'est un chemin qui nous paraît possible pour trouver une certaine stabilité durant l'hiver qui arrive", indique Alain Berset.
Celui-ci n'a par ailleurs pas exclu un nouveau durcissement des mesures. "Tout le monde essaie de chercher le meilleur chemin pour la Suisse. On espère que ça va marcher. L'objectif reste toujours d'éviter toute surcharge du système de santé."
18h15
Pour le canton de Berne, le Conseil fédéral a réagi trop tard
Le Conseil-exécutif bernois estime que le Conseil fédéral a trop tardé à mettre en oeuvre les dernières mesures destinées à lutter contre la propagation du Covid-19. Il a précisé mercredi que les dispositions qu'il a prises vendredi dernier restaient valables si elles allaient plus loin que les standards minimaux du Conseil fédéral.
Le conseiller d'Etat bernois Christoph Ammann a souligné que les mesures du Conseil fédéral allaient dans la bonne direction et s'est félicité que des solutions uniformes soient mises en place au niveau national. Mais le gouvernement bernois estime qu'elles interviennent trop tard et ne vont pas assez loin.
Le Conseil-exécutif a par ailleurs annoncé que deux patients malades du Covid-19 d'un canton voisin avaient été admis à l'Hôpital de l'Ile à Berne.
18h00
Bientôt des tests rapides en pharmacie
La possibilité d'effectuer des tests rapides en pharmacie, annoncée par le Conseil fédéral, est saluée par la Société Suisse des Pharmaciens (pharmaSuisse).
De nombreux préparatifs sont déjà en cours pour permettre le renforcement de la capacité de dépistage.
Parmi eux, la mise en place du système de déclaration et l'approvisionnement des pharmacies en kits de dépistage et matériel de protection, ainsi que la formation pratique des équipes officinales à l'écouvillonnage naso-pharyngé.
Il n'est toutefois pas encore possible de se prononcer sur la date effective à laquelle les premières pharmacies pourront proposer des tests, précise pharmaSuisse. Mais l'objectif est qu'une pharmacie sur trois soit en mesure de proposer un tel test aux personnes symptomatiques d'ici à la fin de l'année.
17h40
Des "heures sombres" pour les milieux du spectacle
La limitation de toutes les manifestations à 50 personnes est un coup d'assommoir pour les milieux du spectacle. "Un spectacle avec 50 personnes pour la plupart des productions, ce n'est pas envisageable", réagit Matthieu Obrist, président de l'association professionnelle des techniciens et des administratifs dans le secteur culturel Artos.
"On était déjà inquiets quand les autorités ont arrêté les jauges à mille personnes, mais là, à 50 personnes et sans date de fin, autant dire que l'on ne peut rien faire, a-t-il poursuivi. On va au-devant d'heures sombres pour notre profession.
17h30
Syndicats d'enseignants à demi satisfaits
La décision de rendre le masque obligatoire au secondaire II, prise mercredi par le Conseil fédéral, est "positive", ont estimé mercredi Samuel Rohrbach, président du Syndicat des enseignants romands (SER), et sa pendante alémanique Dagmar Rösler.
"Mais nous espérions aussi des règles unifiées au niveau de l'école obligatoire", regrettent-ils cependant de concert. "La situation semble aussi grave que ce printemps, les règles doivent être les mêmes partout", considère Samuel Rohrbach. "Il ne faut pas laisser la mainmise aux cantons concernant l'école obligatoire".
Le président du SER pointe ce qu'il voit comme une incohérence: "les enfants de plus de 12 ans ont l'obligation de porter le masque dans les espaces publics, mais pas dans tous les cantons dans toutes les écoles".
17h20
"Nous voulons tous surmonter la crise ensemble"
Dans son intervention en ouverture de la conférence de presse annonçant les nouvelles mesures du Conseil fédéral pour faire face à la deuxième vague de Covid-19, la présidente de la Confédération a lancé un appel à la responsabilité de chacun.
"Nous voulons tous surmonter la crise ensemble", a dit Simonetta Sommaruga. "On a tous un intérêt à ce que les infections baissent, a poursuivi la conseillère fédérale. "Personne ne veut d'un deuxième semi-confinement". L'objectif est d'éviter que des entreprises doivent fermer et que des milliers de postes de travail soient menacés.
