Les apprentis, les travailleurs sur appels et les employés temporaires auront droit à l'indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail (RHT) jusqu'à fin septembre. Le Conseil fédéral a toutefois posé des conditions. Il a mis vendredi en consultation un projet en ce sens.
Malgré l'évolution positive de la situation sanitaire, de nombreuses entreprises souffrent encore des conséquences du Covid-19. La situation actuelle n'est pas encore celle qui prévalait avant l'apparition du Covid-19, a déclaré le ministre de l'économie Guy Parmelin devant la presse.
C'est pourquoi, il veut continuer de soutenir les personnes touchées en prolongeant le droit extraordinaire à l'indemnité en cas de RHT accordé aux apprentis, aux employés sur une durée limitée et aux travailleurs sur appel avec un contrat à durée indéterminée.
Les conditions restent les mêmes pour les apprentis: ils peuvent demander des indemnités si leur formation continue à être assurée et les entreprises qui les engagent ont dû fermer sur ordre des autorités. "La formation des apprentis reste la priorité absolue", a précisé Guy Parmelin.
Quid pour les travailleurs sur appels et temporaires
Pour les travailleurs sur appels et temporaires en revanche, ce droit ne sera accordé que si les mesures ordonnées par les autorités, comme la limitation des capacités, empêchent une reprise complète du travail. En outre, dès le 1er juillet, le délai d'attente minimal d'un jour s'appliquera de nouveau pour la perception des indemnités en cas de RHT.
En outre, dès le 1er juillet, le délai d'attente minimal d'un jour s'appliquera de nouveau pour la perception des indemnités en cas de RHT. "Cette mesure contribue à un retour progressif à la procédure ordinaire", a ajouté le président de la Confédération.
Ces adaptations viennent s’ajouter à la prolongation de la durée maximale de la perception de l’indemnité en cas de RHT à 24 mois ainsi que celle de la procédure de décompte sommaire décidées en mai.