Guy Parmelin: "L'objectif final de toutes ces mesures est de les supprimer"
- Les personnes non vaccinées et non guéries du coronavirus devront présenter un test Covid négatif pour entrer en Suisse à partir de lundi. Le Conseil fédéral souhaite ainsi éviter une hausse des cas après les vacances d'automne, indique-t-il vendredi.
- Le Conseil fédéral pourrait réexaminer les modalités de la fin de la gratuité des tests. Il est conscient que ce changement annoncé pour le 1er octobre peut poser des difficultés pour certaines personnes, notamment celles qui attendent leur deuxième dose de vaccin. "Nous allons étudier des solutions pour ces personnes", a annoncé vendredi le ministre de la santé Alain Berset face aux médias.
- L'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie a pris une nouvelle dimension avec une manifestation émaillée de violences jeudi soir à Berne. Le président de la Confédération Guy Parmelin et les deux présidents des Chambres fédérales condamnent ces actes.
- Pour assurer un accès à leurs hautes écoles, les cantons de Genève et de Vaud ont prévu des solutions alternatives de tests salivaires gratuits pour les étudiantes et les étudiants. Ces tests ne donneront pas accès à un certificat Covid. Une attestation sera délivrée et permettra de suivre l'enseignement en présentiel.
- La Suisse compte vendredi 2095 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore huit décès supplémentaires et 51 malades ont été hospitalisés.
Suivi assuré par RTSinfo
21h00
En chambre ou au restaurant, la confusion règne dans les hôtels sur le certificat Covid
Les Suisses vivent dès ce soir leur premier week-end au temps du certificat Covid. La mesure a de nombreux impacts sur la vie sociale, par exemple dans les hôtels, où il règne une certaine confusion. Sans en avoir besoin pour accéder à leurs chambres, les clients et clientes des hôtels doivent présenter un certificat vaccinal s’ils veulent accéder au restaurant ou au petit-déjeuner-
18h00
Des contrôles Covid aux frontières sont réalistes selon Guy Parmelin
Pour Guy Parmelin, président de la Confédération, il est tout à fait réaliste d'envisager des contrôles Covid aux frontières: "Il faut voir que l'exercice avait déjà été mis en place. C'est quelque chose qui sera instauré et adapté en fonction des expériences qui vont être faites. C'est déjà quelque chose qui existe aussi dans d'autres pays", a-t-il affirmé au micro de Forum.
La mesure n'arrive pas trop tard selon lui car, comme le Conseil fédéral se réunit chaque semaine, ce dernier évalue la situation: "Il regarde les différentes mesures nécessaires et il essaie de s'adapter avec toujours l'objectif de coller au mieux aux impératifs sanitaires, mais aussi impératifs économiques et il n'en est pas différent cette fois".
En ce qui concerne la gratuité des tests, il a été décidé qu'elle tomberait dès le 1er octobre. La majorité des partis font toutefois pression pour qu'elle soit maintenue au-delà de cette date. Guy Parmelin soutenait l'idée de rendre les tests payant: "Le Conseil fédéral va prendre ses décisions après avoir fait une évaluation de la situation. Cette mesure a pour objectif d'essayer de nous sortir de la crise. Et l'objectif final est que nous puissions tirer la prise sur toutes ces mesures et supprimer ce certificat", souligne-t-il.
Il ajoute que les conseiller fédéraux vont prendre une décision lors de leur prochaine séance sur le sujet: "Il y aura certainement l'une ou l'autre adaptation en fonction de la discussion qui a eu lieu. Nous trancherons et nous communiquerons".
17h15
Les prestataires de voyages satisfaits et confiants
L'obligation d'effectuer un test Covid pour les personnes entrant en Suisse n'inquiète pas outre mesure les agences de voyages suisses. Elles ne s'attendent pas à une vague d'annulations de réservations, même si le retour en Suisse risque d'être un peu plus onéreux que prévu pour les vacanciers non immunisés contre le Covid-19.
La plupart des prestataires de voyages accueillent favorablement la décision du gouvernement. Le groupe zurichois Tui salue l'exemption faite aux enfants jusqu'à 16 ans et la possibilité de présenter de tests antigéniques rapides, moins chers que les PCR. En outre, les tests Covid sont souvent moins chers à l'étranger qu'en Suisse.
Hotelplan estime également que les nouvelles mesures sont justifiées. Les contrôles ne concernent plus uniquement les voyageurs rentrant en Suisse en avion comme c'était le cas jusqu'ici, note sa porte-parole.
