Environ 2000 personnes manifestent contre le certificat Covid à Lausanne
- Environ 2000 personnes ont défilé mardi soir à Lausanne contre le certificat Covid. Le rassemblement, le premier du genre dans le canton de Vaud, a été initié par un collectif d'étudiants opposé à l'obligation de présenter un pass pour accéder aux hautes écoles.
- Le Palais fédéral à Berne ne devrait être accessible qu'avec un certificat Covid à partir du 2 octobre. La commission des institutions politiques du Conseil des Etats a élaboré son projet. Le Parlement se prononcera la semaine prochaine.
- La Suisse compte mardi 1235 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore quatre décès supplémentaires et 43 malades ont été hospitalisés.
- La première journée de contrôles des mesures Covid-19 aux frontières suisses s’est déroulée sans problèmes majeurs, selon l'Administration fédérale des douanes (AFD). Les frontaliers n’étant pas concernés par ces nouvelles mesures, leur entrée en Suisse s’est produite comme d’habitude.
Suivi assuré par RTSinfo
08h15
Boom des vocations en épidémiologie et en santé publique
Plusieurs filières d'études en épidémiologie et en santé publique ont doublé leurs effectifs cette année. Les étudiants, majoritairement des professionnels de la santé, ont été motivés par la pandémie de Covid-19.
Ces derniers mois, les études de santé publique rencontrent un succès incroyable.
"Nous avons constaté un doublement du nombre de nos étudiants par rapport aux années précédentes inscrits au Certificate of Advanced Studies (CAS) en santé publique", confirme Murielle Bochud, cheffe du Département épidémiologie et systèmes de santé d'Unisanté.
Même constat à l'Institut tropical de santé publique suisse (Swiss TPH) à Bâle. Le master en épidémiologie a également vu doubler ses effectifs cette année. Pour Christian Lengeler, chef de département, cet engouement devrait perdurer: "Il y a deux ans, si vous demandiez à quelqu'un ce qu'est un épidémiologiste, il n'aurait eu aucune idée. Maintenant, tout le monde sait ce que c'est. Cette connaissance-là et l'intérêt que cela a pu susciter vont perdurer, c'est sûr".
08h00
Manifestation contre le pass à Lausanne
Environ 2000 personnes ont défilé mardi soir à Lausanne contre le certificat Covid. Le rassemblement, le premier du genre dans le canton de Vaud, a été initié par un collectif d'étudiants opposé à l'obligation de présenter un pass pour accéder aux hautes écoles.
La manifestation a toutefois mobilisé beaucoup plus large, les étudiants n'étant pas majoritaires dans la foule qui s'est massée vers 18h00 sur la place de la Riponne. Les participants ont brandi des pancartes dénonçant "le pass de la honte" et appelé le ministre de la santé Alain Berset à la démission.
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Une étudiante du collectif Education sans certificat (ESC), organisatrice de l'événement, a pris la parole pour exiger "un accès égalitaire à la formation". Un professeur lui a succédé en affirmant que "le droit à l'éducation était inaliénable, sans condition", avant d'ajouter: "Je refuse de trier et stigmatiser mes étudiants."
Le cortège d'environ 2000 personnes, selon un décompte de Keystone-ATS, a ensuite entrepris un bref tour dans le centre-ville de Lausanne avant de s'arrêter sur la place de la Palud, au pied de la fontaine de la Justice. La foule y a scandé des "Liberté, liberté, liberté !". Elle s'est dispersée vers 19h30.
La manifestation, pour laquelle les organisateurs n'avaient pas demandé d'autorisation, s'est déroulée sans incident, encadrée par quelques policiers.
18h45
Gastrosuisse veut un scénario de sortie de crise
Les cafetiers-restaurateurs ont besoin de savoir où ils vont. Ils attendent de la Confédération un scénario de sortie de crise du Covid ainsi qu'un nouveau soutien financier. Leur faîtière Gastrosuisse, qui soutient les établissements dans la mise en oeuvre de l'obligation de certificat, en a fait la demande lors de la conférence des présidents mardi à Berne.
Les présidents des 26 associations cantonales de GastroSuisse ont discuté de la situation concernant l'obligation de certificat dans l'hôtellerie-restauration, une situation qui varie fortement d'une région à l'autre, précise Gastrosuisse dans un communiqué. Les établissements dans les régions urbaines sont parfois moins touchés par les mesures que ceux à la campagne.
