Le suivi du 6 octobre [Keystone]
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Près de 1100 nouveaux cas en 24 heures

- La Suisse compte mercredi 1091 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore six décès supplémentaires et 38 malades ont été hospitalisés.

- Selon Dominique Sprumont, spécialiste de droit de la santé, le Conseil fédéral aurait pu et aurait dû anticiper cette résistance au vaccin, notamment chez les jeunes. "Ils vont entendre ce nouveau message de l'OFSP. (...)Mais est-ce que ce message vient trop tard?", s'interroge-t-il dans La Matinale

- A l'instar de plusieurs cantons, Vaud et Fribourg administrent le vaccin de Johnson & Johnson (Janssen) à partir de mercredi.

- La situation continue à s'améliorer, mais ce n'est qu'un répit, a indiqué mardi Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). "Il faut mettre à profit ce temps pour augmenter notre immunité."

Suivi assuré par RTSinfo

08h15

Les attributions frauduleuses de certificats Covid difficilement détectables par les cantons

Parmi les dizaines de milliers de certificats Covid émis chaque jour en Suisse, certains sont délivrés sans test ni vaccin. Des abus difficiles à détecter pour les cantons.

On en trouve en quelques clics sur le darknet ou sur les applications de messagerie cryptée. Les dealers en ligne en font leur argument de vente: en échange de 75 à 600 francs, ils délivrent un document garanti authentique.

Comment est-ce possible? La RTS a contacté plusieurs de ces trafiquants pour le savoir. Ils expliquent qu'ils travaillent "en collaboration avec des médecins qualifiés". Ces certificats sont donc émis via la plateforme officielle de la Confédération.

>> En lire plus : Les cantons peinent à détecter les attributions frauduleuses de certificats Covid

Les personnes qui ont accès à cette plateforme se trouvent dans tous les lieux qui vaccinent ou effectuent des tests: cabinets médicaux, pharmacies, centre de vaccination.

L'enquête de la RTS relève qu'en Suisse romande, plus de 2300 personnes ont les accès à la plateforme: 169 à Neuchâtel, 178 dans le Jura, 323 à Fribourg, 350 à Berne, 500 à Genève et 858 en Valais.

>> Les explications dans Forum :

Des certificats COVID délivrés à des non-vaccinés (vidéo)
Des certificats COVID délivrés à des non-vaccinés (vidéo) / Forum / 3 min. / le 6 octobre 2021

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

Des personnes habilitées à générer des certificats COVID en vendent à des personnes non vaccinées.
Des personnes habilitées à générer des certificats COVID en vendent à des personnes non vaccinées. / 19h30 / 2 min. / le 6 octobre 2021

07h45

"Si le Conseil fédéral en arrive là, c’est qu’il est inquiet", estime Mathias Reynard

Les vaccinés et leurs proches pourraient ne jamais recevoir les bons de 50 francs que voulait octroyer le Conseil fédéral pour inciter à la vaccination. L'idée présentée par Alain Berset vendredi dernier est en effet rejetée par la quasi-unanimité des cantons.

Interrogé dans le 19h30 de la RTS, le ministre valaisan de la Santé Mathias Reynard comprend toutefois – sans la partager – la démarche du Conseil fédéral. "Si le Conseil fédéral en arrive là, c’est qu’il est inquiet".

Le conseiller d’Etat socialiste appelle plutôt à renforcer les autres propositions émises par la Confédération, comme "l’intensification du dispositif de vaccination et la vaccination mobile". Surtout, il estime qu’il faut continuer les efforts d’information.

>> Voir l’interview de Mathias Reynard au 19h30 de la RTS :

Rejet par les cantons de l'introduction d'un bon de 50 francs pour les personnes persuadant un citoyen de se faire vacciner. L’avis de Mathias Reynard, conseiller d’Etat valaisan.
Rejet par les cantons de l'introduction d'un bon de 50 francs pour les personnes persuadant un citoyen de se faire vacciner. L’avis de Mathias Reynard, conseiller d’Etat valaisan. / 19h30 / 2 min. / le 6 octobre 2021

08h00

Début de la vaccination avec Johnson & Johnson

Le vaccin de Johnson & Johnson est le troisième à être injecté en Suisse, dès mercredi. Les cantons de Vaud et de Fribourg ont été les premiers à le proposer.

