Le banner du 16 février. [Keystone]
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Un total de 100'000 personnes ont déjà reçu deux doses en Suisse

- L'Office fédéral de la santé publique a annoncé mardi 1075 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. Un total de 35 décès supplémentaires sont à déplorer, alors que 62 malades ont été hospitalisés.

- Pour Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise à l'OFSP, "la Suisse ne se débrouille pas si mal" mais le feu reste à l'orange. Il s'est réjoui mardi devant la presse que "la part des patients hospitalisés continue de baisser, ce qui fait que l'on peut commencer à rattraper les opérations non-urgentes qui avaient été reportées". Mais il a regretté que le taux de reproduction demeure trop haut.

- Un total de 100'000 personnes ont déjà reçu les deux doses du vaccin contre le coronavirus, a de son côté indiqué Virginie Masserey, cheffe du contrôle des infections de l'OFSP. Au total, plus de 540'000 doses de vaccins ont déjà été administrées.

- La semaine dernière, le Conseil fédéral a mis en consultation un projet pour gonfler encore l'enveloppe pour les cas de rigueur qui pourrait passer de 5 à 10 milliards de francs. Mais jusqu'où peut-on s'endetter et quels effets cet endettement aura-t-il sur notre économie? Invité de La Matinale, François Savary, responsable des investissements chez Prime Partners à Genève, se veut plutôt serein quant à l’avenir même s'il n'exclut pas à plus ou moins long terme des augmentations d'impôts pour y faire face.

- L'OFSP recommande toujours de conserver une distance de 1,5 mètre avec les personnes qui ne sont pas du même ménage, de porter un masque dans le cas où cette distance ne peut être maintenue et de respecter les règles d'hygiène.

Suivi assuré par RTSinfo

20h50

Le Château de Chillon en difficulté

Le Château de Chillon (VD) est le premier institut culturel à devoir licencier du personnel à cause de la crise sanitaire.

Le monument historique le plus visité de Suisse tire en effet 95% de ses revenus de la billetterie, des ventes des deux boutiques ou encore de la location des lieux. La pandémie a suspendu ces sources de financement.

Cette situation inquiète d'ailleurs tous les musées qui réclament une réouverture.

>> Le reportage dans le 19h30 :

Les musées suisses réclament la ré-ouverture
Les musées suisses réclament la ré-ouverture / 19h30 / 1 min. / le 16 février 2021

19h50

Des pressions toujours plus grandes sur le Conseil fédéral

Au-delà des impératifs sanitaires, le Conseil fédéral devra tenir compte des pressions politiques et économiques avant d'annoncer d'éventuels assouplissements.

Les pressions se font nombreuses depuis une semaine, sans compter le ras-le-bol grandissant et l'épuisement de la population. D’aucuns réclament un déconfinement et une levée des mesures ou alors au moins un calendrier en vue de sortir de la crise.

>> Les explications dans le 19h30 :

Avant de décider de maintenir ou non les restrictions sanitaires, le conseil fédéral fait l'objet de multiples pressions.
Avant de décider de maintenir ou non les restrictions sanitaires, le conseil fédéral fait l'objet de multiples pressions. / 19h30 / 1 min. / le 16 février 2021

>> L'analyse d'Esther Mamarbachi dans le 19h30 :

L'analyse d'Esther Mamarbachi, journaliste à la RTS
L'analyse d'Esther Mamarbachi, journaliste à la RTS / 19h30 / 1 min. / le 16 février 2021

19h10

Quel déconfinement peut-on prévoir?

La pression est forte sur le Conseil fédéral concernant un déconfinement. Les milieux économiques exigent un plan clair de sortie de crise en misant beaucoup sur le vaccin. Cette pression est-elle justifiée? Est-il possible de livrer une stratégie de déconfinement claire à ce stade de la pandémie?

Trois invités en ont débattu dans Forum, Cristina Gaggini, directrice romande d'economiesuisse, Baptiste Hurni, conseiller national (PS/NE), et Alessandro Diana, infectiologue.

>> Le débat dans Forum :

Le grand débat - Quel plan de déconfinement?
Le grand débat - Quel plan de déconfinement? / Forum / 15 min. / le 16 février 2021

18h20

Des efforts qui fonctionnent, mais deux "mais"

Avant la conférence très attendue du Conseil fédéral mercredi, l'Office fédéral de la santé publique a fait le point mardi à Berne. Pour Patrick Mathys, directeur de la gestion de crise à l'OFSP, "la Suisse ne se débrouille pas si mal" mais le feu reste à l'orange.

