Près de 1000 personnes réunies contre le certificat sanitaire à Delémont
- Suisses et Suissesses doivent présenter dès ce lundi un certificat Covid s'ils veulent manger à l'intérieur d'un restaurant, aller au musée ou à la bibliothèque, dans une piscine couverte ou encore participer à un concert. Si la mesure divise toujours la population, le pass a été plutôt bien accueilli par les premiers clients de la semaine, qui ont certes pu profiter de rester en terrasse.
- La grogne contre l'extension du certificat Covid s'est poursuivie lundi à Delémont, où environ un millier d'opposants et d'opposantes se sont rassemblés, appelant notamment le ministre jurassien de la Santé à démissionner.
- Depuis lundi, les grandes entreprises sont elles aussi autorisées à demander à leurs employés un certificat Covid. Le monde économique est toutefois divisé sur la question. Selon une enquête du SonntagsBlick, les grands employeurs se disent peu intéressés par un certificat obligatoire pour leurs salariés.
- Une pétition en ligne réclamant le maintien de la gratuité des tests Covid en Suisse a reçu un soutien sensible en quatre jours. Elle a franchi lundi la barre des 200'000 partisans.
- L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.
Suivi assuré par RTSinfo
07h45
Les lieux culturels doivent s'adapter et espérer
Depuis lundi matin, il faut également montrer patte blanche pour entrer dans les bibliothèques, cinémas ou autres lieux culturels. Certains habitués, mal informés, ont appris la nouvelle sur le tas, dans la journée.
Pour les établissements culturels, il s'agit désormais de mettre en place des stratégies d'adaptation. La médiathèque de Sion (VS), par exemple, a choisi de mettre en place un service de "click&collect" pour les usagers sans certificat. Une mesure insuffisante cependant pour limiter l'impact sur la fréquentation.
Du côté des cinémas, l'inquiétude quant à la fréquentation des salles subsiste. L'expérience française a montré une baisse du nombre des spectateurs. Mais les sorties prochaines de films très attendus, tels que Dune ou le nouveau James Bond, laissent espérer des jours meilleurs.
20h00
Soulagement et inquiétudes dans les cafés vaudois
Si la contrainte du certificat sanitaire est vue par certains comme une privation de libertés, pour d'autres, la levée de toutes les restrictions sanitaires, comme le port du masque, les distanciations physiques ou encore la disparition des plexiglas dans les cafés et restaurants, est vécue comme un véritable soulagement, un petit parfum de retour à la normale.
Mais la satisfaction de la clientèle vaccinée ainsi que des serveurs et serveuses ne suffit pas à apaiser le président de Gastrovaud, qui déplore et dénonce le climat très tendu. "On se fait traiter de collabo, on se fait traiter de nazis", explique-t-il, appelant à respecter les restaurateurs. Il craint notamment que des établissements publics ne deviennent la cible des antivax, comme ce fut le cas d’une auberge dimanche en Thurgovie.
07h20
La rupture de collégialité d'Ueli Maurer, opposé au pass sanitaire, fait grincer des dents
Le conseiller fédéral Ueli Maurer est apparu dimanche à une réunion de l'UDC avec un sweat blanc portant les symboles des Freiheitstrychler, un groupe de sonneurs de cloches de Suisse centrale fermement opposé aux mesures sanitaires de lutte contre le coronavirus. Il se fait ainsi porte-étendard de son parti, qui se profile officiellement comme l'opposition principale à la politique sanitaire.
À la veille de l'extension du certificat Covid, ce vêtement a suffi à provoquer la colère d'une partie de la classe politique, qui lui reproche de rompre la collégialité. Or, si la rupture de la collégialité n'est pas forcément dramatique en soi, le faire en pleine crise et dans le climat tendu actuel met en péril l'adhésion à des mesures essentielles pour sortir de la crise, estime par exemple le président des Verts suisses Balthasar Glättli.
Lundi soir dans Forum, le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor défend toutefois son ministre. C'est important pour la cohésion nationale de se prononcer contre le pass sanitaire. "Il y a une limite à la collégialité lorsqu'il s’agit de provoquer une terrible fracture sociale" et alors que le Conseil fédéral "traite une partie de la population comme des lépreux".
07h10
Faut-il imposer le pass sanitaire dans les remontées mécaniques cet hiver?
Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger a fait savoir dans la presse dominicale qu'il souhaitait que le certificat sanitaire soit requis cet hiver pour les remontées mécaniques dans les stations de ski. Dans les milieux concernés, la proposition fait évidemment grincer des dents.
"Les remontées mécaniques sont considérées comme prestataires de transports publics", proteste Sergeï Aschwanden, député PLR vaudois et directeur de l'Association des Portes des Alpes lundi dans Forum. À ce titre, il n'est pas légitime de les traiter différemment des autres transports publics, dans lesquels aucun pass sanitaire n'est demandé.
En outre, "on a eu une excellente expérience l'année dernière durant toute la saison d'hiver, on a pu constater qu'à aucun moment il y a eu développement d'un cluster", rappelle-t-il. Un argument que conteste la médecin et conseillère nationale Brigitte Crottaz (PS/VD). "Les conditions ont changé par rapport à l'année passée. Le variant Delta est arrivé, et même si une partie de la population est vaccinée, le risque pour ceux qui ne le sont pas est désormais plus grand", estime-t-elle.
Une fréquentation en cascade chez d'autres prestataires
De son côté, Sergei Aschwanden note aussi que la fréquentation des remontées mécaniques a un impact sur de nombreux autres prestataires de services, notamment dans la restauration, les magasins de sport ou le tourisme. Précisément, rétorque Brigitte Crottaz, "les gens devront donc de toute façon présenter un certificat pour accéder au restaurant, ils ne le présenteraient donc pas uniquement pour les remontées mécaniques".
