L'augmentation de la population (+1,1%) est inférieure à celle observée en 2008 (+1,4%), année marquée par un solde migratoire particulièrement important lié à la bonne conjoncture, a indiqué mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) en publiant les chiffres définitifs.
Les cantons de Vaud (+1,9%), Obwald (+1,8%), Fribourg (+1,7%), Genève (+1,6%), Valais, Argovie et Zurich (+1,4%) ainsi que Thurgovie (+1,2%) présentent des taux d'accroissement démographique supérieurs à celui de l'ensemble de la Suisse. Seul Appenzell Rhodes-extérieures a connu une baisse de sa population, avec onze habitants de moins.
La migration, principal facteur
L'an dernier, la Suisse a connu un solde migratoire de 74'600 personnes; 106'600 personnes se sont installées alors que 86'000 ont quitté le pays. Tout en restant le facteur principal de la croissance démographique, le solde migratoire a reculé de 24% par rapport à l'année précédente. Les principaux groupes d'immigrants restent les Allemands, les Portugais, les Français et les Italiens.
La population de nationalité helvétique a augmenté de 39'700 personnes pour s'élever à 6,072 millions à fin décembre. Cette progression est liée principalement aux naturalisations. Les Suisses continuent à être plus nombreux à partir du pays qu'à s'y réinstaller (-4400 personnes).
L'accroissement naturel a connu une hausse de 2,3% ou de 15'800 personnes par rapport à 2008. Le nombre de naissances a atteint 78'300, contre 62'500 décès.
Tous en ville
L'évolution de la population est plus marquée dans les zones urbaines (+1,2%) que dans les zones rurales (+0,9%). Près de trois quart de la population (5,73 millions de personnes) vit en zone urbaine.
Le plus fort essor a été enregistré dans les agglomérations d'Yverdon (+2,8%), de Bulle (+2,7%), de Kreuzlingen TG (+2,5%) et de Lausanne (+2%). Les agglomérations de Granges (SO) et de Berthoud (BE) ont quant à elles vu leurs effectifs diminuer de 0,2%.
ats/bri