Plus de cas, mais moins de morts en l'espace d'une semaine, selon l'OFSP

La grande fête qui a marqué le vote sur l'appartenance cantonale de Moutier, dimanche dernier, suscite l'inquiétude des autorités. La liesse de la victoire des pro-Jurassiens a souvent fait oublier les masques, la distance ou les gestes barrières.

Les dirigeants appellent désormais la population à se faire tester. Le maire de Moutier, Marcel Winistoerfer, a souhaité donner l'exemple. Résultat du test: négatif.

Conséquence de cet appel: les centres de tests et les pharmacies de la région sont submergés.

>> Le reportage du 19h30 :

Pour les touristes souhaitant se rendre sur les bords de la Méditerranée pour les fêtes de Pâques, la mission s'annonce difficile et les options relativement limitées.

La plupart des pays ont fortement restreint les conditions d'entrée et de circulation. En Italie, par exemple, le message est clair: "Ne venez pas". En plus d'un test négatif, le pays impose une quarantaine de cinq jours aux voyageurs. La punition est presque identique en Allemagne et en Autriche, à une différence près: la quarantaine est de dix jours.

En France, les voyages sont déconseillés, mais aucune quarantaine n'est obligatoire. En revanche, tous les déplacements inter-régionaux seront interdits à partir du 5 avril. L'Espagne et le Portugal demandent seulement un test PCR négatif pour entrer sur le territoire.

Reste la question du retour en Suisse. Outre la nécessité de présenter un test PCR négatif, une quarantaine est en vigueur après un séjour dans les régions considérées à risque, comme la France et l'Italie.

>> Plus d'informations dans le sujet du 19h30 :

Avec la pandémie, les Suisses sont nombreux à privilégier leurs vacances de Pâques au pays et plus particulièrement dans les stations alpines. Les réservations y ont explosé.

A Nendaz par exemple, l'agence Interhome n'a pratiquement plus aucun bien disponible pour le week-end pascal.

Entre les derniers jours de ski et les balades en montagne, le Valais s'apprête à enregistrer une fréquentation rarement égalée pour la période.

>> Voir le reportage du 19h30 :

A Genève, le Luna Park de la Plaine de Plainpalais attire la foule depuis quatre jours.

Cela provoque l'incompréhension des restaurateurs dont les terrasses sont fermées.

Après une année 2020 catastrophique, Nicolas Schauerjans, délégué Union des forains de Genève, est heureux, malgré un plan de protection très stricte: "Nous avons installé ces barrières de sécurité, avec des couloirs bien distincts sur toutes les attractions", explique-t-il au 19h30. "Avec des distanciations, des panneaux qui marquent de bien respecter la distance de un mètre cinquante".

Avant que le public puisse utiliser un manège, il est désinfecté, tout comme les jetons et les tickets.

Des vigiles redressent les masques qui auraient tendance à trop tomber. Mais autant de monde en plein air, c'était impossible jusqu'à peu.

Incompréhension de la restauration

Les personnes travaillant dans la restauration sont amères: juste en face, leurs terrasses restent désespérément vides.

Aucune raison d'accuser les forains, mais plutôt les incohérences des mesures sanitaires: "On va dans un parc, on peut avoir un groupe de quinze personnes et, à deux mètres, un autre groupe de quinze. Donc à quinze, le virus ne se transmet pas. Par contre à quatre, dans un restaurant, sur une terrasse séparée, le virus se transmet", relève Anthony Castrilli, président du Groupement professionnel des restaurateurs et hôteliers (GPRH), Genève. "C'est ça qui me rend colérique parce que c'est une incompréhension totale".

Le conseiller d'Etat en charge de la santé, Mauro Poggia, se défend de pratiquer deux poids, deux mesures en ce qui concerne le Lunapark et les restaurants: "La santé psychique de la population doit aussi être prise en considération. Il ne s'agit pas simplement de mettre notre population sous cloche, sous verre, en se disant qu'ainsi, elle va survivre. Mais survivre dans quelles conditions? C'est cette juste pesée des intérêts qui doit chaque fois intervenir pour voir jusqu'où l'on peut aller.

Pour faire face à l'afflux des fêtes de Pâques, les forains ont prévu d'étoffer leur équipe de vigiles.

>> Regarder le reportage du 19h30 :

Depuis le début de la pandémie, les diagnostics ont rapporté plusieurs centaines de millions de francs de chiffres d’affaires aux laboratoires et hôpitaux. En cause, un modèle de prix qui offre des marges confortables pour certains labos.