Pour la conseillère nationale, l'exigence du pass doit toutefois rester raisonnée. Par exemple, "il n'y a aucune raison de l'exiger pour les activités de loisir en extérieur", dit-elle.
07h00
Manifestation à Delémont (JU) contre le certificat sanitaire
Après des manifestations à Berne la semaine passée, à Lucerne samedi, la grogne contre l'extension du certificat Covid s'est poursuivie lundi à Delémont. La capitale jurassienne a été le théâtre d'un rassemblement d'environ un millier d'opposants et d'opposantes à cette mesure, qui ont notamment appelé le ministre de la Santé, Jacques Gerber, à démissionner.
Le rassemblement, non-autorisé, a été relayé dans toute la Suisse par la communauté anti-pass via les réseaux sociaux, et notamment par le groupe "Les Amis de la Constitution". Des messages exaltés de soutiens à ces groupes appelaient "toutes les forces" à converger vers Delémont pour "secouer les endormis et bouleverser les médias". Dans la foule, outres les appels à protéger les "libertés individuelles", des messages anti-vaccins, tels que "Touche pas à mon ADN", pouvaient être aperçus sur des pancartes.
Largement encadrée par la police, la manifestation s'est déroulée dans une ambiance relativement bon enfant. D'autres rassemblements du même types sont d'ores et déjà annoncés dans d'autres villes du pays ces prochains jours.
06h45
La vaccination des jeunes est éthique, à condition de bien les informer
D'un point de vue éthique, rien ne s'oppose à la vaccination des jeunes de 12 à 15 ans. L'important est de garantir des conditions qui leur permet de prendre une décision eux-mêmes, a conclu la Commission nationale d'éthique pour la médecine humaine. Dans sa prise de position lundi, elle juge donc "justifiée" la recommandation en faveur de la vaccination dès 12 ans. Comme pour les adultes, les bénéfices directs et indirects l'emportent sur les faibles risques associés aux vaccins, écrit-elle.
Les jeunes capables de discernement doivent pouvoir décider seuls de se faire vacciner ou pas. La commission nationale précise ainsi que les adolescentes et les adolescents doivent recevoir une information adéquate, claire et suffisante en fonction de leur âge, dans un cadre favorisant l'autodétermination. Idéalement, cela devrait être fait par des personnes formées pour évaluer leur capacité de discernement et le type d'informations nécessaire.
Pour les jeunes qui ne sont pas en mesure de prendre cette décision, c’est aux parents ou aux représentants légaux que celle-ci reviendra. A cet égard, la Commission rappelle que ces derniers doivent se déterminer sur la base de l'intérêt supérieur de l'adolescent, et non en fonction de leurs propres préférences.
La Commission souligne encore dans sa prise de position qu'il faut s'abstenir de vouloir motiver les jeunes à se faire vacciner en utilisant, en guise d'argument, la promesse d'une plus grande liberté ou la menace de nouvelles restrictions.
06h30
Pas de certificat Covid exigé au Parlement lors de la session
Les parlementaires fédéraux ne devront pas montrer leur passe sanitaire pour accéder au Palais fédéral pour l'instant. Il n'existe pas de base légale pour exiger le certificat Covid, estime la délégation administrative de l'Assemblée fédérale. En conséquence, les mesures de protection et gestes barrières continuent de s'appliquer.
Cette obligation pourrait cependant être introduite dans les jours qui viennent. C'est une question d'exemplarité, estiment ses partisans. La commission compétente est chargée de préparer une proposition en ce sens, a déclaré lundi le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE). Le bureau du Conseil des Etats se rallie à cette recommandation.
La demande, initiée par le président des Vert'libéraux Jürg Grossen, émanait des présidents de cinq partis sauf l'UDC, qui jugeaient incompréhensible de renoncer à rendre le certificat obligatoire pour entrer dans le Palais.
Le 2 septembre, la délégation administrative a déjà estimé qu'il n'y a pas de base légale pour exiger le certificat Covid au Parlement. Les sessions et les séances parlementaires ne sont pas des manifestations, a-t-elle argumenté, et la participation à une session ne saurait se comparer à la participation à un concert ou à une sortie au restaurant. En revanche, le certificat Covid est bel et bien obligatoire dans tous les restaurants du Palais fédéral.
Par ailleurs, pour la première fois depuis l'hiver 2019, les débats de la session d'automne sont à nouveau accessibles à tous les visiteurs.
14h30
52,8% de la population suisse est entièrement vaccinée
Du 6 septembre au 12 septembre, 189'246 doses de vaccin contre le Covid-19 ont été administrées en Suisse. Au total, 52,8% de la population est donc entièrement vaccinée, selon les données publiées sur le site de l'Office fédéral de la santé publique.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées. 4'565'458 personnes ont reçu deux doses de sérum et 823'030 jusqu'à présent une seule piqûre.
En moyenne, 27'035 vaccinations ont été effectuées par jour. Comparé à la semaine précédente, le rythme des injections s'est accéléré de 20%.
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14h10
Pierre Alain Schnegg défend les chiffres des tests dans les écoles bernoises
Pierre Alain Schnegg a défendu l'arrêt des tests répétés à grande échelle dans les écoles du canton de Berne car ceux-ci n'étaient pas un outil adéquat. Le directeur de la Santé, des Affaires sociales et de l'Intégration réfute les accusations de fausses informations. Et de rappeler que le canton a réalisé environ un tiers des tests effectués dans les écoles suisses.
