Nouvelles mesures sanitaires proposées par le Conseil fédéral - Deux premiers cas dus au variant Omicron
- Après sa séance extraordinaire mardi, le Conseil fédéral a proposé d’imposer le certificat Covid pour les réunions privées de plus de 10 personnes. Il a proposé aussi d’imposer le port du masque dans tous les espaces intérieurs et de pratiquer des tests répétés dans toutes les écoles des niveaux obligatoires et secondaires II. Les tests PCR seront valables seulement 48h, et les tests rapides antigéniques 24h. Ces mesures sont soumises à consultation jusqu'à mercredi soir et sont proposées jusqu'au 24 janvier.
- L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé mardi deux premiers cas de coronavirus en Suisse dus au variant Omicron.
- La branche touristique suisse ressent déjà les effets négatifs de l'évolution actuelle de la pandémie au niveau des réservations. De nombreux hôtels font face à une vague d'annulations. En Valais, le ministre de l'économie Christophe Darbellay a dénoncé le retour des quarantaines pour certaines et certains touristes, qu'il qualifie de "coup dur" et de "réaction exagérée".
- L'Office fédéral de la santé publique a fait état mardi de 8422 cas supplémentaires de Covid-19 en 24 heures. On déplore 22 décès supplémentaires et 138 personnes malades ont été hospitalisées.
- Depuis le début de la pandémie, plus d'un million de cas, soit exactement 1'006'227, ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'798'899 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'126.
Suivi assuré par RTSinfo
22h15
Les touristes britanniques se sentent discriminés
En Valais, les obligations de quarantaine liées au nouveau variant Omicron ont déjà des répercussions sur le tourisme. De nombreux Britanniques attendus dans les stations de ski ont dû annuler leur voyage. Les personnes voyageant en provenance du Royaume-Uni sont en effet astreintes à une quarantaine de dix jours dès leur arrivée en Suisse.
A Verbier, les Britanniques représentent la clientèle étrangère la plus importante. "Je devais prendre l'avion pour Genève ce samedi, puis me rendre à Verbier. Mais s'il faut faire une quarantaine de dix jours, ça ne vaut pas le coup. Je suis dépité", explique dans le 19h30 un touriste britannique habitué de la station.
Certaines agences de voyage spécialisées dans les vacances d'hiver en Suisse craignent une nouvelle saison blanche. "On dirait qu'il y a un facteur de discrimination contre les skieurs britanniques. Si vous êtes complètement vaccinés, si vous montrez votre test PCR négatif, quelle est la différence entre un skieur britannique et quelqu'un d'un autre pays?", s'agace le directeur d'une agence.
20h45
Les annulations des soirées d’entreprises se multiplient
Le secteur de la restauration et de l’événementiel est fortement touché par la résurgence de la pandémie de Covid-19. De nombreuses entreprises ont à nouveau annulé ou reporté leur fête de fin d’année.
Ces annulations représentent de grosses pertes, notamment pour les entreprise actives dans l’événementiel qui louent du matériel ou pour les traiteurs.
"La première vague, on a survécu, mais à chaque redépart, on commence avec un peu moins de substance. Je ne sais pas combien de vagues notre entreprise va supporter", témoigne dans le 19h30 Nicolas Abegg, directeur de ParisZurich Traiteur.
20h00
Les laboratoires s’activent déjà pour adapter leurs vaccins au variant Omicron
Bien qu’on ne sache pas encore si le variant Omicron peut échapper aux vaccins actuels, les laboratoires pharmaceutiques se préparent à cette possibilité. La société Pfizer BioNTech a déjà annoncé pouvoir livrer un nouveau vaccin à ARN messager en 100 jours.
"Je pense que c’est réaliste et faisable", estime Thomas Cueni, directeur de la Fédération internationale de l’industrie pharmaceutique. "Mais il faut aussi admettre qu’actuellement il n’y a personne qui sait déjà si les vaccins actuels nous protègent contre Omicron."
Malgré l’arrivée de ce nouveau variant, le directeur considère qu’il y a de bonnes raisons d’être optimistes sur la résistance des vaccins, notamment en ce qui concerne les formes sévères de la maladie de Covid-19.
19h35
Deux cas du variant Omicron confirmés en Suisse
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a annoncé mardi sur Twitter deux premiers cas de coronavirus en Suisse dus au variant Omicron. Les deux personnes, liées entre elles, ont été placées en isolement.
Le département de la santé de Bâle-Ville a indiqué mardi soir qu'un cas positif avait été confirmé sur le territoire cantonal. Il s'agit de l'un des deux cas annoncés par l'OFSP.
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L'OFSP avait annoncé dimanche un premier cas probable du variant Omicron en Suisse chez une personne revenue d'Afrique du Sud il y a environ une semaine. "Le séquençage apportera des certitudes dans les jours à venir", avait alors précisé l'office sur Twitter.
Sa directrice Anne Lévy avait également souligné lundi que la personne concernée se trouvait en isolement et ses contacts en quarantaine, même ceux qui étaient vaccinés ou guéris.
Classé vendredi dernier comme "préoccupant" par les experts de l'OMS, Omicron se répand vite en Europe. Des cas ont été confirmés en Belgique dès jeudi dernier, puis les annonces se sont enchaînées dans différents pays. Le variant avait initialement été détecté en Afrique du Sud.