17h10
La SFL veut sauver la saison de football
Les matchs de football et de hockey sur glace devront se tenir à nouveau à huis clos. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'interdire les grandes manifestations de plus de 50 personnes, en raison de la propagation rapide de l'épidémie de coronavirus.
La Swiss Football League (SFL) a immédiatement réagi: "La Ligue mettra tout en oeuvre pour maintenir la compétition", a-t-elle souligné dans un communiqué. La ligue professionnelle de hockey sur glace, de son côté, n'avait pas encore pris position vis-à-vis de ces nouvelles mesures vers 17h.
17h00
Soutien des directeurs cantonaux de la Santé
Dans un communiqué publié après l'annonce des nouvelles mesures de lutte contre la pandémie décidées par le Conseil fédéral, la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) a fait savoir qu'elle les approuvait.
En Suisse, le nombre de cas de Covid-19 augmente de manière exponentielle et les hospitalisations connaissent une hausse importante, rappelle la conférence. La vitesse de propagation du virus doit donc être fortement réduite afin d’éviter que les hôpitaux et les soins intensifs soient débordés et que l’économie subisse des dommages encore plus importants.
La CDS souligne que Confédération et cantons se partagent la responsabilité en la matière, et que des mesures peuvent être adoptées par les deux niveaux de l’Etat.
16h55
Indemnités étendues aux travailleurs sur appel
Les travailleurs sur appel avec un contrat à durée indéterminée bénéficieront désormais eux aussi d'indemnités en cas de réduction des horaires. Le Conseil fédéral a modifié mercredi, avec effet rétroactif au 1er septembre 2020, l'ordonnance sur l'assurance-chômage.
Le Parlement a décidé de cette extension lors de la session d'automne. Le Conseil fédéral a réglé le droit et le versement des indemnités. Les travailleurs sur appel doivent travailler au sein de l'entreprise depuis au moins six mois pour en bénéficier. Ce droit est limité au 30 juin 2021.
16h45
Les nouvelles mesures en un visuel
La Confédération a publié un visuel synthétisant l'essentiel des nouvelles mesures annoncées mercredi par le Conseil fédéral:
16h40
Plus que quatre pays considérés à risque
Vu l'incidence très élevée des cas de coronavirus en Suisse, le Conseil fédéral a revu à la hausse les valeurs seuil pour placer des pays et des zones sur la liste des quarantaines. Désormais, seuls les pays et les territoires où l'incidence dépasse de plus de 60 l'incidence en Suisse seront décrétés à risque.
Du coup, seules la Belgique, la République tchèque, Andorre et l'Arménie ainsi que trois zones en France (Hauts-de-France, IIe de France et Polynésie) seront considérées comme régions à risque en lien avec le coronavirus dès jeudi, alors que la liste des zones à risque comprend encore plus de 60 pays et de nombreuses régions voisines de la Suisse mercredi.
Seules les personnes entrant en Suisse en provenance de ces quatre pays devront effectuer une quarantaine de dix jours.
Les exceptions pour les voyages d'affaires et pour les personnes qui voyagent pour des raisons médicales sont également adaptées. Actuellement, ces voyages ne peuvent pas durer plus de cinq jours. Cette règle est abolie.
16h35
Les tests rapides désormais autorisés
Les tests rapides pourront être utilisés dès lundi pour déterminer une infection au Covid-19. Le Conseil fédéral a décidé de les introduire pour isoler plus rapidement les cas positifs. Moins sensibles que les tests virologiques PCR, les tests antigéniques ne pourront toutefois pas être utilisés pour l'ensemble de la population.
Seules les personnes qui présentent des symptômes, selon les critères de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et qui ne font pas partie d'une catégorie à risque pourront bénéficier de ces tests rapides. Les symptômes doivent être apparus moins de quatre jours auparavant.
Si le test rapide est négatif, mais que la personne présente des symptômes, elle devra rester en isolement jusqu'à 24 heures après la disparition des symptômes. Un seul test n'exclut pas l'infection, rappelle le gouvernement.
Les personnes asymptomatiques qui ont été alertées par l'application de traçage SwissCovid pourront également se soumettre au test rapide. Quel que soit le résultat, elles devront rester en quarantaine. En cas de résultat positif, elles devront également subir un test PCR.
Les tests seront remboursés par la Confédération, mais uniquement aux personnes qui correspondent aux critères émis par l'OFSP.
