Le suivi du 19 décembre. [Keystone]
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Légère baisse des cas de Covid-19 en Suisse en attendant Omicron

- Au cours des trois derniers jours, la Suisse a enregistré 20'496 cas supplémentaires de Covid-19, indiquent lundi les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit environ 3000 de moins que lundi dernier, où le total du week-end avait atteint 23'511 cas. On déplore également 48 décès supplémentaires et 226 malades ont été hospitalisés.

- Le virologue et professeur à l'EPFL Didier Trono s'est étonné lundi sur les ondes de RTS-La 1ère de l'attitude "bonhomme" de la Suisse malgré la menace du variant Omicron, qui pourrait surcharger les hôpitaux.

- Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries auront accès aux restaurants et aux espaces de culture, de sport ou de loisirs. L'entrée ne sera plus possible avec un test anti-Covid négatif, qu'il soit PCR ou antigénique (rapide). Pour les exploitants, ces nouvelles mesures font craindre une baisse d'affluence.

- Dès lundi également, les réunions privées sont limitées à 10 personnes si un convive non vacciné ou non guéri est présent. Le gouvernement a aussi décidé de réintroduire l'obligation de travailler à domicile, et a réduit à quatre mois le délai minimal pour pouvoir recevoir la troisième dose du vaccin contre le Covid-19, une décision qui fâche certains cantons.

- Les tests rapides antigéniques et les tests salivaires PCR en pool, qui permettent d'obtenir un certificat, sont à nouveau pris en charge par la Confédération depuis samedi, comme l'a décidé le Parlement. Les tests PCR individuels, les autotests et les tests sérologiques détectant les anticorps restent par contre payants.

Suivi assuré par RTSinfo

07h50

La Suisse accueille les skieurs et skieuses britanniques à bras ouverts

Alors que les Britanniques sont interdits d'accès dans la plupart des pays européens en raison de la progression du variant Omicron en Grande-Bretagne, la Suisse va à contre-sens.

Qu'ils soient vaccinés ou non, les Anglais ne peuvent plus se rendre en France, hors motif impérieux. En Allemagne, ils doivent s'isoler pendant deux semaines. Pour venir en Suisse par contre, seul un test est exigé lors de l’entrée sur le territoire.

A Verbier, par exemple, où les Britanniques représentent un quart de la clientèle, ils sont déjà des milliers sur les domaines skiables.

>> Voir le reportage du 19h30 :

Des milliers de Britanniques sont arrivés à Verbier (VS).
Des milliers de Britanniques sont arrivés à Verbier (VS). / 19h30 / 2 min. / le 20 décembre 2021

07h40

Le télétravail redevient obligatoire

Depuis ce lundi, la Suisse a rendu obligatoire le télétravail partout où cela est possible. Cette distinction est importante car, pour beaucoup de personnes, le travail ne peut pas toujours se faire depuis la maison.

Pour les personnes qui se retrouvent en télétravail, la situation n'est pas idéale notamment pour des questions d'organisation ou encore de concentration.

>> Voir le reportage complet du 19h30 :

Le télétravail obligatoire est de retour. Il est appliqué plus ou moins strictement suivant les domaines d'activité.
Le télétravail obligatoire est de retour. Il est appliqué plus ou moins strictement suivant les domaines d'activité. / 19h30 / 2 min. / le 20 décembre 2021

19h40

Soutien de l'armée dans plusieurs cantons

Outre le Jura, le canton de Fribourg a également bénéficié du soutien de l'armée. Vingt-et-un soldats sanitaires sont depuis lundi engagés en appui dans les centres de vaccination et trois militaires à l'hôpital, a indiqué une porte-parole de l'armée à l'agence de presse Keystone-ATS.

Des engagements sont encore à venir dans le canton ainsi que dans celui du Valais et d'Argovie. La planification est en cours d'élaboration en collaboration avec les partenaires civils. Pour rappel, les cantons de Neuchâtel et de Vaud ont également déposé des demandes d'aide de l'armée.

07h30

Les établissements de santé vaudois ont besoin de renfort

Les établissements médico-sociaux vaudois lancent un appel à l'aide. Ils ont besoin de renforts pour contrer la pénurie de personnel. Dans les hôpitaux, une partie des soignants sont malades ou en quarantaine et la situation devient critique.

"Concrètement, on a un taux d'absentéisme qui a doublé au cours des dernières semaines: de 4% nous sommes passés à 8% de personnel en moins. Les équipes sont fatiguées et les perspectives sont incertaines", explique Philippe Anhorn, le directeur du Réseau Santé dans la région lausannoise.

Il ajoute que même si "toutes les prestations sont assurées pour l'instant", les établissements veulent se préparer aux effets du variant Omicron.

>> Ecouter l'interview en entier dans Forum :

Les établissements de santé vaudois ont besoin de renfort: interview de Philippe Anhorn
Les établissements de santé vaudois ont besoin de renfort: interview de Philippe Anhorn / Forum / 5 min. / le 20 décembre 2021

18h45

Genève renforce son dispositif pour injecter le booster

Le canton de Genève veut accélérer les injections du booster pour lutter contre le Covid-19. Il compte administrer plus de 15'600 doses pendant les fêtes au centre de vaccination de la route de Chêne.

L'infrastructure sera ouverte du 24 décembre au 3 janvier, à l'exception du 25 décembre et du 1er janvier, indique lundi le Conseil d'Etat dans un communiqué. Cette nouvelle mesure annule les vaccinations sans rendez-vous qui étaient possibles au Quartier Libre SIG et à l'Espace Adrien Lachenal.

Mesures genevoises plus strictes que les fédérales

Les nouveaux créneaux horaires pour le booster seront disponibles sur inscription dès mercredi dans la soirée. Afin de pouvoir injecter rapidement ces doses de rappel, le Conseil d'Etat fait appel au personnel soignant de l'office médico-pédagogique et du service de santé de l'office du personnel de l'Etat.

Le Conseil d'Etat a par ailleurs décidé lundi de maintenir deux mesures plus strictes que les mesures fédérales. Il s'agit du port du masque sur le domaine public ainsi que dans les véhicules privés, sauf pour les personnes provenant d'un même ménage.

07h15

A Genève, 44% des élèves du primaire sont restés à la maison

Selon une première estimation de la direction générale de l'enseignement obligatoire à Genève, 44% des élèves de l'école primaire n'ont pas été en classe ce lundi matin. Suite à une hausse des cas de coronavirus dans les écoles, les autorités sanitaires ont recommandé de garder les enfants à la maison.

"La recommandation a été bien suivie, ce qui est une bonne chose", a relevé Laurent Paoliello, porte-parole du Département de la santé (DSPS). "La diminution du nombre d'élèves dans les classes contribue à éviter les brassages de population et à freiner les contaminations", a-t-il ajouté.

Le canton a annoncé jeudi que les parents avaient la possibilité de garder leur enfant à domicile à partir de lundi alors que les vacances débutent officiellement vendredi. Les écoles restent ouvertes et les équipes enseignantes font du renfort pédagogique.