Après un débat bref, la conférence des présidents a adopté une position claire: "Il faut verser des indemnités supplémentaires pour la nouvelle baisse du chiffre d'affaires", défend Massimo Suter, vice-président de GastroSuisse. Les plafonds doivent à cet égard être supprimés.
La conférence s'est aussi accordée sur le fait que la Confédération doit définir un scénario de sortie de crise. "Notre branche nécessite une sécurité de planification et nous devons à nouveau retrouver la normalité", argumente Gilles Meystre, membre du comité de GastroSuisse, lui aussi cité dans le communiqué de la faîtière.
18h30
La Taskforce Culture favorable au maintien de la gratuité des tests
La Taskforce Culture demande que les coûts des tests pour l'obtention d'un certificat Covid continuent à être couverts par l'Etat. Le secteur culturel est encore loin de la normalisation, indique-t-elle mardi.
Si les coûts ne sont plus couverts par l'Etat à partir du 1er octobre, cela aura un impact négatif sur la fréquentation des lieux culturels, surtout s'ils s'adressent à un public jeune et nocturne. Les personnes ayant des moyens financiers limités ne doivent pas être désavantagées.
L'exigence d'un certificat soulève également la question de l'égalité de traitement. Par exemple, le fait que l'obligation du certificat s'applique ou non à l'exercice d'une profession est souvent le fruit du hasard. Pour les artistes qui sont engagés sur la base d'un contrat de travail, il n'y a pas d'exigence de certificat imposée par les autorités. Si, par contre, ils sont indépendants et travaillent dans différents lieux, l'obligation du certificat s'applique.
Une autre demande importante du secteur culturel est que l'accès aux tests et aux vaccinations soit à bas seuil en termes de temps, de langue, de lieu et de finances.
16h45
Des Suisses avec des faux carnets de vaccination en Allemagne
Six Suisses ont présenté de faux carnets de vaccination dans des pharmacies vendredi et samedi à Constance (Allemagne) dans le but d'obtenir un certificat Covid numérique. La police allemande a ouvert une enquête pour falsification de documents.
La fraude a été découverte dans deux pharmacies de la vieille ville de Constance, selon la police. Une enquête est actuellement en cours sur les six suspects suisses pour falsification de documents. Jeudi déjà, deux ressortissants suisses avaient été surpris avec de faux carnets de vaccination dans des pharmacies de la ville allemande.
15h45
Les cantons font face à une forte demande de tests
Même si la situation épidémiologique s'améliore, le virus reste actif et volatil, a estimé mardi Rudolf Hauri, président de l'Association des médecins cantonaux de Suisse. L'incertitude, couplée à une couverture vaccinale trop faible, empêche une levée des mesures de restriction.
Les cantons font face à une forte demande de tests, a également constaté le médecin cantonal zougois au cours d'un point de presse des experts de la Confédération. Ces pics interviennent surtout avant le week-end et au début de la nouvelle semaine.
07h30
Rentrée sous le signe du certificat Covid à l'UNIL et à l'EPFL
L'heure de la rentrée a sonné à l'Université de Lausanne et à l'EPFL. Les étudiants présents mardi matin sur le campus semblaient bien accepter l'obligation de présenter un pass Covid, tandis que les contestataires manifesteront en soirée sur la place de la Riponne.
"Le feed-back des étudiants est pour l'instant positif. La plupart sont équipés d'un certificat Covid. Ils préfèrent devoir le montrer plutôt que de rester à la maison", a indiqué Benoît Frund, vice-recteur de l'Université de Lausanne (UNIL), interrogé par Keystone-ATS.
S'il faut impérativement montrer patte blanche pour entrer dans une cafétaria, une bibliothèque ou un centre sportif, cela n'est pas forcément le cas pour accéder aux auditoires. Des contrôles y sont organisés de manière aléatoire tout au long de la journée.
Comme à l'UNIL, la rentrée avec pass sanitaire s'est déroulée sans accroc mardi matin à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). "Les étudiants se tiennent prêts avec leur certificat et leur carte d'identité. Tout se déroule très bien, dans une bonne ambiance", a constaté Eric Du Pasquier, directeur du domaine de la sécurité et de l'exploitation.