>> Retrouvez tous les détails : Les bonnes affaires des grands laboratoires sur les tests Covid-19

La manne dépensée par la population et encaissée par les laboratoires est colossale. Pour les prélèvements, analyses et frais récurrents, elle s’élève au moins à 493 millions de francs entre juin 2020 et mars 2021, selon nos calculs. Ces frais sont pris en charge par les contribuables via la Confédération ou les personnes testées, en fonction des conditions de remboursement. A ce montant s’ajoutent diverses prestations conditionnelles, notamment les consultations médicales et d’autres frais variables.

Aujourd’hui, les tests rapides offrent une alternative un peu moins coûteuse mais les tests PCR restent nécessaires dans certaines situations et sont toujours les plus courants. C’est aussi l’examen que les Suissesses et Suisses doivent payer pour voyager à l’étranger, le plus souvent de leur poche.

Leur prix demeure donc un enjeu économique important, en particulier celui de l’analyse des échantillons, qui constitue le plus gros morceau de ce montant. Elle était facturée 95 francs par tests PCR puis 82 francs jusqu’à mars 2021.

>> Regarder le sujet du 19h30 :

Les cantons suisses ont longtemps été inquiets pour leurs comptes 2020 en raison de la pandémie. Pourtant, malgré le semi-confinement strict du printemps dernier, la plupart des cantons romands ont affiché des finances publiques équilibrées.

A part Genève, dans le rouge avec un déficit de 500 millions de francs, le Valais a réalisé un excédent de 2,3 millions. Berne s'en sort avec un bénéfice de 40 millions.

Les raisons pour expliquer ces bons résultats sont avant tout techniques, selon Nils Soguel, professeur de finances publiques à l'Université de Lausanne, interrogé dans Forum.

"La plupart des cantons ont enregistré dans leurs comptes 2020 des recettes fiscales qui sont basées sur un revenu imposable que les contribuables ont annoncé sur la base de 2019, donc il y a un retard. Mais cela montre aussi que rares sont les personnes qui ont demandé une révision de leur taxation dans le courant 2020 parce que leur situation économique s'était singulièrement modifiée."

Si certains cantons romands comme Genève ou Neuchâtel sont limités dans leur force de frappe en matière d'investissements, Nils Soguel estime que le moment n'est pas encore venu pour les collectivités publiques de les relancer: "Il faut attendre de voir ce que cela donnera quand enfin l'économie pourra respirer librement. C'est à ce moment que l'on verra à quel rythme elle redémarrera."

>> Ecouter l'interview de Nils Soguel, professeur de finances publiques à l'IDHEAP, dans Forum :

Le volume de marchandises transportées à travers les Alpes a diminué l'année passée en raison du coronavirus. Le recul a été plus marqué pour le fret ferroviaire que pour celui sur la route.

En 2020, 34,8 millions de tonnes de marchandises ont été acheminées par route et par rail à travers les Alpes suisses. Cela représente 5,5% de moins qu'en 2019, a indiqué l'Office fédéral des transports (OFT).

Le volume transporté par rail a baissé de 6,2% et celui par route de 4%. Ce sont 863'000 camions qui ont traversé les Alpes l'année passée. Tout au long de l'année, la part du rail sur l'ensemble du transport transalpin de marchandises a légèrement diminué de 0,5 point pour atteindre 71,9%.

Le fret a repris au deuxième semestre, avec l'assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus. Le transport routier a repris plus rapidement et plus nettement que celui ferroviaire, note l'OFT. Et d'expliquer que la raison principale est que la circulation ferroviaire à travers le Simplon n'a été possible que de manière restreinte en été à cause de travaux de maintenance.

Le nombre de cas confirmés en laboratoire a augmenté de près de 20% en une semaine. La proportion de tests réalisés et le taux de positivité sont aussi à la hausse, tout comme le nombre d'hospitalisations. En revanche, il y a eu moins de décès.

Les jeunes plus touchés

Durant la semaine 12, du 22 au 28 mars, 12'545 cas confirmés en laboratoire ont été déclarés, contre 10'498 la semaine précédente, indique l'OFSP dans son rapport hebdomadaire. Cela représente une augmentation de 19,5%.

L'incidence en Suisse est passée de 121,4 cas pour 100'000 habitants à 145,1 en une semaine (+19,5%). Comprise entre 62 à Glaris et 297 à Uri, elle a augmenté de plus de 10% dans 22 cantons et au Liechstenstein. En Suisse romande, l'incidence a augmenté entre 7,27% (Neuchâtel) et 19,73% (Jura) dans tous les cantons, sauf à Fribourg où elle est restée stable (-0,6%).

Concernant les tranches d'âge, les groupes de 10 à 29 ans ont été les plus touchés durant la semaine 12. En revanche, le taux d'incidence a diminué de 4% chez les personnes de 80 ans et plus, une baisse qui pourrait être en partie due à la vaccination, selon l'OFSP.

