"Nous avons reconquis le terrain" dans les favelas du Complexo do Alemao, a déclaré à la presse le commandant de la police militaire, Mario Sergio Duarte.
Cette opération d'une envergure jamais vue à Rio a commencé vers 08h00 locales (11h00 suisses), une semaine après le début de violences qui ont fait 35 morts.
Environ 600 trafiquants de drogue armés étaient retranchés dans le Complexo do Alemao, où vivent 400'000 personnes. Quelque 2600 parachutistes, fusiliers marins, membres des forces d'élite de la police et policiers militaires, appuyés par des blindés et des hélicoptères, ont été mobilisés.
"Maintenant, c'est un travail de patience. Nous allons fouiller maison par maison. Il n'y aura pas un seul endroit qui ne sera pas vérifié", a ajouté le commandant Duarte.
Ultimatum
Les autorités avaient donné samedi un ultimatum de quelques heures, "jusqu'à la tombée de la nuit", aux trafiquants pour qu'ils se rendent mais ceux-ci l'ont de facto rejeté. Un seul d'entre eux, le bras droit d'un important chef du trafic, a déposé les armes.
Le Complexo do Alemao, un ensemble de quinze favelas, est dominé par le gang criminel Comando vermelho (Commando rouge), un des plus anciens et un des trois plus puissants de Rio.
agences/cab