Les mêmes règles qu'à l'UNIL sont en vigueur. L'EPFL, qui accueille de nombreux étudiants étrangers, offre également la possibilité de présenter un carnet de vaccination. "C'est le cas typiquement pour les étudiants américains qui, souvent, n'ont pas de certificat. Ils peuvent montrer leur carnet pour accéder aux salles. Leur vaccin doit toutefois être reconnu en Suisse", a expliqué Eric Du Pasquier
07h15
Certificat obligatoire pour accéder au Palais fédéral dès octobre
Le Palais fédéral à Berne ne devrait être accessible qu'avec un certificat Covid à partir du 2 octobre. La commission des institutions politiques du Conseil des Etats a élaboré son projet. Le Parlement se prononcera la semaine prochaine.
La commission a accepté de modifier la loi sur le Parlement par 9 voix contre 2, ont indiqué mardi les services du Parlement. Son homologue du Conseil national lui avait donné son feu vert la semaine dernière.
Les personnes de 16 ans ou plus accéderont au Palais fédéral uniquement avec un pass sanitaire valide. Les parlementaires pourront siéger sans porter le masque ou être séparé par des parois de plexiglas.
L’Assemblée fédérale veut se montrer exemplaire, selon la commission.
Le Conseil fédéral doit encore donner son avis avant que les Chambres fédérales ne s'emparent du projet.
Demande de tous les partis, sauf l'UDC
Actuellement, la loi sur le Parlement ne permet pas d'obliger les élus à présenter un certificat Covid afin de garantir les droits politiques. Edicter une base légale pour qu'ils le fassent respecte le principe de proportionnalité, estime la commission.
Un test salivaire deux fois par semaine suffit pour qu'une personne non vaccinée ou non guérie obtienne le pass sans subir d’atteinte à son intégrité personnelle. Les coûts des tests éventuels seront pris en charge pour toutes les personnes qui doivent impérativement être présentes au Parlement.
La demande de rendre le certificat obligatoire émanait des présidents de cinq partis sauf l'UDC. Dans une lettre à la délégation administrative de l'Assemblée fédérale envoyée avant le début de la session, ils jugeaient incompréhensible de renoncer à rendre le certificat obligatoire pour entrer dans le Palais.
14h50
La pandémie pèse lourd sur la santé mentale des enfants
Actuellement, le nombre de cas est le plus élevé chez les enfants et les adolescents, indique Alain Di Gallo, spécialiste de la psychologie de l'enfant et de l'adolescent. La maladie évolue souvent avec des symptômes légers, mais des cas graves sont également connus.
La pandémie fait peser une lourde charge psychologique sur les enfants et les adolescents, explique mardi le directeur de la Clinique pour enfants et adolescents aux Cliniques psychiatriques universitaires à Bâle, également membre de la Task force scientifique. Leur santé mentale s'est considérablement détériorée en raison de la pandémie.
Chez les enfants, la défiance, l'agressivité et l'hyperactivité sont très courantes. Et chez les adolescents, l'anxiété et la dépression ont augmenté. Une routine quotidienne régulière est importante pour cette population. Les écoles ouvertes constituent une base importante à cet égard.
07h00
Moins d'hospitalisations grâce à une baisse des retours de voyage
Le nombre de cas de coronavirus et d'hospitalisations a légèrement reculé récemment, a déclaré mardi devant la presse Samia Hurst, vice-présidente de la Task Force scientifique de la Confédération. Elle lie principalement cette amélioration à la nette diminution du nombre de personnes de retour de voyage à l'étranger hospitalisées.
Avec l'arrivée des jours plus frais et le changement de comportement des gens, on peut toutefois supposer que le nombre d'infections au coronavirus va augmenter à l'automne, prévient la professeure de l'Université de Genève. "On ne peut pas dire que la quatrième vague est rompue", a-t-elle souligné.
Samia Hurst rappelle par ailleurs que neuf hospitalisations sur dix peuvent être évitées par la vaccination. Et d'ajouter qu'en Suisse, entre 21'000 et 42'000 hospitalisations pourraient être évitées si toutes les personnes encore non immunisées étaient vaccinées.
Interrogée sur le profil des malades aux soins intensifs, l'experte a souligné qu'il était le même que durant l'été. Les patients sont plus jeunes que durant les vagues précédentes, certains avec aucun facteur de risque. Les séjours sont également plus longs, ce qui entraîne une saturation plus rapide des capacités.