Sur les 9067 échantillons analysés, 94% concernaient un variant du virus. Par ailleurs, le nombre de personnes en isolement et en quarantaine est à nouveau plus élevé que la semaine précédente, note l'OFSP.

Davantage d'hospitalisations

Durant la semaine sous revue, 329 hospitalisations en lien avec le coronavirus ont été déclarées, contre 295 la semaine précédente. Des déclarations tardives sont encore attendues, précise l'OFSP. Le nombre de malades du Covid-19 admis aux soins intensifs est resté stable en une semaine (170).

En revanche, le nombre de décès en lien avec le coronavirus a baissé en une semaine, passant de 55 à 48. Mais là encore, des déclarations tardives sont attendues.

Aucun décès n'a été recensé durant la semaine en question dans 11 cantons. Zurich a enregistré le plus de décès (9), suivi des cantons de Vaud et d'Argovie (8).

Le canton de Berne ouvre à son tour la vaccination contre le Covid-19 à la tranche d'âge 65-74 ans. L'opération intervient dans le cadre de la mise à disposition progressive ces prochains jours de 90'000 rendez-vous supplémentaires.

Ainsi, 45'000 personnes pourront s’inscrire pour une première et une seconde injection, a indiqué l'Etat de Berne. Les 65-74 ans s'ajoutent à la catégorie des 75 ans ou plus ainsi que celle des malades chroniques à haut risque, sans limite d’âge, dont les moins de 65 ans doivent obligatoirement présenter une attestation médicale.

En dépit de la pandémie de coronavirus, les départs vers le Sud ont commencé jeudi. Vers 20h30, une file de voitures de trois kilomètres s'était formée devant le portail nord du tunnel du Gothard.

Les automobilistes étaient contraints à une attente de 30 minutes, selon le Touring-Club Suisse (TCS). Les autorités s'attendent à un trafic chargé pour les vacances de Pâques malgré le Covid-19.

Sur le versant sud, la météo s'annonce estivale. A Cevio et Biasca, les stations de mesure indiquaient jeudi après-midi 25 degrés.

Les personnes âgées de 65 ans et plus pourront à nouveau se faire vacciner contre le Covid-19 dès le 12 avril dans les centres cantonaux de Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds. Les inscriptions pour la première injection seront ouvertes dès mardi sur la plateforme dédiée.

Près de 12'000 rendez-vous sont ainsi prévus jusqu’à fin avril, a indiqué jeudi la Chancellerie d'Etat. La capacité de vaccination sera ensuite régulièrement augmentée en fonction de la quantité de vaccins livrés par la Confédération au canton de Neuchâtel, précise le communiqué.

Jusqu'ici, 37’251 doses ont été administrées: 22’989 personnes ont été vaccinées, dont 14'262 avec la deuxième injection. Sur les 43’490 doses reçues, près de 86% ont déjà été injectées. Sous réserve des doses disponibles, le canton de Neuchâtel veut ouvrir la vaccination à la population âgée de 16 ans et plus dès la mi-mai.

A Genève, la vaccination va passer à la vitesse supérieure. Les autorités sanitaires invitent toutes les tranches de population à s'inscrire. Grâce à la montée en puissance des différents centres, des rendez-vous seront disponibles assez rapidement, a expliqué Adrien Bron, directeur à la direction générale de la santé, jeudi lors d'un point de presse sanitaire.

"Le canton devrait recevoir 100'000 doses le mois prochain, environ 20'000 par semaine. Nous allons pouvoir tripler la vaccination et encourageons fortement la population à s'inscrire", a abondé Nathalie Vernaz-Haegi, pharmacienne cantonale.

Tous les rendez-vous seront mis en attente. Chacun recevra un SMS proposant un rendez-vous, une heure et un lieu, a-t-elle précisé.

Grand centre à Palexpo

Par ailleurs, un immense centre de vaccination va être opérationnel à Palexpo dès la troisième semaine d'avril. Il pourra s'y dérouler 4000 vaccinations par jour, six jours sur sept, après deux semaines de rodage.

L'opération est rendue possible grâce à l'engagement bénévole de médecins et de pharmaciens, a souligné Adrien Bron. "Au total, quelque 7000 vaccinations seront effectuées dans le canton chaque jour", selon Nathalie Vernaz-Haegi.

Tous les professionnels de la santé

Selon un bilan au 31 mars, 105'000 vaccinations ont été administrées: près de 67'000 personnes ont eu au moins la première injection et plus de 36'000 ont eu la deuxième, la couverture vaccinale étant effective deux semaines après la dernière vaccination.