17h00
Tests Covid payants: "incompréhension" des Verts, soutien du PLR
Les Verts jugent "incompréhensible" que le Conseil fédéral joue la montre et que, pour l'heure, il reste prévu que les tests Covid deviennent payants dès le 1er octobre. Ils entendent "continuer à mettre la pression" durant la session pour qu'ils restent gratuits.
Le parti écologiste regrette que le Conseil fédéral ne tienne pas compte du changement de position constaté au sein du Parlement. En outre, "cette décision est dangereuse d’un point de vue épidémiologique", pensent-ils.
De son côté, le PLR, seul parti gouvernemental à soutenir cette stratégie au Parlement, a salué l'annonce du Conseil fédéral de s'en tenir à sa décision du 25 août. Ils estiment que cela sera efficace pour augmenter le taux de vaccination, qui reste encore trop faible.
16h45
"Le comportement des manifestants violents n'est pas suisse"
Après Guy Parmelin, de nombreuses réactions ont condamné les violences qui ont émaillé une manifestation anti-pass sanitaire non-autorisée jeudi soir à Berne.
Dans un tweet commun, le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) et le président du Conseil des Etats Alex Kuprecht (UDC/SZ) ont condamné les affrontements devant le Palais fédéral. "Le comportement de ces manifestants violents n'est pas suisse", ont-ils écrit.
Le conseiller municipal en charge de la sécurité Reto Nause a estimé qu'une ligne rouge a été franchie. Jusqu'ici, il pensait les bâtiments fédéraux "sacrés". Mais il estime que la police cantonale bernoise a empêché un possible assaut sur le Palais fédéral, qui pourrait avoir été inspiré par les événements du Capitole fin 2020.
Une carte animée de la 4e vague à travers l'Europe
Comme l'an dernier, le Covid-19 a profité des vacanciers et de la hausse de la mobilité pour se propager en Europe cet été. Notre carte animée montre comment la quatrième vague a traversé en quelques semaines une grande partie du continent, région après région, en commençant par les zones touristiques.
"Le tourisme a surtout joué un rôle d'accélérateur, d'amplificateur", et la mobilité de l'été a permis au virus de se déplacer facilement, explique Catherine Smallwood, responsable des situations d'urgence au bureau Europe de l'OMS.
Mais, selon elle, le variant Delta se serait répandu en Europe avec ou sans les vacanciers. La réouverture de la société dans son ensemble lui a permis de circuler, avec davantage de mobilité et de rassemblements, petits et grands. "Notamment les grands tournois de football et les concerts", souligne-t-elle.
Le Conseil fédéral a mené une nouvelle discussion sur la gratuité des tests Covid, qui doit prendre fin au 1er octobre. "Les différents acteurs consultés au mois d'août avaient estimé que la collectivité ne devait pas assumer sans limites les coûts de ces tests alors que la vaccination est gratuite", a rappelé Alain Berset vendredi.
Il dit toutefois avoir pris note de l'évolution de la discussion, et que la situation peut poser des difficultés à un certain nombre de personnes. "Nous allons étudier des solutions pour les catégories de personnes concernées lors d'une prochaine séance", a-t-il expliqué, ajoutant que le dossier était "de nouveau ouvert pour voir si des adaptations sont nécessaires".
Les tests en entreprises, dans les EMS et dans les écoles continueront dans tous les cas d'être payés par la Confédération, tout comme ceux des personnes ne pouvant se faire vacciner ainsi que des moins de 16 ans.
"Je le rappelle, avec des tests, on ne sort pas de la crise. En revanche, le vaccin est un élément décisif", a-t-il encore martelé.
15h20
Plus de listes des pays à risques
Le Conseil fédéral a décidé vendredi de renoncer à la liste des pays à risque tenue par l'Office fédéral de la santé publique. Celle-ci ne fait plus sens en raison du variant Delta, très contagieux, qui peut régionalement faire augmenter très vite le nombre de cas.
En revanche, la liste du Secrétariat d'Etat aux migrations est maintenue. Celle-ci régit les personnes autorisées à entrer en Suisse. Tous les pays hors de l'espace Schengen qui ne figurent pas sur cette liste sont considérés comme des pays à risques. Des restrictions d'entrée s'appliquent donc pour les ressortissants non vaccinés de ces Etats.
15h10
Équivalence des certificats sanitaires avec l'étranger dès lundi
A partir de lundi, les personnes vaccinées à l'étranger avec un vaccin approuvé par l'Agence européenne des médicaments qui habitent ou voyagent en Suisse pourront obtenir le certificat Covid suisse. Actuellement, seuls les certificats des pays qui ont adhéré au certificat Covid numérique de l'UE sont compatibles avec le système suisse
Cette mesure doit permettre aux touristes, entre autres, de participer à la vie sociale. Les cantons seront chargés de délivrer ce document, aussi sous forme électronique. La Confédération regroupera sur une même page Internet les points de contact cantonaux. Un groupe de travail fédéral accompagnera les cantons dans la mise en oeuvre.