>> Voir le reportage du 19h30 à ce sujet :

A Genève, l'école primaire est facultative cette semaine. Une majorité d'écoliers sont tout de même allés en classe.
A Genève, l'école primaire est facultative cette semaine. Une majorité d'écoliers sont tout de même allés en classe. / 19h30 / 1 min. / le 20 décembre 2021

15h00

Deux hôpitaux tessinois ferment leurs urgences

Le Tessin a temporairement fermé les urgences de deux hôpitaux, à Lugano et à Faido. Cette mesure permet de libérer du personnel et du matériel pour les soins intensifs, a expliqué lundi le médecin cantonal Giorgio Merlani lors d'une conférence de presse.

Les urgences de l'Ospedale Italiano à Lugano et celles de l'Ospedale Regionale à Faido resteront fermées jusqu'au 7 janvier. Actuellement, 20 personnes, dont 14 non vaccinées, sont aux soins intensifs au Tessin.

L'Ospedale Italiano de Lugano avait déjà pris une décision semblable lors de la première vague. La clinique privée Moncucco de Lugano avait également fermé ses urgences pour faire face aux patients Covid. Un service d'urgence séparé avait alors été mis en place pour les personnes atteintes du coronavirus.

14h55

Des soldats sanitaires viennent renforcer l'Hôpital du Jura

Après être venue renforcer le dispositif jurassien de vaccination, l'armée suisse vient cette fois en appui à l'Hôpital du Jura (H-JU). Elle a mis entre 16 et 20 soldats sanitaires en service long à disposition de l'établissement hospitalier.

Les premiers soldats sont arrivés lundi matin. Ils seront affectés à des tâches d'aides-soignants, a indiqué Olivier Guerdat, responsable de la communication à l'H-JU, revenant sur une information de Radio Fréquence Jura (RFJ). Dans l'immédiat, l'hôpital va bénéficier de 10 militaires par jour, 5 pour le site de Delémont et 5 pour celui de Porrentruy.

Toujours sur le front du Covid, le Gouvernement jurassien a annoncé qu'il adaptait les mesures cantonales sur celles qui sont en vigueur sur le plan fédéral. Qualifiant la situation actuelle d'inquiétante, il a indiqué que les centres de vaccination seront ouverts durant la période des fêtes, du 27 au 30 décembre.

14h45

Les touristes britanniques profitent de l'ouverture des stations de ski suisses

Privés des stations de ski françaises, les touristes britanniques font leur retour en Suisse, et les hôteliers helvétiques se frottent les mains. A l'heure où l'Europe prend des mesures drastiques pour contenir le variant Omicron, la Suisse fait pour l'heure à nouveau figure d'exception.

"Contrairement à l’an dernier, nous avons remarqué que les Britanniques veulent absolument venir en Suisse cette année. Ils ont un sentiment de sécurité. Chez nous, par exemple, les restaurants sont ouverts, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays où les règles sont plus strictes", a témoigné la directrice de l'office du tourisme de Mürren (BE) Rachel Arkin dans le 12h45 de la RTS.

"Nous avons récupéré une partie de la clientèle qui n’a pas pu se rendre en France en raison des restrictions imposées aux touristes. Mais cela n’a pas permis de compenser complètement les annulations faites il y a 3 semaines", nuance pour sa part le directeur de Verbier Tourisme Simon Wiget.

>> Regarder le sujet du 12h45 :

Saison de ski: les touristes britanniques font leur retour en Suisse, pour le grand bonheur du secteur touristique
Saison de ski: les touristes britanniques font leur retour en Suisse, pour le grand bonheur du secteur touristique / 12h45 / 1 min. / le 20 décembre 2021

14h40

Le télétravail obligatoire fait son retour dans de nombreuses entreprises

Les nouvelles restrictions sanitaires annoncées vendredi par le Conseil fédéral, et notamment le retour au télétravail, sont entrées en vigueur ce lundi. Pour plusieurs entreprises, c'est le retour à la situation qui prévalait lors des deux premières vagues.

"On avait préparé des belles choses, un sapin, une fête de fin d’année qu'on préparait depuis un gros mois, et c’est complètement annulé", a déploré dans le 12h45 de la RTS Michel Delarves, directeur d'une agence de communication à Martigny. Depuis le début de la pandémie, c’est la troisième fois qu’il renvoie ses salariés chez eux.

Ses salariés sont bien rodés. Dès 10h ce matin, tous étaient réunis en vidéoconférence. Objectif: répartir le travail qu'ils vont devoir mener jusqu'au 10 janvier. Tous disposent d’ordinateurs et de matériel permettant la continuité de leur travail, mais ils disent préférer être au bureau.

>> Regarder le reportage du 12h45 :

Le télétravail obligatoire fait son retour. Reportage dans une entreprise valaisanne
Le télétravail obligatoire fait son retour. Reportage dans une entreprise valaisanne / 12h45 / 1 min. / le 20 décembre 2021

14h20

Exclure de l'école un élève qui refuse les tests est légal, estime la justice zurichoise

Il est légal d'exclure un élève des cours si celui-ci refuse de faire un test salivaire de détection du Covid-19. Le tribunal administratif du canton de Zurich a rejeté lundi le recours déposé par les parents d'une écolière.

Suite à plusieurs contaminations dans une école primaire du canton de Zurich, le médecin cantonal avait ordonné un test salivaire de masse pour tenter d'interrompre la chaîne d'infection. Tous les élèves et les enseignants devaient y participer. Les parents d'une élève de cinquième année s'y sont toutefois opposés. L'école a alors exclu l'écolière concernée des cours pendant dix jours. Elle a reçu des devoirs et a été renvoyée chez elle.

Pas une atteinte importante à la liberté individuelle

Le père de l'écolière a fait recours contre l'exclusion temporaire de sa fille, d'abord auprès du conseil de district, puis devant le tribunal administratif. Il estimait que les tests de masse obligatoires et l'exclusion des cours étaient inadmissibles.

Pour le tribunal, les parents auraient pu sans problème éviter l'exclusion des cours en autorisant leur fille à faire le test, et un test salivaire ne constitue pas une atteinte importante à la liberté personnelle.

14h15

Cluster de Covid-19 à l'hôpital de Landeyeux (NE)

L'hôpital de Landeyeux du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), dans le Val-de-Ruz, est confronté à un cluster de Covid-19. Une dizaine de soignants et de patients hospitalisés ont été testés positifs ce week-end.

"Un dépistage systématique des collaborateurs et des patients est en cours. Dans l’attente des résultats, les visites sont suspendues. Un point de situation sera effectué mercredi pour évaluer la possibilité de réinstaurer les visites aux patients hospitalisés non touchés par le Covid pour le week-end de Noël", a indiqué lundi le RHNe.

06h15

Légère baisse des cas en Suisse en attendant Omicron

Au cours des trois derniers jours, la Suisse a enregistré 20'496 cas supplémentaires de Covid-19, indiquaient lundi les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), soit environ 3000 de moins que lundi dernier, où le total du week-end avait atteint 23'511 cas. On déplore également 48 décès supplémentaires et 226 personnes malades ont été hospitalisées.