Dès la semaine prochaine, tous les professionnels de la santé y auront accès, et plus seulement les soignants prioritaires. La pharmacienne a signalé que 7000 de ces derniers ont été vaccinés, dont 4500 aux HUG et 1250 dans les EMS.

Invitée dans le 12h45, Katharina Auberjonois, médecin adjoint au Service des spécialités psychiatriques des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), constate une "nette augmentation" des demandes de suivis psychothérapeutiques conjugaux et familiaux.

"Avec cette crise qui perdure, ainsi qu'avec le sentiment de subir passivement les mesures sanitaires ou d’être pris au piège, les tensions intérieures augmentent. Il est donc plus difficile pour les membres d’une famille ou d’un couple de contrôler émotionnellement cette tension qui peut aller jusqu’à un débordement violent", décrit-elle.

Pour soulager cette pression, celle qui est également responsable du programme spécialisé Consultation pour couples et familles aux HUG conseille "de soigner son réseau social" ou encore "identifier ses propres émotions".

Elle explique que lors de la première vague, "il y a eu un élan collectif. Face à cette pandémie inédite, il y a des liens conjugaux et familiaux qui se sont renforcés. Ainsi, l’épanouissement individuel s’était transitoirement effacé."

>> Son interview complète dans le 12h45 :

Au total, 1'742'075 doses de vaccin ont été livrées aux cantons, dont 1'436'996 ont été administrées et 535'250 personnes ont déjà reçu deux doses, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).

La Suisse compte jeudi 1968 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Trente-deux décès supplémentaires sont à déplorer et 81 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 56'629 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,48%. Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 23'593. Sur les deux dernières semaines, le pays compte ainsi 272,92 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,19.

Depuis le début de la pandémie, 603'092 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 6'069'595 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 9708 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 25'171.

Près de 38'000 cas de variants

Les patients Covid-19 occupent 17,7% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 70,6%. Quant aux variants du coronavirus, 37'948 cas ont été détectés en Suisse jusqu'à présent, dont 14'361 cas ont été attribués au variant britannique (B.1.1.7) et 241 au variant sud-africain (B.1.351). Dans 23'334 cas, une mutation était présente, mais la lignée n'était pas claire.

Le pays dénombre par ailleurs 15'086 personnes en isolement et 25'864 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 3845 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.

Le Château de Chillon, monument historique le plus visité de Suisse, a rouvert ses portes jeudi matin. S’il était autorisé à rouvrir le 1er mars, déjà, il a préféré attendre les vacances de Pâques.

"Historiquement, la saison au Château de Chillon commence à Pâques. C’est à partir de ce moment que la fréquentation augmente gentiment et progressivement. Il nous a semblé judicieux d’attendre les vacances scolaires de la Suisse pour s’assurer d’avoir un peu de monde", explique la directrice des lieux Marta dos Santos jeudi dans le 12h30.

Limite à 160 visiteurs

Pour permettre d’accueillir au mieux les visiteurs, le parcours a été fléché pour éviter au maximum les croisements, même si certains couloirs sont étroits. Le nombre de visiteurs est désormais limité à 160 visiteurs à la fois contre 1000 en temps normal et la billetterie en ligne permet d’acheter un billet pour une heure précise.

La directrice espère donner envie à la population de Suisse de découvrir le Château de Chillon, car la pandémie de Covid-19 n’a pas épargné le château. En 2020, il a enregistré une baisse de la fréquentation de 69%.

>> Le reportage du 12h30 :

RTS

>> Voir aussi l’interview de Marta dos Santos dans Couleurs locales :

A partir de Vendredi saint, le port du masque sera obligatoire à certains endroits de Verzasca (TI). La commune s'attend à un afflux plus important de visiteurs pendant le week-end de Pâques.

Le pont "Ponte dei Salti" à Lavertezzo, très fréquenté par les touristes, est concerné par cette obligation, a indiqué la commune sur son site Internet. C'est le cas aussi à Brione sur la terrasse du "Centro sociale" ainsi qu'à Sonogno à l'arrêt de bus sur le parking public notamment.

Après Lugano et Bellinzone

La commune recommande de porter un masque de manière générale. Par cette mesure, elle souhaite protéger autant les touristes que les habitants, écrit-elle.

Verzasca emboîte le pas de Lugano, Mendrisio et Bellinzone qui ont pris une décision similaire en vue du week-end pascal. La commune d'Ascona, prisée des touristes alémaniques, a été la première à introduire une telle obligation le 16 mars.

Le ravivement de la pandémie de Covid-19 n'a pas bridé la convalescence du moral des entrepreneurs en Suisse au mois de mars. Le secteur industriel conserve néanmoins une longueur d'avance sur celui des services.