16h30
Plus d’enseignement présentiel dans les hautes écoles
Dès lundi 2 novembre, toutes les hautes écoles doivent passer à l’enseignement à distance.
Les écoles obligatoires et les écoles du degré secondaire II (gymnases et formation professionnelle) peuvent quant à elles continuer à donner leurs cours en présentiel.
16h25
Masque dans le secondaire II et au travail
Le masque sera aussi obligatoire dans les écoles du niveau secondaire II, soit le niveau qui succède à l'école obligatoire.
Il sera aussi de mise partout au travail, sauf là où les distances peuvent être respectées ou dans les bureaux individuels. Le télétravail doit être privilégié par les employeurs. La protection des collaborateurs doit être assurée.
Les enfants de moins de 12 ans sont exemptés. Tout comme les personnes qui peuvent invoquer des raisons médicales. Les clients de restaurants et de bars peuvent l'enlever une fois assis. Plusieurs cantons avaient déjà pris les devants la semaine passée.
16h20
Masque imposé dans plus de situations à l'extérieur
Depuis le 19 octobre, le port du masque était déjà obligatoire dans tous les espaces publics clos, quais de gares, arrêts de bus et aéroports inclus. Le Conseil fédéral a étendu mercredi les obligations en la matière.
Désormais, il faudra s'équiper partout où la distance de précaution ne peut pas être tenue, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Cela concerne les zones piétonnes très fréquentées, les espaces extérieurs d’installations et d’établissements de type magasins, théâtres, cinémas, salles de concert, restaurants, bars ainsi que sur les marchés et les marchés de Noël.
16h15
Les nouvelles mesures du Conseil fédéral
A l'issue de sa séance hebdomadaire, le Conseil fédéral a annoncé mercredi en milieu d'après-midi de nouvelles mesures de lutte contre le Covid-19. Ces mesures entrent en vigueur jeudi 29 octobre pour une durée indéterminée.
Les discothèques et les boîtes de nuit étant synonymes de risque élevé de contamination, elles doivent fermer leurs portes.
Dans les restaurants et les bars, les tables ne peuvent plus accueillir plus de quatre personnes, sauf s’il s’agit de parents avec leurs enfants. Une fermeture est imposée en outre entre 23h et 6h du matin.
Les manifestations réunissant plus de 50 personnes ne sont plus autorisées. Cette mesure concerne toutes les manifestations, notamment sportives et culturelles, à l’exception des assemblées parlementaires et communales.
Sont également autorisées les manifestations et les récoltes de signatures pour les référendums et les initiatives, moyennant le respect des 2/3 mesures de protection.
Les activités sportives et culturelles non professionnelles ayant lieu à l’intérieur et réunissant 15 personnes au maximum restent autorisées, pour autant que les distances puissent être respectées et que le port du masque soit garanti.
Les personnes concernées peuvent renoncer aux masques dans de grands locaux comme les halles de tennis, et à l’extérieur lorsque les distances sont respectées. Les sports impliquant des contacts physiques sont interdits. Ces règles ne s’appliquent pas aux enfants de moins de 16 ans.
Dans le secteur professionnel des sports et de la culture, les entraînements, les compétitions, les répétitions et les spectacles restent autorisés. Pour leur part, les manifestations des chorales d’amateurs sont interdites, car chanter entraîne une émission importante de gouttelettes. Les chorales professionnelles peuvent toutefois continuer à répéter.
De nombreuses infections ayant lieu dans le cadre privé, les réunions de famille et entre amis dans le cercle privé sont pour leur part limitées à dix personnes.
L’obligation de porter un masque est également étendue. Il est désormais aussi obligatoire dans les espaces extérieurs d’installations et d’établissements de type magasins, théâtres, cinémas, salles de concert, restaurants, bars ainsi que sur les marchés et les marchés de Noël. Il faut en outre porter un masque dans les zones piétonnes très fréquentées et partout où la concentration de personnes ne permet pas de respecter les distances nécessaires.
L’obligation de porter un masque concerne aussi les écoles à partir du degré secondaire II. Au travail, il faut aussi porter un masque partout, sauf lorsque les règles de distance peuvent être observées (bureaux occupés par une seule personne par exemple). Les employeurs doivent par ailleurs permettre à leurs employés de télétravailler autant que possible et veiller à leur sécurité sur le lieu de travail.