A cause d'Omicron, les voyageurs en provenance de 23 pays doivent présenter un test PCR négatif à l'embarquement dans un avion et à l'entrée en Suisse, puis se placer dix jours en quarantaine
19h10
Le secteur de l'hôtellerie et de la restauration mécontent
La Commission suisse bar et club (CSBC) trouve incompréhensible que le Conseil fédéral n'ait pas discuté de l'idée d'exempter les personnes vaccinées ou guéries du port du masque lorsqu'elles se rendent dans ces établissements pour danser. Tout durcissement des mesures dans ce secteur aurait pour conséquence une augmentation des fêtes privées et des soirées illégales sans concepts de protection, juge-t-elle.
Hotelleriesuisse estime également que les personnes vaccinées ou guéries ne doivent pas être limitées. Elle exige des réglementations nationales uniformes et demande que les touristes en provenance notamment du Royaume-Uni, de la Belgique et des Pays-Bas, "marchés de provenance importants pour le tourisme", ne soient pas soumis à quarantaine.
#Quivapayerl'addition?, qui regroupe les clubs, bars, restaurants et traiteurs du canton de Vaud, écrit de son côté refuser "toute autre restriction sanitaire que le passeport Covid, à moins d'une totale et immédiate indemnisation de nos charges incompressibles".
18h55
Les mesures du gouvernement sont un "signal négatif" pour la culture
Les nouvelles mesures annoncées mardi par le Conseil fédéral "s'inscrivent dans un contexte déjà fragile et sont un nouveau signal négatif pour la reprise dans nos secteurs", a indiqué à Anne Papilloud de la Task Force Culture romande.
Elle demande le retour de la gratuité des tests. Autrement, cela entraîne de facto une sélection en fonction du revenu, ce qui est contraire à toute la politique culturelle, a-t-elle précisé.
Et d'ajouter que la diminution de la durée de validité des tests couplée au retour du masque va encore compliquer le retour du public.
Anne Papilloud déplore encore que les restrictions de mobilité prises en raison de l'apparition du variant Omicron aient déjà entraîné des annulations.
Alors que le secteur est encore "très fragilisé", elle appelle à la prolongation des compensations des pertes financières qui sont discutées en ce moment au Parlement.
18h25
Le Conseil fédéral soutenu par les milieux économiques jusqu'à un certain point
Le Conseil fédéral ne suit pas les gouvernements des pays voisins et semble vouloir continuer à piloter la Suisse à travers la pandémie avec des mesures plus modérées, a salué Economiesuisse mardi soir.
La faîtière soutient cette position de base, mais les mesures proposées vont trop loin, estime-t-elle. Concernant le lieu de travail, le gouvernement devrait reconnaître que les employeurs assument leurs responsabilités et ne pas édicter de nouvelles prescriptions.
Les concepts de protection dans les entreprises fonctionnent. Il n'y a donc pas besoin de nouvelles mesures venant de Berne concernant l'obligation de porter un masque ou le travail à domicile, juge Economiesuisse, qui va maintenant analyser plus en détail les propositions du Conseil fédéral et s'impliquer dans la consultation.
Dans un communiqué, l'Union patronale suisse trouve aussi que les mesures de protection existantes ont fait leurs preuves et suffisent à minimiser le risque de contagion sur le lieu de travail. Elle rejette la variante de l'obligation générale du télétravail, la jugeant "disproportionnée et peu efficace".
En revanche, sous réserve de la consultation de ses membres, elle se dit prête à soutenir l'option du port du masque généralisé à l'intérieur des bâtiments, pour autant que le taux d'occupation dans les hôpitaux rende inévitable de renforcer les mesures. Des instruments trop radicaux aggraveraient les tensions sociales et contraindraient l'économie, selon les employeurs, qui militent pour un taux de vaccination élevé.
18h10
Le PLR, le Centre, le PVL, le PS et les Verts soutiennent les mesures, l'UDC déçue
Les mesures annoncées mardi par le Conseil fédéral reçoivent l'approbation du PLR, du Centre, du PVL et des Verts. Les cinq partis les trouvent compréhensibles au vu de l'apparition du variant Omicron et de l'insécurité qui en résulte.
Le PLR insiste encore sur l'offensive vaccinale pour sortir de la pandémie. Il souligne aussi le respect des mesures sanitaires, comme les règles d'hygiène et la distanciation sociale.
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Le président des Vert'libéraux Jürg Grossen appelle lui à l'extension du port du masque, aux tests répétitifs et à la réintroduction du télétravail, pour éviter un confinement et donc une surcharge des hôpitaux. Même son de cloche du côté du président des Verts Balthasar Glättli qui demande en outre l'extension de l'obligation de présenter un certificat Covid.
Pour la gratuité des tests
Balthasar Glättli trouve toutefois incompréhensible que le gouvernement ne propose pas le retour des tests gratuits. "Ce serait important que les vaccinés et les guéris puissent aussi se faire tester régulièrement", écrit-il sur Twitter.
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Le président du Centre, Gerhard Pfister mise aussi sur les tests gratuits. Son parti appelle les cantons à se positionner de manière claire et uniforme, comme la responsabilité de la lutte contre la pandémie leur incombe.
Interrogée dans Forum, la conseillère nationale UDC Céline Amaudruz a également demandé que les tests soient gratuits. "Même les personnes vaccinées et guéries peuvent être porteuses" du virus, a-t-elle déclaré. La Genevoise a encore pointé le calendrier, alors que la loi Covid a été approuvée dimanche dans les urnes. Et de s'inquiéter de n'entendre "aucun début de solution pour les hôpitaux" en cas de surcharge, comme des lits supplémentaires ou un appel à du personnel soignant à la retraite.