L'OFSP estime que les mesures et les efforts de tout un chacun fonctionnent, mais qu'il subsiste deux "mais" qui empêchent toujours Patrick Mathys de sourire: tout d'abord, le taux de reproduction, cet outil pour estimer en moyenne à combien de gens une personne infectée transmet le virus, qui reste entre 0,8 et 1. Or, il faudrait qu'il baisse encore un peu pour éviter que l'épidémie ne reparte en trombe au moindre relâchement. Et le deuxième point négatif, ce sont les  mutations du virus, les variants, qui se cachent toujours à l'intérieur des chiffres de l'épidémie.

L'heure ne semble donc pas au renforcement des mesures. Des assouplissements début mars seront en revanche possibles si tout va bien. Il n'est pas question de revenir à la vie d'avant, ni d'être trop souple. Les responsables de l'OFSP laissent entendre qu'ils ont soumis des projet, des variantes au Conseil fédéral. Et celui-ci annoncera ses décisions mercredi.

>> Toutes les explications dans Forum :

L'OFSP présente la situation sanitaire à la veille des annonces du Conseil fédéral
L'OFSP présente la situation sanitaire à la veille des annonces du Conseil fédéral / Forum / 3 min. / le 16 février 2021

Les annonces du Conseil fédéral sont très attendues car si le nombre de cas et d'hospitalisations liées au Covid-19 sont en baisse, les nouveaux variants du virus font planer l'incertitude sur l'évolution de la pandémie.

>> Le point de la situation dans le 19h30 :

La situation sanitaire en Suisse évolue de manière encourageante, mais reste fragile.
La situation sanitaire en Suisse évolue de manière encourageante, mais reste fragile. / 19h30 / 2 min. / le 16 février 2021

17h30

Centre de dépistage à l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse

Un centre de dépistage du coronavirus a été mis en place pour les passagers et le personnel à l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse. Il propose des tests antigéniques rapides et des tests PCR.

Le résultat du test antigénique est disponible dans les 15 minutes. Pour le test PCR, le résultat est transmis par courriel avant minuit si le test a été réalisé avant 11h15, a indiqué mardi l'EuroAirport.

Le centre de dépistage est destiné aux passagers, au départ comme à l'arrivée, à leurs accompagnants ainsi qu'au personnel de l'aéroport. Le test antigène rapide coûte 45 francs et le PCR 110 francs. Le but est de permettre aux passagers de se conformer aux exigences des divers pays de destination.

16h15

Un calendrier de sortie de crise plébiscité par les députés vaudois

Le Grand Conseil vaudois souhaite une planification publique qui permettrait aux cafés-restaurants, aux commerces non essentiels et aux lieux culturels et sportifs d'anticiper leur réouverture, après la levée des restrictions fédérales. Acceptée mardi à une large majorité, une résolution en ce sens a été transmise au Conseil d'Etat.

Les différents indicateurs liés à la situation sanitaire (taux d'infection, taux de reproduction, taux d'hospitalisation notamment) permettent d'envisager l'allègement des contraintes fédérales. Notamment l'interdiction d'exploiter les cafés-restaurants, les commerces non essentiels et les lieux culturels, a relevé en substance le président de groupe UDC Philippe Jobin, auteur de la résolution.

La planification claire, transparente et publique demandée par ce texte, doit permettre de préserver au mieux les emplois, ainsi que de rétablir la liberté de chacun, a-t-il ajouté.

Le conseiller d'Etat Philippe Leuba en charge de l'économie a pour sa part relevé l'inutilité de cette démarche. "Le gouvernement n'a pas attendu et n'attendra pas cette résolution pour travailler sur différents scénarios. Pour l'instant seul le Conseil fédéral a la main. Il dicte nos conditions de vie", a-t-il dit.

Il est vrai que son dispositif peut aisément susciter la critique. La pression des normes étatiques est très forte, comme jamais depuis la dernière Guerre mondiale. Mais ces décisions ne sont pas prises à la légère, a souligné le ministre.

15h40

Le gaspillage des doses de vaccin est extrêmement rare

Chaque semaine, la Suisse reçoit des dizaines de milliers de doses de vaccin contre le Covid-19 de la part de Pfizer/BioNTech et Moderna. C'est à la pharmacie de l'armée que revient la lourde charge de gérer la réception de ces précieuses fioles, de les stocker puis de les distribuer dans les cantons.

Au vu des contraintes spécifiques à ces vaccins, les risques de détériorer le produit sont légion. Et pourtant, la mission a jusqu'à présent été remplie sans dommages, constate le porte-parole de l'armée, interrogé par la RTS. "Aucune perte ni aucun problème dans le transport ou le stockage n'est à déplorer", se félicite Daniel Reist.