Cette nouvelle offre vaccinale est destinée aux personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas des vaccins à ARN de Pfizer ou Moderna. Elle devrait inciter le tiers de la population qui n’est pas encore vaccinée à passer à l’acte.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Le vaccin de Johnson et Johnson est le troisième à être injecté en Suisse.
Le vaccin de Johnson et Johnson est le troisième à être injecté en Suisse. / 19h30 / 2 min. / le 6 octobre 2021

07h45

Les cantons pas convaincus par la prime à la vaccination

L'introduction d'un bon de 50 francs pour les personnes qui persuadent un citoyen de se faire vacciner contre le Covid-19 ne convainc pas les cantons. A l'issue de la procédure de consultation, les cantons sont majoritairement opposés à la mesure proposée par le Conseil fédéral, estimant notamment que cela ne permet pas de sortir de la crise.

La décision doit être prise pour des raisons sanitaires et en solidarité, estiment les cantons de St-Gall et de Thurgovie. Pour Lucerne, cette mesure peut même s'avérer contre-productive. Une partie des personnes qui sont prêtes à se faire vacciner pourrait repousser l'injection en attendant l'introduction du bon. Seul le canton de Bâle-Ville a soutenu cette mesure, pour autant que la Confédération prenne les frais à sa charge.

>> Les explications dans La Matinale :

Les vaccins contre le Covid et contre la grippe sont compatibles. [KEYSTONE - Christian Beutler]KEYSTONE - Christian Beutler
Les cantons sceptiques quant au bon de 50 francs pour inciter à la vaccination / La Matinale / 1 min. / le 7 octobre 2021

Le gouvernement vaudois suggère de son côté une stratégie alternative. Il propose d'offrir une sérologie aux personnes hésitantes afin de déterminer leur taux d'immunité. Le bénéficiaire pourra attribuer une "prime" à des programmes de vaccination dans des pays à faible couverture vaccinale ou à des ONG ou des institutions internationales qui oeuvrent dans ce sens.

Parmi les autres mesures proposées, la mise sur pied d'une semaine de vaccination n'est pas contestée, mais les cantons sont plus réservés sur l'augmentation du nombre de bus de vaccination.

07h30

Lacunes dans le contrôle des certificats

Les enquêteurs d'On en parle et du magazine Bon à savoir ont sillonné la Suisse romande pour connaître la réalité du contrôle du certificat Covid dans 70 cafés-restaurants. Résultat: un tiers seulement des établissements a effectué les contrôles correctement.

Durant les tests effectués, 33% des restaurants ont vérifié le certificat et la carte d'identité, comme prévu par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), 51% n'ont scanné que le certificat sans vérifier l'identité et 16% n'ont rien vérifié.

Les enquêteurs ont visité les établissements entre le 21 et le 23 septembre 2021, soit dix jours après l'entrée en vigueur de la mesure. Ils sont entrés incognito et ont révélé leur identité après le test, suscitant de nombreux témoignages spontanés. "Certains clients m'ont traitée de collabo", "ce n'est pas mon métier de contrôler mes clients", "je ne sais même pas si j’ai le droit de le faire": il y a une gêne générale des propriétaires de cafés-restaurants quant à ces contrôles.

L'OFSP reste insensible à ces réticences

Contacté, l'Office fédéral de la santé publique déplore ces mauvais résultats. Il rappelle que c'est aux cantons de faire respecter les prescriptions légales.

Les fonctionnaires fédéraux soulignent que le double contrôle est la seule manière de s’assurer que le certificat Covid appartient bien au bon client.

