Le démocrate-chrétien valaisan souhaitait connaître les coûts déjà supportés par le Département fédéral de la défense (DDPS) et les trois entreprises en lice (Dassault, Saab, EADS) pour le processus d'évaluation.
Une estimation
Le DDPS ne peut que procéder à une estimation puisqu'il ne connaît pas les dépenses des trois compétiteurs, note le gouvernement. En réponse à une autre interpellation du groupe bourgeois démocrate, le Conseil fédéral précise qu'il pense pouvoir utiliser une partie des résultats obtenus jusqu'ici lorsqu'il lancera la nouvelle procédure d'ici 2015. Pas possible toutefois d'être plus précis, tout dépendant des progrès technologiques.
Pas question par ailleurs de parler d'une accumulation des achats, le renvoi de celui des engins remplaçant les Tiger risquant au final de coïncider avec le renouvellement de la flotte des FA-18. La première acquisition devrait être bouclée d'ici la fin de la décennie alors que les FA-18 peuvent être engagés jusqu'en 2025/2030 au moins.
"Il est toutefois concevable", reconnaît le gouvernement, "de ne pas abandonner l'option" d'un nouveau report pour acheter des avions remplaçant à la fois les Tiger et les FA-18.
ats/hof
Achat de nouveaux jets reporté
Le remplacement partiel des avions de combat Tiger aura lieu au plus tard en 2015.
Après dix mois de discussion, le Conseil fédéral a ajourné en août dernier cet achat pour des raisons financières.
Les départements de la défense et des finances doivent trouver une solution d'ici fin 2011.
Les moyens financiers font défaut, avait argumenté Ueli Maurer, le ministre en charge du dossier. L'acquisition de 22 engins aurait coûté entre 3,5 et 4,8 milliards de francs.