La suite de la tâche incombe aux cantons. Là aussi, la logistique semble pour l'heure maîtrisée et les dégâts sont extrêmement limités, si l'on en croit les cantons. Genève, le Valais, Fribourg et Berne affirment ainsi n'avoir perdu aucune dose depuis le début de la campagne de vaccination il y a plus d'un mois.

A Neuchâtel, cinq flacons, soit une trentaine de doses, ont dû être jetés dans un EMS du Val-de-Ruz en raison d'un problème de réfrigératiion. Dans le Jura, 11 flacons ont été perdus pour diverses raisons (rupture de la chaîne du froid, erreur de manipulation). Dans le canton de Vaud, deux fioles, soit 12 doses, n'ont pas pu être utilisées. L’une a été cassée par accident et l’autre n’a pas pu être injectée car le délai de péremption après préparation était dépassé.

>> Tous les détails à lire : Le gaspillage des doses de vaccin est extrêmement rare en Suisse

14h50

"Le traçage des contacts reste important"

Les chaînes de transmission sont toujours plus difficiles à identifier, a reconnu Linda Nartey, médecin cantonale de Berne et vice-présidente de l'association des médecins cantonaux. Et l'apparition de nouveaux foyers, notamment ceux liés aux variants, ne facilite pas la tâche des cantons.

Les personnes infectées sont soumises à des questionnaires poussés sur leur potentielle infection et leurs contacts, a précisé Linda Nartey. Elles ont toutefois du mal à donner des réponses complètes.

Mais "le traçage des contacts reste important", assure-t-elle, alors que plusieurs voix se sont élevées dernièrement pour remettre en doute le bon fonctionnement des systèmes de tracing.

L'apparition de nouveaux foyers pose différentes questions. Il existe de très bons concepts de protection, mais sont-ils bien respectés? Ou alors les variants du virus arrivent-ils à trouver des lacunes dans ces plans et s'y engouffrer? s'est-elle interrogée.

La médecin dit avoir beaucoup de compréhension face à l'impatience de la population. Elle l'appelle toutefois à faire preuve d'encore un peu de patience pour combattre la pandémie.

14h20

Patrick Mathys: "On va dans la bonne direction"

Patrick Mathys, chef de la section gestion de crise à l'OFSP, s'en réjouit: "La part des patients malades du Covid hospitalisés continue de baisser en Suisse, ce qui fait que l'on peut commencer à rattraper les opérations non-urgentes qui avaient été reportées", souligne-t-il lors de la conférence de presse de mardi.

Pour lui, les chiffres restent encore toutefois trop élevés. Le taux de reproduction continue d'évoluer entre 0,8 et 1. Et l'incidence doit encore baisser, afin que la campagne de vaccination puisse se dérouler sans entrave. "Mais on va dans la bonne direction, même si nous voulions une baisse du nombre de cas plus franche et nette."

Sans compter que l'évolution des nouveaux variants reste inquiétante pour l'OFSP. "Il reste difficile de se prononcer pour la suite. Le risque demeure au vu de la contagiosité des nouveaux variants", déplore Patrick Mathys, notamment du variant britannique qui va vraisemblablement s'imposer sur le territoire dans les jours à venir.

"A Genève par exemple, les données récoltées montrent que le variant britannique est présent à plus de 50%. Mais nous ne savons pas si cette situation est représentative du reste de la Suisse", indique le chef de la section gestion de crise à l'OFSP.

14h00

127'533 nouvelles vaccinations en sept jours en Suisse

Sur une semaine et jusqu'à dimanche, 127'533 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse, selon les données publiées mardi. En moyenne, 18'219 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des vaccinations s'est accéléré de 29%.

"Les vaccinations progressent bien en Suisse", se réjouit Virginie Masserey, cheffe de la section de contrôle des infections à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) lors de la conférence de presse de ce mardi. "La Suisse est au-dessus de la moyenne européenne."

Au total, 100'000 personnes ont déjà reçu les deux doses du vaccin et 541'231 vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche. Cela représente 6,3 doses de vaccin administrées sur 100 habitants. La Suisse est ainsi au-dessus de la moyenne européenne, derrière la Grande-Bretagne et le Danemark. La vaccination a bien progressé dans tous les cantons.

Au total, 241'444 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, mais n'ont pas encore été employées. Par ailleurs, 23'350 doses de vaccin sont stockées par la Confédération.