Pas pareil qu'un contrôle de l'âge pour l'alcool

GastroSuisse, la Fédération nationale de l'hôtellerie et de la restauration, estime quant à elle que ses membres ne sont pas formés pour effectuer ce genre de contrôles d'identité. Pour la faîtière, on ne peut pas comparer ces contrôles avec les contrôles d’âge déjà effectués pour la vente d'alcool, ni en terme de fréquence, ni en terme d'effort.

Elle déplore enfin une perte notable du chiffre d'affaires depuis l’entrée en vigueur de ce double contrôle.

>> Ecouter le sujet de l'émission On en parle :

Une personne tient dans sa main un smartphone affichant un certificat Covid dans un restaurant. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Seuls 33% de contrôles corrects du certificat COVID dans des cafés-restaurants / On en parle / 10 min. / le 6 octobre 2021

13h45

Près de 1100 nouveaux cas en 24 heures

La Suisse compte mercredi 1091 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore six décès supplémentaires et 38 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'538 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,35%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 15'171, soit 175,49 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,87. Les patients Covid-19 occupent 19,5% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,2%.

Au total 10'586'316 doses de vaccin ont été administrées et 59,47% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 12'517'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 6'430'294 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 846'325 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'043'823 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'731 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 33'022.

Le pays dénombre par ailleurs 7724 personnes en isolement et 4725 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

07h15

Pas de primes Covid du canton du Jura au personnel de la santé

Le Gouvernement jurassien ne veut pas donner suite à la demande de verser une prime Covid au personnel de la santé publique. Dans un rapport publié en réponse à un postulat, il relève que l'octroi d'une telle indemnité est inadéquat et pose de sérieux problèmes aussi bien d'ordre pratique que financier.

La reconnaissance mérite de s'inscrire dans la durée, a souligné le gouvernement qui estime qu'elle ne saurait donc prendre la forme d'une prime unique. Pour lui, l'argent n'est pas la seule preuve de gratitude possible envers ces professionnels accompagnant les malades et les aînés.

>> Les explications dans La Matinale :

L'hôpital du Jura, ici le site de Delémont. [DR]DR
Pas de primes Covid du canton du Jura au personnel de la santé / La Matinale / 1 min. / le 7 octobre 2021

Se pose aussi aux yeux de l'exécutif la question de savoir pourquoi seul le personnel de la santé mériterait une telle prime, estimant que d'autres domaines sont aussi fortement sollicités durant la pandémie. Il ajoute que les salaires du domaine des soins à la personne restent décents au vu des salaires moyens cantonaux.

Le Gouvernement jurassien juge que la hauteur du montant pose problème. Une prime trop basse ne constituerait pas une vraie reconnaissance alors qu'un montant trop élevé aurait des effets financiers que les comptes de l'Etat ne pourraient pas supporter.

Prime justifiée pour les syndicats

Pour les syndicats SSP et Syna, une telle prime est justifiée au vu de l'investissement consenti par le personnel de la santé publique. Ils estiment qu'elle devrait être octroyée à tout le personnel ayant fait face directement aux cas Covid-19 et qu'elle devrait s'élever à 500 francs par emploi en équivalent plein temps (EPT).

11h25

Jeunes et serveurs souffrent le plus de la crise

Les inégalités esquissées durant le confinement se confirment. Les employés de l'hôtellerie-restauration et les personnes à bas revenus ou de nationalité étrangère ont été les plus impactés par des baisses de salaire au premier semestre 2021. Les jeunes ont quant à eux principalement été touchés dans leur santé mentale.

Durant cette période, 11,3% de la population a vu ses revenus baisser en raison de la pandémie de coronavirus, pointe l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les employés de l'hôtellerie et la restauration (35,5%) ont été les plus touchés, suivis par les personnes à bas revenus (19,5%) et celles de nationalité étrangère (16,7%).

Sécurité de l'emploi renforcée

Ces mêmes catégories ont aussi plus souvent craint que la moyenne de perdre leur travail. Le sentiment de sécurité de l'emploi s'y est toutefois renforcé par rapport au semi-confinement en 2020, comme pour l'ensemble de la population. Au niveau national, il est passé de 53,5% à 60,5%, mais reste en dessous du niveau de 2019 (64,6%).