Les résultats des tests dans les écoles sont publiés depuis le début, soit le 3 mai. "Cela inclut le nombre de tests effectués et le nombre de cas positifs individuels détectés lors des tests de suivi pratiqués lorsque des échantillons poolés sont positifs. Rien ne permet de dire que les chiffres publiés n'étaient pas justes. Il n'y a donc aucune raison de les corriger", a indiqué la DSSI.
La réalisation des tests dans les écoles a été confiée à différentes entreprises et organisations. Tant le laboratoire assurant le pooling (soit la création d'un échantillon mixte de plusieurs personnes à tester) que celui effectuant les tests de suivi ont été recommandés par l'Office fédéral de la santé publique. Avant le début de la dernière semaine de tests dans les écoles, l'OFSP a signalé au canton que le laboratoire de pooling pouvait faire état de résultats trop bas.
363 cas positifs
A la suite des évaluations comparatives par échantillonnage réalisées le mercredi, les tests ont été confiés à d’autres laboratoires pour les deux derniers jours de la semaine d’école. Les chiffres de la semaine 35 étaient en hausse, comme le nombre de cas à l’échelle nationale.
"Mais le nombre de faux positifs dans les échantillons poolés a également augmenté fortement avec les nouveaux laboratoires, pour monter à un tiers environ (de 42 à 129). Il appartient à l'OFSP en sa qualité de service responsable d’en déterminer les raisons", a ajouté le canton.
Contrairement aux allégations lues dans la presse, personne n’est aujourd’hui en mesure de dire quel laboratoire a fait son travail correctement, a-t-il précisé. Le SonntagsBlick avait déclaré dimanche qu'il y avait eu des chiffres erronés et que le taux d'infection n'était pas aussi faible dans les écoles bernoises, que le prétendait la DSSI.
Le canton de Berne a précisé lundi que sur un million de tests réalisés, 363 cas positifs ont été découverts. Il "estime que les tests facultatifs à grande échelle dans les écoles ne sont pas un outil adéquat".
Le nouveau dispositif, avec des équipes mobiles, de tests en cas de flambée permettra de repérer les infections avec une plus grande sécurité et de casser les chaînes de transmission d’autant plus tôt. "De plus, les tests en cas de flambée ne sont pas facultatifs, si bien qu’une quarantaine peut être ordonnée aux personnes qui refusent de s'y soumettre", a ajouté le canton.
13h35
6060 nouveaux cas de coronavirus en 72 heures
L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 72 heures, les résultats de 97'098 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 6,24%.
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Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'350, soit 420,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 33,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 78,90%.
Au total, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées et 52,81% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.
Depuis le début de la pandémie, 814'113 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'200'523 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'587 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'931.
12h50
Reportages dans les restaurants
Au premier jour de l’extension du certificat Covid, la nouveauté est globalement bien accueillie dans les restaurants, même si plusieurs clients déplorent que le système soit devenu obligatoire et que le personnel regrette parfois de devoir "faire la police".
Mais les clients sont encore nombreux en terrasse, où le sésame n’est pas nécessaire. L’arrivée des mauvais jours risque de compliquer les choses. Les restaurateurs craignent une baisse de la fréquentation, mais espèrent que la mesure permettra d’éviter une nouvelle fermeture. Le certificat est demandé à l'entrée et il faut également présenter une pièce d'identité.
"Nous avons dû refuser l'entrée à trois-quatre habitués qui n'avaient pas le certificat. Ils sont repartis en faisant la tête. C'est malheureux, mais nous n'avons pas le choix", raconte une serveuse d'un tea-room du centre-ville. La scène s'est reproduite dans d'autres établissements, a constaté Keystone-ATS.
Selon le restaurant ou café, il n'est pas rare que seul le certificat soit exigé, alors que le client est aussi censé montrer une pièce d'identité. La validation du certificat pose aussi parfois des problèmes du point de vue technique, surtout pour les personnes qui présentent leur QR code sur un support papier.
12h30
A Genève, les partenaires sociaux appellent à la vaccination des salariés
L'Etat de Genève, les associations patronales et les syndicats ont lancé un appel aux entreprises afin qu'elles facilitent l'accès à la vaccination contre le Covid-19 à leur personnel. Tous demandent, quand les conditions le permettent, que les employés puissent être libérés sur les heures de travail pour se faire vacciner.
Cet appel à la vaccination a fait l'unanimité au sein du Conseil de surveillance du marché de l'emploi, une structure tripartite qui réunit employeurs, employés et canton, a indiqué devant les médias la conseillère d'Etat genevoise Fabienne Fischer, responsable du département de l'économie et de l'emploi.
En diminuant le risque d'être infecté par le Covid-19, la vaccination a montré ses avantages, a relevé Joël Varone, secrétaire de la Communauté genevoise d'action syndicale. "Le vaccin permet de se protéger, de protéger ses proches, mais est aussi un acte de solidarité envers ses collègues de travail".
Les bienfaits de la vaccination ont également été soulignés par Arnaud Bürgin, directeur des associations professionnelles à la Fédération des entreprises romandes à Genève. Le plus important, à ses yeux, est que le vaccin éloigne le danger de nouvelles mesures de fermeture. Celles-ci seraient "dramatiques" pour l'économie.
12h10
Plainte de la police contre une manifestation non autorisée à Lucerne
La police porte plainte contre les organisateurs du rassemblement non autorisé de samedi en ville de Lucerne. Quelque 1500 opposants aux mesures contre la pandémie de Covid 19 étaient descendus dans la rue.