13h50

La Suisse compte 1075 cas et 35 décès supplémentaires en 24 heures

La Suisse compte mardi 1075 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). 35 décès supplémentaires sont à déplorer et 62 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 24'140 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,45%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 16'610. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 192,14 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,88.

Au total, 782'675 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 541'231 ont été administrées. Depuis le début de la pandémie, 544'282 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'764'217 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9106 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'855.

Le pays dénombre par ailleurs 14'186 personnes en isolement et 24'144 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3556 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

13h40

Comment ne pas perdre de doses de vaccins?

Le vaccin est un produit instable. Si un flacon est ouvert, il doit être administrée en quelques heures - et ne doit pas être transporté.

A l’hôpital de Baden, dans le canton d’Argovie, il arrive régulièrement que des "patients à risque enregistrés" ne se présentent pas, ou que les flacons ne contiennent pas toujours le même nombre de doses.

Il faut alors trouver des solutions pour éviter de perdre des doses. A Baden, c'est le personnel hospitalier qui pourra disposer des doses résiduelles. A Bâle-Ville, ce sont les patients à risque qui auront droit à une injection plus rapide que prévu.

>> Voir le sujet du 12h45 :

Vaccination: les professionnels essayent de maximiser le nombre de doses injectées par flacon de vaccin ouvert.
Vaccination: les professionnels essayent de maximiser le nombre de doses injectées par flacon de vaccin ouvert. / 12h45 / 1 min. / le 16 février 2021

13h20

Genève Aéroport enregistre des pertes records

Genève Aéroport enregistre des pertes records. Cette perte massive est due à la chute du nombre de passagers. En 2020, ils étaient un peu plus de 5 millions à embarquer ou à débarquer à l'aéroport de Genève, soit 68,8% de moins qu'en 2019.

Pour remédier à ce choc, les mesures d'économie mises en place par la direction générale ont permis de réduire les dépenses d'investissement (-46,1%), de diminuer les charges de fonctionnement (-39,7%) et de réduire les charges de personnel hors éléments exceptionnels (-12,3% par rapport à 2019), explique Genève Aéroport dans un communiqué.

>> En lire plus : La pandémie fait plonger les comptes 2020 de Genève Aéroport dans le rouge

Plusieurs autres décisions ont eu un impact sur la baisse des charges de personnel, telles que le gel des embauches, le non-remplacement automatique des postes libérés, le non-renouvellement d'une cinquantaine de contrats à durée déterminée, la suppression de primes et la compensation des soldes d'heures et de vacances.

Invité mardi dans le 12h30, le directeur de Genève Aéroport André Schneider estime que "des pertes de cette ampleur sont toujours un mauvais signal": "Notre travail aujourd'hui est d'éviter de mettre en péril l'avenir de l'aéroport. (...) Nous pouvons maintenir nos obligations et nos engagements, que nous avons pris, envers la concession ou encore sur les réductions des impacts sur l'environnement."

>> Ecouter l'intégralité de l'interview d'André Schneider dans le 12h30 :

André Schneider. [MARTIAL TREZZINI - KEYSTONE]MARTIAL TREZZINI - KEYSTONE
130 millions de perte pour l’aéroport de Genève : interview d’André Schneider / Le 12h30 / 4 min. / le 16 février 2021

13h05

Des stations pleines, mais des séjours plus courts

A l'heure des vacances scolaires fribourgoises, valaisannes et genevoises, comment se portent les stations?

A Morgins (VS), par exemple, la plupart des lieux de villégiature affichent complet, ou quasi complets, avec une grande majorité de touristes suisses, et même romands pour la plupart.

Ils ont réservé leur séjour très tard, et pour des séjours plus courts que d'habitude, souvent de 3 ou 4 jours.

Les hôtels comptent très majoritairement des vacanciers suisses, alors que les agences immobilières enregistrent davantage de demandes du Luxembourg, depuis deux semaines. Et tout de même 15 à 20% de Français, qui bravent donc les recommandations de leur gouvernement, au risque de devoir se faire tester pour repasser la frontière. Par contre, il n'y a quasi aucun touriste britannique, hollandais ou belge à Morgins ces jours.

>> Le sujet du 12h30 :

Sur les pistes de Morgins, en Valais. [Keystone - Maxime Schmid]Keystone - Maxime Schmid
Vacances: les stations de ski sont pleines / Le 12h30 / 1 min. / le 16 février 2021

12h50

Les places d’apprentissage ne souffrent pas trop de la pandémie

Bonne nouvelle pour les jeunes en fin de scolarité obligatoire: le marché des places d'apprentissage est assez stable, malgré la pandémie de Covid-19. C'est ce qu'indique mardi le Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation.