15h30
La conférence de presse à 16h15
La conférence de presse annonçant les nouvelles décisions du Conseil fédéral aura lieu à 16h15. Elle accueillera Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération et cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), Alain Berset, conseiller fédéral et chef du Département fédéral de l’intérieur (DFI) et Guy Parmelin, conseiller fédéral, chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR).
15h00
Plus d'activité chirurgicale ambulatoire à l'Hôpital du Jura
Dès jeudi, l'Hôpital du Jura va stopper l’activité opératoire ambulatoire non urgente et non essentielle. Cette mesure, précise-t-il dans un communiqué, fait suite à une augmentation continue du nombre de cas Covid pris en charge aux Soins intensifs. Depuis mardi soir, six patients y sont placés sous ventilation.
"La montée en puissance se poursuit ainsi étape par étape en fonction de l’afflux des patients", explique l'établissement qui prépare une extension des soins intensifs.
Deux conteneurs supplémentaires seront prochainement installés devant les urgences du site aigu pour effectuer un pré-tri des patients Covid.
14h30
Le déficit de la Confédération devrait atteindre 20 milliards en 2020
La crise du coronavirus met les comptes fédéraux à rude épreuve. Le Conseil fédéral s'attend à un déficit de 20 milliards de francs pour l'année en cours.
Sur ce montant, quelque 18,1 milliards sont liés aux dépenses destinées à atténuer les effets de la crise. Le déficit ordinaire, lui, s'établit à 1,9 milliard.
Selon les chiffres actuels, les 30,9 milliards de francs demandés dans le cadre des suppléments ne devraient pas être intégralement utilisés. Les données disponibles à fin septembre sont toutefois très incertaines étant donné l'évolution des cas de coronavirus, souligne mercredi le gouvernement.
Le budget 2020 prévoyait un excédent de 0,3 milliard.
14h00
Conférence de presse "pas avant 16h"
Le vice-chancelier de la Confédération et porte-parole du gouvernement André Simonazzi a annoncé que la Conférence de presse du Conseil fédéral n'aura pas lieu avant 16h.
Il faut dire que l'enjeu est de taille pour la Confédération. Attaquée de toute part sur sa gestion de la pandémie, elle doit maintenant trouver des moyens pour harmoniser sa lutte contre le Covid-19. Si un deuxième semi-confinement n'est probablement pas à l'ordre du jour, les mesures attendues devraient toutefois être conséquentes.
Selon les premières informations recueillies, le port du masque devrait être obligatoire dans l'espace public, partout où la distance d'un mètre et demi ne peut pas être respectée. Deuxième mesure forte: tous les écoliers à partir de 12 ans devront porter le masques. Et enfin, Berne devrait imposer de très fortes restrictions en ce qui concerne les rassemblements publics et privés.
13h00
Les cafetiers-restaurateurs jurassiens protestent à Delémont
Des dizaines de cafetiers-restaurateurs ont accueilli mercredi matin les élus jurassiens à l’ouverture de la séance du parlement cantonal à Delémont. Plus de 70 établissements publics ont fermé leurs portes à l’occasion d’un mercredi noir pour montrer que la restauration se meurt en raison de la crise sanitaire et économique.
"L'addition devient trop salée pour nous", déplorait au micro du 12h30 Olivier Schaffter, patron de la Croix-Blanche à Delémont. Pour lui, la situation devient intenable, d'où l'urgence d'interpeller les élus de son canton.
De son côté, Jacques Gerber, le ministre de l'économie jurassien, comprend la colère des restaurateurs. "Je suis aussi en colère contre le virus qui paralyse des pans entiers de l'économie depuis des mois. Mais on a la responsabilité au niveau politique de prendre des mesures pour endiguer le développement du virus".
12h45
Inquiétude des cinémas suisses
Après les annonces de fermeture des salles obscures, des théâtres et des boites de nuit en Valais, le Conseil fédéral suivra-t-il cet exemple? La question inquiète toute la branche des cinémas suisses, comme l'explique Laurent Dutoit, distributeur de films en Suisse avec la société Agora Films et programmateurs de plusieurs salles à Geneve.