La police avait renvoyé une soixantaine de personnes des lieux. Elle entend discuter de l'incident avec les autorités de la ville, a-t-elle déclaré lundi.
11h50
Les coûts de l'assurance de base restent stables
Contre toute attente, les coûts de l'assurance de base sont restés stables en 2020, selon un rapport de l'assureur maladie Helsana. Cette "prouesse" est due à l'interdiction des traitements non urgents par la Confédération et à l'évaluation des risques à laquelle s’est livrée la population et qui a fait chuter la demande.
La baisse des coûts a été particulièrement marquée au Tessin, en Suisse romande et dans les régions rurales. Les consultations téléphoniques et les vidéoconsultations ont permis de maintenir l'offre de prestations dans une large mesure.
En 2020, les hôpitaux ont par ailleurs enregistré beaucoup moins d'examens d'infarctus du myocarde et d'urgences cardiaques qu'en 2019. Le rapport pointe un risque de conséquences délétères à long terme.
Dans le cas des traitements à choix, l'interdiction de traitement décrétée pendant la première vague pandémique a conduit à un recul prononcé à court terme du volume d’interventions orthopédiques et de tests de dépistage de cancers, par exemple. Leur nombre s’est toutefois largement redressé au cours des mois suivants.
Plus de consultations téléphoniques
Globalement, le nombre de prestations fournies en psychiatrie et en psychologie ambulatoires est resté à peu près le même que l'année précédente. Les consultations sur place ont reculé, tandis que celles par téléphone ont connu une nette augmentation.
Les enfants, les adolescents et les jeunes adultes ainsi que les personnes qui étaient sur le point de prendre leur retraite ont eu davantage recours à une assistance psychiatrique que les autres classes d'âge. Ceux-ci ont manifestement été plus touchés par la pandémie et par ses conséquences sur la santé et sur la société, explique Helsana.
Les résultats se basent sur les données d'environ 1,4 million d'assurés de base du groupe Helsana, entre 2018 et 2020. Les chiffres ont été extrapolés à l'ensemble de la population suisse.
11h35
Moins de vaccinations de base en 2020
Les vaccinations de base et celles contre la rougeole, les oreillons et la rubéole chez les enfants ont diminué en 2020, pendant la pandémie de coronavirus, surtout pendant la première vague, selon un rapport de l'assureur maladie Helsana.
Une compensation complète de la baisse n'a pas été observée jusqu'à la fin de l'année. Il n'est pas clair si ces vaccinations sont désormais caduques ou si elles seront rattrapées en 2021, écrivent les auteurs du rapport d'Helsana.
Les cinq vaccinations de base ont été administrées moins fréquemment tout au long de l'année 2020. Il en résulte une diminution de plus de 7%, soit un recul de 17'000 vaccinations. La proportion d'enfants vaccinés est passée de 76,2% en 2019 à 71,1% en 2020.
La vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, en particulier, a enregistré des taux nettement inférieurs à ceux de l'année précédente, tant pendant la première vague (-13%) que pendant les mois d'été (-20%). Au cours de la deuxième vague, une hausse d'un peu moins de 10% des vaccinations "de rattrapage" a été enregistrée. Au final, la proportion d'enfants vaccinés contre ces trois maladies est passée de 52,7% en 2019 à 46,3%.
Les résultats se basent sur les données d'environ 1,4 million d'assurés de base du groupe Helsana, entre 2018 et 2020. Les chiffres ont été extrapolés à l'ensemble de la population suisse.
11h15
Le bilan du pass sanitaire en Italie
Alors que le pass sanitaire est devenu une réalité en Suisse depuis lundi, l'Italie connaît cette situation depuis plus d'un mois, assez longtemps pour dresser un premier bilan et esquisser des réponses aux questions qui se posent.
Comme en Suisse, le certificat Covid est exigé dans les lieux culturels et les restaurants, mais pas sur les terrasses. En revanche, contrairement à la Suisse, le "green pass" comme il est appelé en Italie est demandé dans les écoles pour les enseignants et dans les transports publics pour les longues distances.
Un mois après l'entrée en vigueur du pass, 75% des Italiens disent l'avoir accepté, alors qu'une minorité de la population s'y oppose, à grand renfort de manifestations et de déclarations sur les réseaux sociaux. Les autorités s'inquiètent même de la multiplication des menaces contre les responsables politiques. Huit personnes viennent ainsi d'être arrêtées alors qu'elles s'apprêtaient, semble-t-il, à mener des actes violents.
L'introduction du pass a provoqué une ruée vers les centres de vaccination. Mais au début uniquement. Depuis lors, la prise de rendez-vous s'est tassée et 20% de la population n'est pas vaccinée. Le gouvernement pourrait donc imposer la piqûre aux fonctionnaires, afin d'augmenter le taux de couverture immunitaire.
Plus de 200'000 signatures pour le maintien de la gratuité des tests
Une pétition en ligne réclamant le maintien de la gratuité des tests Covid en Suisse a reçu un soutien sensible en quatre jours. Elle a franchi lundi la barre des 200'000 signatures.
La pétition a été lancée par un particulier sur la plateforme de pétition Campax. Elle exige que les tests restent gratuits pour les personnes asymptomatiques après le 1er octobre.
L'extension de l'obligation du certificat Covid à de nombreux lieux publics et la facturation simultanée des tests entraîneraient une inégalité de traitement pour environ 40% de la population suisse qui ne veut pas se faire vacciner, explique l'initiateur. De nombreuses personnes ne seraient pas en mesure de payer les tests et seraient donc exclues de certaines parties de la vie publique.