Durant les dernières 72 heures, les résultats de 156'602 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 13,1%, contre 14,8% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, passe lui sous la barre des 1 (0,98).

Première percée d'Omicron

Le variant Omicron représente 7% des cas de Covid-19 séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l'objet d'un séquençage. Cette analyse est notamment menée sur les malades du Covid-19 provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Aux soins intensifs, 314 personnes sont actuellement hospitalisées en raison d'une infection au SRAS-CoV-2. Elles occupent 36,8% des places disponibles, dont le taux d'occupation (tous malades confondus) est de 79,4%. Le nombre de lits occupés dépasse le maximum atteint lors de la 3ème vague (255) et de la 4ème vague (292), mais reste inférieur aux chiffres atteints lors des 1ère (501) et 2ème vagues (528), avant le début de la vaccination.

Trois quarts des Suisses de plus de 12 ans déjà vaccinés

Au total, 66,78% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour l'instant pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 75,99%. Par ailleurs, 56,64% des personnes âgées de 65 ans et plus et 17,93% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 122'695, ce qui correspond à un taux d'incidence 1409 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'196'194 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés. Le total des décès s'élève à 11'643 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 38'051.

>> Retour sur la journée de lundi : Légère baisse des cas de Covid-19 en Suisse en attendant Omicron

07h00

Plus de la moitié des seniors ont reçu la troisième dose

Actuellement, deux tiers de la population suisse (66,78%) est entièrement vaccinée contre le Covid-19. La proportion des personnes ayant reçu une dose de rappel est de 17,93%, contre 12,97% la semaine dernière, selon les données publiées lundi sur le site de l'OFSP.

Entre le 13 décembre et le 19 décembre, 504'408 vaccinations primaires, secondaires et de rappel ont été enregistrées. Chez les plus de 65 ans, le taux de vaccination s'élève à 89,86%. En outre, 56,64% des personnes de de cette tranche d'âge ont reçu une piqûre de rappel.

Chez les 16-64 ans, le pourcentage de personnes entièrement vaccinées atteint 74,21%, et 11,16% ont reçu leur rappel. Dans la tranche d'âge des 12-15 ans, 38,94% sont entièrement vaccinés.

13h20

Le Forum économique de Davos reporté à l'été prochain

Le Forum économique mondial de Davos, prévu en janvier, a été reporté en raison des conditions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 et à la propagation du variant Omicron, ont annoncé lundi les organisateurs de ce rassemblement annuel de chefs d'entreprise et de responsables politiques mondiaux. La réunion annuelle, qui devait se tenir du 17 au 21 janvier 2022, est désormais prévue pour le début de l'été.

"Les conditions actuelles de pandémie rendent la tenue d'une réunion mondiale en personne extrêmement difficile", ajoutent les organlisateurs. "Malgré les protocoles sanitaires rigoureux de la réunion, la transmissibilité d'Omicron et son impact sur les voyages et la mobilité ont rendu le report nécessaire". Des sessions en ligne seront néanmoins organisées aux dates initialement prévues.

>> Plus de détails dans notre article : Le Forum de Davos reporté à cause de l'évolution de la pandémie

>> Ecouter aussi notre sujet dans l'émission Forum :

Le Forum de Davos reporté à cause de l'évolution de la pandémie
Le Forum de Davos reporté à cause de l'évolution de la pandémie / Forum / 2 min. / le 20 décembre 2021

12h30

A Genève, une école facultative plutôt fréquentée

Les élèves du canton de Genève ont été nombreuses et nombreux ce matin à se rendre à l'école primaire alors que les cours y sont facultatifs cette semaine. Le canton avait décidé jeudi dernier de laisser aux parents le choix de garder ou non leurs enfants à la maison en raison de la situation épidémiologique.

Beaucoup ont préféré maintenir leurs habitudes, notamment à cause du télétravail: avoir un enfant à gérer en même temps, ce n'est pas forcément simple, a expliqué au micro du 12h30 de la RTS un papa amenant son enfant à l'école de Lully.

"Nous et tout notre entourage sommes vaccinés. Et pour moi, l'école reste non facultative et importante pour mes enfants, même s'ils n'y font que de la révision. Je trouve que ça ne peut être que bénéfique pour eux: ils ont déjà deux semaines et demie de vacances", évoque pour sa part une maman d'élève.

Un peu moins d'un tiers d'absents dans le parascolaire

Impossible à ce stade de donner des chiffres précis de la fréquentation scolaire: ni le Département de l'instruction publique ni la Fédération des associations de parents d'élèves de l'enseignement obligatoire n'étaient en mesure de les donner lundi matin.

Seuls les responsables du parascolaires ont une statistique, mais qui n'est qu'un indicateur: une baisse de fréquentation d'un peu moins d'un tiers est recensée.

Sur place, lundi matin, que ce soit dans des écoles situées en zone urbaine ou dans la campagne, le constat est le même: près de la moitié des élèves étaient sur les bancs scolaires.

>> Ecouter le sujet du 12h30 :

Un vestiaire dans une école de Lyss (BE). [Keystone - Peter Klaunzer]Keystone - Peter Klaunzer
Les écoles primaires de Genève sont facultatives depuis lundi matin / Le 12h30 / 1 min. / le 20 décembre 2021

11h15

Pourquoi tant de noms étranges pour les vaccins et les médicaments?

Vaxzevria, Comirnaty, Sinovac, Sputnik: tels sont les noms de quelques vaccins contre le Covid-19 sur le marché. Certains sont plus connus que d'autres. Le nom du laboratoire qui les produits est en général préféré à celui du produit: Pfizer/BioNTech ou Moderna plutôt que Comirnaty ou Spikevax.

Ces différences viennent de la complexité du monde pharmaceutique. Un médicament ou un vaccin peut y être identifié par son nom scientifique, générique, le nom de sa composition chimique, mais aussi son nom de marque – indispensable pour pouvoir le commercialiser.

La professeure Alexandra Calmy, infectiologue aux Hopitaux universitaires de Genève, travaille sur des traitements antiviraux contre le Covid: "Une même substance peut avoir plusieurs noms (...). Par exemple, le molnupiravir a été développé par la boîte pharmaceutique Merck. Cette dernière a décidé de le vendre sous le nom commercial de Lagevrio. Parfois on entend parler de Lagevrio, parfois de molnupiravir, et ceux qui ont participé au développement du médicament dans des phases cliniques encore plus précoces appellent ce médicament MK-4482", explique-t-elle dans Tout un monde.

Et sa formule chimique est CHNO. De quoi s'embrouiller, car le nom commercial n'a souvent rien à voir avec le nom du générique.

Plus de 10'000 noms déposés chaque jour

Pour les pharmas, un dépôt de marque est un parcours du combattant: "Un nom de marque de médicament est un processus extrêmement complexe qui prend plus d'une année pour être déposé à un niveau supranational; il y en a plus de 10'000 qui sont déposés chaque jour", remarque Chantal Baer, spécialiste de la marque à Swiss House of Brands.