Il conçoit que la situation est très compliquée pour le Conseil fédéral, mais espère que les cinémas seront les derniers à devoir fermer. Il ne veut pas que la branche soit stigmatisée. "Nous répétons depuis un moment que les cinémas sont des lieux non-festifs et sûrs", explique-t-il, tout en insistant sur le fait que les salles obscures appliquent à la lettre les distanciations, et les gens peuvent garder leur masque tout le temps. "Aucune contamination n'a été répertoriée dans les salles de cinéma en Suisse", rappelle-t-il. Il ne comprendrait donc pas que les restaurants puissent rester ouverts, et non les cinémas.
Sans compter que les décisions prises dans les pays voisins pourraient également avoir des répercussions sur la branche qui attend donc de pied ferme les décisions d'Emmanuel Macron, comme l'explique Laurent Dutoit. "Dans la plupart de nos contrats de distribution, on a l'interdiction de sortir les films avant la France. Donc si la France reconfine, on ne pourra pas sortir les films qui sont prévus ces prochaines semaines".
12h30
Plusieurs cantons ont déjà sollicité l'armée
L'armée a reçu "une demande de soutien d'un, voire de deux cantons" dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus, a indiqué mercredi Daniel Reist, son porte-parole, confirmant une information du Tages-Anzeiger. Selon le journal alémanique, les cantons de Genève et Fribourg seraient concernés.
Les militaires avaient déjà été sollicités lors de la première vague de la pandémie, ce printemps, pour venir en appui au système de santé de différents cantons, à l’Administration fédérale des douanes et aux corps de police cantonaux, avec un maximum de 8000 militaires.
12h15
Plus de 8600 cas supplémentaires
La Suisse compte mercredi 8616 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 24 décès supplémentaires sont à déplorer et 149 malades ont été hospitalisés.
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Durant les dernières 24 heures, les résultats de 30'772 tests conventionnels ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 28%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 65'441. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 762,5 nouvelles infections pour 100'000 habitants.
Près de 2000 décès
Depuis le début de la pandémie, 135'658 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 1'859'945 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 1954 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 6413.
Le pays dénombre par ailleurs 24'355 personnes en isolement et 23'270 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 12'099 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.
12h10
Dix jours après les dernières mesures, l'épidémie n'a fait qu'empirer
Le Conseil fédéral n'a cessé de le répéter: il fallait attendre pour voir si les mesures nationales et cantonales prises ces dernières semaines pouvaient freiner l'épidémie. A l'heure du bilan, les chiffres montrent que la situation n'a fait qu'empirer.
Le 18 octobre dernier, les conseillers fédéraux Alain Berset et Simonetta Sommaruga se présentaient devant la presse pour annoncer les dernières mesures appliquées par la Confédération "d'entente avec les cantons". Parmi elles, le port du masque obligatoire dans tous les espaces publics clos de Suisse et la limitation des réunions publiques à 15 personnes. But annoncé: éviter coûte que coûte un nouveau semi-confinement.
Trois jours après, mercredi dernier, Alain Berset donnait une nouvelle conférence de presse, où la situation était qualifiée de "très sérieuse". Le doublement hebdomadaire des cas positifs et des hospitalisations y était souligné.
"Le gouvernement a pris dimanche dernier de nouvelles mesures", avait alors relevé le ministre, en soulignant que si elles ne devaient pas suffire, "de nouvelles mesures seraient prises dès mercredi prochain (ce mercredi, ndlr)".
A l'heure du bilan et à quelques heures d'une très attendue nouvelle conférence de presse, les effets tardent toujours à se faire sentir. Tous les indicateurs sont au rouge, et la propagation du virus semble loin d'être maîtrisée. En dix jours, le nombre de cas a augmenté de 56% et les hospitalisations ont pratiquement triplé.
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Vers une réquisition du personnel soignant à Neuchâtel
Le Conseil d'Etat neuchâtelois a décidé mercredi d'ouvrir la voie à la réquisition du personnel soignant et des ressources matérielles du canton. Ces mesures urgentes et exceptionnelles doivent permettre d'assurer la prise en charge des patients.
L'évolution de la pandémie dépasse les niveaux atteints ce printemps dans le canton de Neuchâtel. Face à cette situation, le Conseil d’Etat a décidé mercredi de réquisitionner immédiatement le personnel soignant et les ressources matérielles des cliniques privées, indique le gouvernement neuchâtelois dans un communiqué. Il compte aussi solliciter les capacités d’accueil des EMS pour libérer des lits hospitaliers.