"Moduler la décision"
Pour le politologue et professeur à l'Université de Lausanne René Knüsel, interrogé dans La Matinale, il ne faut pas sous-estimer ce type de démarche. "C'est un nombre considérable par rapport à la population. Cette pétition ne va pas directement remettre en question la décision, mais elle pourrait la moduler. Dans ce cas, une partie des personnes concernées pourraient par exemple voir leur test pris en charge."
Le Conseil fédéral avait décidé fin août qu'à partir du 1er octobre, les coûts des tests pour l'obtention du certificat Covid ne seraient plus pris en charge par la Confédération. Il n'est plus justifié de faire payer les coûts élevés de ces tests par les contribuables, chaque personne ayant la possibilité de se faire vacciner, avait expliqué le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset.
Selon des estimations approximatives de la Confédération, la suppression de la gratuité des tests permettra d'économiser environ 400 millions de francs d'ici l'année prochaine.
10h20
Le Covid au menu des parlementaires
L'heure de la rentrée sonne ce lundi pour les parlementaires fédéraux. Si de nombreux sujets seront abordés, la question du Covid demeure également très présente.
Les Chambres doivent ainsi décider d'une modification de loi pour soumettre les personnes renvoyées ou expulsées de Suisse à un test Covid-19 si leur départ en dépend. Le National se prononce mardi, les Etats mercredi.
Les sénateurs enchaîneront avec la question des déplacements des personnes admises provisoirement.
La Chambre des cantons examinera jeudi les nouvelles dépenses inscrites au budget 2021 qui se montent à 411 millions de francs, dont 164 millions pour les mesures de lutte contre le coronavirus. Le National se prononcera la semaine prochaine.
Depuis le début de la pandémie, le nombre de nouvelles motos a bondi en Suisse. Entre janvier et juillet de cette année, plus de 42'000 nouveaux deux-roues ont été mis en circulation. C'est 10'500 de plus qu'en 2019 pour la même période.
Un engouement qui ne va pas sans poser quelques problèmes sur certaines routes, notamment les cols, et en particulier le week-end.
Aux premières heures du certificat Covid étendu, la fréquentation était plutôt basse dans un restaurant lausannois proche de la gare, a constaté la RTS lundi. Mais difficile d'affirmer que les nouvelles règles sont en cause. Il faudra patienter quelques jours pour en voir les éventuels effets.
Le certificat est demandé à l'entrée et il faut également présenter une pièce d'identité.
09h00
Quel impact sur le télétravail avec le certificat Covid?
Dès lundi, les entreprises peuvent demander un certificat Covid à leurs employés. L'utilisation de ce pass doit néanmoins faire l'objet d'une consultation du personnel.
Les employeurs y voient un outil pour lever certaines mesures de protection et revenir à davantage de normalité.
Pour certains, la recommandation du télétravail émise par le Conseil fédéral n'a d'ailleurs plus de sens avec le pass sanitaire. A Genève, la Fédération des entreprises romandes exige donc qu'elle soit levée.
08h30
Qu'en est-il de la vaccination chez les femmes enceintes?
Qu'en est-il de la vaccination chez les femmes enceintes? Interrogé dans La Matinale, David Baud, chef du service de gynécologie-obstétrique du CHUV, explique que pour le moment la vaccination est recommandée pour les patientes qui ont des maladies chroniques ou qui sont à haut risque d'exposition. Les autres peuvent le faire avec une ordonnance et en signant une décharge.
Mais la situation devrait changer très prochainement. L'OFSP va recommander la vaccination à toutes les femmes enceintes.
"Des centaines de milliers de femmes enceintes ont été vaccinées et aucun drapeau ne s'est allumé en terme de risque pour elle ou pour leur enfant", a relevé le médecin. "Dans le passé, il y a eu des histoires médicamenteuses néfastes pour les femmes enceintes. Il y a une très grande prudence et sensibilité lorsque l'on parle médicament et vaccin chez les femmes enceintes. La Suisse a choisi d'être très prudente au départ. Maintenant, nous avons assez de recul et les études montrent que le vaccin est sûr pendant la grossesse. C'est pour ça qu'on peut étendre la vaccination à toutes les femmes enceintes", a souligné David Baud.
Davantage de risque chez les femmes enceintes non vaccinées
De plus, une femme enceinte a 70% de plus de risque d'attraper le Covid qu'une femme du même âge non enceinte, a-t-il encore souligné. "Si elle l'attrape, son risque de finir aux soins intensifs est de 5%. Il n'y a aucune maladie pendant la grossesse qui vous pousse à ce risque-là. Ce n'est pas tout, le bébé a 3 à 4 fois plus de risque de naître prématurément. On sait depuis peu que le risque de mort in utero augmente de 2 à 3 fois si vous attrapez le Covid pendant la grossesse."
Concernant les troubles menstruels, c'est un sujet qui est peu documenté. "Jusqu'à maintenant, les études n'avaient pas reporté ce symptôme, mais cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas", a expliqué le gynécologue. "Il y a une explication possible, le vaccin est un stress pour votre système immunitaire. Tout stress va un peu perturber le système reproducteur. On a des troubles du cycle, si on fait beaucoup de sport, si on a de la fièvre. C'est un symptôme qui semble durer un ou deux cycles. Et la vaccination n'a aucun impact sur la fertilité", a conclu David Baud.
08h10
Aussi pour aller skier?
Et si vous deviez présenter un certificat Covid pour aller skier cet hiver? C'est en tout cas ce que prône Lukas Engelberger, le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé dans la presse dominicale alémanique.
Une éventualité qui n'est pas du goût de Pierre Besson, président de la coopérative Magic Pass. Selon lui, la mise en oeuvre de cette mesure serait une vraie difficulté pour les stations.