De son côté, le PS appelle encore une fois à ce que la vaccination soit accessible à tout le monde sur la planète entière. Pour ce faire, il faut temporairement suspendre les brevets sur les vaccins. "Le Conseil fédéral doit agir dans ce domaine, au lieu de continuer à se plier aux intérêts de l'industrie pharmaceutique", estime le parti.
17h50
La population appelée à prendre ses responsabilités lors des fêtes de familles
Une des mesures proposées par le Conseil fédéral mardi prévoit l'obligation du certificat Covid pour les réunions à partir de onze personnes, y compris en famille ou entre amis.
Interrogé par un journaliste sur la façon dont le pass sanitaire allait pouvoir être contrôlé lors des repas de famille, Guy Parmelin a répondu en plaisantant que le contrôle se ferait "par la grand-mère", avant d'ajouter plus sérieusement que le Conseil fédéral "fait appel à la responsabilité des citoyens et des citoyennes".
Pour les fêtes de famille de fin d'année, chacun doit faire attention, a averti le président de la Confédération. Il reste trop de personnes de plus de 60 ans qui ne sont pas vaccinées. "C'est un message de bon sens, il ne s'agit pas d'aller contrôler chez les gens. Si vous faites une fête de famille avec 20 ou 30 personnes, essayez de voir que les personnes non vaccinées fassent un test", a précisé quant à lui le ministre de la santé Alain Berset.
17h30
Alain Berset veut éviter une combinaison fâcheuse durant l'hiver
La Suisse doit se préparer face à l'évolution de la pandémie. L'objectif est de passer l'hiver sans fermeture et sans surcharge du système hospitalier, a déclaré mardi devant la presse le ministre de la santé Alain Berset.
Il s'agit de faire face à la phase d'incertitude qui commence. "On veut tout faire pour éviter de se retrouver à Noël avec une combinaison entre la cinquième vague due au variant Delta et l'arrivée du nouveau Omicron qui surchargerait les hôpitaux", a déclaré le conseiller fédéral à l'issue de la séance extraordinaire du Conseil fédéral.
"Nous ne savons pas encore si ces mesures seront suffisantes, mais nous prenons toutes les dispositions pour protéger la population et pour éviter une trop grande restriction de la vie sociale", a affirmé Alain Berset. "Mais nous devons admettre qu'il y aura des restrictions."
Des mesures "pas prévues"
Les nouvelles mesures que le Conseil fédéral a proposées mardi n'étaient pas prévues dans un premier temps, a ajouté le ministre de la santé. L'annonce de l'arrivée du variant Omicron jeudi dernier a changé la donne, selon Alain Berset. Depuis, la Confédération tourne à plein régime pour élaborer des scénarios et des solutions.
Il n'était pas concevable de ne pas avoir cette discussion au gouvernement mardi, a encore précisé Guy Parmelin. Selon lui, il y a peut-être un concours de circonstances avec la votation de dimanche, mais le Conseil fédéral réagit simplement de manière pragmatique et réaliste.
17h15
Le sport impacté par le possible renforcement des mesures
Les organisations sportives seraient également touchées par le renforcement des mesures sanitaires souhaité par le Conseil fédéral.
L'application des nouvelles mesures aurait notamment des effets pour le sport d'élite et, entre autres, pour les épreuves en plein air, où le pass sanitaire sera exigé dès 300 personnes. La barre est actuellement placée à 1000 participants.
Une obligation du masque devrait également se généraliser dans les enceintes fermées, comme les patinoires.
16h50
Trois propositions pour les lieux de travail
Les mesures sanitaires devraient être renforcées dans le monde professionnel. Le Conseil fédéral n'a toutefois pas d'avis tranché sur la question. Il a mis mardi lors de sa conférence de presse trois variantes en consultation. La première prévoit une obligation générale de porter le masque dans les bureaux occupés par plusieurs employés.
Les travailleurs non vaccinés ou n'ayant pas encore contracté la maladie devraient être contraints au télétravail, selon la deuxième proposition. Au bureau, ils devraient être masqués.
La troisième option réintroduit le télétravail pour tous. Les employés ne pouvant rester à la maison devraient porter le masque s'ils sont plusieurs par pièce. Des tests répétitifs devraient également être proposés aux collaborateurs.
Pas question en revanche d'imposer le masque aux écoliers à l'échelle nationale. Dès l'école obligatoire, des tests répétitifs devront toutefois être proposés. Toutes les mesures mises en consultation seraient limitées jusqu'au 24 janvier.
16h40
Guy Parmelin: "Il ne faut pas perdre de temps"
Face au nouveau variant Omicron et vu la situation épidémiologique, le Conseil fédéral ne veut pas perdre de temps, a annoncé mardi le président de la Confédération Guy Parmelin.
Les mesures sanitaires doivent être pragmatiques. Elles sont en consultation jusqu'à mercredi soir. "Tout le monde est lassé de cette situation, je le comprends", a dit Guy Parmelin. "Mais nous sommes tous responsables pour parvenir à maîtriser la situation."
Selon le président de la Confédération, la vaccination reste l'élément central. Même si le variant Omicron est encore méconnu, "nous devons absolument réduire le taux d'hospitalisation", a-t-il déclaré.
La vaccination reste un geste volontaire, a répété quant à lui Alain Berset. Mais les non vaccinés doivent s'attendre à être infectés avec l'apparition de variants toujours plus contagieux, a-t-il poursuivi.
Aujourd'hui, 230 patients Covid sont aux soins intensifs et ce service est occupé à plus de 75%. La tendance n'est pas bonne, a souligné le Fribourgeois.