L'exécutif a également adopté un rapport urgent et un décret à l’attention du Grand Conseil "pour mieux faire face à l’épidémie". L’objectif est de créer la base légale nécessaire pour permettre une plus grande mobilisation des ressources sanitaires disponibles dans le canton, qu’elles soient publiques ou privées. La proposition sera traitée de manière prioritaire lors de la prochaine session du Grand Conseil mardi prochain.
10h15
Le Parlement veut soutenir les milieux touristiques
Le Parlement veut soutenir les milieux touristiques fortement impactés par la pandémie. En prévision de la saison d'hiver qui s'annonce difficile, la commission de l'économie du Conseil des Etats est favorable à des allégements du régime de la TVA.
Par 10 voix contre 0 et 2 abstentions, elle soutient une motion modifiée par le Conseil national qui propose que les forfaits, notamment dans le tourisme, soient taxés de manière uniforme, indiquent mercredi les services du Parlement.
La commission a aussi accepté, une motion de Hans Stöckli (PS/BE) pour que les tour-opérateurs étrangers ne soient assujettis à la TVA que sur le chiffre d’affaires réalisé en Suisse, comme c’était le cas jusqu’à fin 2017. L'objectif est d'éviter que cette nouvelle règle n'ait des répercussions négatives sur le tourisme suisse.
09h30
L’armée suspend ses cours de répétition
Au vu de l'évolution de la situation sur le front de la pandémie, l'armée, qui se prépare à un nouvel engagement en faveur des autorités civiles, suspend tous ses cours de répétition, a-t-elle communiqué ce mercredi matin.
Seuls ont encore lieu les cours de répétition qui pourraient être utiles dans le cadre d'un nouvel engagement d'appui de l'armée pour faire face à la pandémie. Tous les autres se termineront prématurément ou seront suspendus jusqu'à la fin de l'année.
A noter que les cours de répétition suspendus ne sont pas soumis à la taxe d'exemption de l'obligation de servir. Le service sera accompli comme prévu dans les délais habituels durant les années à venir.
L'armée indique dans son communiqué que d'autres mesures pourraient être prises en fonction de l'évolution de la situation.
09h15
Pour le nouveau président de l'USAM, "il faut éviter un deuxième confinement"
"Je ne pense pas que la Suisse favorise trop l'économie par rapport au domaine de la santé", expliquait ce mercredi Fabio Regazzi au micro de La Matinale. "Il est juste de prévoir des restrictions: nous devons l'accepter. Mais au niveau économique, on a tout fait pour protéger nos collaborateurs pour éviter la diffusion du virus. Je n'ai pas le sentiment qu'on ait un problème au niveau des entreprises".
Alors que la l'Allemagne, la France et l'Italie prennent des mesures de plus en plus strictes, Fabio Regazzi, candidat désigné à la présidence de l'USAM, dont le congrès a lieu ce mercredi après-midi, est contre l'idée d'un deuxième confinement. "Nous sommes inquiets pour les conséquences possibles, surtout pour les entreprises. Mais, apparemment, on ne devrait pas avoir trop de restrictions pour l'économie. Et c'est cela qu'on espère tous pour éviter que la situation ne dégénère".
Port du masque obligatoire sur tout le campus universitaire de Berne
L'Université de Berne impose depuis mercredi le port du masque non seulement à l'intérieur des bâtiments mais aussi dans tous les espaces extérieurs de l'institution. Dans sa lutte contre la propagation du Covid-19, elle a aussi réintroduit l'enseignement en ligne et ordonné le travail à domicile.
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Ces mesures s'appliqueront jusqu'à nouvel avis. "Le nombre d'infections dues au coronavirus a augmenté massivement et la protection de la santé de chacune et chacun est une priorité absolue à l'Université de Berne", a déclaré son recteur Christian Leumann cité dans un communiqué.
08h30
Le Conseil fédéral ne dispose encore d'aucun rapport sur la 1ère vague de Covid
Le Conseil fédéral a-t-il tiré toutes les leçons de la première vague de Covid-19? Dispose-t-il des bons instruments de pilotage alors qu'il doit affronter une reprise violente de l'épidémie?
Le Conseil fédéral n'a en tout cas pas engagé d'expert étranger, comme l'a fait la France avec l'épidémiologiste genevois Didier Pittet, pour disséquer en toute indépendance la préparation et la gestion de la pandémie.