Les auteurs de la dernière édition de l'indice PMI des directeurs d'achats, diffusée jeudi, rappellent que l'industrie, fortement orientée à l'exportation, jouit d'une situation robuste sur les importants débouchés régionaux que constituent les Etats-Unis et l'Asie. Le renchérissement des coûts d'acheminement et l'inflation des matières premières alourdissent toutefois les frais d'approvisionnement.

Le rallongement observé des délais de livraison semble trahir une utilisation élevée des capacités de production plutôt que des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement, comme celles observées lors de la première déferlante pandémique il y a un an. A noter qu'aucun des responsables d'achats sondé n'a avancé le blocage du canal de Suez pour expliquer ce rallongement.

Suppression de postes

Le PMI industriel s'est apprécié de cinq points sur un mois et de près de 23 points sur un an pour s'établir à 66,3 points, loin au-delà des 50 points marquant le seuil de croissance. La déclinaison "services" de l'indice, plus dépendante du marché intérieur, a grappillé 3,5 points sur un mois et récupéré plus de 27 points sur un an pour atteindre 55,5 points.

L'embellie dans l'industrie est plus marquée encore que ne l'escomptaient les économistes sondés par AWP, dont les projections plafonnaient à 65,1 points. Le PMI dans les services s'inscrit par contre dans le bas d'une fourchette comprise entre 54,0 et 61,5 points.

Le secteur tertiaire reste marqué par des suppressions de postes, malgré une résurgence du niveau d'activité. A l'instar du secteur secondaire, les coûts ont pris l'ascenseur de manière plus marquée que les prix pratiqués.

Le projet d'assurance pandémie pour les entreprises est suspendu. Un large soutien de la part des milieux économiques fait défaut, constate le Département fédéral des finances (DFF).

Le DFF a élaboré un projet d'assurance pandémie destiné aux entreprises en 2020, avant de le soumettre aux représentants des milieux économiques. Il jugeait le montant de la prime acceptable, si l'assurance était obligatoire pour l'ensemble des 600'000 entreprises en Suisse, explique-t-il jeudi dans un communiqué.

"Pas manifesté clairement leur volonté"

Cependant, les entreprises n'ont jusqu'à présent "pas manifesté clairement leur volonté de s'affilier à une assurance pandémie de ce genre", rapporte le DFF. Le principal problème réside dans le caractère obligatoire de l'assurance. Les entreprises considèrent aussi que les primes sont un impôt supplémentaire. Face à ces obstacles, le DFF a choisi de suspendre le projet.

L'assurance pandémie prévoyait que les primes des assurés serviraient à former le capital nécessaire à la couverture des éventuels dommages. Au cas où elles subiraient des dommages liés à une pandémie, les entreprises recevraient, en contrepartie d'une prime d'assurance annuelle, les indemnisations prévues dans le contrat.

Les Rencontres du 7e Art Lausanne se tiendront du 26 avril au 2 mai sous une forme essentiellement digitale. Les salles de cinéma sont encore fermées et les dernières annonces du Conseil fédéral offrent peu de visibilité pour les semaines à venir. Dans ces conditions, il n'est pas possible d'organiser une 4e édition du festival "dans sa globalité et dans les meilleures conditions", annonce jeudi le festival.

Les organisateurs proposent tout de même une série de rencontres avec des personnalités du monde du cinéma, dont les réalisateurs Roland Joffé et Bertrand Blier et les actrices Irène Jacob et Marthe Keller. Ces rencontres et masterclass se dérouleront dans des écoles (ECAL et EJMA) et à la Fondation Michalski, si possible devant un public restreint d'étudiants. Elles seront diffusées en ligne sur les réseaux sociaux et sur le site internet du festival.

En salle si la situation le permet

Outre les rencontres, l'ADN du festival créé par Vincent Perez repose sur la projection de chefs-d'oeuvre sur grand écran. Si la réouverture des salles est possible, une série de films seront diffusés à la Cinémathèque et dans les cinémas Pathé.

"Citizen Kane" d'Orson Welles et le "Salaire de la peur" d'Henri-Georges Clouzot feront notamment partie de cette sélection. La programmation complète sera dévoilée après les annonces du Conseil fédéral du 14 avril.

Le gouvernement valaisan accorde trois millions de francs supplémentaires à la culture, "durement touchée" par la crise sanitaire. Le montant servira à couvrir les 20% non indemnisés par l'Ordonnance fédérale Covid-19 et à relancer l'aide forfaitaire accordée en 2020.