Jusqu'ici, l'attribution des places pour l'été 2021 se passe plutôt bien. A la fin janvier, 22’000 contrats avaient déjà été signés dans toute la Suisse. C'est à peine moins que l'an dernier au même moment. Il faudra attendre encore quelques mois pour être sûrs que tout va bien, car on entre dans la période où la majorité des contrats vont se conclure.

Et la Task force "perspective apprentissage", qui a mené l'enquête dans les cantons, constate tout de même un ralentissement dans les secteurs fermés à cause de la pandémie: hôtellerie-restauration, événementiel et fitness en particulier. Mais tout peut encore s'améliorer, comme l'a expliqué dans le 12h30 Christophe Nydegger, chef du service fribourgeois de la formation professionnelle et membre de la Task force.

>> Le sujet du 12h30 :

Le marché des places d'apprentissage reste stable malgré la pandémie. [Keystone - Gaetan Bally]Keystone - Gaetan Bally
Places d'apprentissage: le marché va bien / Le 12h30 / 2 min. / le 16 février 2021

12h30

Compétitivité du tourisme à soutenir

Le tourisme suisse, sévèrement touché par la crise du coronavirus, doit bénéficier d'un programme d'impulsion. La commission de l'économie du Conseil des Etats a déposé à l'unanimité une motion, visant à préserver la compétitivité du secteur.

La commission estime qu'il est "hautement nécessaire d’encourager la reprise dès que possible", indiquent mardi les services du Parlement. L'objectif de la motion est de faciliter les investissements à venir dans le secteur pour une durée limitée. Le texte demande que le programme se fonde sur les instruments existants, comme la nouvelle politique régionale ou Innotour.

La commission a également soutenu, par 6 voix contre 6 et une abstention, avec la voix prépondérante de son président, une motion de Hans Stöckli (PS/BE) demandant un programme d’impulsion, également d'une durée limitée, pour la rénovation des établissements d’hébergement dans l’Arc alpin. Un financement spécial pour de tels travaux ne serait possible que si les établissements présentent des plans d'affaires réalistes et qu'un changement d'affectation des immeubles soit exclu, selon la motion.

11h40

Une aide pour chaque filiale

Une entreprise doit pouvoir solliciter une aide pour cas de rigueur pour chacune de ses filiales. La commission de l'économie du Conseil des Etats recommande, par 8 voix contre 4, d'ajuster l'ordonnance en conséquence.

La mesure permettrait d’éviter que ces entreprises soient prétéritées, notamment par rapport à des entreprises franchisées, argumente mardi la commission. Et elle doit valoir aussi bien pour les filiales sises dans différents cantons que pour celles sises dans un même canton.

Pour les filiales situées dans un autre canton, c'est ce dernier, et non le canton du siège de l’entreprise, qui doit être compétent, estime la commission par 6 voix contre 5 et une abstention. De plus, une augmentation des plafonds financiers pour les contributions à fonds perdu permettrait aussi d’améliorer l’aide apportée à ce genre d’entreprises.

9h30

François Savary: "Je pense qu'à un moment l'arme de l'impôt sera utilisée"

Le Conseil fédéral devrait se prononcer mercredi sur une augmentation des aides à l'économie, durement touchée par la crise sanitaire. La semaine dernière, il a mis en consultation un projet pour gonfler encore l'enveloppe pour les cas de rigueur qui pourrait passer de 5 à 10 milliards de francs. Mais jusqu'où peut-on s'endetter et quels effets cet endettement aura-t-il sur notre économie?

Invité de La Matinale, François Savary, responsable des investissements chez Prime Partners à Genève, se veut plutôt serein quant à l'avenir de l'économie en Suisse, même s'il n'exclut pas des augmentations d'impôts à plus ou moins long terme. Mais pour l'heure, il est nécessaire, selon lui, que la Suisse mette tout en oeuvre pour "assurer la transition entre une économie normale et une économie qui redeviendra normale."

Rallonges de budget justifiées

Comme il l'explique au micro de La Matinale, la situation exceptionnelle que traverse actuellement notre pays justifie donc ces rallonges de budget, même s'il faudra "trouver à moyen terme des solutions pour gérer l'accumulation de dettes qui aura été générée par cette crise." Sans compter qu'aujourd'hui les conditions semblent toutes réunies pour s'endetter sans trop de crainte.