L'objectif est de parvenir à une solution qui soit la plus efficace et la plus facile pour les personnes concernées. Dans une phase transitoire jusqu'au 10 octobre, tous les certificats Covid étrangers seront acceptés en Suisse pour accéder aux endroits le demandant. "Dans cette intervalle, les touristes pourront aller dans un lieu qui exige un certificat en présentant une preuve de vaccination", quelle qu'elle soit.
Cependant, tous les vaccins reconnus par l'OMS ne donneront pas droit à un certificat Covid, a tranché le gouvernement. Des exceptions sont toutefois prévues pour les Suisses de retour de l'étranger, les ressortissants de pays tiers de l'UE travaillant en Suisse, les employés d’organisations internationales, le personnel diplomatique accrédité ainsi que les étudiants.
15h00
Dès lundi, il faudra montrer patte blanche pour entrer en Suisse
Les personnes non vaccinées ou non guéries du coronavirus devront présenter un test Covid négatif pour entrer en Suisse à partir de lundi. Le Conseil fédéral souhaite ainsi éviter une hausse des cas après les vacances d'automne, comme cela a été le cas après les vacances d'été, a-t-il indiqué vendredi lors d'une conférence de presse.
Quel que soit le pays de provenance ou le moyen de transport utilisé, les personnes concernées devront effectuer un test. "Il peut s'agir d'un PCR ou d'un test antigénique rapide", a précisé le conseiller fédéral Alain Berset. "Les autotests ne sont quant à eux pas valables dans ce cadre-là", a-t-il dit.
Deux tests
Ceux ou celles qui ne seront pas en mesure de présenter le résultat d’un test à leur arrivée devront se faire tester immédiatement après. Un deuxième test devra être effectué après quatre à sept jours. Payant, il devra être envoyé au canton de résidence.
Les cantons pourront vérifier de manière aléatoire si ce second test a bien été réalisé grâce au formulaire de voyage Passenger locator form qu'il faudra remplir lors de l'entrée sur le territoire helvétique. Les personnes vaccinées et guéries seront également tenues de remplir ce document.
Le traçage de contacts dans les cantons a montré que les retours de vacanciers avaient contribué à une augmentation du nombre de contaminations, explique le Conseil fédéral. "L'objectif est d'identifier les personnes qui se sont infectées à l'étranger, et de pouvoir les isoler rapidement", a expliqué Alain Berset.
Exception pour les enfants et les frontaliers
Les enfants de moins de 16 ans seront exemptés de cette obligation. Seront aussi exemptés les frontaliers, ainsi que les personnes en transit et celles qui transportent des biens ou des personnes en traversant la frontière dans le cadre de leur activité professionnelle. Le Conseil fédéral tient ainsi compte des échanges économiques, sociaux et culturels étroits qui caractérisent les régions frontalières, précise-t-il.
Quiconque n'effectue pas les tests demandés encourra une amende de 200 francs. Le montant s'élèvera à 100 francs pour une personne n'ayant pas rempli le formulaire. Alain Berset a tenu à souligner que les compagnies de transport sont priées d'effectuer les contrôles des formulaires de voyage.
La manifestation contre les mesures anti-Covid jeudi soir sur la Place fédérale fait réagir au plus haut niveau. Le président de la Confédération Guy Parmelin a condamné vendredi tous les actes de violence.
"Je condamne sans réserve tous les actes de violence contre les personnes, les biens privés ou publics", a déclaré Guy Parmelin. "Il faut être clair: nous disposons de tous les instruments démocratiques pour faire valoir ses opinions", a-t-il ajouté devant la presse en réponse à une question d'un journaliste.
"On peut exprimer vivement ses opinions, mais il y a des limites. La violence ne mène à rien", selon le Vaudois. Interrogé encore sur le T-shirt porté par Ueli Maurer avec l'inscription "sonneurs de cloches pour la liberté", un des groupes de corona-sceptiques, le président n'a pas souhaité s'exprimer. "Nous ne faisons aucun commentaire sur les prises de position des conseillers fédéraux", a-t-il dit.
14h00
Pas d'extension des mesures d'aides extraordinaires
Les aides extraordinaires déployées par la Confédération pour faire face à la crise du Covid-19 ne devraient pas être prolongées. Les instruments ordinaires suffisent, estiment les cantons.