Elle explique qu'une appellation doit être libre de droit et claire: "Il y a aussi toutes sortes de critères par rapport, par exemple, à sa ressemblance non seulement phonétique, mais aussi dans son écriture. Car on ne doit pas pouvoir confondre un médicament contre la diarrhée avec un médicament pour le transit intestinal", ajoute-t-elle.

>> Ecouter le sujet de Tout un Monde :

Le Parlement n'arrive pas à se mettre d'accord sur la baisse des prix des médicaments. [Keystone - Peter Schneider]Keystone - Peter Schneider
Pourquoi les noms des médicaments sont-ils si compliqués? / Tout un monde / 5 min. / le 20 décembre 2021

En Suisse, le nom d'un médicament ne doit pas seulement être enregistré à l'Office fédéral des marques, il est aussi examiné par Swissmedic qui s'assure qu'il n'y ait pas de tromperie. Tout cela avant de passer par l'Organisation de la propriété intellectuelle (OMPI).

Le processus est long et compliqué, c'est pourquoi beaucoup de vaccins contre le SARS-CoV-2 sont connus sous le nom de leurs fabricants. Au début de la pandémie, il a fallu aller très vite: on a parlé et on parle toujours de vaccins AstraZeneca, Pfizer/BioNTech ou Moderna, même si, depuis des mois, ces sérums ont un patronyme commercial: respectivement Vaxzevria, Comirnaty ou Spikevax.

Des noms descriptifs... ou pas

Les appellations tentent de jouer sur des notions de description. "Spike" est le nom de la protéine sur laquelle se base la technique du vaccin à ARN-messager, par exemple : "C'est un peu un art de mettre un élément descriptif dans une marque et que, en même temps, une marque reste, dans son ensemble, distinctive", note Bernard Volken, avocat spécialisé dans le droit des marques. "Si vous prenez la syllabe 'vax', elle est très souvent utilisée dans le domaine pharmaceutique. C'est l'abréviation de 'vaccination'. Mais la combinaison de 'Spike' avec 'vax' donne une nouvelle création de marque qui, apparemment, a été considérée comme étant distinctive et, donc, acceptée comme marque".

Parfois – et c'est rare – il y a des noms faciles à retenir qui sont validés: c'est le cas du vaccin russe "Spoutnik V", inspiré du satellite des années 1960: "Tout le monde connaît le nom 'Spoutnik' mais ce nom n'est pas du tout descriptif par rapport au produit pharmaceutique. Donc c'est effectivement bingo du point de vue juridique et marketing", se réjouit Bernard Volken.

D'une manière générale, l'aspect marketing n'est pas primordial: "Une marque (...), c'est une manière de protéger un concept, une idée, une innovation, qu'elle soit brevetée ou non", remarque Chantal Baer. "Le premier critère du nom d'un médicament, c'est un critère juridique. En plus, le critère de séduction du rôle du nom du médicament n'est pas tout à fait le même que si c'est pour le nouveau sac d'une grande marque de luxe".

Du latin et du grec

Le public-cible de ces produits ne sont pas les patientes et les patients, d'où des noms qui restent obscurs aux personnes non-initiées.

En effet, créateurs et créatrices de marques pour entreprises pharmas savent que l'appellation va souvent s'adresser à des médecins qui vont délivrer une ordonnance: "Cela veut dire que ce sont médecins et pharmaciens qui délivrent le produit", enchérit Bernard Volken. "Ces personnes connaissent souvent les syllabes en latin ou en grec qui donnent aux personnes créant les marques une certaine possibilité d'utiliser des syllabes qui sont descriptives [dans ces langues anciennes]. Le médecin les connaît, mais le consommateur moyen un peu moins".

Heureusement, certains noms commerciaux de médicaments sont passés dans le langage commun, comme l'acide acétylsalicylique, plus connu sous le nom d'aspirine!

10h50

Appel aux volontaires dans les établissements sociaux vaudois

Pour faire face à la pandémie de Covid-19, le canton de Vaud et la Croix-Rouge vaudoise cherchent des volontaires (soignants et non soignants) pour renforcer les équipes dans diverses institutions, comme les EMS. Les personnes qui travaillent à temps partiel, les retraités, les indépendants ou encore les étudiants peuvent s'inscrire pour un engagement temporaire rémunéré.

L'objectif consiste à assurer une prise en charge de qualité des résidents dans les  établissements médico-sociaux (EMS), les établissement socio-éducatifs (ESE) et les établissements psychosociaux médicalisés (EPSM)", a indiqué lundi l'Etat de Vaud dans un communiqué.

Deux types d'inscriptions

Un formulaire est mis à disposition dès lundi après-midi sur le site de la Croix-Rouge vaudoise. Le premier s'adresse aux professionnels et étudiants dans le domaine de la santé. Le second a été élaboré pour les volontaires dans les autres domaines, comme la cuisine, l'hôtellerie, l'aide administrative, la logistique ou l'animation dans les institutions. La Centrale renfort santé de la Croix-Rouge vaudoise contactera ensuite les personnes qui pourront apporter leur aide.

Les prestations "non soignantes" sont payées 33 francs de l'heure. Quant au personnel soignant, il sera rétribué "selon les tarifs et conditions spécifiques établies dans le cadre de cet appel aux renforts", précise le communiqué.

06h30

La Suisse a l'un des taux d'incidence les plus élevés au monde

La situation épidémiologique est alarmante en Europe, à quelques jours de Noël. Le variant Omicron progresse de manière fulgurante et pourrait devenir dominant d'ici un mois déjà, selon la Commission européenne.

La France affichait dimanche une forte hausse des personnes malades admises aux soins intensifs. La Hollande a annoncé samedi soir un nouveau confinement.

La Suisse ne fait pas exception, affichant même l'un des taux d'incidence les plus élevés au monde. De quoi interroger le virologue et professeur à l'EPFL Didier Trono sur les mesures helvétiques: "La Suisse a une attitude bonhomme face à une situation qui en alarmerait beaucoup ailleurs", remarque-t-il au micro de La Matinale.

>> Ecouter Didier Trono dans La Matinale :

Le professeur Didier Trono, responsable du Laboratoire de virologie et de génétique à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). [RTS]RTS
La Suisse a l'un des taux d'incidence les plus élevés au monde (itw Didier Trono) / La Matinale / 1 min. / le 20 décembre 2021

"Je pense que le caractère essentiel de garder ouverts des nightclubs ou des lieux de festivités n'est pas absolument évident", a-t-il ajouté.

"Qu'on doive compenser des entreprises qui ne peuvent plus fonctionner à cause de la situation épidémiologique, c'est certain. Maintenant, qu'on choisisse en lieu et place de leur permettre de continuer à rassembler les gens dans des conditions qui ne sont pas épidémiologiquement idéales, alors même que l'incidence dans le pays est une des plus hautes d'Europe, c'est un peu paradoxal".

07h40

Impact du télétravail sur la fréquentation des transports publics

En Suisse, l'obligation de télétravailler fait son retour dès le 20 décembre et jusqu'au 24 janvier lorsque le travail à domicile est possible. Par ailleurs, le masque devient requis dans les espaces partagés des entreprises.