"Ces dernières années, la Suisse a vécu d'une manière générale comme une fourmi", image-t-il. "Le frein à l'endettement a permis à notre pays de se désendetter au cours des dernières années où tout allait relativement bien, contrairement à d'autres pays comme les États-Unis ou l'Europe qui ont des taux d'endettement bien plus élevés», poursuit-il.

Un programme sur le long terme

Faudra-t-il toutefois s'attendre à une augmentation des impôts à plus ou moins long terme? Certainement, répond l'économiste. "Je pense qu'à un moment l'arme de l'impôt va être utilisée." Mais pas tout de suite: "Il faut d'abord laisser l'économie se remettre en place."

Et ce n'est qu'ensuite que les effets de la crise sur les impôts se feront ressentir, "dans le cadre d'un programme qui ne doit pas être ponctuel mais qui doit être un programme de long terme."

>> Son interview complète dans La Matinale :

Jusqu'où la Suisse peut-elle s'endetter? Interview de François Savary (vidéo)
Jusqu'où la Suisse peut-elle s'endetter? Interview de François Savary (vidéo) / L'invité-e d'actualité / 8 min. / le 16 février 2021

08h45

Rouvrir mais cibler les personnes à risque, l'idée fait son chemin

Mieux protéger les personnes à risque et laisser le reste de la population travailler en levant les mesures: ce concept gagne du terrain en Suisse, mais de nombreux experts doutent de la faisabilité d'une telle stratégie.

Alors que le Conseil fédéral doit décider mercredi de lever ou de prolonger les restrictions actuelles, l'UDC et certains milieux économiques parlent ouvertement d'une telle option.

Il s'agirait de protéger de manière ciblée et efficace les personnes âgées, mais aussi celles et ceux qui sont les plus à risque en cas d'infection au nouveau coronavirus. Le parti en a fait l'une de ses propositions phares pour sortir du régime actuel de restrictions.

>> Ecouter les précisions de La Matinale :

Faut-il ne confiner que les aînés? [EPA/Keystone - Riccardo Antimiani]EPA/Keystone - Riccardo Antimiani
Le confinement générationnel: un concept qui progresse en Suisse / La Matinale / 1 min. / le 16 février 2021

Mise en pratique difficile au quotidien

Selon l'ancien médecin cantonal bernois Jan Von Overbeck, ce concept semble séduisant sur le papier mais il est cependant compliqué à appliquer: "C'est difficile de déterminer à l'avance qui est vraiment à risque", souligne-t-il mardi dans La Matinale de la RTS.

>> En lire plus : Rouvrir mais cibler les personnes à risque, l'idée fait son chemin

08h30

La Suisse en situation confortable en matière d’endettement

La facture de la crise ne cesse de grimper. Le Conseil fédéral envisage de doubler l'enveloppe pour les cas de rigueur: elle passerait de 5 à 10 milliards de francs. Certains s'inquiètent des conséquences sur l'endettement public et, à terme, sur une hausse des impôts. Reste que la Confédération se trouve dans une situation beaucoup plus confortable que ses voisins.

Plus confortable que l'Allemagne, par exemple. Avec la crise, sa dette publique devrait passer en 2020 de 60% à presque 75% du produit intérieur brut (PIB). Sans parler de la France ou de l'Italie, qui dépassaient déjà 100% de leur PIB avant la pandémie. En Suisse, par comparaison, on part d'environ 42% pour arriver à environ 48%.

Professeur d'économie à l'Université de Lucerne, Christoph Schaltegger n'estime pourtant pas que la Confédération se montre trop timide: "Si on compare les mesures que nous prenons aujourd'hui face à la pandémie avec, par exemple, la crise financière ou même avec la crise beaucoup plus grave du  choc pétrolier dans les années 1970, les engagements de la Suisse sur le plan budgétaire sont comparativement presque vingt fois supérieurs. Cela montre qu'elle est expansionniste à l'extrême".

>> Le sujet de La Matinale :

En matière d'endettement, la Suisse est en situation confortable. [KEYSTONE - Gaetan Bally]KEYSTONE - Gaetan Bally
L'impact du Covid sur la dette de la Suisse / La Matinale / 1 min. / le 16 février 2021

08h15

Plus de 240'000 signatures pour la pétition demandant la fin du confinement

La pétition en ligne lancée par des jeunes des partis bourgeois demandant la fin des mesures de confinement a réuni plus de 240'000 signatures. L'UDC a fait savoir dans un communiqué qu'elle a été remise lundi au Conseil fédéral.

Le président de l'UDC Marco Chiesa et des représentants de ces jeunes politiciens ont exprimé à cette occasion leur mécontentement face à la politique du gouvernement à Berne, sous le slogan "Cela suffit, Monsieur le Conseiller fédéral Berset!"