Paradoxalement, la capacité des ménages à joindre les deux bouts a elle augmenté de 2019 à 2021, passant de 48,4% à 57,9%. L'OFS explique la situation par le recul général de la consommation et une tendance plus marquée à renoncer à des activités.

Le bonheur s'effrite

Dans l'ensemble, les Suisses sont moins heureux depuis le début de la crise. Avant le confinement, 79,2% d'entre eux se déclaraient toujours ou la plupart du temps heureux. Ce chiffre est descendu à 75,5% durant le confinement, puis à 73,9% au premier semestre 2021.

La satisfaction, globalement élevée, par rapport à ses relations personnelles et son état de santé n'a elle que peu évolué. C'est en revanche le moral des troupes qui en a pris un coup. Plus de 40% de la population estime que la pandémie a eu des effets négatifs sur sa santé mentale.

Le taux passe même à 55,1% chez les jeunes de 16 à 24 ans. Les personnes au bénéfice d'une formation tertiaire (44,8%) et aux revenus élevés (45,1%) sont également plus touchées que la moyenne. La pandémie a en revanche eu moins d'impact sur les plus de 65 ans et les personnes vivant dans des zones faiblement peuplées.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Les restaurateurs, les jeunes et les personnes déjà défavorisées ont particulièrement souffert financièrement de la pandémie. [Keystone - Martial Trezzini]Keystone - Martial Trezzini
Les conditions de vie des jeunes et des personnes peu aisées se sont encore détériorées avec la pandémie / Le 12h30 / 1 min. / le 6 octobre 2021

10h30

Jusqu'à 200'000 francs pour une manifestation non autorisée à Berne

Chaque manifestation non autorisée à Berne des opposants aux mesures contre le Covid-19 entraîne des frais liés à l'engagement de la police de l'ordre de 100'000 à 200'000 francs. Mais les coûts pourraient être partiellement répercutés sur les manifestants.

Cette possibilité figure dans la nouvelle loi sur la police entrée en vigueur en juin 2020, a souligné le conseiller d'Etat bernois à la tête de la direction de la sécurité Philippe Müller sur TeleBärn. Le texte permet aux communes de facturer à l'organisateur d'une manifestation qui a dégénéré les frais d'intervention de la police cantonale.

Organisateur-payeur

L'organisateur pourra être appelé à payer ces frais uniquement s'il ne dispose pas de l'autorisation requise ou s'il a fait preuve de négligence grave. Un plafond jusqu'à 30'000 francs dans les cas particulièrement graves a été fixé. Le Tribunal fédéral ne s'était pas opposé à la promulgation de cet article.

Pour le conseiller d'Etat PLR, les manifestations qui se déroulent à Berne depuis plusieurs semaines le jeudi soir remplissent bien ces conditions. La balle est dans le camp de la Ville de Berne, a souligné Philippe Müller.

Pour assurer l'ordre public lors des manifestations non autorisées des opposants aux mesures de lutte contre la pandémie, la police cantonale bernoise doit déployer plusieurs centaines de policiers, appuyés par des véhicules. Le canton de Berne n'exclut pas de faire appel au concordat de la police du Nord-Ouest pour disposer de renforts lors des prochaines manifestations.

10h00

Le comité "oui aux soins infirmiers" lance sa campagne

La situation du personnel infirmier est intenable et doit être améliorée. Le comité en faveur de l'initiative sur les soins infirmiers a lancé sa campagne placée sous le slogan "applaudir ne suffit pas".

Plus de 11'000 postes dans les soins ne sont pas pourvus, dont 6200 concernent les infirmières et les infirmiers. Il en résulte que les soignants n'ont plus le temps de fournir les soins de manière sûre et humaine. Ils sont épuisés et quittent trop souvent la profession après quelques années seulement, relève le comité "oui à l'initiative sur les soins infirmiers".

Des erreurs se produisent alors qu'elles peuvent être évitées si nous avions assez de temps, souligne Liridona Dirdari, infirmière diplômée et cheffe de service en réadaptation. Cette situation est devenue permanente, critique le comité. Et le Covid-19 a encore augmenté la charge de travail.