06h30
L'évolution positive de la pandémie se poursuit, selon l'OFSP
L'évolution positive de la pandémie de coronavirus s'est poursuivie depuis la semaine dernière, avec une diminution du nombre d'infections et d'hospitalisations, a estimé mardi Patrick Mathys. Les personnes les plus touchées sont les jeunes et celles à forte mobilité.
Selon le chef de la section Gestion de crise et collaboration internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), le taux d'occupation de soins intensifs reste toutefois "à un niveau très élevé". Les trois quarts des lits sont occupés, dont 30% par des patients infectés par le coronavirus.
Ce sont principalement les jeunes de 10 à 19 ans qui sont touchés. Comme la couverture vaccinale augmente dans cette catégorie, il faut donc s'attendre à une nouvelle baisse des admissions à l'hôpital à court terme, a indiqué Patrick Mathys au cours d'un point de presse des experts de la Confédération.
13h40
1235 nouveaux cas ces dernières 24 heures
La Suisse compte mardi 1235 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore quatre décès supplémentaires et 43 malades ont été hospitalisés.
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Durant les dernières 24 heures, les résultats de 32'208 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 3,83%.
Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 27'758, soit 321,1 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 0,82. Les patients Covid-19 occupent 27,9% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 76,1%.
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Au total 10'204'392 doses de vaccin ont été administrées et 53,75% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'687'400 doses de vaccins.
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Depuis le début de la pandémie, 828'346 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'500'999 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'638 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 32'406.
13h10
Tests pas pris en charge par l'assurance maladie
Les coûts liés aux tests de dépistage du Covid-19 ne devraient pas être pris en charge intégralement par l'assurance maladie. Le Conseil des Etats a tacitement refusé mardi de donner suite à une initiative du canton de Genève.
Pour les autorités genevoises, le coût du dépistage peut être un facteur dissuasif pour certains assurés, avec pour conséquence un affaiblissement de l'efficacité de la lutte contre la pandémie. Cette situation est encore aggravée par la précarisation d'une partie croissante de la population, en relation avec la crise économique liée à la crise sanitaire.
La Confédération et les cantons ont d'ores et déjà engagé des moyens conséquents pour soutenir la population dans cette crise majeure. A l'inverse, "les caisses maladie n'ont à ce jour manifesté aucun signe de solidarité", accuse le canton du bout du lac. Dans ce contexte, il s'impose de mettre les assureurs à contribution, au moyen de leurs réserves.
Système actuel efficace
Pour les sénateurs, les exigences du canton de Genève sont déjà remplies: la Confédération prend en charge les analyses visant à dépister le coronavirus et les personnes testées ne doivent supporter aucun coût, a répliqué Peter Hegglin (Centre/ZG) au nom de la commission.
Ce système, qui rend le dépistage aisément accessible, s'est révélé très efficace. Par ailleurs, la commission constate que la solution actuelle est plus avantageuse pour les personnes qui se font tester qu'une prise en charge des coûts par les assureurs-maladie. Le Conseil national doit encore se prononcer.
13h00
La Confédération doit soutenir les étudiants, estime l'UNES
Selon l'Union des étudiants de Suisse (UNES), la Confédération doit prendre en charge les coûts des certificats Covid. Elle estime qu'il s'agit de la seule façon de garantir l'accès pour toutes et tous à l'enseignement supérieur.
La participation à l'enseignement supérieur ne devrait pas être limitée par des obstacles financiers et tous les établissements d'enseignement supérieur ne proposent pas d'alternatives numériques pour tous les cursus, indique l'UNES mardi dans un communiqué.
Elle propose d'établir des certificats de test spéciaux, uniquement valables pour l’accès aux hautes écoles.
12h00
Considéré comme un restaurant, le Glacier Express impose le pass
Depuis une semaine, le certificat Covid est obligatoire pour emprunter le Glacier Express qui relie Zermatt (VS) à St-Moritz (GR). Disposant d'un service gastronomique, le train est considéré comme un restaurant et donc soumis au plan de protection qui s'y rapporte.
Le train panoramique traverse trois cantons, le Valais, Uri et les Grisons, ce qui complique la tâche de la société exploitante, dont le siège est à Andermatt (UR). Le canton d'Uri "nous a clairement fait savoir qu'il faudrait se plier au plan de protection établi pour la restauration", indique Annemarie Meyer, directrice de Glacier Express AG, copropriété des opérateurs Matterhorn-Gotthard-Bahn et Chemins de fer rhétiques.