16h30
Le certificat sanitaire devrait être largement étendu
A peine adoubé par le peuple, le certificat sanitaire devrait être étendu. Le Conseil fédéral a mis mardi en consultation une utilisation accrue du sésame lors de manifestations, d'activités sportives et culturelles et même de réunions familiales.
Concrètement, l'utilisation du certificat sera largement étendue. Il sera exigé lors de toutes les manifestations et activités sportives et culturelles se déroulant à l'intérieur. Il en va de même pour les rencontres familiales ou entre amis dès onze personnes. La limite actuelle de trente participants est en revanche levée.
A l'extérieur, le pass sanitaire sera exigé dès 300 personnes. La barre est actuellement placée à 1000 participants. Parallèlement à son extension, le certificat sera plus difficile à obtenir. Les tests PCR seront valables seulement 48h, et les tests rapides antigéniques 24h.
Le masque sera lui obligatoire dans tous les lieux fermés accessibles au public, où le certificat Covid est exigé. Dans les endroits où le masque ne peut être porté, l'obligation de consommer assis est réintroduite. Si le masque ne peut être porté lors d'activités sportives et culturelles, les coordonnées des participants devront être relevées, comme c'est déjà le cas pour les discothèques.
16h25
Le Jura demande le soutien de l'armée, le Valais l'envisage
Afin d’augmenter ses capacités d’administration de la troisième dose, le canton de Jura a sollicité l’armée suisse pour qu’elle lui vienne en renfort, a appris la RTS mardi. Avec ses moyens actuels, le canton du Jura pourrait procéder à cette troisième injection pour 8000 à 8500 personnes d’ici à Noël.
Afin d’augmenter le nombre de bénéficiaires, le Jura demande le renfort de douze à quinze militaires. Si l’armée répond favorablement à cette sollicitation, le Jura pourra alors vacciner jusqu’à 15'000 personnes pour cette troisième injection. Les autorités souhaitent créer un centre de vaccination supplémentaire, l'unique centre cantonal de vaccination étant situé à Courtételle.
Invité au 19h30, le ministre valaisan de la santé Mathias Reynard a indiqué vouloir également proposer mercredi à ses collègues du Conseil d'Etat de recourir à une aide de ce type. "Cela fait des mois que les équipes des services de la santé publique, des centres de vaccinations travaillent. Il y a de la fatigue, des limites dans les ressources que nous avons", a-t-il souligné.
15h40
Fribourg accroît sa capacité de vaccination
Le canton de Fribourg étoffe à nouveau son offre dans le contexte de vigilance accrue à l'égard du Covid-19. Les autorités ouvrent les inscriptions pour la vaccination à toutes les classes d'âge ainsi qu’un centre cantonal à Bulle.
Dès le 9 décembre, l'infrastructure gruérienne sera installée dans les locaux de l’ancienne Poste à Bulle. Le site sera ouvert du mercredi au samedi au début et sa capacité (810 doses par semaine) sera augmentée rapidement. Dès la semaine prochaine, les capacités de vaccination seront par ailleurs de près de 7600 doses par semaine dans le centre cantonal de Granges-Paccot.
Concernant les EMS, la totalité des institutions ont procédé aux vaccinations de 3e dose. Des vaccinations sont prévues pour les résidents d’autres institutions ou structures estimées "à risque" (foyers de jour, appartements protégés, communautés religieuses).
Les personnes de moins de 65 ans peuvent s’inscrire via internet. Le système d’inscription priorisera néanmoins les personnes de plus de 65 ans. Les autres seront mises sur une liste d’attente. Pour le centre cantonal de Bulle, les inscriptions seront ouvertes dès mercredi.
15h05
L'accord avec l'Allemagne sur l'imposition des frontaliers prolongé
L'accord amiable conclu le 11 juin 2020 entre Berne et Berlin pour suspendre les obstacles au télétravail des frontaliers reste valable au moins jusqu'au 31 mars 2022. Il ne pourra pas être résilié avant cette date, indique mardi l'Administration fédérale des contributions.
Cet accord est une mesure exceptionnelle et limitée dans les temps. Les autorités compétentes allemandes et suisses doivent se consulter pour suspendre ou prolonger l'accord. Ils prendront une nouvelle décision selon l'évolution de la situation sur le plan de la pandémie.
14h30
Cinq cantons alémaniques serrent la vis sanitaire
Les cantons de Bâle-Ville, Bâle-Campagne, Soleure, Zoug et Schwyz durcissent les mesures pour lutter contre le coronavirus. Le port du masque est obligatoire dans les lieux accessibles au public, notamment les bars et les clubs.
Ces mesures entrent en vigueur mercredi à Bâle-Ville, Bâle-Campagne et Soleure et jeudi à Zoug et Schwyz , ont indiqué mardi les gouvernements cantonaux. Elles sont valables au moins jusqu'au 31 janvier à Bâle-Ville, jusqu'au 20 février à Zoug et jusqu'au 24 décembre à Schwyz.
Le port du masque est à nouveau obligatoire dans les lieux accessibles au public comme les bars, les clubs, les discothèques, les salles de danse et de concert, les centres de fitness et salles de sport, les cinémas, les centres de loisirs et les institutions culturelles.
A Bâle-Ville et Soleure, le port du masque est obligatoire pour toutes les manifestations publiques en plein air rassemblant plus de 1000 personnes. A Bâle-Ville, les manifestations publiques réunissant entre 300 et 1000 personnes sont soumises à autorisation à partir du 6 décembre. Les organisateurs doivent s'annoncer au département cantonal de la santé et présenter un concept de protection.
