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La magie de Harry Potter plus forte que jamais

Harry, Ron et Hermione, unis plus que jamais dans ce dernier volet en deux parties.
Harry, Ron et Hermione, unis plus que jamais dans ce dernier volet en deux parties.
Le jeune sorcier à lunettes de J.K.Rowling revient pour la 7e fois sur grand écran pour la 1ère partie de ses toutes dernières aventures, "Les reliques de la mort". "Le nom des gens" pourrait être la comédie française surprise de cette fin d'année. Enfin "Illégal" plonge avec réalisme dans le monde de l’immigration clandestine.

C'est le début de la fin pour Harry Potter au cinéma. Attendu par des millions de fans, le 7 et dernier tome des aventures du jeune magicien à lunettes, "Les Reliques de la mort", débarque en Suisse, après avoir pris la tête du box-office mondial ce week-end.

Mais il faudra attendre juillet prochain pour le point final (en 3D) à la saga Harry Potter,  les producteurs ayant décidé de scinder en deux ce dernier chapitre, officiellement pour raisons "artistiques".

Il faut dire surtout que le héros de J.K.Rowling rapporte. Si les livres se sont vendus à 420 millions d'exemplaires, les six premiers films ont déjà permis aux producteurs d'engranger presque 6 milliards de dollars.

Plus sombre que les précédents

Voldemort tient Poudlard sous son emprise dans ce 7e volet.
Voldemort tient Poudlard sous son emprise dans ce 7e volet.

La réalisation de ces "Reliques de la mort" a été confiée à David Yates, déjà auteur des 5e et 6e volets. Plus adulte, plus sombre et avec moins d'effets spéciaux que les précédents, cet épisode se passe loin de l'environnement rassurant de Poudlard.

Harry, Hermione et Ron partent à la recherche des "Horcruxes", réceptacles où Voldemort, le Seigneur des ténèbres, conserve des parties de son âme pour rester immortel. Les forces obscures vont mener la vie dure aux trois compères, mettant même leur amitié et leur complicité à l'épreuve.

A noter que  si Harry va bientôt disparaître des écrans, il se rappellera au bon souvenir de ses fans via un musée.  Warner a en effet annoncé avoir racheté les studios londoniens où avait été tournée la saga pour les dédier dès 2012 au jeune sorcier.

"Le nom des gens" ou les débuts de Jospin au cinéma

Sarah Forestier et Jacques Gamblin, en couple improbable
Sarah Forestier et Jacques Gamblin, en couple improbable

Ce pourrait bien être la comédie sur- prise de cette fin d'année. "Le nom des gens", de Michel Leclerc, évoque avec humour l'engagement politique, le don de soi et les rapports entre les gens.

Porté par Jacques Gamblin et Sara Forestier, le film est aussi marqué par une apparition insolite: celle de l'exPremier ministre, Lionel Jospin qui joue son propre rôle durant 3 minutes.

Un Lionel Jospin qui a été libre d'improviser ses dialogues. Il tient ainsi des propos mémorables, pleins d'autodérision: "Un jospiniste aujourd'hui, c'est aussi rare qu'un canard mandarin dans l'île de Ré", explique-t-il.

 Quand les contraires s'attirent

Bahia Benmahmoud (S.Forestier) est une jeune femme d'origine arabe, extravertie tellement politisée qu'elle n'hésite pas à coucher avec des hommes de droite pour qu'ils votent à gauche.

Arthur Martin (J.Gamblin) est lui un quadragénaire discret, introverti, ornithologue, jospiniste convaincu et d'origine juive. Comme les contraires s'attirent, le couple va se lancer une love story pleine d'obstacles...

Avec ses dialogues percutants qui font mouche,"Le nom des gens" est salué comme une "comédie de gauche très adroite" dont l'humour décalé et original ne peut que "briser la morosité".

Le drame de l’immigration clandestine

Une mère russe et son fils dans l'enfer de l'immigration clandestine.
Une mère russe et son fils dans l'enfer de l'immigration clandestine.

Gros sujet d’actualité en Europe et en Suisse, l’immigration clandestine est au cœur de "Illégal", du réalisateur belge Olivier Masset-Depasse, un film largement salué par les critiques pour sa mise en scène sobre et hyper réaliste.

"Illégal" suit une mère russe et son fils qui vivent clandestinement en Belgique depuis 8 ans. Tania a un travail, des amis tandis qu’Ivan va à l’école. Mais ils vivent constamment dans l’angoisse d’être arrêtés.

Un jour, Tania se fait prendre, mais son garçon parvient à s’échapper. Placée dans un centre de rétention, elle doit désormais affronter l’enfer carcéral et la menace d’être expulsée à tout moment. Loin de son fils...

Christine Talos

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L'agenda cinéma

LES AUTRES SORTIES DU 17 NOVEMBRE

"L'apprenti Père Noël", de Luc Vinciguerra.

La mirada invisible, de Diego Lerman. A Omar Núñez, Julieta Zylberberg, Marta Lubos

"Le nom des gens", de Michel Leclerc. Avec Sara Forestier, Jacques Gamblin

"No et moi, de Zabou Breitman". Avec Zabou Breitman, Bernard Campan.

LES SORTIES DU 1ER DECEMBRE

"À bout portant", de Fred Cavayé. Avec Elena Anaya, Roschdy Zem, Gilles Lellouche

"Fair Game", de Doug Liman. Avec Sean Penn, Naomi Watts, Ty Burrell

"Machete", de Ethan Maniquis, Robert Rodriguez. Avec: Danny Trejo, Jessica Alba, Robert De Niro

"Mon Pote", de Marc Esposito. Avec: Benoît Magimel, Edouard Baer, Albane Duterc

"Monsters", de Gareth Edwards. Avec: Whitney Able, Scoot McNairy

"Rapunzel", de Nathan Greno, Byron Howard. Avec Matthew Gray Gubler, Mandy Moore, Zachary Levi

"Tanzträume", de Rainer Hoffmann, Anne Linsel. Avec: Pina Bausch

"Vénus noire", de Abdellatif Kechiche. Avec Elina Löwensohn, Olivier Gourmet, Jonathan

Les infos cinéma de la semaine

Courir sur un terrain vêtu d'une cape, un balai entre les jambes, peut paraître bizarre aux yeux du
profane, mais les amateurs de quidditch, le sport magique pratiqué par Harry Potter, n'y trouvent rien à redire.

Ils étaient plusieurs centaines le week-end dernier à New York, venus de tous les Etats-Unis pour participer à la quatrième édition annuelle de la Coupe du monde de quidditch.

Bien sûr, ces sorciers amateurs ne volent pas sur leurs balais, et le vif d'or, la facétieuse petite balle ailée si difficile à attraper est incarnée par un participant vêtu de jaune qui court sans décoller du sol.

Mais qu'à cela ne tienne: la compétition est aussi féroce que dans les romans de J. K. Rowling et certaines équipes sont issues des prestigieuses universités Yale et Harvard.

Comme dans les romans et les films, le terrain est circulaire. Les joueurs essaient d'envoyer le souafle (remplacé par une balle de volley) à travers trois grands arceaux, et la saisie du vif d'or rapporte des points supplémentaires.

Le résultat ressemble à un mélange de rugby, de volley, de basket... qui se jouerait en enfourchant un balai. Chaque match donne lieu à des mêlées invraisemblables.

Au bout d'une heure de jeu, plusieurs participants gémissent allongés sur le terrain, leurs balais à la dérive et certains sont en sang.