Cette mesure pourrait à nouveau influencer la fréquentation dans les transports publics, même s'il est ardu d'estimer l'ampleur du phénomène: "C'est difficile, à l'heure actuelle, de faire des pronostics. On voit que, pendant l'année en cours, la demande a augmenté depuis janvier jusqu'en octobre, progressivement", explique Sabine Baumgartner, porte-parole des CFF.

>> Ecouter La Matinale :

Le retour de l'obligation du télétravail aura notamment un impact sur la fréquentation des trains. [Keystone - Gaëtan Bally]Keystone - Gaëtan Bally
Télétravail et CFF / La Matinale / 1 min. / le 20 décembre 2021

"Elle a de nouveau baissé en novembre quand la situation générale s'est aggravée. Maintenant, la demande mesurée en personnes par kilomètre est à peu près inférieure de 25% par rapport à novembre 2019, l'année avant la pandémie", continue-t-elle au micro de La Matinale.

"Nous n'allons pas adapter ou réduire l'offre: les trains circulent selon l'horaire. Pour nous, le point principal, c'est vraiment d'offrir à nos clients suffisamment de capacité de places dans nos trains. C'est aussi pour cela que nous n'allons pas réduire l'offre, car un changement d'horaire – comme on l'a vu dans le confinement du printemps 2020 – c'est aussi un grand travail en coulisses".

07h30

"Des patrons de restaurant qui se promènent sans masque, c'est inadmissible"

Les nouvelles mesures contre la pandémie ont un impact également dans les stations de ski, alors que les foules de vacanciers sont attendues d'ici la fin de la semaine. En Valais, le conseiller d'Etat Christophe Darbellay dénonce des manquements au respect des règles.

"J'ai été skier ce week-end dans de petites et grandes stations, et les normes ne sont pas respectées partout à la lettre", a-t-il souligné dans La Matinale de la RTS.

>> L'interview de Christophe Darbellay dans La Matinale :

Christophe Darbellay, conseiller d’Etat valaisan en charge de l’économie et des écoles (vidéo)
Christophe Darbellay, conseiller d’Etat valaisan en charge de l’Economie et des Ecoles (vidéo) / La Matinale / 8 min. / le 20 décembre 2021

C'est parfois la distance, le port du masque fantaisiste, des masques fantaisistes, sous le menton quand il y a encore un masque", a détaillé le ministre valaisan en charge de l'Economie. Et "lorsqu'il y a des patrons de grands restaurants de stations qui se promènent sans masque, c'est inadmissible. Chacun doit être appelé maintenant à ses responsabilités".

"Lorsque ça ne se passe pas bien, il faudra agir"

Pour veiller au respect des mesures sanitaires au quotidien, il y aura prioritairement les "Covid Angels", comme l'an dernier. "C'est évidemment d'abord la responsabilité de l'exploitant, puis le 'Covid Angel' viendra en aide", rappelle Christophe Darbellay. "Et on enverra évidemment les polices municipales, la police cantonale, pour faire un certain nombre de contrôles. Et lorsque ça ne se passe pas bien, il faudra agir".

>> Lire aussi : Christophe Darbellay: "Les normes ne sont pas respectées partout" dans les stations

07h10

Ruée vers les centres de vaccination dans le canton de Genève

Depuis l'annonce, vendredi, du délai raccourci de six à quatre mois pour la troisième dose du vaccin contre le Covid, les centres de vaccination sont littéralement pris d'assaut, avec ou sans prise de rendez-vous.

Alors qu'ils peinaient déjà à faire face à la demande, ces centres sont sous pression, notamment dans le canton de Genève: "C'est seulement à partir du mois de janvier qu'on aura une vraie augmentation en terme de volume qui sera beaucoup plus conséquente", explique Adrien Bron, directeur général de la santé du canton de Genève. "On va s'organiser pour qu'un certain nombre de structures qui avaient prévu de fermer puissent rester opérationnelles".

>> Ecouter l'interview d'Adrien Bron dans La Matinale :

Adrien Bron, directeur général de la santé du canton de Genève, entre Aglaé Tardin (gauche), médecin cantonale, et Nathalie Vernaz-Hegi (droite), pharmacienne cantonale. Genève, le 26 novembre 2021. [Keystone - Martial Trezzini]Keystone - Martial Trezzini
Les centres genevois de vaccination sont pris d'assaut (itw Adrien Bron) / La Matinale / 1 min. / le 20 décembre 2021

"Evidemment, on aurait aimé avoir toutes les informations qu'on a il y a deux mois: on aurait fait un dispositif différent. Si c'était à refaire, on se serait organisé différemment pour pouvoir répondre plus rapidement à cette demande de booster, qui devient d'autant plus urgente qu'on voit la vague Omicron arriver au mois de janvier".

"On est dans des montagnes russes puisque, maintenant, il y a une espèce d'engouement. Tout le monde se précipite (...)", souligne-t-il au micro de la Matinale. Et d'insister pour que les gens s'inscrivent au préalable plutôt que d'arriver sans rendez-vous.

7h00

Maintenir les écoles ouvertes inquiète les épidémiologistes

Le maintien de l'école dans les principaux cantons helvétiques inquiète les épidémiologistes. En effet, la Suisse affiche le quatrième plus important foyer de Covid-19 au monde. Et les établissements scolaires sont des foyers de propagation notoires.

L'obligation de télétravail, décrétée vendredi par le Conseil fédéral, aurait permis d'avancer les vacances. Mais il n'en est rien en Suisse romande.

Une décision qui interpelle le virologue et professeur à l'EPFL, Didier Trono: "Si on se place sur le plan épidémiologique, ça crée une situation risquée puisqu'on sait qu'en ce moment les écoles sont des foyers de propagation du virus. D'y garder les enfants jusqu'à la dernière minute, avant des fêtes de famille où il va y avoir un brassage de générations et l'exposition potentielle de personnes à risque... Fermer les écoles aurait permis d'anticiper ce problème, de le minimiser".

>> Ecouter Didier Trono dans La Matinale :

Le professeur Didier Trono, responsable du Laboratoire de virologie et de génétique à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). [Keystone - Jean-Christophe Bott]Keystone - Jean-Christophe Bott
Télétravail obligatoire: interview de Didier Trono / La Matinale / 1 min. / le 20 décembre 2021

Le professeur conçoit que cela puisse poser un problème pratique: "La manière, peut-être, de se prémunir contre les conséquences fâcheuses d'une telle décision serait soit de minimiser les fêtes de famille en question, soit de procéder à des tests rapides juste avant de participer à ces fêtes", a-t-il souligné lundi au micro de La Matinale de la RTS.

06h20

Les centres de test mis sous pression

Le Conseil fédéral annonçait vendredi le retour de la gratuité d'une partie des tests Covid. En outre, dès lundi, même les personnes guéries et les vaccinées devront se tester pour entrer dans les endroits où l'on consomme debout.

Ces mesures risquent d'accroître encore la pression déjà très forte qui pèse sur les centres de tests Covid. Le personnel pour effectuer ces tests commence à manquer et les délais pour obtenir le résultat atteignent parfois 72 heures.