>> Relire : Les milieux de la culture réagissent aux aides accrues du Conseil fédéral face au Covid

La première aide est destinée "aux acteurs culturels ainsi qu'aux entreprises culturelles ayant fait une demande d'indemnisation". Elle sera calculée sur la base de l'indemnisation de 80% déjà octroyée par l'Ordonnance fédérale Covid-19 culture et sera versée "rapidement, sans démarches particulières de la part des personnes concernées", assure l'Etat du Valais jeudi dans un communiqué.

Aide forfaitaire

Parallèlement, les acteurs culturels pourront bénéficier d'une aide forfaitaire déjà activée en 2020: 2300 francs par mois et par artiste pour une durée de six mois en 2021. "Les demandes peuvent être déposées jusqu'au 31 mai 2021", indique le canton.

Ces aides d'un montant total de 3 millions de francs s'ajoutent aux 10,4 millions de francs financés à part égales par la Confédération et le canton. Un montant accordé lors de la deuxième vague de la pandémie.

Les chiffres d'affaires du commerce de détail suisse ont nettement reculé en février, que ce soit sur un mois ou sur un an. La baisse est plus limitée dans l'alimentaire. Les restrictions mises en place pour lutter contre l'épidémie de coronavirus ont visiblement pesé sur les autres secteurs.

Les chiffres d'affaires nominaux du commerce de détail suisse, corrigés des variations saisonnières, ont reculé de 5,5% en février par rapport au mois précédent, selon les résultats provisoires de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiés jeudi. En termes réel, la baisse atteint 5,2% par rapport à janvier. La baisse est limitée pour les denrées alimentaires, boissons et tabac (-0,3% en termes réels) à l'inverse du non-alimentaire (-11,8%).

Sur un an, les chiffres d'affaires ont reculé de 6,9% en termes nominaux, après correction de l'effet des jours ouvrables et des jours fériés. En termes réels, ils se sont contractés de 6,3%.

La Commission de la concurrence (COMCO) a ouvert une enquête à l'encontre de trois distributeurs d'autotests pour le Covid-19. Elle soupçonne une possible entente sur les prix.

>> En lire plus : La Commission de la concurrence enquête sur le prix des auto-tests

Le Secrétariat de la COMCO a été informé que plusieurs distributeurs faisaient pression sur un concurrent afin qu’il relève, à hauteur de celui de ses concurrents, le prix des autotests pour le Covid-19 des marques Joinstar, Hotgen et Lysun, peut-on lire dans un communiqué de la COMCO publié jeudi.

Trois entreprises concernées

L'organe a "immédiatement réagi" en ouvrant une enquête préalable contre l'entreprise Techcompagny GmbH et deux autres entreprises qui distribuent ces produits dans les pharmacies et les laboratoires. L'enquête devrait durer entre trois et neuf mois, a indiqué la COMCO à Keystone-ATS. Le but est de clarifier l'état de fait afin de définir la suite à donner à cette affaire.

>> Relire : Cinq auto-tests gratuits par mois et par personne après Pâques

L'enquête n'est pas dirigée contre l'entreprise ARISTOS International GmbH, qui a dénoncé le cas au Secrétariat de la COMCO. Le mécanisme de facturation est en cours de clarification auprès de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), a précisé la COMCO.

Il y a une année, à l'approche de Pâques, le message était unanime: restez à la maison. Mais aujourd'hui, alors qu'une bonne partie des Suisses et des Suissesses seront en vacances dès vendredi, les choses sont bien différentes.

>> En lire plus : Mauro Poggia: "juste équilibre" entre mesures sanitaires et bouffées d'oxygène

Interrogé jeudi dans La Matinale, le ministre genevois de la Santé Mauro Poggia abonde dans ce sens: "Avec un taux de reproduction de 1,19, on ne peut pas parler d'optimisme, il faut rester vigilant".

Mais pour le conseiller d'Etat, il faut aussi savoir rester logique. "La propagation du virus et l'inquiétude en Suisse sont assez uniformes. Je dirais qu'il n'y a pas plus de risques à Genève qu'à Zurich", estime-t-il. "Donc soit on ordonne un confinement, et ce n'est pas notre intention, soit on se dit que le bassin au sein duquel les gens peuvent se mouvoir peut s'étendre du canton à la Suisse".

Il remarque également que le fait de partir en vacances n'est pas plus dangereux que de se réunir pour prendre l'apéro sur des marchés, comme c'est déjà le cas à plusieurs endroits actuellement.

>> Son interview complète dans La Matinale :

"Pas d'incivilités en campagne!" Tel est l’appel lancé mercredi par le canton de Genève. Avec les restrictions sanitaires encore en vigueur et l’envie de la population de profiter des grands espaces, il craint en effet de voir les incivilités grimper en flèche lors du week-end de Pâques comme l’an dernier. Les contraventions avaient alors été multipliées par dix.