>> Plus d'informations : La campagne pour améliorer les conditions des infirmières et infirmiers est lancée

07h00

Dominique Sprumont: "Le Conseil fédéral aurait pu anticiper la résistance au vaccin"

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) lance cette semaine une campagne ciblée pour inciter les jeunes à se faire vacciner contre le Covid-19. Les autorités passent à la vitesse supérieure, alors que la Suisse est toujours à la traîne en matière de vaccination.

Selon Dominique Sprumont, spécialiste de droit de la santé, le Conseil fédéral aurait pu et aurait dû anticiper cette résistance au vaccin, notamment chez les jeunes.

"Ils vont entendre ce nouveau message de l'OFSP. Ils sont affectés par rapport aux barrières instaurées pour éviter la circulation du virus. Mais est-ce que ce message vient trop tard? Est-ce qu'il est bien formulé? Cela est à discuter. On peut être surpris que le Conseil fédéral sente maintenant l'urgence de la situation, alors qu'il aurait pu anticiper il y a quelques mois, voire une année", déclare le professeur de l'Université de Neuchâtel mercredi dans La Matinale.

Des craintes contre la vaccination

Celui-ci rappelle que la vaccination a toujours suscité des craintes. "Cela fait depuis le 18e siècle qu'on sait qu'une partie de la population est résistante. Faire semblant qu'on est surpris, ce n'est pas quelque chose de raisonnable d'un point de vue historique et épidémiologique", lance Dominique Sprumont.

Il explique la difficulté de la campagne de vaccination en Suisse par un attachement aux valeurs de liberté. "Alain Berset ne peut pas fonctionner comme Emmanuel Macron en France par exemple, avec des politiques napoléoniennes où il donne un ordre top-down et il se fait obéir. C'est la spécificité de la Suisse."

>> L'interview de Dominique Sprumont dans La Matinale :

L’OFSP lance une campagne ciblée pour les inciter à se faire vacciner: interview de Dominique Sprumont (vidéo)
L’OFSP lance une campagne ciblée pour les inciter à se faire vacciner: interview de Dominique Sprumont (vidéo) / L'invité-e d'actualité / 9 min. / le 6 octobre 2021

06h45

Des questions autour des tests salivaires dans les hautes écoles

Le 11 octobre sonnera le glas des tests gratuits pour les personnes asymptomatiques de plus de 16 ans. Plusieurs hautes écoles vont proposer des tests salivaires aux étudiants qui ne sont pas vaccinés pour leur permettre d'assister aux cours.

A l'Université de Neuchâtel, ces tests seront proposés deux fois par semaine. Ils donneront droit à une attestation valable 7 jours et permettront d'éviter toute discrimination.

>> Le sujet de La Matinale :

Les tests salivaires à l'université, pas la panacée (vidéo)
Les tests salivaires à l'université, pas la panacée (vidéo) / L'éclairage d'actualité / 3 min. / le 6 octobre 2021

La méthode ne fait toutefois pas l'unanimité et pose notamment la question de la durée de validité de ces attestations, alors que les tests antigéniques ou PCR classiques ont une durée de vie de 48 à 72h.

>> Voir aussi le 12h45 :

Plusieurs universités et HES romandes proposent désormais des tests salivaires gratuits
Plusieurs universités et HES romandes proposent désormais des tests salivaires gratuits / 12h45 / 1 min. / le 6 octobre 2021

06h35

L'OFSP lorgne sur la pilule miracle de Merck

L'entreprise pharmaceutique Merck promet une pilule miracle, capable de réduire par deux les hospitalisations liées au Covid-19. Depuis la publication de ses premiers essais cliniques, Merck est très sollicité. L'Australie a, par exemple, déjà annoncé qu'elle allait se procurer 300'000 doses de ce médicament.

Côté suisse, les autorités sanitaires ont aussi des vues sur ce traitement expérimental. L'OFSP est actuellement en discussion avec l'entreprise américaine pour obtenir le Molnupiravir.