14h15
L'économie genevoise "a fait preuve de résilience"
Face à la crise conjoncturelle d'ampleur historique, l'économie genevoise a su résister, affirme la 14e étude économique du canton publiée mardi. C'est avant tout grâce aux mesures étatiques, aux prêts Covid et à la réduction des horaires de travail (RHT).
Cette étude a été menée par l'Institut de recherche appliquée en économie et gestion de la HEG Genève, pour le compte de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (CCIG) et de la Banque cantonale de Genève (BCGE).
Les entrepreneurs "ont fait preuve d'une agilité et d'une résilience sans précédent", a estimé le directeur général de la CCIG. Et si un scénario catastrophe ne peut être exclu pour la prochaine crise, les fondamentaux de l'économie sont bons.
Mais "un nouveau confinement pourrait clairement mettre à mal de nombreuses entreprises, en particulier dans l'hôtellerie et la restauration", a averti Vicent Subilia.
13h55
L'inquiétude monte dans les stations de ski
Face à l'accélération des contaminations en Suisse et aux incertitudes liées au nouveau variant Omicron, les stations de ski s'inquiètent des conditions dans lesquelles se tiendra la saison d'hiver qui commence ce week-end.
Vingt-trois pays figurent désormais sur la liste des pays au départ desquels les voyageurs sont astreints à une quarantaine de dix jours en entrant en Suisse. Directement concernés, des touristes britanniques, belges, hollandais ou allemands annulent déjà leurs vacances en Suisse.
La saison commence donc mal et l'espoir repose désormais sur la clientèle indigène.
13h40
Plus de 8400 nouveaux cas en 24 heures
La Suisse compte mardi 8422 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures, selon les chiffres de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). On déplore 22 décès supplémentaires et 138 malades ont été hospitalisés.
Durant les dernières 24 heures, les résultats de 52'625 tests ont été transmis, indique l'OFSP. Le taux de positivité s'élève à 16%.
Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 88'371, soit 1014,67 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,27. Les patients Covid-19 occupent 26,5% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 79,2%.
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Au total 11'908'845 doses de vaccin ont été administrées et 65,67% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 74,73%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'603'575 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 7'941'893 personnes vaccinées.
Depuis le début de la pandémie, 1'014'645 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'851'572 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'149 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 35'584.
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Le pays dénombre par ailleurs 43'376 personnes en isolement et 29'291 individus faisant partie de leurs contacts ont été mis en quarantaine.
13h30
Les élus suspendus aux annonces du Conseil fédéral prévues cet après-midi
En pleine session parlementaire, les annonces du Conseil fédéral en lien avec la pandémie de Covid-19, prévues cet après-midi, sont très attendues par les élus. On évoque une possible réduction de la durée de validité des tests, ou encore un nombre limité de participants dans les réunions privées.
Selon les observations de la RTS à Berne, les parlementaires attendent surtout du gouvernement des mesures proportionnées. C'est du moins le terme qui revient le plus souvent. Si, pour la plupart des élus, il est temps d'agir face aux contaminations qui augmentent et aux hôpitaux qui se remplissent, ils espèrent éviter des restrictions trop lourdes et surtout un nouveau confinement. Le Centre et la droite insistent beaucoup sur ce point: la Suisse ne pourrait pas se le permettre, selon eux.
Harmoniser les mesures au niveau fédéral
A gauche comme à droite, une autre thématique s'impose: il faut harmoniser les mesures à l'échelle du pays. "C'est une attente de la part des cantons", a estimé dans le 12h30 de la RTS la conseillère nationale bernoise du PS Flavia Wasserfallen.
Sans surprise, l'UDC est le parti le plus critique. Pour lui, pas de doute: le Conseil fédéral a attendu la votation pour prendre des mesures, par crainte d'influencer le verdict populaire. Sur ce point, des élus de tous bord rejoignent d'ailleurs l'UDC.
Le conseiller national genevois Yves Nidegger a résumé mardi le mot d'ordre du parti: "Pour ce virus, il n'y a que deux mesures qui vaillent: contrôles des frontières et tests gratuits. Toutes les autres mesures ne servent qu'à endetter le pays, tuer l'économie et faire désespérer la population (...)".
12h00
La Conférence ministérielle de l'OMC pourrait se tenir en mars 2022
La conférence ministérielle de l'OMC, qui aurait dû se tenir cette semaine à Genève, a été annulée in extremis en raison de l'apparition du variant inquiétant Omicron.
Après avoir rencontré dimanche la directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce Ngozi Okonjo-Iweala, le président et les vice-présidents de la ministérielle ont proposé lundi dans un courrier envoyé aux délégations qu'elle "soit convoquée pendant la première semaine du mois de mars 2022, si les conditions le permettent".
"Sine die"
La ministérielle de l'OMC, la première depuis fin 2017, devait réunir du 30 novembre au 3 décembre au siège de l'organisation environ 4000 personnes, dont des cheffes et chefs d'Etat ainsi que plus d'une centaine de ministres. Elle aurait dû se tenir au Kazakhstan en juin 2020, mais avait déjà été reportée à la suite de l'apparition des premiers cas de Covid-19 fin 2019.
Vendredi, à l'issue d'une réunion d'urgence, les 164 membres de l'OMC ont convenu vendredi de reporter "sine die" la douzième conférence ministérielle en raison de la détérioration de la situation épidémiologique et des restrictions de voyage en résultant.