Elle ne dispose encore pas non plus d'un rapport sur la première vague. C’est la Chancellerie fédérale qui est chargée d’enquêter et de faire la synthèse des expertises en cours auprès des acteurs fédéraux, cantonaux et scientifiques. L’ambition est de parvenir à boucler un rapport d’ici à la fin de cette année.
Des rapports ciblés
A la question de savoir pourquoi un tel rapport n'existe pas encore, alors que la France en a déjà publié un durant ce mois, le porte-parole du Conseil fédéral André Simonazzi répond que le timing retenu est déjà très soutenu "si l’on prétend travailler sérieusement", ajoutant que des rapports ciblés existent déjà, notamment de la part de l’état-major de crise du Conseil fédéral.
08h00
Vaud se dit prêt à l'enseignement à distance
Agenda électronique ou création d'adresses mail pour les élèves: le canton de Vaud, qui a présenté ce mardi une série de nouvelles mesures pour faciliter l'enseignement à distance, se dit prêt à affronter tous les cas de figure.
"Dans le cas d'une mise en quarantaine collective ou d'un nouveau semi-confinement, nous serions désormais prêts à activer l'enseignement à distance 48 heures après l'annonce", a annoncé Cesla Amarelle, ministre vaudoise en charge de la formation.
Toutefois, ces mesures ne seraient appliquées qu'en dernier recours, comme elle l'explique dans La Matinale. "On a constaté que l'enseignement à distance ne pourrait jamais arriver au niveau de l'enseignement en classe."
07h45
Comment intégrer les nouveaux collaborateurs alors que le télétravail se généralise
Le télétravail se renforce avec la deuxième vague de coronavirus. Dans ce contexte, l'inquiétude grandit concernant la qualité de la formation qui est donnée aux nouveaux collaborateurs, et donc à terme leurs futures compétences. Dès lors, comment les intégrer au mieux dans ces conditions?
La question se pose notamment chez PwC Suisse, société d'audit et de conseil, où plus de cinq cents personnes sont de jeunes collaborateurs en formation, principalement des universitaires. L'entreprise les forme en vue d'un diplôme d'expert-comptable ou d'expert-fiscal.
Alors que l'expérience pratique est essentielle pour ces employés d'habitude bien encadrés par des collègues expérimentés, le télétravail peut poser problème, comme le souligne Didier Ehret, associé chez PwC. "L'interaction immédiate, comme les questions qui viennent à brûle-pourpoint, n'est plus possible", déplore-t-il. "Les interactions sont beaucoup plus difficiles avec des modèles de visioconférence ou autres".
L'entreprise s'est donc adaptée, en multipliant les contacts via des outils numériques. Les cadres acceptent aussi de se rendre entièrement disponibles pour répondre aux interrogations des jeunes collaborateurs. Et puis il est question désormais de louer des locaux externes, plus grands, pour se réunir physiquement.
Des solutions qui, pour l'heure, semblent payer, selon Didier Ehret, qui redoute toutefois un second confinement. Pour lui, si ça devait durer, des mesures devraient être envisagées pour éviter de faire de ces jeunes collaborateurs une génération sacrifiée.
07h30
Les sanctions pour non-respect des mesures sanitaires pourraient être harmonisées à l'échelle nationale
La conférence des procureurs de Suisse souhaite uniformiser les sanctions en cas de transgression des normes anti-Covid. D'après des informations de la RTS, une demande d'harmonisation à l'échelle nationale est en cours de rédaction. Le non-port du masque pourrait par exemple être sanctionné d'une amende de 250 francs.
Pour Fabien Gasser, procureur général du canton de Fribourg, il s'agit avant tout "d'harmoniser au niveau suisse" afin que "les sanctions soient cohérentes", rappelant aussi qu'il existe de plus en plus de velléités à ne pas obéir aux règles sanitaires.
"On parle de sanctions de l'ordre de 250 francs pour les personnes qui ne porteraient pas le masque là où c'est obligatoire et puis d'amendes de 2000 à 2500 francs pour des exploitants ou des organisateurs qui ne respecteraient pas les plans sanitaires, notamment dans les restaurants ou pour des matchs de clubs sportifs."
Il est à relever que si la Confédération devait reprendre la main, la loi sur les épidémies ne lui permettrait pas de prononcer des sanctions. Si les peines venaient à être centralisées, il faudra que le Conseil fédéral agisse par voie d'ordonnance, comme lors de la première vague.