Interrogé dans La Matinale, le chef des gardes de l'environnement Yves Bourguignon, estime que ces infractions sont commises par des promeneurs mal renseignés: "En campagne, on peut se parquer où c’est dûment signalé. Même s’il semble que ce n’est pas cultivé ou abandonné, il s’agit quand même de secteurs qui sont cultivés ou dédiés à la biodiversité."

Il rappelle également qu’à Genève, dès le 1er avril, tous les chiens doivent être tenus en laisse en forêt: "On ne peut pas, non plus, les laisser se promener dans les cultures. Nous sommes beaucoup à vouloir profiter de la campagne. Il faut donc penser aux gens qui fondent leur profession sur la campagne et qui subissent toutes ces incivilités."

>> Son interview complète dans La Matinale :

Les personnes travaillant dans le secteur culturel bénéficieront rétroactivement d'indemnisations pour pertes financières à partir de novembre 2020. L'ordonnance Covid-19 révisée adaptée par le Conseil fédéral élargit aussi le soutien aux intermittents.

Le gouvernement va aussi assouplir les conditions pour demander une aide d’urgence. Les seuils de fortune maximaux pour pouvoir y prétendre sont rehaussés, passant de 45'000 à 60'000 francs. Ce seuil est augmenté pour chaque enfant à charge. Le montant passe de 15'000 francs à 20'000 francs.

Seule la fortune librement disponible est prise en compte pour l’évaluation des demandes, selon cette révision de l'ordonnance Covid-19 sur la culture. Les biens immobiliers en sont exclus.

Grâce à ces modifications, les acteurs culturels bénéficient d'un soutien "sans interruption" depuis le 20 mars 2020, relève le Conseil fédéral.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Intermittents inclus

Et ce soutien sera dorénavant étendu aux intermittents. Le Conseil fédéral prend en compte tous les salariés engagés pour une durée déterminée et pouvant attester d'au moins quatre engagements à durée déterminée auprès d'au moins deux employeurs différents du secteur culturel.

Par ailleurs, Suisseculture Sociale et les cantons pourront accorder une avance aux acteurs de la culture si aucune décision n’a été rendue 30 jours après le dépôt d'une demande. Cette possibilité a pour but d'accélérer l’arrivée de liquidités, selon le Conseil fédéral

Les mesures prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus ont des conséquences très importantes pour le secteur de la culture, estime le Conseil fédéral. Les acteurs culturels en particulier sont confrontés "à une menace existentielle".

265 millions déjà consacrés

"Jusqu'à présent, 23'000 demandes ont été déposées, et 19'000 décisions ont été rendues, pour un total de 265 millions de francs accordés", a expliqué Alain Berset.

Pour 2021, 130 millions de francs ont été mis à disposition pour venir en aide au secteur de la culture.

>> Voir les explications de Julien Bangerter et la réaction du directeur du Montreux Jazz Festival, Mathieu Jaton, dans Forum :

Le Montreux Jazz Festival aura bien lieu cet été du 2 au 17 juillet, mais en version réduite et inédite. Une scène sera construite sur le lac, à 25 mètres du rivage. Le Montreux Palace accueillera trois autres scènes de petite capacité.

Dans cette configuration, le MJF pourra accueillir "entre 1200 et 1500 personnes par jour, contre les 10'000 à 15'000 personnes par jour des années précédentes, soit environ dix fois moins", a calculé son directeur Mathieu Jaton. Le festival tenait à maintenir un projet pour les artistes, pour le public ainsi que pour Montreux et sa région.

Le format et les modalités de cette 55e édition s'adapteront aux contraintes sanitaires qui évoluent constamment. Si les concerts peuvent être suivis debout, il serait envisageable d'augmenter les capacités. D'autres lieux de Montreux pourraient être investis, comme le Stravinski. "C'est de la musique d'avenir", selon Mathieu Jaton.

Interrogé dans l'émission Forum, Mathieu Jaton estime ne pas être plus malin ou plus fou que les autres festivals qui ont décidé d'annuler: "J'ai la chance d'avoir une installation en ville et d'avoir un festival urbain dans la ville de Montreux, ville ouverte et flexible qui nous permet d'imaginer des formats un peu différents en petite capacité."

>> Plus d'informations : Le Montreux Jazz Festival aura bien lieu en juillet

La Confédération a dépensé plus de 38 milliards de francs depuis 2020 pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Plus de 21 milliards concernent 2021, indique le Conseil fédéral, qui a pris connaissance mercredi du montant actuel des dépenses au titre des mesures Covid-19.