11h00
Le Parlement va se pencher sur la possibilité de tests Covid à nouveau gratuits
Pour les personnes asymptomatiques, les tests Covid sont payants depuis moins de deux mois, mais ils pourraient déjà bientôt redevenir gratuits.
Face à la cinquième vague, tous les grands partis sont favorables à cette gratuité, à l'exception du PLR: "Rappelez-vous: tous les autres éléments en matière de santé, vous les payez vous-mêmes. Vous payez aussi une participation lorsque vous allez chez le médecin. Pourquoi, tout d'un coup, cette mesure-là devrait-elle être gratuite?", a interrogé la conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret mardi dans La Matinale.
"Malheureusement, le Covid va rester encore un moment: il faut le traiter comme les autres maladies, avec le même système de participation financière", ajoute l'élue PLR.
Plus de tests pour sauver des vies
Le Parlement se penchera sur cette mesure dès mercredi en examinant une nouvelle fois la loi Covid. Il va probablement forcer la main du Conseil fédéral qui rechigne à dépenser des dizaines de millions par semaine afin de permettre aux personnes non vaccinées d'obtenir un certificat Covid.
Antoine Flahaut, chercheur à l'Institut de santé globale de l'Université de Genève, pense que la gratuité des tests fait sens et permettrait aussi de profiter au mieux des nouveaux traitements contre le SRAS-CoV-2: "On a maintenant des médicaments antiviraux qui doivent être administrés très tôt dans le cours de l'évolution de l'infection par le Covid. Mais pour cela, il faut avoir été détecté positif. Donc, on peut penser que de pouvoir pratiquer davantage de tests permettra justement d'épargner des souffrances et peut-être même de sauver des vies", affirme-t-il dans La Matinale.
09h05
Quarantaine pour les touristes? Fermeture des frontières? La classe politique débat
Le conseiller d'Etat valaisan Christophe Darbellay a critiqué lundi soir les règles de quarantaine imposées par le Conseil fédéral en raison du variant Omicron du Covid-19: "Nous sommes d'avis que cette mesure doit être corrigée le plus rapidement possible", a-t-il déclaré mardi au quotidien haut-valaisan Walliser Bote. C'est un "coup dur pour le tourisme valaisan" et une "réaction exagérée", lâche-t-il aussi. Pour lui, il existe d'autres moyens pour entrer en Suisse, comme un certificat Covid et un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.
Pour le ministre valaisan de l'économie, la règle dite des 2G+, qui consiste à imposer aussi un test aux personnes vaccinées ou guéries, n'est "pas une option" car elle est "extrêmement préjudiciable à l'économie". Il craint en outre un manque de capacité pour les tests.
La liste rouge gonfle
Après la découverte du variant Omicron du SRAS-CoV-2, un test négatif avant le départ, une quarantaine de dix jours en Suisse, puis un nouveau test PCR entre le quatrième et le septième jour suivant l'entrée en Suisse sont désormais obligatoires pour les voyageurs et voyageuses en provenance de certains pays.
Mardi, vingt-trois personnes de cette catégorie figuraient sur la liste rouge de l'OFSP, dont la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Belgique. Beaucoup de touristes de ces pays viennent en Suisse pour y passer leurs vacances d'hiver.
Quatre nouveaux pays ont rejoint la liste mardi: le Portugal, le Japon, le Nigéria et le Canada.
Fermer ou non les frontières?
Fermer les frontières est nécessaire, selon le conseiller national UDC valaisan Jean-Luc Addor: "La Suisse a déjà pris certaines mesures et je pense qu'elle ferait bien de s'inspirer des mesures prises par ces pays-là. Cela fait longtemps que l'UDC réclame cette mesure parce que, sans être un grand épidémiologue, on sait que le virus circule avec les personnes".
Il ajoute au micro de La Matinale que "limiter la circulation des personnes en provenance ou à destination de zones à risque, c'est une mesure qui a des vertus de santé publique".
Des tests et des quarantaines, oui, mais pas de contrôle systématique pour rentrer dans le pays: c'est une stratégie que soutient le conseiller aux Etats Carlo Sommaruga (PS/GE): "Il ne faudrait pas mettre la responsabilité de la saturation des services de soins intensifs sur le fait qu'il y ait des personnes qui viennent de l'extérieur".
Pour lui, il faut chercher ailleurs: "Je crois que c'est surtout la responsabilité, aujourd'hui, de celles et ceux qui ne se sont pas fait vacciner, qui, finalement, aujourd'hui, sont de manière importante hospitalisés et hospitalisées dans les soins intensifs. S'il y avait plus de gens qui étaient vaccinés en Suisse aujourd'hui, on ne serait pas dans cette situation: on pourrait sans autre peut-être prendre les quelques cas qui pourraient être générés par ce nouveau variant", conclut-il sur les ondes de La Matinale.
08h45
Séance extraordinaire du Conseil fédéral mardi après-midi
En raison de l'évolution de la pandémie de Covid-19, le Conseil fédéral tiendra mardi après-midi une séance extraordinaire. Il pourrait être tenté de durcir et d'harmoniser les mesures très différentes prises entre les cantons.
Plusieurs pistes sont possibles: recommander à nouveau le télétravail, porter le masque lors de grandes manifestations, en classe dès l'école secondaire ou quand on se déplace dans les restaurants, même avec le certificat sanintaire.
Le groupe Tamedia évoquait aussi lundi soir le retour possible à des réunions privées en petit comité. Dix personnes au maximum, contre trente à ce jour.
Au Palais fédéral, on ne s'attend en revanche pas à un semi-confinement tel que la Suisse l'a connu l'an dernier.