Selon les pétitionnaires, la stratégie du ministre de la Santé n'est pas la bonne et les mesures drastiques doivent être levées immédiatement.

>> Ecouter les précisions de La Matinale :

Les pétitionnaires demandent la réouverture des magasins et restaurants. [Keystone - Ennio Leanza]Keystone - Ennio Leanza
La pétition pour mettre fin au confinement a recueilli 240'000 signatures / La Matinale / 1 min. / le 16 février 2021

08h00

Cortège de carnaval sauvage réprimé à Einsiedeln

L'annulation des fêtes de carnaval n'empêche pas les Suisses alémaniques de faire la fête. La police schwytzoise a distribué lundi matin une centaine d'amendes d'ordre lors d'un cortège sauvage à Einsiedeln, pour non-respect des mesures de protection. Plus de 1000 personnes avaient répondu à l'appel de la tradition.

Les participants n'ont pas répondu aux injonctions des forces de l'ordre, qui ont dû se résoudre à massivement verbaliser. Le président du Centre (ex-PDC), Gerhard Pfister, s'est montré critique envers son collègue de parti Alois Gmür, qui a pris part au carnaval à Einsiedeln. La participation du conseiller national ne reflète pas la position du parti, indique Gerhard Pfister.

Ailleurs en Suisse alémanique, ils étaient plusieurs centaines à Würenlingen (AG), à Wil (SG), Benken (SG), Laufon (BL), Reinach (BL) ou Allschwil (BL). Mais peu ou pas d'amendes: les injonctions de la police ont suffi. Les organisateurs officiels des festivités de carnaval jurent qu'ils n'ont appelé personne à braver les interdits. Les rassemblements ont été spontanés.

>> Le sujet de La Matinale :

La police a verbalisé à Einsiedeln pour un carnaval sauvage. [KEYSTONE - Larina Laube]KEYSTONE - Larina Laube
Les annulations de Carnavals en Suisse allemandes n'ont pas toujours bien été respectées / La Matinale / 1 min. / le 16 février 2021

07h50

Pétition contre les masques à l’école dans le canton de Zurich

Le port du masque à l’école primaire continue de faire débat outre-Sarine. Déjà critiqué depuis plusieurs semaines par de nombreux parents notamment, il fait désormais l’objet d’une opposition concertée dans le canton de Zurich. Une pétition demande la suppression de cette obligation pour les enfants de moins de 12 ans.

"Ni proportionnée, ni appropriée": le texte s'oppose à cette mesure entrée en vigueur le 25 janvier, dont l'objectif est de maintenir les classes ouvertes malgré la propagation de variants du coronavirus plus contagieux.

Les 6000 signatures récoltées en deux semaines ont été remises lundi au Département de l'éducation. Le comité pétitionnaire regroupe plusieurs politiciens de l'UDC et du PLR. Et selon eux, il n’est pas clair que cette mesure contribue à la réduction des infections. Les pétitionnaires disent être préoccupés par les effets négatifs du port du masque chez les enfants et notamment sur leur développement.

>> Le sujet de La Matinale :

Dans le canton de Zurich, une pétition a été lancée contre le masque pour les enfants de moins de 12 ans. [KEYSTONE - Ennio Leanza]KEYSTONE - Ennio Leanza
Le port du masque à l'école primaire fait débat en Suisse allemande / La Matinale / 1 min. / le 16 février 2021

07h40

Branle-bas de combat sur le front de la vaccination en Suisse

La Suisse prévoit de vacciner 5 millions de personnes d’ici aux vacances d’été et des centres spécialisés s’ouvrent dans les cantons. Il s'agit d'une opération d’ampleur historique qui mobilise les hôpitaux, la protection civile, l’armée et même des organisateurs de festivals. Seuls manquent encore aujourd'hui les vaccins…

>> Le reportage de l'émission T.T.C. :

La Suisse prévoit de vacciner 5 millions de personnes d’ici aux vacances d’été. La seule chose qui manque c’est les vaccins.
La Suisse prévoit de vacciner 5 millions de personnes d’ici aux vacances d’été. La seule chose qui manque c’est les vaccins. / T.T.C. (Toutes taxes comprises) / 5 min. / le 15 février 2021

>> Les explications de Pierre Gobet :

Itw Pierre Gobet auteur du sujet vaccins en Suisse
Itw Pierre Gobet auteur du sujet vaccins en Suisse / T.T.C. (Toutes taxes comprises) / 1 min. / le 15 février 2021

07h20

Annulation de Festi'neuch: "La décision était inéluctable"

Il n'y aura pas de festival Festi'neuch sur les rives du lac de Neuchâtel en juin prochain. Ses organisateurs, qui l'ont annoncé lundi, estiment le contexte sanitaire actuel "trop incertain" et préfèrent miser sur l'édition 2022.