Le médicament fait l'objet de toutes les attentions depuis la publication la semaine dernière des résultats d'une étude portant sur 800 patients, avec la promesse de réduire rapidement la charge virale et diminuer de moitié les risques d'hospitalisation.

Ce traitement simple administré par voie orale coûte 650 francs. Mais prudence, rappellent les autorités, qui soulignent l'absence de résultats en bonne et due forme. L'Agence européenne des médicaments s'engage à se pencher sur les données préliminaires dans les prochains jours.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

L'OFSP lorgne sur la pilule anti-Covid miracle de Merck. [Merck]Merck
L'OFSP lorgne sur la pilule anti-Covid miracle de Merck / La Matinale / 1 min. / le 6 octobre 2021

07h55

Une plateforme pour accompagner les jeunes

Mardi, l'UNICEF a tiré la sonnette d'alarme: les adolescents paient un lourd tribut au Covid-19 du point de vue de la santé mentale. Dès lors, l'agence onusienne estime qu'il faut investir dans ce domaine.

Dans le canton de Vaud, le constat est le même. Le Conseil d'Etat a ainsi présenté un plan d'action de cinq millions de francs pour accompagner les adolescents et les jeunes adultes dans leurs démarches administratives, avec notamment la création d'un site internet "ontecoute.ch", basé sur le modèle de "ciao.ch".

"Ce qu'on a remarqué, c'est que la pandémie a mis en exergue des difficultés. Nombre d'étudiants n'ont plus de petit job et n'ont pas pu prendre d'appartement pour suivre leurs études. On pense que la pandémie est un déclencheur de situations plus délicates", estime Marjory Winkler, directrice de ciao.ch.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

La plateforme "ontécoute.ch" a été créée pour accompagner les jeunes dans leurs démarches administratives (capture d'écran). [On t'écoute.ch]On t'écoute.ch
Nouveau site d'information vaudois pour aider les jeunes adultes / La Matinale / 1 min. / le 6 octobre 2021

07h45

Neuchâtel autorise les terrasses d'hiver

A Neuchâtel, les restaurants de la ville peuvent à nouveau installer gratuitement une terrasse d'hiver. La mesure autorise les constructions fermées et chauffées afin d'accueillir les personnes sans certificats Covid.

Cette décision doit permettre de soutenir les établissements touchés par la crise sanitaire, mais il s'agit aussi d'un moyen de préserver l'attractivité de la ville.

"Cela répond aussi à un besoin. Les gens sont heureux de se retrouver et on aimerait continuer ça aussi durant la période hivernale", explique Didier Boillat, conseiller communal en Ville de Neuchâtel.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Des personnes assises à la terrasse d'un bar à Neuchâtel, le 25 octobre 2020. [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Les restaurants neuchâtelois peuvent à nouveau installer gratuitement une terrasse d'hiver / La Matinale / 1 min. / le 6 octobre 2021

06h30

Le vaccin de Johnson & Johnson dans les cantons romands

Vaud: le canton administre le vaccin de Johnson & Johnson (Janssen) depuis mercredi. La Confédération en a attribué 13'400 doses au canton. En raison de ce nombre limité, la vaccination se fait sur rendez-vous uniquement.

Fribourg: le vaccin Johnson & Johnson est disponible depuis mercredi, mais seulement sur rendez-vous, a indiqué mardi l'Etat de Fribourg dans un communiqué.

Genève: le vaccin sera proposé à partir de jeudi. Quelque 7200 doses seront disponibles uniquement aux personnes qui résident dans le canton et sur rendez-vous au moyen de la plateforme d'inscription à la vaccination.

Valais: le produit sans ARNm et à dose unique sera proposé dès ce vendredi.

Berne: vaccination à partir de lundi prochain.

Jura: le vaccin devrait également prochainement être disponible dans les prochains jours, uniquement sur rendez-vous.

Neuchâtel: le canton recevra 3000 doses ces prochains jours. Aucune date précise n’a été communiquée mais les stocks devraient arriver dans le courant de la semaine prochaine.