07h30
Pas de pass Covid sous la Coupole
Les parlementaires fédéraux sont de retour à Berne ce lundi pour la session d'automne. Ils n'auront pas besoin de montrer un certificat Covid pour accéder au Palais fédéral, une décision prise la semaine dernière par la Délégation administrative du Parlement.
Mais cette décision passe mal auprès des partis. Leurs présidents, sauf celui de l'UDC, ont écrit dimanche à ladite délégation. Ils estiment que les parlementaires se doivent d'être exemplaires et donc présenter un pass sanitaire pour venir débattre.
Selon Olivier Feller, conseiller national et vice-président du groupe parlementaire PLR, il n'est pas trop tard pour revoir la stratégie.
Interrogé dans La Matinale. l'élu confirme qu'il n'y a pas de base légale qui permettrait d'imposer un certificat Covid. Et d'ajouter: "Mais je me demande si on ne pourrait pas en créer une rapidement vu les circonstances sanitaires. L'obligation de certificat Covid s'imposerait alors à tout le monde, visiteurs et parlementaires. On ne pourrait pas traiter les parlementaires de manière privilégiée, sauf à créer du mépris pour la classe politique."
07h00
Premières ouvertures sous le régime du pass sanitaire
Les Suisses sont confrontés à la réalité du passe sanitaire depuis ce lundi matin. Les restaurants, les musées, les zoos, les concerts ne sont accessibles qu'aux seuls détenteurs d'un certificat Covid.
Pour tous les événements qui ont lieu en intérieur, les participants devront présenter leur certificat. Cela concerne aussi les salles de fitness, les piscines ou les mariages dans les lieux publics. A l'extérieur, il sera demandé pour les manifestations de plus de 1000 personnes.
Les terrasses des restaurants et des bars restent elles libres d'accès. Tout comme les établissements de restauration dans les zones de transit des aéroports et les cuisines populaires.
Les rassemblements politiques, les groupes d'entraide, les funérailles et autres services religieux échappent aussi à l'obligation jusqu'à 50 personnes. Les répétitions musicales ou théâtrales et les entraînements sportifs de moins de 30 personnes seront également autorisés sans certificat.
Les personnes qui ne respectent pas ces mesures pourront être amendées. Un client sans certificat devra débourser 100 francs. Les établissements ou organisateurs fautifs seront punis d'une amende pouvant aller jusqu'à 10'000 francs, voire d'une fermeture.
Ueli Maurer s'affiche avec le t-shirt d'un groupe anti-mesures Covid
Ueli Maurer est apparu à une manifestation de l'UDC avec un T-shirt des "Freiheitstrychler", un groupe de sonneurs de cloches fermement opposé aux mesures de lutte contre le coronavirus. Le ministre des finances est accusé de violer le principe de collégialité.
Les photos du conseiller fédéral portant un T-shirt blanc flanqué du logo du mouvement ont circulé sur plusieurs médias sociaux dimanche. Elles ont été prises lors d'une réunion de l'UDC de la commune de Wald (ZH) organisée dans une ferme de l'Oberland zurichois.
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Ces clichés ont provoqué de vives critiques sur les réseaux sociaux. "Intolérable", "déchirements au plus haut niveau" et "démission maintenant", ont commenté certains utilisateurs de Twitter. D'autres ont défendu le conseiller fédéral UDC en le qualifiant de "droit".
Interrogé par Keystone-ATS, le Département fédéral des finances (DFF) a "pris connaissance" de la nouvelle. Il s'est refusé de commenter.
Les "Freiheitstrychler" sont apparus en automne 2020. Ce groupe, basé à Altendorf (SZ), condamne les mesures prises par le Conseil fédéral pour lutter contre la pandémie de coronavirus et a participé à des manifestations, dont certaines n'étaient pas autorisées.
21h10
Ruée sur la vaccination aux HUG
A la veille de l’extension du certificat Covid, le centre de vaccination des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) a été pris d’assaut. Il fallait parfois attendre deux à trois heures dans la file d’attente pour recevoir une injection sans rendez-vous.
Sur l’ensemble du week-end, plus de 1200 personnes ont été vaccinées. Les HUG ont prolongé l’ouverture de leur centre le samedi et le dimanche afin de faire face à la demande grandissante. Celui-ci sera dorénavant ouvert tous les jours.
20h45
Les établissements se préparent au pass sanitaire étendu
Dès lundi, le certificat Covid sera obligatoire pour entrer notamment dans les restaurants, les théâtres ou encore les fitness. Les établissements concernés terminent les dernières préparations logistiques.
Ils devront désormais scanner les certificats et contrôler les pièces d’identité. Alors que certains craignent une perte de la clientèle, d’autres refusent de trier leurs clients et tentent de trouver des alternatives, en s’appuyant sur les exceptions des directives fédérales.
Dans les fitness, par exemple, le certificat Covid n’est pas nécessaire pour les entraînements de groupes de moins de trente personnes. En Valais, certains établissements ont ainsi établi des plages horaires afin d’éviter de contrôler leurs clients. Une demi-douzaine de fitness vont appliquer cette méthode dans le canton.
18h45
Quelle acceptation du pass par les milieux économiques?
Avec l'extension du certificat Covid à l’hôtellerie-restauration, la culture ou les loisirs, ces secteurs ont émis des critiques parfois très vives mercredi lors de l'annonce de la mesure par le Conseil fédéral.
Mais les remous de l'annonce passés, la colère s'est estompée. A quel point le pass sanitaire sera-t-il accepté par les milieux économiques concernés?