20h45

La course à la troisième dose

"Pourrais-je faire ma troisième dose avant Noël?", une question que beaucoup de Romands se posent en ce moment.

Plusieurs centres de vaccination étaient même ouverts dimanche pour accueillir les personnes désireuses de recevoir le fameux booster.

Le temps presse en Suisse où seulement 16% de la population a déjà reçu une dose de rappel. Ce booster vise notamment à contrer le variant Omicron.

>> Voir le sujet du 19h30  :

Les délais sont longs avant d'avoir accès à la troisième dose de vaccin anti-Covid
Les délais sont longs avant d'avoir accès à la troisième dose de vaccin anti-Covid / 19h30 / 2 min. / le 19 décembre 2021

20h20

Les cabinets d'altitude sont surchargés

Les touristes sont attendus par milliers à la montagne cette fin de semaine. Pour accéder à certaines activités, hors ski, ils devront, en plus d'être vaccinés ou guéris, présenter un test négatif.

Certaines stations ont ainsi mis en place des centres de dépistage. Exemple dans le Val d'Anniviers (VS), où les employés des offices de tourisme réaliseront des tests payants, dès lundi.

"On va faire du conseil touristique et des tests PCR et antigéniques. On part du principe qu'un tiers de notre clientèle ne serait pas vaccinée cet hiver. On voulait les accueillir dans de bonnes conditions, tout le système est prêt", explique Michaël Moret, directeur d'Anniviers Tourisme, dans le 19h30.

La pandémie s'invite à la montagne pour la troisième saison hivernale consécutive, mais cette fois-ci, la tension semble plus grande. Médecin à Crans-Montana, Patrick Regamey croule sous les appels et a même décidé d'ouvrir son cabinet ce week-end.

"Là, ça redevient difficile. Tout le monde est stressé, même les vaccinés sont touchés. Les gens deviennent rapidement agressifs et désagréables, car ils ne supportent par que l'on ne puisse pas leur faire leurs tests tout de suite. Nous sommes surchargés", témoigne-t-il.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Test Covid à la montagne: les offices de tourisme au secours des médecins
Test Covid à la montagne: les offices de tourisme au secours des médecins / 19h30 / 2 min. / le 19 décembre 2021

20h00

Le monde de la nuit dans l'incertitude

Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries auront accès aux restaurants, bars et boîtes de nuit. Pour les exploitants, ces nouvelles mesures font craindre une baisse d'affluence et une perte du chiffre d'affaires.

Le monde de la nuit sera même soumis à la règle des "2G+" (vacciné/guéri + test). "On a déjà une baisse de la fréquentation. Donc avec la '2G+' on va avoir une forte baisse. Tant que l'on aura les aides, on va pouvoir ouvrir", explique Antoine Jacquat, président du centre culturel Ebullition à Bulle (FR), dans le 19h30.

En tant qu'association, le centre bullois pourra recevoir des indemnités, au contraire de la plupart des clubs fribourgeois. "On oscille entre 60 à 80% de perte au niveau de la fréquentation", estime de son côté Victor Topart dans le 19h30.

Pour le gérant du Crapule Club, l'avenir est pour le moins incertain. "On est sûr de rien au niveau des aides. Rien n'a été communiqué. Sans aide, on va avoir énormément de difficultés à continuer à travailler", affirme-t-il.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Samedi soir, les clubs ont organisé leur dernière soirée avant la 2G
Samedi soir, les clubs ont organisé leur dernière soirée avant la 2G / 19h30 / 2 min. / le 19 décembre 2021

18h55

Etre patient pour la troisième dose, demande Pierre Alain Schnegg

Les demandes pour une troisième dose de vaccin vont probablement monter en flèche ces prochains jours en raison des nouvelles règles édictées par le Conseil fédéral. Mais toutes les demandes pourront-elles vraiment être satisfaites?

Pierre Alain Schnegg, conseiller d'Etat bernois en charge de la Santé, regrette surtout que la Confédération ait raccourci le délai entre l'administration de la première et de la troisième dose de six à quatre mois.

Interrogé dans Forum, l'élu regrette qu'il n'y ait pas d'autorisation officielle en ce sens de la commission fédérale pour les vaccinations.

Pierre Alain Schnegg confirme qu'il faudra aussi être patient pour celles et ceux qui veulent recevoir rapidement leur troisième dose, mais si la vaccination tourne à plein régime, entre les hôpitaux, les médecins de famille, les pharmaciens et les équipes mobiles.

>> L'interview de Pierre Alain Schnegg dans Forum :

Nouvelles règles fédérales sur la troisième dose de vaccin: interview de Pierre-André Schnegg (vidéo)
Nouvelles règles fédérales sur la troisième dose de vaccin: interview de Pierre-André Schnegg (vidéo) / Forum / 4 min. / le 19 décembre 2021

18h00

Le Regen-Cov pas efficace contre Omicron

L'hôpital universitaire de Zurich n'utilise plus les perfusions de Regen-Cov pour les patients atteints du variant Omicron du coronavirus, car elles ne sont plus efficaces contre cette souche, indique la NZZ am Sonntag.

Le médicament, administré avec des anti-inflammatoires et connu sous le nom de "cocktail Trump" – depuis que l'ancien président américain l'avait reçu après avoir été infecté par le SARS-CoV-2 –, est l'un des deux médicaments importants pour les patients à risque atteints de Covid-19.

L'hôpital cantonal de Bâle-Campagne entend s'aligner sur la décision de l'établissement zurichois. Avec le variant Delta, le médicament Regen-Cov aide à atténuer l'évolution de la maladie, l'anticorps monoclonal se fixant à la surface et neutralisant le virus. Avec Omicron, il intervient dans le vide.

17h20

Incertitudes pour les repas de Noël

Déjà stressant à la base, entre la course aux cadeaux et la préparation de la soirée, l'organisation des fêtes de fin d'année se complique encore un peu, alors que le Conseil fédéral a limité à trente les réunions de famille si tout le monde est vacciné et à dix si un membre n'est pas vacciné.

Avec les possibles cas positifs dans les familles, ce sera aussi l'incertitude jusqu'au jour J, incertitude qui se reflète sur la consommation. Si le chiffre d'affaires des commerçants reste bon, les clients sont venus plus tard cette année, car ils attendent le dernier moment pour prendre une décision.

>> Le reportage du 19h30 :

Les nouvelles restrictions sanitaires obligent les familles à revoir leur organisation des repas de Noël
Les nouvelles restrictions sanitaires obligent les familles à revoir leur organisation des repas de Noël / 19h30 / 2 min. / le 18 décembre 2021

16h45

Le personnel soignant est épuisé

Epuisement, lassitude et absentéisme: la 5e vague de Covid-19 touche directement le personnel soignant. L'ensemble hospitalier du Nord vaudois (eHnv) à Yverdon-les-Bains (VD) fonctionne presque à flux tendu chez les patients comme chez les soignants.

"On est bien fatigués. Il y a un sentiment de lassitude qui s'est installé après tout ce temps. C'est autant de la fatigue physique que morale. On se remplace entre nous pour pouvoir pallier au manque de personnel", explique Catia Almeida, infirmière spécialisée en soins intensifs à l'eHnv.