08h30
Avec le variant Omicron, retour de l'incertitude pour les agences de voyage
Dix-neuf pays – dont l'Afrique du Sud, l'Egypte, Israël, l'Australie, Hong Kong, le Royaume-Uni, le Danemark, la Belgique, les Pays-Bas ou encore la République Tchèque – sont désormais concernés par les restrictions de voyage décrétées par la Suisse. Face au nouveau variant Omicron, les frontières se referment un peu partout à travers le monde.
Les agences de voyage, qui espéraient un retour à la normalité, se retrouvent à nouveau face à l'inconnu.
"Tout le monde est complètement déstabilisé. On ne sait plus si on peut partir, si on ne peut pas partir, s'il y aura une quarantaine, s'il n'y en aura pas (…). Cela crée une incertitude. Et financièrement, les gens ne veulent pas payer un acompte pour un voyage, dont ils ne sont pas du tout sûrs qu'il aura lieu", a expliqué le directeur de VIP Voyage à Genève Patrice Oppliger lundi au 19h30.
08h15
Vague d'annulations dans plusieurs hôtels
La branche hôtelière ressent déjà les effets négatifs de l'évolution actuelle de la pandémie de Covid-19 au niveau des réservations. Selon un communiqué diffusé lundi soir par Hotelleriesuisse, de nombreux établissements font face à une vague d'annulations.
Cette situation s'explique par les règles de quarantaine imposées aux hôtes en provenance de pays importants pour la branche comme la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Belgique et par la détérioration de la situation épidémiologique en Suisse. A cela s'ajoutent un grande nombre d'annulations de soirées d'entreprises et de Noël.
Crainte d'un nouveau confinement
Hotelleriesuisse espère que l'on pourra éviter un nouveau confinement car, pour une grande partie des hôtels suisses, une saison hivernale normale constitue un élément central. La branche du tourisme génère une grande partie de sa création de valeur lors des mois d'hiver.
La faîtière réclame des mesures uniformes pour contenir la pandémie. Par le passé, il s'est avéré que les cavaliers seuls par canton ne permettaient pas d'atteindre le résultat voulu. Les mesures de soutien qui ont déjà fait leurs preuves doivent être maintenues pour une branche qui a été fortement impactée par la pandémie depuis plus d'un an et demi.
08h00
Samia Hurst: "Non, tous les efforts consentis ne seront pas réduits à néant"
La situation épidémiologique est actuellement préoccupante en Suisse. Le pays fait face à la cinquième vague de Covid-19, liée au variant Delta. Celle-ci pourrait encore s'aggraver avec l'apparition du nouveau variant préoccupant Omicron, ont averti les experts de la Confédération lundi devant les médias.
"C'est la vague de Delta qui pose actuellement problème en Suisse. Si Omicron devait se propager en Suisse, il serait plus sûr qu'il le fasse dans un pays où les hôpitaux ne sont pas déjà saturés", a estimé lundi dans Forum Samia Hurst, vice-présidente de la Task force de la Confédération et professeure de bioéthique à l'Université de Genève.
"Avantage de transmission" pour Omicron
"Selon les données disponibles, le variant Omicron aurait un avantage de transmission et offrirait une protection réduite aux personnes immunisées", explique Samia Hurst.
La vaccination serait-elle alors inefficace? "Il y a des mutations sur les protéines de surface de virus, qui laissent supposer que les anticorps 'crocheraient' moins bien. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne 'crochent' plus", décrit Samia Hurst.
"Si vous avez été vaccinés/avez reçu la dose de rappel ou reçu une dose après avoir été guéris, vous aurez des anticorps plus abondants. Vous aurez donc une meilleure protection, même s'il y a efficacité réduite des anticorps."
Une technologie vaccinale qui peut s'adapter
Samia Hurst se veut rassurante: "Non, tous les efforts consentis ne seront pas réduits à néant."
Et d'ajouter: "En deux ans, nous avons acquis beaucoup de connaissances sur le mode de transmission du virus. Et nous avons des vaccins. Ce serait très surprenant qu'ils ne marchent plus. Nous avons une technologie vaccinale qui est capable de s'adapter extrêmement vite à un nouveau variant. Et il y a des traitements qui arrivent".
07h30
"Omicron, mutations inhabituellement élevées", selon Patrick Mathys
Il n'est actuellement guère possible de faire des déclarations fiables sur Omicron, car les données disponibles sont très minces, a expliqué Patrick Mathys lundi. "Omicron se caractérise toutefois déjà par un nombre inhabituellement élevé de mutations. Cela laisse supposer qu'il est facilement transmissible".
"On ne sait toutefois pas si la transmissibilité est plus élevée que pour la variante Delta et dans quelle mesure la vaccination protège d'une infection par Omicron. En effet, les personnes vaccinées pourraient également être touchées par une infection", a poursuivi le chef de la section gestion de crise et coopération internationale de l'Office fédéral de la santé publique.
Système immunitaire contourné?
"Il y a un risque que la variante Omicron puisse mieux contourner notre système immunitaire que les autres variantes", poursuit-il. Les experts s'attendent à disposer de plus de données sur la variante du virus dans les deux à trois semaines à venir.
"Omicron a un potentiel important d'influencer sur la suite de la pandémie", résume Patrick Mathys. La variante du virus assombrit encore plus les perspectives pour les semaines et les mois à venir. "La situation est déjà critique, mais Omicron pourrait encore l'aggraver. Nous sommes à nouveau à un point de la pandémie qui pourrait être décisif pour la suite des événements", conclut le spécialiste.