Le Conseil fédéral veut donc poursuivre le retour à la normale avec les moyens existants, comme la réduction de l'horaire de travail, indique-t-il vendredi après avoir consulté les cantons. Ceux-ci seront à nouveau utilisés dès 2022.
Le secteur événementiel bénéficie d'un bouclier de protection jusqu'au fin avril 2022 et le secteur du tourisme d'un programme de relance. La Confédération est donc bien préparée pour accompagner le processus de normalisation.
Certains problèmes de transition liés aux aides pour les cas de rigueur doivent encore être corrigés. Les cantons considèrent que les délais pour clore les dossiers sont trop courts. Davantage de temps doit leur être accordé. Par ailleurs, le gouvernement continue à suivre l'évolution de la situation à cause des problèmes et des incertitudes qui pèsent encore sur certains secteurs.
13h45
La Suisse compte 2095 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures
La Suisse compte vendredi 2095 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore huit décès supplémentaires et 51 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 24 heures, les résultats de 44'680 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 4,69%.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographies.
AccepterPlus d'info
Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 32'748, soit 378,82 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,88. Les patients Covid-19 occupent 31,00% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 79,00%.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographies.
AccepterPlus d'info
Au total 10'099'981 doses de vaccin ont été administrées et 53,32% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'687'400 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 5'950'882 personnes vaccinées.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographies.
AccepterPlus d'info
Depuis le début de la pandémie, 823'074 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'360'119 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'619 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'257.
Le pays dénombre par ailleurs 17'557 personnes en isolement et 17'841 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine. S'y ajoutent 4 autres personnes revenant de voyage d'un pays à risque et qui ont dû aussi passer par la case de la quarantaine.
13h30
Tests salivaires possibles à la HES-SO Valais
Les étudiantes et étudiants de la HES-SO Valais et de la HEP Valais pourront bénéficier de tests salivaires gratuits. Les hautes écoles du canton s'alignent ainsi sur celles du canton de Vaud et de Genève.
"La HES-SO Valais-Wallis a obtenu le feu vert de l’organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS), du médecin cantonal et du département de la formation pour la mise en place de ces tests salivaires", a indiqué vendredi à Keystone-ATS Xavier Bianco, responsable du service communication et marketing de la haute école. Il s'agira de tests hebdomadaires et gratuits (pooling) pour toutes les personnes qui ne disposent pas d'un pass Covid.
La mesure, prévue jusqu'au 15 novembre, permettra aux étudiants non vaccinés mais testés d'assister au cours en présentiel. Ceux qui le souhaitent pourront se faire vacciner sur site le 28 septembre à Sion (Campus Energypolis) et le 5 octobre à Sierre, précise Xavier Bianco.
Les coûts sont pris en charge par la HES-SO Valais, dans l'attente de décisions des autorités fédérales et cantonales. La haute école pédagogique du Valais (HEPVS) prévoit un plan sanitaire sur le même modèle, avec tests salivaires hebdomadaires gratuits, indique Fabio Di Giacomo, co-directeur de l'établissement qui promet une mise sur pied "le plus vite possible".
13h00
L'Université de Neuchâtel envisage d'instaurer des tests salivaires gratuits
L'Université de Neuchâtel (UniNE) étudie la possibilité de mettre en place à son tour des tests salivaires gratuits dès le 1er octobre. "On a fait une étude-pilote de pooling de tests salivaires avec le personnel. On va en faire un bilan et on attend aussi les décisions du Conseil fédéral par rapport à la gratuité ou non des tests", a déclaré vendredi Kilian Stoffel, recteur de l'université.
Les tests salivaires correspondraient à un "certificat interne" pour étudier mais ne feront pas office de certificat Covid. Ils seraient effectués au sein de l'université. "Il faudra voir si les autorités cantonales de la santé sont d'accord et si les laboratoires du canton ont la capacité de faire des tests importants", a ajouté le recteur.
Port du masque recommandé
Malgré le certificat Covid, l’université va recommander le port du masque dans les salles de cours. L'établissement a prévu une vaccination mobile à destination des étudiants et du personnel, qui commence mercredi prochain.
Les enseignements seront enregistrés et diffusés en streaming pour les personnes qui ne pourraient pas venir, en raison notamment d'absence de certificat Covid, a expliqué Kilian Stoffel. Quelques cours qui nécessitent une infrastructure sur site seront accessibles sans certificat, mais dans un format limitant la capacité de la salle.
12h45
La situation sanitaire s'améliore dans le canton de Genève
Selon la médecin cantonale genevoise Aglaé Tardin, la situation épidémiologique liée au Covid-19 s'améliore "nettement" à Genève. Le canton compte cette semaine un peu moins d'une centaine de nouveaux cas par jour, contre 120 à 150 la semaine précédente.
