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Cancer: programme national de coordination lancé

Un patient atteint d'un cancer est positionné avant d'être traité par des rayons en 2003 au Centre régional Léon Bérard de lutte contre le cancer à Lyon
Chaque année, 35'000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en Suisse et 15'000 personnes en meurent.
Malgré des succès dans certains domaines partiels, tant les nouveaux cas de cancer que le nombre des personnes atteintes et les décès continuent d'augmenter. Les organisations concernées proposent un programme de coordination au niveau national afin d'y remédier.

Lutter contre le cancer est une tâche interdisciplinaire complexe, qui réclame une coordination touchant une multiplicité d'acteurs, ont indiqué jeudi à Berne devant la presse les organisations de lutte contre cette maladie. Avec le soutien de la Confédération et des cantons, elles ont élaboré un "Programme national contre le cancer 2011-2015" en dix chapitres.

Ce programme fixe des objectifs. Ils sont assortis de mesures concrètes, de la prévention, en passant par le dépistage, jusqu'au traitement, la réadaptation ou les soins palliatifs. "Dans aucun autre domaine de la santé publique, il n'existe un instrument aussi interdisciplinaire et aussi exhaustif", a relevé Richard Herrmann, président d'Oncosuisse.

Concevoir une feuille de route

Trois objectifs figurent au centre des préoccupations: chaque habitant de la Suisse doit avoir le même droit à la fois à un faible risque de cancer via la prévention et le dépistage, à un diagnostic judicieux et à un traitement conforme aux connaissances les plus récentes. S'y ajoutent une prise en charge psychosociale et, quand cela s'impose, des soins palliatifs de qualité.

Ce programme s'adresse aux décideurs politiques, aux organisations du système de santé, aux responsables de la recherche dans les hôpitaux et les universités, ainsi qu'à l'opinion publique. Réorganisée en 2009, Oncosuisse fait office de plate-forme politicostratégique.

Elle bénéficie du soutien de la Ligue suisse contre le cancer, du Groupe suisse de recherche clinique sur le cancer, du Groupe d'oncologie pédiatrique suisse et du National Institute for Cancer Epidemiology and Registration.

A partir de ces recommandations, les organisations suggèrent de concevoir une "feuille de route". Oncosuisse est prête à s'atteler à cette tâche. Il appartient maintenant aux responsables politiques d'agir à l'échelle fédérale et cantonale, peut-on encore lire dans leur communiqué. Le programme leur sera présenté en mai. Chaque année, 35'000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués en Suisse et 15'000 personnes en décèdent.

ats/vkiss

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