Directeur médical à l'eHnv, Julien Ombelli fait un constat similaire. "On travaille sous stress depuis deux ans. A force, on perd les émotions positives de travailler dans un hôpital et ça je le ressens beaucoup dans les équipes", analyse-t-il.

A l'approche des fêtes de Noël, une trêve semble illusoire, mais la direction médicale est confiante, l'hôpital tiendra le choc. "On réfléchit chaque jour si on doit annuler une opération, ou non. On craint de devoir dispatcher les patients vers d'autres hôpitaux. Mais la problématique c'est que tout le monde est dans la même situation en Suisse romande", soutient Julien Ombelli.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Épuisement, lassitude et absentéisme: la 5e vague touche aussi le moral du personnel soignant
Épuisement, lassitude et absentéisme: la 5e vague touche aussi le moral du personnel soignant / 19h30 / 2 min. / le 18 décembre 2021

16h15

Israël pourrait placer la Suisse sur liste rouge

Le gouvernement israélien a interdit à ses citoyens de se rendre dans plusieurs pays européens, placés sur liste rouge afin d'empêcher la propagation du variant Omicron du Covid-19.

Ces restrictions de déplacements à l'étranger, qui concernaient déjà la plupart des pays africains ainsi que la Grande-Bretagne et le Danemark, s'appliquent désormais également à la France, l'Espagne, la Finlande, l'Irlande, la Norvège, la Suède et les Emirats arabes unis.

Le ministère israélien de la Santé a également recommandé d'ajouter à cette liste rouge les Etats-Unis, malgré les centaines de milliers de binationaux, ainsi que la Suisse, l'Allemagne, la Belgique, la Hongrie, l'Italie, le Maroc, le Portugal et la Turquie.

Le Premier ministre Naftali Bennett a défendu ces restrictions de voyage, nécessaires selon lui pour éviter d'avoir recours à de nouveaux confinements. "Le temps presse. Les pays européens ont soit instauré des confinements, soit s'apprêtent à le faire", a-t-il déclaré.

16h00

Deux clubs de hockey suspendus

Le championnat de hockey sur glace subit les foudres du Covid-19 comme la saison dernière. Ainsi, Genève-Servette et Ambri-Piotta sont placés en quarantaine et leurs prochains matches reportés.

Aux Vernets, plusieurs cas de Corona ont été détectés dans l'équipe de Genève-Servette. L'équipe et le staff sont actuellement en quarantaine à titre préventif. Les matches Genève-Servette - Fribourg-Gottéron de ce dimanche et Berne - Genève-Servette de ce lundi sont reportés. Le club informera prochainement sur la suite des événements.

De son côté, Ambri-Piotta a été placé en quarantaine préventive en raison de plusieurs cas de Covid. Quatorze tests se sont révélés positifs parmi les joueurs et les membres du staff. La Ligue a déjà biffé le match de jeudi contre Berne. Mais les Tessinois devaient aussi participer à la Coupe Spengler dès le 26 décembre.

A Davos, le défenseur Oliver Heinen a été testé positif vendredi lors d'un test de routine. Tous les autres joueurs et membres du staff ont également été contrôlés et tous ont répondu négativement au test. Samedi, ils ont été à nouveau testés et aucun n'était positif, ainsi le match de ce dimanche contre les Zurich Lions a été maintenu.

15h40

La réduction du délai pour la 3e dose suscite des critiques

Le Conseil fédéral a annoncé vendredi avoir réduit à quatre mois le délai pour avoir accès à la vaccination de rappel contre le coronavirus. Ce délai raccourci représente un défi pour les cantons qui devront "monter en puissance" dans l'effort de vaccination, a souligné le conseiller fédéral Alain Berset.

Cette annonce passe mal auprès du chef de l'Office zurichois de la santé Peter Indra, qui évoque une "opération à la hussarde".

Avec cette réduction du délai d'attente pour la troisième dose, "des centaines de milliers de Zurichois pensent maintenant qu'ils auront encore un rappel d'ici à Noël", ce qui n'est pas possible, dit-il. Alain Berset a ainsi suscité d'"énormes attentes et prétentions" dans la population, qui ne seront pas comblées pour tout le monde, ajoute-t-il.

>> Les précisions du 12h45 :

La troisième dose de vaccin se fait attendre
La troisième dose de vaccin se fait attendre / 12h45 / 1 min. / le 19 décembre 2021

Le ministre bernois de la Santé Pierre Alain Schnegg critique lui le fait que le Conseil fédéral a fait cette annonce avant le feu vert de la commission fédérale pour les vaccinations.

On ne peut pas injecter la dose de rappel "à des centaines de milliers de personnes sans que ce soit officiel. Les médecins ne peuvent pas assumer cette responsabilité".

>> Lire aussi : La réduction du délai pour la 3e dose suscite des critiques à Berne et Zurich

15h20

Il faut booster rapidement, selon Laurent Kaiser

La vague annoncée du variant Omicron du coronavirus, détecté en novembre en Afrique du Sud et au Botswana, commence à prendre forme en Suisse. Cette souche représente déjà 11% de tous les échantillons séquencés dans le canton de Genève.

"Ce variant, clairement, il va échapper aux vaccins lorsque l'on a deux doses. On espère rattraper cela avec le booster. Mais il est extrêmement transmissible", analyse Laurent Kaiser dans le 19h30 de la RTS.

Pour le spécialiste des maladies infectieuses aux HUG, il n'y a pas de doute, il faut administrer la troisième dose le plus rapidement possible: "Il faut booster aujourd'hui et demain, et pas après-demain. En début de semaine à Genève, nous avions 0% d'Omicron. On en a 20% maintenant. Ça va aller très vite", explique-t-il.

Et d'insister: "Dès l'instant où l'on est vacciné, on pense qu'il y a quand même une protection assez importante contre la maladie. On est protégé partiellement contre l'infection, mais le fait d'avoir le booster va nous protéger d'aller à l'hôpital ou d'avoir des complications."

>> L'interview de Laurent Kaiser dans le 19h30 :

Laurent Kaiser: "Il faut faire le booster aujourd'hui et demain, et non attendre après-demain"
Laurent Kaiser: "Il faut faire le booster aujourd'hui et demain, et non attendre après-demain" / 19h30 / 3 min. / le 18 décembre 2021

>> Lire aussi : "Il faut booster aujourd'hui et demain, et pas après-demain", selon Laurent Kaiser

14h55

Le sport populaire secoué par les nouvelles mesures

Le monde du sport est aussi secoué par les mesures prises par les autorités: pour se défouler à l’intérieur, dès lundi, il faudra être guéri, vacciné et parfois même testé lorsque le port du masque est impossible, comme à la piscine.

Les professionnels du secteur craignent une baisse de la fréquentation, à l'image de Mathieu Séguéla, gestionnaire des piscines du Nid-du-Crô à Neuchâtel, interrogé samedi dans le 19h30: "Qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse? Nous, on est ouverts, on applique les mesures."