La vaccination débute également dans plusieurs cantons alémaniques.

07h30

Les explications sur le nouveau vaccin disponible en Suisse

Les cantons romands vont bientôt tous pouvoir administrer des vaccins de Johnson et Johnson. Ce vaccin plus traditionnel utilise un virus respiratoire atténué, soit un autre type de vecteur pour déclencher une réponse immunitaire qui offre une alternative aux vaccins à ARN-messager, et ne nécessite qu'une seule dose.

"C'est un vaccin à vecteur, ce n'est pas un vaccin qui est si ancien que ça, ce sont des technologies modernes, mais ce sont des technologies qui ont déjà été utilisées", par exemple dans les vaccins contre Ebola, explique Karim Boubaker, médecin cantonal vaudois, dans Forum.

"On a de la chance en Suisse d'avoir maintenant trois vaccins de qualité, qui nous permettent d'étendre notre spectre de vaccination", dit-il. Contrairement aux vaccins à ARN-m, ce vaccin n'est recommandé qu'à partir de 18 ans. "Ils étaient initialement réservés qu'aux personnes qui ont une vraie contre-indication à utiliser les deux vaccins à ARN-messager, après une évaluation immunologique", précise encore le médecin cantonal vaudois. "Mais ensuite, pour toutes les personnes qui ne souhaitent pas se faire vacciner avec un vaccin ARN, ce nouveau vaccin est à disposition", poursuit-il. "Là, il y a un choix."

>> L'interview complète de Karim Boubaker dans Forum :

Début de la vaccination Johnson-Johnson en Suisse: interview de Karim Boubaker
Début de la vaccination Johnson-Johnson en Suisse: interview de Karim Boubaker / Forum / 5 min. / le 5 octobre 2021

07h15

Des menaces contre une école dans les Grisons

Le taux de vaccination en Suisse reste insuffisant, a répété mardi l'OFSP, qui a décidé de lancer une nouvelle campagne de communication destinée aux jeunes. Celle-ci s'appuie sur plusieurs stars du football suisse.

Mais les obstacles sont encore nombreux, comme l'a constaté notamment le canton des Grisons. En raison de menaces d'activistes anti-vaccins, il a dû annuler une séance de vaccination - sur base volontaire - dans une école secondaire. Un groupe Telegram réunissant quelque 400 personnes, notamment, est pointé du doigt.

"Cela m'a effaré et indigné de voir que certaines personnes sont ouvertement prêtes à propager la peur de cette manière", déplore Patrik Degiacomi, conseiller communal socialiste de Coire. Mais il réfute toute "capitulation". "Le plus important, c'est la sécurité des élèves et des enseignants. Là-dessus, on ne peut pas faire de compromis", souligne-t-il.

>> Le reportage du 19h30 dans les Grisons :

Dans les Grisons, Coire renonce à vacciner dans les écoles secondaires
Dans les Grisons, Coire renonce à vacciner dans les écoles secondaires / 19h30 / 2 min. / le 5 octobre 2021

07h00

L'amélioration actuelle "n'est qu'un répit", avertit Virginie Masserey

La situation continue à s'améliorer, mais ce n'est qu'un répit, a indiqué mardi Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle des infections de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). "Il faut mettre à profit ce temps pour augmenter notre immunité."

Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle des infections de l'OFSP. [Keystone - Anthony Anex]
Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle des infections de l'OFSP. [Keystone - Anthony Anex]

"Le taux d'immunité est actuellement insuffisant pour sortir rapidement de la crise", a indiqué mardi Virginie Masserey lors du traditionnel point de presse hebdomadaire des experts. Deux tiers des plus de 12 ans, soit 59% de la population totale, ont été entièrement vaccinés.

"Seulement 70'000 personnes ont reçu une première injection lors de la semaine écoulée. C'est trop lent pour être immunisé avant l'hiver."

L'OFSP a donc lancé une nouvelle campagne axée sur les adolescents et les jeunes adultes. Elle les informe sur la vaccination et ses avantages, et débusque les fausses informations qui circulent sur Internet, a expliqué Virginie Masserey.