18h30
Pour la Croix-Rouge, "l'accès au vaccin est très inégal en Suisse"
L'Office fédéral de la santé a récemment décidé de soutenir un nouveau projet de la Croix-Rouge suisse, qui consiste à augmenter la couverture vaccinale des personnes précarisées.
Sarah Kopse, responsable du département santé et intégration à la Croix-Rouge suisse, détaille dans Forum la nécessité de cette opération. "En Suisse aussi, l'accès à la vaccination et au dépistage est très inégal. On sait très bien que les personnes qui ont un niveau de formation et de revenu bas ont plus de risques d'être infectées par le Covid, d'en développer une forme grave et d'en mourir."
"En même temps, on sait que ces personnes ont tendance à être moins souvent vaccinées et dépistées. Par exemple, les personnes sans papiers n'ont pas de numéro AVS, nécessaire pour la vaccination. Pour les personnes illettrées, il est très difficile de prendre un rendez-vous en ligne", souligne-t-elle.
18h00
Les médecins ont-ils encore la liberté d'opinion face au vaccin?
Les médecins qui découragent leurs patients de se faire vacciner s'exposent à des sanctions. Celles-ci vont d'un simple blâme à une amende de 20'000 francs. Ces sanctions posent la question de la liberté d'opinion et de prescription des médecins.
Claude-François Robert, médecin cantonal du canton de Neuchâtel, a ouvert plusieurs instructions contre des médecins qui auraient dissuadé leurs patients de se faire vacciner. Il précise dans Forum qu'il "exécute des lois qui existaient préalablement et qui ne sont pas des exceptions par rapport au Covid."
Il s'explique: "Je suis une autorité qui doit veiller aux droits des patients. C'est un devoir professionnel. Les patients on besoin d'avoir un droit à l'information. Quand j'entends que des patients se sont plaints de ne pas avoir été informés ou de ne pas avoir eu accès rapidement à la vaccination, je dois agir."
"On a dépassé une ligne rouge"
Jacques-André Haury, médecin vaudois et ancien député vert'libéral, estime lui que ces sanctions vont trop loin. "Je pense que la liberté d'expression est une valeur fondamentale de notre société et qu'il faut faire extrêmement attention avant d'y toucher."
Et de préciser: "Je pense en tout cas à la liberté de parole en public. Quand j'ai vu que le canton de Berne commençait à traquer des médecins sur les réseaux sociaux, je me dis qu'on a dépassé une ligne rouge."
16h15
Karin Keller-Sutter met en garde contre "la division"
La ministre de la justice Karin Keller-Sutter a appelé le peuple suisse à "dépasser les clivages et les blocages et à trouver de nouvelles voies ensemble". Il est important d'écouter et de répondre aux personnes, qui ont une autre opinion, a lancé la conseillère fédérale, de passage dimanche à Einsiedeln (SZ).
"La division ne peut pas être le but dans notre pays", a déclaré Karin Keller-Sutter lors de la fête de l'Association suisse des étudiants. La division est contraire à ce qu'est la Suisse: il s'agit de trouver des solutions en commun - "ensemble, comme la diversité dans l'unité".
Dans son discours, la ministre de la Justice s'est abstenue de mentionner explicitement la pandémie et la manière d'y faire face. Ces dernières semaines et mois, la crise du coronavirus et les mesures de politique sanitaire ont parfois été débattues avec hargne.
16h00
Les partis - sauf l'UDC - pour le pass sanitaire au Parlement
Dans une lettre à la délégation administrative de l'Assemblée fédérale, les présidents des partis - sauf l'UDC - demandent que le certificat Covid soit également requis pour la session parlementaire d'automne, qui débute lundi. La lettre, initiée par le président du PVL Jürg Grossen, souligne qu'il n'y a pas de raison convaincante pour en excepter le Parlement.
Outre l'auteur Jürg Grossen, la missive est signée par la coprésidente du PS Mattea Meyer, la présidente du PLR Petra Gössi, le président du Centre Gerhard Pfister ainsi que par le président des Verts Balthasar Glättli. Jürg Grossen précise qu'il n'a pas sollicité le président de l'UDC Marco Chiesa.
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Selon le texte publié sur Twitter, les signataires estiment que renoncer à l'obligation du certificat est incompréhensible au vu de la situation tendue. Il n'est pas suffisant de renvoyer à l'absence de base légale, il y a urgence d'agir. Le débat public montre que cette exemption suscite l'incompréhension dans la population.
Les cinq présidents et présidentes de parti exigent une mesure immédiate: la délégation administrative doit émettre une recommandation urgente invitant à n'entrer dans le bâtiment du Parlement qu'avec un certificat Covid.
15h45
Reportage dans un restaurant valaisan à J-1
Lundi, la Suisse passe à l'ère du certificat Covid pour entrer dans les restaurants, théâtres, fitness, piscines couvertes, musées, notamment. Le quotidien des non vaccinés va se compliquer.
Les différents établissements sont en pleine préparation logistique. Le 12h45 a assisté en Valais aux derniers préparatifs d'un restaurant en vue de l'accueil de la clientèle - avec ou sans certificat.
15h30
Les grands employeurs peu intéressés par l'obligation du certificat Covid
Les grands employeurs de Suisse se disent peu intéressés par un certificat Covid obligatoire pour leurs salariés, relève une enquête du SonntagsBlick.
Le groupe Migros, qui emploie environ 90'000 personnes, ne voit aucune nécessité du passe sanitaire et ne l'exigera pas. Il préfère miser sur ses concepts de protection éprouvés. Même son de cloche du côté des grandes banques UBS et Credit Suisse.
