Sorties ciné: Shrek revient, en 3D s'il vous plaît

On avait vu un Shrek qui ne s'aimait pas dans le premier film de la saga puis un Shrek découvrant les joies de l'amour et de la vie de famille dans les deux suivants. Dans "Shrek 4, il était une fin", on retrouve le géant vert menant une existence pépère auprès de siens. Mais Shrek n'apprécie pas la vie qu'il mène désormais. Ogre gentil et populaire, il est nostalgique du bon vieux temps où il terrorisait les habitants du royaume. Shrek conclut alors un pacte avec Tracassin pour qu'il puisse retrouver sa vie d'antan l'espace d'une seule et unique journée. Mais le nain, fourbe et retors, lui a tendu un piège.

Shrek se retrouve alors dans un monde où les ogres sont traqués par les sorcières à la solde d'un roi tyrannique qui n'est autre que le rusé Tracassin. Plus personne ne le reconnaît, pas même la princesse Fiona ni ses amis l'Ane et le Chat Potté (qui, entretemps, a pris quelques kilos et est devenu le Chat Potelé). Va-t-il réussir à se sortir de ce cauchemar ? Ce quatrième et dernier épisode de la saga qui a rapporté des milliards de dollars depuis 2001 est le premier de la série à être projeté en 3D. A noter, pour les inconditionnels de l'univers merveilleux de Shrek, qu'un "spin-off" centré sur les seules aventures du Chat Potté est d'ores et déjà prévu.

Quand la science devient folle

Souvenez-vous, c'était en 1999: un jeune canadien, Vincenzo Natali, créait la sensation dans les salles obscures avec "Cube", véritable OVNI cinématographique. Tourné en moins d'un mois avec un budget ridiculement petit, ce film de science-fiction est devenu l'un des plus rentables de l'histoire du cinéma. Dans "Splice", Vincenzo Natali met en scène un couple de généticiens (Sarah Polley et Adrien Brody) qui combinent l'ADN de différents animaux afin de créer de nouvelles espèces hybrides. Mais les choses se gâtent lorsque les deux scientifiques décident de mettre l'éthique de leur profession de côté en travaillant sur l'ADN humain. Une réflexion sur les dangers de la science, mais aussi sur la bêtise des hommes.

Lisbeth, Blomkvist et la machination

Lisbeth har stora problem. En suédois, voilà le synopsis de "Millénium 2", la suite de la célébrissime saga née sous la plume de Stieg Larsson. Dans ce deuxième épisode, mal noté par les critiques, Lisbeth Salander a donc de gros problèmes. La hackeuse au look punk et au passé obscur se retrouve au centre d'une énorme machination impliquant des policiers et des hommes politiques haut placés. Elle pourra toutefois compter sur le soutien indéfectible du journaliste Mikael Blomkvist pour démêler les fils du complot. L'adaptation de ce deuxième volume est très attendue, après le succès du premier opus (80 millions de dollars de recettes).

Accusée de meurtres, traquée par la police et par un dangereux réseau, Lisbeth va être confrontée à son passé. Dans cet épisode plus encore que dans le précédent, c'est elle qui est le fil rouge de l'intrigue. Une Lisbeth interprétée par Noomi Rapace, qui a su rendre la hackeuse asociale crédible. Quant au personnage de Mikael Blomkvist, campé par Michael Nyqvist, il passe un peu au second plan, toujours en retard d'un rebondissement. Les impatients n'auront pas à attendre longtemps pour connaître la fin de l'histoire: la sortie de "Millénium 3" est prévue le 28 juillet.

Didier Kottelat