Des chiffres d'autant plus encourageants que des tests ont été effectués en plus grand nombre, notamment à cause du congé du jeûne genevois qui a poussé les gens à se faire dépister avant de partir. Seuls les soins intensifs, avec une quinzaine de patients, connaissent encore "un champ de tension", a noté vendredi Aglaé Tardin.
L'évolution demeure néanmoins "relativement rassurante", a ajouté la médecin cantonale. Dans les écoles, la situation est "plutôt calme". En primaire, trois classes ont enregistré trois cas positifs et une classe a même connu quatre élèves infectés. Mais aucune classe n'a fait l'objet d'une mesure de fermeture.
La grande majorité des personnes hospitalisées ne sont pas vaccinées, a précisé Aglaé Tardin, et celles qui se retrouvent à l'hôpital malgré le fait d'avoir été vaccinées ont généralement plus de 75 ans ou sont immunodéprimées. La campagne de vaccination, elle, "a été boostée" par les décisions du Conseil fédéral.
12h30
Les Chambres fédérales condamnent les incidents de la manifestation à Berne
L'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie a pris une nouvelle dimension avec la manifestation jeudi soir à Berne. La police a dû avoir recours à un canon à eau et faire usage de balles en caoutchouc et de gaz irritant pour protéger le Palais fédéral.
Dans un tweet commun, le président du Conseil national Andreas Aebi (UDC/BE) et le président du Conseil des Etats Alex Kuprecht (UDC/SZ) ont condamné vendredi les affrontements devant le Palais fédéral.
"Le comportement de ces manifestants violents n'est pas suisse", ont-ils écrit dans leur message. "Nous ne pouvons vaincre le virus que si nous faisons tous partie de la solution", ont-ils ajouté.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Réseaux sociaux.
AccepterPlus d'info
12h15
Un nouveau vaccin contre la dengue pourrait être utilisé contre le Covid
Unisanté, à Lausanne, mène une étude clinique sur un nouveau type de vaccin induisant une immunité cellulaire pour lutter contre la dengue. Elle implique 26 volontaires durant six mois. Un vaccin contre le Covid-19 utilisant la même technologie devrait ensuite être testé à Lausanne. Il pourrait se révéler efficace contre les variants.
Il n'existe qu'un vaccin homologué contre la dengue et sa technologie inductrice d'anticorps s'avère insatisfaisante. Une technologie innovante pourrait tout changer, explique un communiqué publié jeudi. Cette nouvelle technologie offre un réel espoir, écrit Unisanté. Le vaccin a le potentiel de fournir une protection à long terme et mieux adaptée aux mutations virales.
Sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires, un vaccin contre le Covid-19 utilisant la même technologie sera testé à Unisanté à la suite de cette étude. Tout comme le vaccin contre la dengue, il pourrait se révéler plus efficace contre les variants, déclare Unisanté.
10h15
Les pédiatres vaudois exigent une école "sans contrainte" sanitaire
Le Groupement des pédiatres vaudois (GPV) s'inquiète des mesures liées au Covid-19 pour les enfants, alors que le virus lui-même est "le plus souvent bénin pour cette tranche de la population". Il a diffusé un manifeste dans lequel il demande une poursuite "sans contrainte" de l'école.
Interrogé vendredi par 24 heures, le président du GPV, Claude Bertoncini, justifie la publication de ce manifeste au vu de "l'augmentation importante" des problèmes qui découlent de la crise sanitaire chez les enfants, entre anxiété, obésité, isolement et autres tensions familiales.
Le médecin explique s'être coordonné avec des pédiatres d'autres cantons pour faire passer un message: "la circulation du virus dans les écoles n'est pas un problème." La maladie est certes devenue plus contagieuse avec le variant Delta, mais elle reste bénigne pour les enfants, affirme-t-il.
Selon Claude Bertoncini, il n'existe pas de statistiques "qui justifient une restriction des libertés au niveau scolaire." Il déplore ainsi l'obligation de porter le masque en classe, l'annulation de camps scolaires ou encore la mise en place de tests de dépistage. "Les enfants qui ne vont pas bien restent à la maison, et c'est tout", estime-t-il.
09h15
La fiabilité des tests antigéniques de plus en plus remise en doute
Les tests antigéniques rapides ne sont pas fiables et donnent un faux sentiment de sécurité, alertent des spécialistes. Certains scientifiques réclament qu'on ne fasse plus que du dépistage par test PCR.