Coop, Nestlé, Novartis, La Poste, Roche et les CFF ne peuvent pas encore dire s'ils procéderont à des ajustements. Les pouvoirs publics sont dans la même situation. Dès lundi, les grandes entreprises seront autorisées à demander à leurs employés un certificat Covid.
15h15
Le certificat sanitaire obligatoire pour skier?
Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS), Lukas Engelberger, plaide pour l'extension du certificat Covid aux stations de ski l'hiver prochain: "Le ski et les vacances d'hiver sont une activité volontaire, pour le plaisir".
Un certificat sanitaire obligatoire pour les remontées mécaniques et les stations de ski serait judicieux pour tout le monde, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la SonntagsZeitung. Pour les clients, il serait plus agréable de ne pas devoir porter un masque en permanence et de se sentir plus en sécurité.
Les remontées mécaniques, elles, pourraient mieux utiliser les capacités à disposition, selon lui. Et d'ajouter que "la plupart des hôtes auront de toute manière un certificat".
15h00
Manifestation contre les mesures sanitaires à Lucerne
Près de 1500 opposants et opposantes aux mesures contre la pandémie de Covid-19, notamment l'extension de l'obligation de certificat, ont manifesté samedi à Lucerne. Le rassemblement n'était pas autorisé. La police a renvoyé une soixantaine de personnes des lieux.
La manifestation a débuté à 13h00 à plusieurs endroits du centre-ville, entravant la circulation. Les participants ont ensuite défilé en cortège. Comme c'est désormais l'habitude lors de ces rassemblements, les "sonneurs de cloche de la liberté" étaient présents. La manifestation s'est dispersée vers 16h00.
L'Université de Genève suit le mouvement du certificat Covid obligatoire
A l'instar d'autres hautes écoles de Suisse romande, l'Université de Genève (UNIGE) instaurera dès lundi l'obligation de détenir un certificat Covid pour ses activités d'enseignement sur place. L'alma mater a informé ses étudiants et collaboratrices vendredi par e-mail.
L'enseignement à distance est maintenu pour les personnes dépourvues de certificat et qui ne pourraient pas se rendre dans les auditoires. Les cours seront disponibles en streaming et en enregistrements audio ou vidéo.
Aussi dans les bibliothèques et cafétérias
Les cours se dérouleront sans limite de jauge et sans obligation de porter le masque une fois la personne assise. La présentation du certificat Covid sera aussi exigée pour la formation continue, la bibliothèque et les cafétérias.
Pour permettre aux personnes qui ne possèdent pas de certificat Covid de se faire vacciner simplement, l'UNIGE a mis sur pied une campagne de vaccination mobile en étroite collaboration avec les autorités sanitaires cantonales du 20 au 24 septembre.
Lucerne aussi
La Haute école spécialisée de Lucerne a elle aussi annoncé vendredi soir qu'elle suivait la recommandation de Swissuniversities et que l'obligation de certificat Covid s'appliquerait à ses plus de 8000 étudiants, suivie peu après de l'Université de Zurich.
A Fribourg, le porte-parole de l'Université Marius Widmer a indiqué qu'une décision serait prise au début de la semaine prochaine. Il a notamment souligné que sans le certificat, la capacité des salles devrait à nouveau être réduite aux deux tiers.
Au niveau national, l'organisation faîtière des hautes écoles Swissuniversities recommande l'obligation du passe pour toutes les activités.
>> La liste des écoles supérieures ayant formellement annoncé une obligation de certificat Covid pour la rentrée est désormais la suivante:
Université de Genève
Université de Lausanne
Université de Neuchâtel
Université de Zurich
Ecole polytechnique fédérale de Lausanne
Haute école spécialisée de Lucerne
14h30
Vague d'infection chez les moins de 12 ans, la question du vaccin commence à se poser
La rentrée scolaire s'accompagne d'une vague d'infection au Covid-19 chez les enfants. Chez les moins de dix ans, les cas ont presque décuplé en cinq semaines, du jamais vu depuis le début de la pandémie. Cette évolution inquiète, même si les enfants auraient peu de risques de développer des complications sévères.
En Valais, avec 177 nouveaux cas la semaine dernière, la tranche d'âge des 0 à 14 ans est la plus touchée par le Covid-19. "On suit ça de très près. Dans la majorité des cas, il n’y a même pas de symptômes, donc c’est plutôt positif et rassurant", a déclaré le conseiller d’Etat valaisan en charge de la Santé Mathias Reynard dans le 19h30. Il constate aussi "qu’à partir du moment où il y a un bon taux de vaccination chez les adultes, les enfants sont aussi moins touchés".
Vaccin: "trop tôt pour se prononcer"
Pour certains, la question du vaccin chez les moins de 12 ans commence à se poser. "Pour les tout-petits, c’est trop tôt pour se prononcer. Je dirais 'prudence, prudence'. Quand j’aurai vu que les données scientifiques sont rassurantes, qu’on a des millions d'autres enfants vaccinés ailleurs, bien évidemment qu’on pourra être ouverts. Mais pour l’instant pas, parce qu’il y a peu d'hospitalisations, peu de complications et peu de maladie sévères", estime la pédiatre Dounia Cruzado.
Alors que Pfizer et Moderna testent actuellement leurs vaccins sur les moins de 12 ans, le débat sur la vaccination des enfants en bas âge en Suisse est donc pour bientôt.
06h15
Retour sur les chiffres de lundi
L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 72 heures, les résultats de 97'098 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 6,24%.
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Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'350, soit 420,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 33,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 78,90%.
Au total, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées et 52,81% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.
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Depuis le début de la pandémie, 814'113 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'200'523 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'587 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'931.