07h00
Les cliniques privées vaudoises fâchées de ne pas être sollicitées
Le canton de Vaud est passé mardi au niveau de crise sanitaire 3. Le CHUV va donc concentrer ses moyens sur les soins intensifs et réduire l'offre dans les autres secteurs non urgents. Contrairement aux cantons voisins comme Genève, l'établissement ne sollicite pas pour l'instant le soutien des cliniques privées. Ce qui ne manque pas de faire grincer des dents.
Rebecca Ruiz, conseillère d’Etat vaudoise en charge de la santé, explique que la stratégie adoptée par le canton est de d’abord fermer des salles d’opération du CHUV pour permettre de dégager des places, en particulier aux soins intensifs, pour les patients Covid. "Dans un 2ème temps, si c’est nécessaire, les hôpitaux présents sur l’entier du territoire vaudois devront en faire de même. Et en dernier recours, nous ferons appel aux cliniques privées, si nous avons encore besoin de place", explique la ministre.
Tensions lors de la première vague
"Nous disposons de 800 lits, et c’est franchement dommage qu’on ne les utilise pas, en particulier pour les transferts d’opérations", réagit Jérôme Simon-Vermot, secrétaire général Association Vaud Cliniques. "Parce qu’on pourrait – et on doit - continuer à soigner les patients."
"Chacun travaille de son côté en ignorant l’autre, ce qui n’est jamais une bonne solution", regrette Philippe Glasson, vice-président du conseil d'administration Swiss Medical Network."Il y a des centaines de lits à disposition qui n’ont pas été mobilisés et qui ne sont pas inclus dans le fonctionnement de la deuxième vague, ce qui semble un peu étrange", argue-t-il.
Sous-jacent au malaise actuel, des tensions passées autour des dédommagements de l’Etat pour la première vague. Les cliniques privées réclamaient en effet les mêmes aides que le public pour compenser le manque à gagner.
07h15
Le cri d’alarme des milieux économiques avant de nouvelles mesures
Les demandes d'aides des milieux économiques se multiplient à la veille de la conférence de presse du Conseil fédéral. Domaine de la construction, industrie du voyage, tourisme et restauration, tous ces secteurs présentent des demandes diverses, avec toutefois un important point commun: éviter à tout prix un nouveau confinement.
06h45
Le personnel soignant, héros sacrifié?
Au printemps, on les a applaudis chaque soir, à nos fenêtres et à nos balcons. Pour leur dévouement et leur sens du sacrifice. En automne, on les ignore.
Nombre d'infirmières et infirmiers, aides-soignantes et aides-soignants, urgentistes et autres spécialistes se sentent abandonnés. Fatigués et frustrés, les héros de la première vague abordent la deuxième la boule au ventre.
Raison pour laquelle ils mènent depuis lundi une semaine d'action dans toute la Suisse, pour crier leur ras-le-bol et réclamer de meilleures conditions de travail.
06h30
La faible réponse de la Suisse au défi du dépistage du Covid-19
Au sortir de la première vague, le consensus scientifique était clair: pour maîtriser la suite de l’épidémie, le dépistage massif serait une des clés. Pourtant, les autorités fédérales et cantonales se sont montrées peu volontaristes en la matière. Par rapport à nombre de nations européennes, la Suisse teste peu.
Ce constat était déjà valable avant l’automne, comme la RTS en avait déjà rendu compte. Étonnamment, cette tendance s’est poursuivie en septembre et octobre, alors que la pandémie refait souffler un vent d'inquiétude sur les hôpitaux du pays, durement touchés par la deuxième vague.
La RTS a comparé le nombre de prélèvements réalisés par plusieurs pays depuis qu’ils ont approché une incidence de 60 (voir méthodologie en encadré). La Suisse fait partie des pays qui ont effectué le moins de tests par habitant, tout en présentant une incidence très élevée.
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06h15
Retour sur la journée de mardi
La Suisse compte mardi 5949 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Seize décès supplémentaires sont à déplorer et 167 malades ont été hospitalisés.
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Durant les dernières 24 heures, les résultats de 20'709 tests conventionnels ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 28,73%. Sur les sept derniers jours, le nombre total d'infections est de 37'158. Sur les deux dernières semaines, le pays compte 693,4 nouvelles infections pour 100'000 habitants.