Quand ils ont été autorisés il y a un an, ces tests étaient prévus pour les personnes symptomatiques. Au fil de la pandémie, leur utilisation a été élargie. Aujourd'hui, il permettent d'obtenir un pass Covid pour 48 heures. Selon des études menées au CHUV et à l'hôpital de Morges, ces tests ratent entre deux tiers et trois quarts des cas chez les personnes asymptomatiques.
"Faute de mieux, on a dû partir sur ce type de tests en raison de leur disponibilité, mais cela illustre vraiment bien cet adage en médecine de laboratoire qui dit qu'il vaut mieux ne pas avoir de résultat plutôt qu'un résultat faux", relève Nicolas Vuillemier, médecin chef du service des laboratoires des HUG et président de l'association des laboratoires médicaux de Suisse.
Gilbert Greub, médecin chef des laboratoires de diagnostic de microbiologie du CHUV, estime lui aussi qu'il n’est pas raisonnable de continuer à utiliser les tests antigéniques. "Il faut augmenter progressivement les capacités de test par PCR et arrêter les tests antigéniques. Il y a un côté médical qui doit être pris en compte et pas seulement les aspects économiques et politiques."
08h45
L'OFSP conseille la vaccination après 3 mois aux personnes guéries du Covid
Il est désormais conseillé aux personnes qui ont eu le Covid-19 de se faire vacciner dans les 3 mois qui suivent leur guérison, et non plus après 6 mois, comme auparavant. Cette recommandation est notamment motivée par la prépondérance du variant Delta.
"L'immunité conférée par l'infection protège moins bien contre les autres variants", explique Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP)." C'est-à-dire que si on a été infecté avec un variant, on est moins bien protégé contre les autres variants."
Les connaissances actuelles sur la diminution de protection contre les variants permettent de recommander aux personnes guéries de la maladie de ne pas attendre et de bénéficier de "cette prolongation de l'immunité dès les trois premiers mois après l'infection", selon Virginie Masserey.
08h30
Faudra-t-il montrer patte blanche pour entrer en Suisse?
Le Conseil fédéral devrait confirmer cet après-midi l'exigence d'un test négatif ou d'un certificat Covid pour entrer en Suisse. Les changements pourraient intervenir dès lundi. Que ce soit en avion, en train, en voiture ou à pied, toute personne qui arrive sur le territoire helvétique pourrait devoir montrer patte blanche.
Concrètement, une personne passant la frontière devra avoir effectué un test dans le pays de départ, puis un second test réalisé quatre à sept jours après l'arrivée en Suisse.
Selon une information de la RTS, il s'agit de la variante que va proposer Alain Berset, conseiller fédéral en charge de la Santé, au reste du Conseil fédéral. La réintroduction de quarantaine semble en revanche beaucoup plus incertaine.
Des exceptions
Quelle que soit l'option retenue par le gouvernement, les travailleurs frontaliers, les enfants de moins de seize ans et les personnes en transit devraient bénéficier d'une exception.
Les cantons ont été consultés en vue de ces mesures aux frontières. Par voie de communiqué, ils ont rappelé jeudi l'expérience acquise durant les dernières vacances d'été, où un nombre considérable des nouvelles infections ont pu être attribuées à des voyageurs de l'étranger.
Parmi ces derniers, une part a dû être prise en charge dans les hôpitaux suisses, remettant sous pression le système de santé.
Craintes logistiques et liberté de mouvement
Interrogé dans La Matinale, le conseiller d'Etat genevois Mauro Poggia estime que toutes les propositions du Conseil fédéral sont impraticables pour les cantons. "Vous imaginez l'armée de contrôleurs qu'il faudrait mettre en place? Il faut trouver des solutions praticables et faire en sorte que les départements limitrophes et la Suisse ne soient pas concernés", a-t-il réagi.
Autre canton limitrophe: le Tessin. Egalement interviewé dans La Matinale, le conseiller d'Etat Norman Gobbi y voit aussi une charge en plus pour les cantons frontaliers, mais il pondère: "Les contrôles aux frontières sont faits en fonction du risque. Donc ce ne sont pas tous les gens qui vont être contrôlés", rappelle-t-il.
A l'approche des vacances d'automne, le Tessinois s'attend à nouveau à une augmentation de la mobilité, mais là aussi il prône une certaine liberté de mouvement pour les habitants de la région. "Le but est de viser surtout les pays à risque et laisser les gens libres sur la frontière. On le sait, la population suisse qui veut aller en Haute-Savoie ou en Lombardie, on ne l'arrête pas avec cette mesure", explique-t-il.
08h15
La fédération des étudiants de l'UNIL demande la prolongation des tests gratuits
Le canton de Vaud a présenté jeudi un plan sanitaire pour ses hautes écoles. En octobre, les étudiantes et étudiants pourront se faire tester gratuitement sur leur campus avec, à la clé, une attestation valable une semaine, qui leur permettra de suivre les cours en présentiel.