Depuis le 13 septembre, le champ d'application du certificat Covid a été étendu par le Conseil fédéral notamment aux restaurants, mais pas aux transports publics. Seuls les wagons-restaurants sont ainsi touchés par cette extension.
"Comme il y a un service gastronomique dans tous les wagons du Glacier Express et que les clients avaient déjà réservé dans cette optique, on ne pouvait plus changer le concept. Par conséquent, le canton a décidé d’appliquer la règle à tout le Glacier Express", détaille Annemarie Meyer.
10h50
Seule une station de ski exige pour l'instant le pass Covid en Suisse
Les pays voisins de la Suisse veulent assurer une ouverture sereine des installations de ski. Cet hiver, il faudra montrer patte blanche pour descendre les pistes en Autriche. Le pass sanitaire sera obligatoire sur toutes les remontés mécaniques et il faudra porter un masque FFP2 pour entrer dans une télécabine.
Mais la décision autrichienne est scrutée au-delà de ses frontières. Tout l'arc alpin s'interroge sur les mesures à mettre en place dans les stations de ski. La France et l'Italie discutent de l'obligation du pass sur leurs installations.
En Suisse, la station de Fideris, dans les Grisons, a déjà annoncé qu'elle imposerait le certificat Covid. Le président de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger aimerait qu'il soit obligatoire dans toutes les stations du pays.
Plusieurs voix s'élèvent toutefois contre l'extension du pass, dont celle du président de la coopérative Magic Pass Pierre Besson. Le certificat n'est pas demandé dans les transports publics et les remontées mécaniques doivent être traitées sur pied d’égalité, estime-il.
08h15
Tests aux frontières: pas de problèmes pour la première journée
La première journée de contrôles des mesures Covid-19 aux frontières suisses s’est déroulée lundi sans problèmes majeurs, selon l'Administration fédérale des douanes (AFD). Les frontaliers n’étant pas concernés par ces nouvelles mesures, leur entrée en Suisse s’est produite comme d’habitude.
La circulation routière s’est montrée fluide aux points de franchissement de la frontière, a indiqué lundi Donatella Del Vecchio, porte-parole romande à l'AFD. Les voyageuses et les voyageurs se sont dans l’ensemble montrés compréhensifs face à ces nouvelles mesures sanitaires, un nombre très restreint de personnes n'étant pas au courant du fait qu'il existe désormais de nouvelles dispositions sanitaires pour l’entrée en Suisse.
Le constat est identique du côté du rail et des airs. Les CFF n'ont recensé lundi aucun événement notable. L'aéroport de Genève dit quant à lui avoir passé une journée ordinaire, sans attente démesurément longue à la douane.
Tests pour les non vaccinés
Depuis lundi, les personnes non vaccinées et non guéries du Covid-19 doivent présenter un test négatif pour entrer en Suisse. Et ce quel que soit le moyen de transport ou le pays de provenance. Un formulaire doit en outre être rempli par quiconque souhaite rejoindre le pays. Certaines exceptions sont prévues, notamment pour les frontaliers.
Les tests rapides antigéniques ou PCR sont acceptés. Les autotests ne sont par contre pas valables. Un deuxième test, payant, devra être effectué après quatre à sept jours. Le résultat doit être communiqué au canton de résidence ou de séjour. Là aussi, les autotests ne sont pas valables. Les cantons pourront vérifier de manière aléatoire si ce second test a bien été réalisé grâce à un formulaire de voyage de suivi.
Amendes
Quiconque tentera d'entrer en Suisse sans test encourra une amende de 200 francs. Ces personnes devront se faire dépister rapidement. Le montant de l'amende s'élèvera à 100 francs pour une personne n'ayant pas rempli le formulaire.
Les compagnies aériennes et les entreprises de transport par autobus devront vérifier si leurs passagers ont un formulaire ainsi qu'un certificat Covid ou le résultat d'un test. Des contrôles seront aussi réalisés par des douaniers ou les polices cantonales.
07h30
Rentrée universitaire en présentiel attendue à Berne
Dans le canton de Berne, la rentrée universitaire en présentiel était très attendue lundi par de nombreux étudiants et étudiantes, qui ont été obligés de suivre les cours à distance pendant trois semestres.