Interrogé dans l'émission Forum, le directeur de la manifestation Antonin Rousseau explique que la probabilité de pouvoir réunir dans quatre mois 50'000 personnes sans règles de distanciation sociale sur les Jeunes Rives à Neuchâtel était trop faible. "Il nous apparaît raisonnable d'acter aujourd'hui une décision qui semblait inéluctable depuis quelques semaines", souligne-t-il.

Antonin Rousseau reste cependant optimiste pour l'avenir et l'édition de l'an prochain. "On est confiants", dit-il. "Au travers de cette annulation, on limite également la casse. A partir de maintenant, on rentrait dans une phase de réalisation du festival et chaque franc investi n'aurait servi qu'à creuser un déficit et augmenter les aides cantonales nécessaires. Mais on a attaqué la crise avec une situation financière saine, donc on peut entrevoir l'édition 2022 avec une certaine sérénité malgré tout."

>> L'interview d'Antonin Rousseau dans Forum :

Antonin Rousseau, président et programmateur de Festi'Neuch. [Arcinfo - Lucas Vuitel]Arcinfo - Lucas Vuitel
L'édition 2021 du Festi'neuch annulée: interview d'Antonin Rousseau / Forum / 5 min. / le 15 février 2021

>> Lire aussi : L'incertitude contraint Festi'neuch à annuler son édition 2021

07h00

Les seniors sont-ils plus résilients face à la crise du coronavirus?

La pandémie a provoqué certaines crispations intergénérationnelles. D'un côté les jeunes, beaucoup moins touchés par le virus, se retrouvent embarqués par solidarité dans des mesures de restrictions qui ont bouleversé leur quotidien. L’état de santé mentale des élèves et des étudiants, les 15-25 ans, est d'ailleurs au plus bas.

De l'autre côté, les seniors, souvent victimes des formes les plus graves du Covid-19, semblent néanmoins mieux s'adapter à la situation. Sont-ils donc plus résilients sur le plan mental que les plus jeunes?

L'émission Forum en a débattu lundi soir avec Marie de Hennezel, psychologue et écrivaine française, spécialiste des problématiques de fin de vie, et Pierre-André Michaud, spécialiste de la santé des adolescents, ancien vice-doyen de la Faculté de biologie et médecine de l'Université de Lausanne.

>> Le Grand débat de Forum :

Le débat - Les jeunes sont-ils moins résilients face à la crise du coronavirus?
Le débat - Les jeunes sont-ils moins résilients face à la crise du coronavirus? / Forum / 19 min. / le 15 février 2021

06h40

Doit-on augmenter un directeur d’hôpital en pleine pandémie?

Le salaire du directeur général des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), Bertrand Levrat, devrait être augmenté de 70'000 francs pour atteindre un revenu annuel de 450'000 francs.

Cette décision prise fin 2020 par le bureau du conseil d'administration a été dévoilée la semaine dernière par le média L'Affranchi. Le Conseil d'Etat genevois doit encore la valider, mais elle suscite d'ores et déjà la polémique dans le canton.

>> Le médecin et député PDC Bertrand Buchs en a débattu dans Forum avec le MCG François Baertschi, membre de la commission de la Santé du Grand Conseil :

François Baertschi et Bertrand Buchs. [Keystone - Salvatore Di Nolfi/Anthony Anex]Keystone - Salvatore Di Nolfi/Anthony Anex
Hausse du salaire du directeur des HUG: débat entre François Baertschi et Bertrand Buchs / Forum / 6 min. / le 15 février 2021

06h20

Retour sur la journée de lundi

L'Office fédéral de la santé publique a annoncé lundi 2480 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. Un total de 40 décès supplémentaires sont à déplorer, alors que 99 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 65'737 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,77%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 17'706. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 204,82 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,88.

Au total, 782'275 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 482'423 ont été administrées. Depuis le début de la pandémie, 543'207 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 4'740'077 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9071 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 22'793.

>> Retour sur la journée de lundi : La Suisse compte 2480 cas et 40 décès supplémentaires depuis vendredi

06h00

Le dossier complet

Retrouvez dans notre dossier toutes les informations, toutes les analyses et toutes les émissions consacrées au coronavirus.

Le dossier consacré à l'épidémie de coronavirus