A l'Université de Lausanne (UNIL), la Fédération des associations d'étudiantes et étudiants (FAE) salue la mesure et demande déjà sa prolongation. "C'est important que tous les étudiants, peu importe leur statut vaccinal, puissent avoir accès aux cours en présence", estime la secrétaire générale de la FAE Hannah Wonta.
"Dans l'idéal, on aimerait que les tests restent gratuits pour l'ensemble du semestre", poursuit-elle. "Il restera une partie de la population universitaire qui ne pourra ou qui ne voudra pas se faire vacciner, mais qui, à notre sens, a aussi le droit d'avoir accès au campus et aux enseignements via des tests gratuits."
08h00
L’extension du pass Covid bien acceptée à Zurich
Le canton de Zurich a tiré jeudi un premier bilan des nombreux contrôles effectués concernant le pass sanitaire, notamment dans les restaurants et les fitness. Une grande majorité de la population s’est accommodée de son extension.
Sur les quelque 600 contrôles, la police zurichoise a distribué deux amendes et trois blâmes. Les chiffres des autorités montrent également que les entreprises refusant de contrôler le certificat Covid sont minoritaires.
Zurich figure parmi les cantons les plus vaccinés de Suisse. Au total, 73% de la population a reçu au moins une dose.
07h30
Le Covid long a déjà envoyé plus de 1000 personnes à l'AI
L'enjeu principal des tests ou de la vaccination est d'éviter la surcharge des hôpitaux. Mais la maladie comprend aussi ce qu'on appelle le "Covid long", qui peut être très invalidant. Aujourd'hui en Suisse, plus d'un millier de personnes ont été signalées à l'assurance invalidité (AI). Mais aucune rente n'est encore versée.
La consultation des HUG suit plus de 400 personnes atteintes de ce mal. Environ 20% à 30% d'entre elles sont en incapacité de travail totale ou partielle. Et la reprise est difficile.
Si l'état de la plupart des malades s'améliore en six mois, certaines personnes sont en arrêt de travail depuis un an et demi, et sont contraintes d'être suivies par l'AI.
07h15
Quels contrôles pour éviter les fraudes au certificat sanitaire?
Après l'extension du certificat sanitaire, l'enjeu est désormais de le faire respecter, en luttant notamment contre les fraudes. Dans le canton de Vaud, la police patrouille pour s'assurer du respect des consignes par les établissements. Et notamment du contrôle de l'identité des clientes et des clients.
Car cela est indispensable pour s'assurer que le certificat présenté appartient bien au client. Et ainsi éviter que des personnes ne se transmettent les précieux sésames.
Utiliser le certificat d’un autre ou fabriquer un faux certificat est une infraction poursuivie d’office et pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison. Mais pour cela, encore faut-il que la personne soit prise sur le fait.
Pour le conseiller d'Etat genevois en charge de la Santé Mauro Poggia (MCG), interrogé dans le 19h30, il faut toutefois insister sur le fait de rendre ces tests payants. "Je pense qu'on peut difficilement donner des incitations contradictoires. Le certificat Covid sert aussi à responsabiliser les personnes qui ont choisi de mettre leur liberté individuelle au premier plan", estime-t-il. "Aujourd'hui, l'hésitation à se faire vacciner ne se justifie plus", note-t-il encore.
Toutefois, il juge que la situation dans les Hautes écoles est particulière. "L'accès à la formation est un droit fondamental", rappelle-t-il, "et même en se ruant sur la vaccination, tous les étudiants ne pourraient pas faire leurs deux doses avant la date d'introduction des tests payants, le 1er octobre". Selon Mauro Poggia, il est donc "juste que ces jeunes qui ne roulent pas sur l'or" puissent avoir accès à des tests pour pouvoir aller en cours.
07h00
Manifestations contre les mesures sanitaires à Bienne et Berne
L'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie continue de se manifester dans la rue. Comme lundi à Delémont, près d'un millier de personnes ont bruyamment manifesté jeudi soir à Bienne. A Berne, elles étaient plusieurs milliers.
Dans la capitale, on comptait plusieurs milliers de personnes sur la seule Bahnhofplatz, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Des sifflets ont été entendus à plusieurs reprises et de nombreux manifestants ont brandi des drapeaux suisses et d'autres cantons.
Canon à eau devant le Palais fédéral
Dans la soirée, la police a utilisé un canon à eau devant le Palais fédéral. Des manifestants isolés qui ont secoué une barrière de protection seraient à l'origine de ce déploiement. Certains manifestants ont réagi en jetant des objets en direction du Palais fédéral et en lançant des pétards.