Pour l'année en cours, le Conseil fédéral et le Parlement ont approuvé de nouvelles dépenses à hauteur de 21,4 milliards de francs pour lutter contre la pandémie, soit 6,6 milliards dans le cadre du budget 2021 et 14,8 milliards dans celui du supplément extraordinaire. Le total s'élève à 22,9 milliards en prenant en compte le nouveau supplément au budget 2021 adopté ce mercredi.

Pour mémoire, la Confédération a dépensé 15 milliards en relation avec la pandémie de COVID-19 en 2020.

Les entreprises particulièrement touchées par les mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus et les indépendants bénéficieront d'un coup de pouce supplémentaire. Le Conseil fédéral a modifié mercredi les ordonnances correspondantes pour le 1er avril.

Le cercle des bénéficiaires de l'aide aux cas de rigueur sera élargi. Les entreprises fondées avant le 1er octobre 2020, et non plus le 1er mars comme prévu initialement, pourront être prises en compte, indique le gouvernement dans un communiqué.

Aides maximales relevées

Les plafonds applicables aux contributions à fonds perdu restent eux inchangés à 20% du chiffre d'affaires annuel. Mais le montant maximal est relevé à 1 million de francs pour les petites et moyennes entreprises (PME), réalisant un chiffre d'affaires annuel inférieur à 5 millions, et à 5 millions pour les grandes entreprises.

Les "cas de rigueur parmi les cas de rigueur" pourront aussi être mieux soutenus. Les plafonds pourront être relevés à 30% du chiffre d'affaires annuel et au maximum à 10 millions pour les grandes entreprises, si elles enregistrent un recul de leur chiffre d'affaires de plus de 70% ou si leurs propriétaires apportent des prestations propres à hauteur de 40% de l'aide supplémentaire.

Un apport de fonds propres supplémentaires de 1 million permet de relever le plafond de 2,5 millions. Ce dernier passerait ainsi de 5 à 7,5 millions.

Le nouveau délai s'appliquera à toutes les entreprises qui obtiendront une contribution après le 1er avril 2021. L'interdiction sera levée dès le remboursement des aides. Les grandes entreprises devront également rembourser leurs contributions à fonds perdu en cas de bénéfice en 2021.

Aide plus accessible aux indépendants

Les indépendants pourront quant à eux plus facilement obtenir une aide. Ils devront justifier d'une perte de 30%, et non plus de 40%, de chiffre d'affaires par rapport à la moyenne de 2015 à 2019 obtenir des allocations pour perte de gain.

La mesure est limitée à la moitié de l'année 2021. Mais les demandes pourront être déposées jusqu'à la fin de l'année.

Le délai de convocation des personnes astreintes à la protection civile pour la gestion de la crise du coronavirus est prolongé jusqu'au 30 juin prochain, a décidé mercredi le Conseil fédéral.

En novembre dernier, le gouvernement avait défini un contingent de 500'000 jours de service maximum, prévu jusqu'au 31 mars. Face aux besoins sanitaires, il a toutefois décidé de prolonger le délai de convocation de trois mois. Les jours de service nécessaires dès le 1er avril pourront être comptabilisés dans le contingent prédéfini.

La PC en soutien aux tests et à la vaccination

Le recours à la protection civile pour les campagnes de vaccination et de tests de masse augmente, relève le Conseil fédéral. Elle joue en effet un rôle important dans la mise en place et le fonctionnement des infrastructures. Sa contribution est en outre toujours nécessaire pour le traçage des contacts.

Depuis le début de la pandémie, les membres de la protection civile ont accompli un total de 480'000 heures de service dans des engagements à l’échelon fédéral et cantonal, selon des chiffres établis à la mi-mars.

Les experts de l'Office fédéral de la santé publique ont fait le point sur la situation pandémique mardi devant le presse. Ils ont averti que le nombre de cas continuaient de croître, tout comme le nombre d'hospitalisations, une tendance qui devrait se poursuivre ces prochaines semaines.

Un total de 1923 cas supplémentaires ont été enregistrés en 24 heures, ainsi que 19 décès et 76 nouvelles hospitalisations. Le taux de positivité s'élève à 7,48% et le taux de reproduction est de 1,19.

Dans le même temps, le nombre de vaccinations augmente également de façon nette, a précisé l'OFSP. Au total, 1,5 million de vaccinations ont été réalisées jusqu'à dimanche et un demi-million de personnes ont été vaccinées complètement, soit 6% de la population.

>> Le suivi de la journée de mardi : Le nombre de cas de Covid-19 continue d'augmenter, mais la vaccination s'accélère

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