Les malades Covid occupent un quart des places aux soins intensifs
"Un nouvel acteur est entré sur la scène de la pandémie, qui pourrait modifier considérablement la suite des événements", a déclaré lundi le chef de la section gestion de crise et coopération internationale de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Patrick Mathys. "Mais en même temps, le rideau n'est certainement pas encore tombé sur le variant Delta."
Selon lui, les places aux soins intensifs sont actuellement occupées à environ 77% en Suisse. Au total, 219 malades du Covid se trouvent dans les unités de soins intensifs. Cela signifie qu'un quart des places sont occupées par des personnes infectées par le Covid-19.
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07h00
La directrice de l'OFSP craint la circulation des variants Omicron et Delta
La directrice de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Anne Lévy craint la circulation du nouveau variant préoccupant du Covid-19 Omicron, couplée à celle du variant Delta. "On ne sait pas encore les effets de la vaccination contre Omicron, mais elle est efficace contre Delta, y compris la piqûre de rappel", explique Anne Lévy, lundi devant la presse à Berne.
"Il est actuellement important de briser la cinquième vague, liée au variant Delta", a déclaré Anne Lévy. Les cas d'infections, d'hospitalisations et de transferts aux soins intensifs ont augmenté ces dernières semaines.
Et d'insister: "Il est central que les personnes encore non-vaccinées aillent le faire et que les personnes vaccinées depuis plus de six mois se fassent injecter le rappel." Et de rappeler que depuis lundi, le "booster" est possible pour toutes les personnes de plus de 16 ans dans tous les cantons.
Dix-neuf pays sur la liste rouge
L'OFSP a actualisé la liste des pays en provenance desquels il faut se mettre en quarantaine: dix-neuf y figurent actuellement, notamment l'Afrique du Sud, l'Egypte, Hong Kong et Israël. Des pays d'Europe et l'Australie sont aussi concernés par le variant Omicron, a noté Anne Lévy.
Les voyageurs provenant de ces pays, y compris ceux vaccinés ou guéris, doivent présenter un test PCR négatif avant d'entrer en Suisse et se mettre en quarantaine. Les enfants à partir de six ans doivent aussi se faire tester, a-t-elle insisté. Et d'appeler à la responsabilité individuelle, car ces personnes ne seront pas contactées par les cantons.
Concernant le premier cas supposé du variant Omicron en Suisse, on devrait savoir mardi si le cas est avéré, a encore dit Anne Lévy. Les données sont encore trop incertaines concernant ce variant, notamment concernant sa contagiosité et sa résistance face aux vaccins.
La balle dans le camp du Conseil fédéral sur de nouvelles mesures
Invitée lundi de La Matinale de la RTS, au côté du virologiste Laurent Kaiser, la conseillère d'Etat vaudoise Rebecca Ruiz a dit son "immense" soulagement face au résultat de la votation sur la loi Covid.
Le Conseil fédéral est attendu maintenant sur les questions sanitaires, alors que plus de 8000 nouveaux cas et une centaine d'hospitalisations ont été annoncés vendredi.
"Les gens veulent des mesures supplémentaires, mais on est aussi dans une situation où les gens sont fatigués, aspirent à davantage de liberté, à revenir une fois pour toutes à la normale", constate Rebecca Ruiz.
Pour Laurent Kaiser, chef du service des maladies infectieuses aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), il est clair qu'il faut renforcer les mesures.
"On est sur une vague épidémique, on a un variant dont il ne faut pas exagérer le potentiel mais qui est quand même un acteur incontournable actuellement de la situation, qui pourrait aggraver encore cette vague", constate ce spécialiste.
"Donc oui, de nouvelles mesures doivent être prises, cela me paraît inévitable quand on voit la saturation dans laquelle on est déjà dans les hôpitaux".
06h30
Plus d'un million de cas en Suisse depuis le début de la pandémie
Depuis le début de la pandémie, 1'001'561 cas de contamination au Covid-19 en Suisse ont été confirmés en laboratoire, selon les chiffres publiés lundi par l'OFSP.
Le total des décès s'élève à 11'069 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 35'249.
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13h40
8042 nouveaux cas dans les dernières 24 heures
L'Office fédéral de la santé publique a fait état jeudi de 8042 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures. On déplore 27 décès supplémentaires et 88 malades ont été hospitalisés.
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Durant les dernières 24 heures, les résultats de 56'275 tests ont été transmis. Le taux de positivité s'élève à 14,29%.
Sur les quatorze derniers jours, le nombre total d'infections est de 71'775, soit 824,11 nouvelles infections pour 100'000 habitants. Le taux de reproduction, qui a un délai d'une dizaine de jours, est lui de 1,34. Les patients Covid-19 occupent 21,1% des places disponibles en soins intensifs, dont le taux d'occupation est de 77,9%.
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65% de la population vaccinée
Au total, 11'718'358 doses de vaccin ont été administrées et 65,47% des personnes ont déjà reçu deux doses. Par rapport à la population âgée de plus de 12 ans (âge minimum pour la vaccination en Suisse), la part des personnes entièrement vaccinées se monte à 74,50%. La Suisse a reçu jusqu'à présent 13'559'700 doses de vaccins. Des certificats ont déjà été émis pour 7'732'908 personnes vaccinées.
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Depuis le début de la pandémie, 978'794 cas de contamination au Covid-19 ont été confirmés en laboratoire sur un total de 12'606'080 tests effectués en Suisse et au Liechtenstein. Le total des décès s'élève à 11'080 et le nombre de personnes hospitalisées atteint 35'158.
06h00
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