L'événement, lancé sur les réseaux sociaux, n'avait pas été autorisé par les autorités. Pour des raisons de sécurité, plusieurs rues ont dû être fermées, a écrit la police cantonale bernoise sur Twitter. La circulation a donc été entravée et les transports publics affectés.
Pas d'incidents à Bienne
A Bienne, aucun incident n'a été signalé lors du cortège autorisé qui a traversé la ville. Comme lors des précédentes manifestations dirigées contre les mesures prises par le Conseil fédéral pour lutter contre le Covid, les participants, de tous les âges, scandaient "Liberté, Liberté". Des banderoles et des pancartes brandies par les manifestants dénonçaient la vaccination des plus jeunes.
Certains manifestants haranguaient les passants, les appelant à rejoindre le cortège. Aucun discours n'a été prononcé lors de la manifestation biennoise qui s'est terminée dans le calme sur la Place centrale.
Des affiches appelant à manifester avaient été apposées dans les rues de Bienne depuis plusieurs jours, appel relayé sur les réseaux sociaux.
06h45
Le débat sur la gratuité des tests fait rage au Parlement
À Berne, la question du maintien de la gratuité des tests Covid fait débat au sein de la classe politique. Le Conseil fédéral a prévu de les rendre payants dès le 1er octobre pour les personnes sans symptômes. Mais le Parlement se rebiffe. Un seul parti, le PLR, soutient cette stratégie.
Pour le conseiller aux Etats Philippe Bauer (PLR/NE), cela relève de la tâche de l'État d'assurer l'intérêt public. Or, selon lui, "l'intérêt public n'est pas réalisé lorsqu'une personne refuse de se faire vacciner mais utilise des prestations publiques pour aller en boîte le samedi soir", estime-t-il.
Mais pour la conseillère nationale Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE), dans le mesure où la vaccination n'est pas obligatoire, il faut savoir rester cohérent. "C'est aussi une mesure de santé publique de donner accès à ces tests au plus grand nombre", réplique-t-elle.
06h30
Tests salivaires gratuits dans les hautes écoles vaudoises et genevoises
Pour assurer un accès à leurs hautes écoles, les cantons de Genève et de Vaud ont prévu des solutions alternatives de tests salivaires gratuits pour les étudiantes et les étudiants. Les tests ne donneront pas accès à un certificat Covid. Une attestation sera délivrée et permettra de suivre l'enseignement en présentiel.
Tests "poolés"
Dans le canton de Vaud, la mesure sera mise en oeuvre à partir du 4 octobre et s'applique à toutes les hautes écoles publiques ou privées subventionnées basées dans le canton. Les tests, proposés jusqu'au 31 octobre, permettront aux étudiantes et étudiants d'obtenir une attestation valable une semaine.
Ces tests se feront de manière groupée. Les hautes écoles sont chargées de les organiser, tandis que le canton en assume les coûts. L'arrêté cantonal précise aussi que le port du masque sera obligatoire jusqu'au 31 octobre durant les activités d'enseignement.
"Ces tests poolés permettent d’identifier les cas positifs. S'il y a des cas positifs, il y a ensuite un test individualisé qui se fait", explique la conseillère d'Etat vaudoise en charge de la Formation Cesla Amarelle.
Alternative d'enseignement à prévoir
Jusqu'au 15 novembre, les hautes écoles sont également tenues de prévoir une alternative d'enseignement, à distance notamment. Des exceptions sont toutefois possibles en fonction de la nature des cours.
L’échéance du 15 novembre correspond "au temps qu'il faut pour essayer de persuader les étudiants qui n’ont toujours pas décidé de se faire vacciner de le faire", estime Cesla Amarelle.
Concernant les contrôles, le Conseil d'Etat souligne qu'ils seront de la responsabilité des hautes écoles. Ils devront se faire de manière aléatoire, volante et ponctuelle durant les cours. Ils seront en revanche systématiques pour accéder aux cafétérias et bibliothèques.
06h15
Retour sur les chiffres de lundi
L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 72 heures, les résultats de 97'098 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 6,24%.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographies.
AccepterPlus d'info
Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'350, soit 420,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 33,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 78,90%.
Au total, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées et 52,81% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographies.
AccepterPlus d'info
Contenu externe
Ce contenu externe ne peut pas être affiché car il est susceptible de collecter des données personnelles. Pour voir ce contenu vous devez autoriser la catégorie Infographies.
AccepterPlus d'info
Depuis le début de la pandémie, 814'113 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'200'523 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'587 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'931.