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Une campagne pour motiver les jeunes à se faire vacciner. [Keystone - Marcel Bieri]Keystone - Marcel Bieri
L'OFSP lance une nouvelle campagne pour inciter les jeunes à se faire vacciner / La Matinale / 1 min. / le 6 octobre 2021

06h45

Le Covid a peu affecté la place financière genevoise

La place financière genevoise fait toujours preuve de résilience face à la crise sanitaire. Peu d'établissements ont été réellement affectés par la pandémie de Covid-19 au 1er semestre.

Une grande majorité des banques et gérants indépendants interrogés estiment que l'impact du coronavirus s'est avéré faible sur la marche des affaires lors des six premiers mois de l'année, selon les indications transmises mardi par la faîtière.

Les résultats sont un peu plus contrastés pour les "grands" établissements - 200 emplois et plus - dont la moitié des sondés considèrent l'impact moyen, contre 42,9% ayant répondu "faible" et 7,1% "important".

>> Ecouter le sujet de La Matinale :

Le Covid a peu affecté la place financière genevoise. [Keystone - Gabriele Putzu]Keystone - Gabriele Putzu
Le Covid a peu affecté la place financière genevoise / La Matinale / 1 min. / le 6 octobre 2021

06h30

Sophie Buchs: "Il ne faut pas oublier les personnes en situation de précarité"

La crise du coronavirus n'est pas terminée et continue à toucher les personnes les plus précaires. Sophie Buchs, la nouvelle directrice de Caritas Genève, appelle à ne pas les oublier.

"Ce sont des personnes qui étaient déjà en difficulté avant la pandémie et qui travaillent dans des secteurs qui ont été très touchés, comme l'hôtellerie et la restauration. Elles se retrouvent maintenant dans des situations très compliquées. Il faut continuer à en parler", déclare l'ancienne élue du PDC mardi dans La Matinale.

Selon elle, une partie de ces personnes a retrouvé son emploi et son niveau de vie d'avant, mais ce n'est pas le cas pour tout le monde. "Ce sont des gens que les différentes associations et l'Etat ont pu aider pendant la crise avec des aides d'urgence et qu'il faut continuer à aider d'une façon ou d'une autre. Dans notre système social, il y a des personnes qui passent entre les mailles du filet. Tout le travail de Caritas et des autres associations, c'est de resserrer au maximum ces mailles", explique Sophie Buchs.

>> L'interview de Sophie Buchs dans La Matinale :

L'invitée de La Matinale (vidéo) – Sophie Buchs, présidente de Caritas Genève et membre du Centre
L'invitée de La Matinale (vidéo) – Sophie Buchs, présidente de Caritas Genève et membre du Centre / La Matinale / 10 min. / le 5 octobre 2021

La directrice de Caritas Genève se dit préoccupée par l'après-Covid. "Nous devons trouver des solutions. Il faudrait travailler sur la question de l'emploi, sur la formation des gens. Nous pouvons aussi faire davantage au niveau des assurances sociales."

Alors que l'hiver approche, l'urgence se fait sentir. "Le dispositif genevois s'est amélioré, mais il y a encore des personnes, dont des enfants, qui vivent dans la rue et qui n'ont pas d'hébergement d'urgence", déplore Sophie Buchs.

06h20

Retour sur la journée de mercredi

La Suisse comptait mercredi 1091 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore six décès supplémentaires et 38 malades ont été hospitalisés.

Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'538 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,35%.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 15'171, soit 175,49 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,87. Les patients Covid-19 occupent 19,5% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,2%.

Au total 10'586'316 doses de vaccin ont été administrées et 59,47% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 12'517'425 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 6'430'294 personnes vaccinées.

Depuis le début de la pandémie, 846'325 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 11'043'823 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'731 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 33'022.

Le pays dénombre par ailleurs 7724 personnes en isolement et 4725 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.

>> Le suivi de la journée de mercredi : Près de 1100 nouveaux cas en 24 heures

06h00

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