>> Le reportage du 19h30 :

Les professionnels du secteur du sport craignent une baisse de fréquentation suite aux nouvelles restrictions sanitaires
Les professionnels du secteur du sport craignent une baisse de fréquentation suite aux nouvelles restrictions sanitaires / 19h30 / 2 min. / le 18 décembre 2021

14h40

50% des Suisses accepteraient un confinement des personnes non vaccinées

L'idée d'imposer un confinement aux personnes qui refusent le vaccin convainc une personne sur deux parmi un panel de 1000 personnes interrogées par l'institut de sondage Link, diffusé dans le SonntagsBlick. À l'inverse, 47% s'y opposent tandis que 3% n'ont pas d'opinion.

L'idée est même approuvée par les deux tiers des personnes âgées interrogées. En revanche, un confinement généralisé est rejeté par 80% des sondés.

La moitié du panel adhérerait également à l'obligation de vaccination. Le soutien est particulièrement marqué chez les 60-79 ans et les Tessinois.

Le soutien aux mesures restrictives se renforce

Deux tiers des Suissesses et des Suisses approuvent par ailleurs l'introduction de la règle "vaccinés/guéris" ("2G") dans les lieux publics intérieurs, adoptée par le Conseil fédéral vendredi.

Lors d'un précédent sondage en novembre, la moitié des personnes interrogées se disaient opposées à des mesures de protection plus strictes. Or, dans la dernière enquête, cette opposition n'est plus que d'un tiers.

14h20

300 manifestants à Berne samedi

Environ 300 personnes ont manifesté samedi à Berne contre les mesures anti-Covid décidées vendredi. L'action avait été annoncée sur les réseaux sociaux comme une "grande manifestation spontanée" contre la généralisation des 2G.

Les appels à manifester se sont répandus en ligne vendredi avant même que le Conseil fédéral ait annoncé l'application de la règle dite des 2G (vacciné ou guéri, "geimpft und genesen" en allemand) dans les espaces intérieurs.

De nombreux participants ont brandi des exemplaires de la Constitution ainsi que des drapeaux suisses pendant le défilé à travers Berne. Les signes distinctifs des mouvements "Mass-Voll" et "Freie Linke" ont également été aperçus parmi les manifestants qui criaient "liberté, liberté".

Les manifestants, qui devaient initialement rejoindre la Place fédérale, ont finalement fait un tour, depuis la place de la gare en passant par la vieille ville avant de revenir devant la gare. La place fédérale avait été bouclée et un canon à eau de la police était prêt en cas de débordements. Aucun incident n'a été constaté.

Un petit groupe a toutefois tenté de rejoindre la Place fédérale. Les forces de l'ordre ont mis fin à cette tentative et arrêté les personnes impliquées, a indiqué la police bernoise sur Twitter.

14h00

Les mesures annoncées vendredi

Le Conseil fédéral a annoncé vendredi de nouvelles mesures pour lutter contre le Covid-19. Dès lundi, seules les personnes vaccinées ou guéries peuvent entrer dans les restaurants et les espaces de culture, de sport ou de loisirs. L'accès n'est plus possible avec un simple test négatif.

Cette contrainte est accompagnée de l'obligation de porter un masque et de consommer assis. Si ce n'est pas possible, il faudra présenter un test Covid négatif en plus de la preuve d'une vaccination ou d'une guérison ("2G+"). C'est le cas par exemple pour se rendre à la piscine.

Des restrictions sont aussi prévues dans le cadre privé. Dès qu'un participant de plus de seize ans n'est ni vacciné ni guéri, la limite est fixée à dix personnes, enfants compris. Elle passe à 30 personnes si tous les adultes sont vaccinés ou guéris et à 50 personnes à l'extérieur.

Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral. [OFSP]
Les nouvelles mesures prises par le Conseil fédéral. [OFSP]

Le télétravail redevient obligatoire, pour réduire les contacts. S'il n'est pas possible de travailler à distance, le port du masque est obligatoire dans les locaux avec plus d'une personne.

Outre les tests répétés, l'obligation de porter un masque est une mesure centrale pour réduire la circulation du virus dans les écoles. Le port du masque devient obligatoire dès le secondaire II. Le Conseil fédéral recommande vivement aux cantons d'introduire cette mesure également à l'école obligatoire. Il leur recommande aussi de pratiquer des tests répétés dans les écoles afin de casser rapidement les chaînes de transmission.

>> Le détail des mesures : La "2G" à l'intérieur, limitations en famille, assouplissement aux frontières - Les nouvelles mesures du Conseil fédéral contre le Covid-19

Invité vendredi dans Forum, le conseiller fédéral en charge de la Santé Alain Berset admet que la vie va devenir un peu plus compliquée pour les non vaccinés en Suisse dès lundi: "Nous essayons d'éviter une explosion des cas et que la situation déraille. L'alternative, les fermetures, c'est ce que nous ne voulons pas."

>> L'interview d'Alain Berset dans Forum :

La Suisse généralise la règle des "2G": interview d’Alain Berset (vidéo)
La Suisse généralise la règle des "2G": interview d’Alain Berset (vidéo) / Forum / 6 min. / le 17 décembre 2021

Le durcissement des mesures décidé par le Conseil fédéral vendredi est salué par une majorité des partis politiques et des organisations. Le PLR et les milieux économiques se montrent toutefois plus critiques face aux nouvelles restrictions, notamment l'obligation du télétravail, alors que l'UDC dénonce en bloc des mesures qualifiées de "harcèlement".

>> Lire aussi : Le durcissement des mesures Covid globalement salué, critiques du PLR et rejet de l'UDC

13h45

Près de 10'000 nouveaux cas annoncés vendredi

L'Office fédéral de la santé publique a fait état vendredi de 9941 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplorait 42 décès supplémentaires et 167 personnes malades ont été hospitalisées.

Il y a sept jours, l'OFSP avait annoncé 10'163 cas, soit 222 de plus. Le même jour, il dénombrait 51 décès et 160 hospitalisations supplémentaires. 710 personnes se trouvent actuellement aux soins intensifs. Les patients Covid-19 occupent 34,20% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 82,70%.

Le taux de positivité s'élevait à 13,8%, contre 14,7% il y a une semaine. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1.

Le variant Omicron correspond à 2,1% des variants du coronavirus séquencés ou examinés dans les laboratoires sur sept jours, avec un délai de deux semaines environ. Seule une petite proportion des cas recensés en Suisse fait l'objet d’un séquençage. L'analyse est notamment menée sur les malades du coronavirus provenant d'un pays d'Afrique australe et sur les proches de ces personnes.

Au total, 66,67% des Suisses ont déjà reçu deux doses de vaccin. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour l'instant pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 75,86%, indique l'OFSP. Par ailleurs, 54,18% des personnes âgées de 65 ans et plus et 16,31% de la population ont déjà reçu une dose de rappel.

Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 123'324, soit 1415,99 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Depuis le début de la pandémie, 1'175'671 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 13'915'729 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'594 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 37'813.

>> Retour sur la journée de vendredi : Alain Berset: "Nous ne voulons pas passer par de nouvelles fermetures"

06h00

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