Le retour des enseignements en présentiel est un soulagement et permet de retrouver une certaine motivation. "Il y a eu des moments dans ma chambre où je me demandais pourquoi j'étudiais, alors que j'aime la matière que j'étudie", avoue Claire, qui entame sa troisième année de Bachelor en mathématiques.
"Maintenant, je ne me pose même pas la question", poursuit-elle. "On découvre la nouvelle matière avec des profs qui sont plus motivés et ça fait du bien. C'est vraiment une bouffée de liberté."
06h45
Alec Von Graffenried: "Nous refusons les manifestations non organisées"
La Ville de Berne a annoncé lundi qu'elle ne tolérera plus les manifestations non autorisées contre les mesures prises pour lutter contre le Covid. Le Conseil municipal tire ainsi les conséquences des débordements lors de la manifestation jeudi soir à Berne devant le Palais fédéral.
Selon le maire Alec Von Graffenried, cette mesure vise à assurer le bon déroulement des manifestations dans la capitale. "C'est une invitation pour les manifestants à s'annoncer. Ils doivent prendre contact avec les autorités pour que nous puissions organiser ensemble ces événements", déclare-t-il lundi dans l'émission Forum.
L'élu bernois précise que la police n'a pas fermé les yeux jusqu'à maintenant, mais que les manifestations étaient très tranquilles avant ces derniers jours. "Nous ne voulons pas supprimer les manifestations. Nous refusons simplement les manifestations non organisées. La police doit pouvoir se préparer pour ce genre de rassemblements", indique Alec Von Graffenried.
Le maire est par ailleurs conscient du rôle de la Berne fédérale. "Il s'agit de manifester devant le Palais fédéral, parce que c'est ici que se trouvent les autorités. On sait que Berne joue un rôle dans le dialogue politique de la Suisse. On veut jouer ce rôle, mais dans un cadre bien organisé et bien réglé."
06h30
Une rentrée particulière à l'université
Les étudiantes et étudiants universitaires ont vécu une rentrée particulière ce lundi. Ils doivent désormais présenter un certificat Covid pour accéder aux cours en présentiel.
Plusieurs manifestations - de faible ampleur - ont eu lieu dans les universités pour protester contre cette mesure. A Fribourg, une quarantaine de personnes ont fait part de leur opposition.
A Zurich, quelque 150 personnes ont défilé lundi matin en direction de l'université et de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Etudiantes, elles portaient des pancartes exigeant un accès à l'éducation sans certificat et scandaient "liberté". Les tracts distribués condamnaient l'exigence du certificat comme une discrimination.
A Lucerne, une centaine d'étudiantes et étudiants se sont également rassemblés pour protester contre le certificat obligatoire. C'est la maturité et non le certificat Covid qui doit permettre d'entrer à l'université, a déclaré un étudiant, réclamant "l'éducation pour tous". Un groupe appelé "gauche libre" a distribué des tracts sur lesquels on pouvait lire: "Aucun être humain n'est certifiable".
A Berne, une bonne trentaine de personnes ont manifesté contre le certificat obligatoire à l'université.
A Genève, des étudiantes et étudiants qui n'avaient pas de pass Covid ont pu se faire tester sur place. Une tente à l'extérieur proposait des tests salivaires. Le dispositif a aussi été renforcé avec des tests antigéniques effectués dans le bâtiment. Tout le monde avait également la possibilité de se faire vacciner sans rendez-vous au troisième étage d'UniMail par le biais de l'unité mobile déployée par le canton. En début de matinée, plus d'une trentaine de jeunes patientaient pour se faire piquer.
06h15
Retour sur les chiffres de lundi
L'Office fédéral de la santé publique a fait état lundi de 6060 cas supplémentaires de coronavirus en 72 heures. On déplore dix décès supplémentaires et 77 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 72 heures, les résultats de 97'098 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 6,24%.
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Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 36'350, soit 420,48 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,07. Les patients Covid-19 occupent 33,60% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 78,90%.
Au total, 9'953'946 doses de vaccin ont été administrées et 52,81% des personnes ont déjà reçu deux doses. La Suisse a reçu jusqu'à présent 11'558'700 doses de vaccins.
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Depuis le début de la pandémie, 814'113 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 10'200'523 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 10'587 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 31'931.