Sorties ciné: un chat et des mutants à l'affiche

"Le chat du rabbin", film d'animation tiré d'une BD de Joann Sfar, enchantera le coeur des petits et des grands, des Juifs et des autres ainsi que des amoureux de belles épopées.

Un chat qui nous parle de religion

Sous couvert d'une histoire simple (le chat du rabbin doit faire sa bar mitsva pour rester auprès de sa maîtresse), Sfar parle de fraternité entre les hommes de confessions différentes avec humour, amour et dérision, sans jamais tomber dans les clichés.

Pour cette adaptation, Joann Sfar n'a pas voulu confier son chat à un autre. Il réalise donc son 2e film, après le césarisé "Gainsbourg".

Un conte moral aux images fastueuses

Dans l'Algérie des années 30, l'espiègle chat du rabbin, doué de parole, doit apprendre les rudiments du judaïsme pour rester auprès de la fille de son maître, qu'il aime d'amour.

Après moult obstacles, le chat est embarqué dans un road-movie à travers l'Afrique à la recherche de sa dulcinée et d'une Jérusalem imaginaire.

Dans ce film aux images fastueuses, Joann Sfar transcende l'histoire en un conte presque moral dédié à la tolérance et à l'amour, le tout enrobé d'une bonne dose d'humour salvateur. Ca fait rire, ça fait réfléchir et ça fait aimer... Sfar a tout bon.

X-Men revient aux origines de la saga

Retour aux origines pour les X-Men. Dans ce 4e épisode de la saga des mutants, intitulé "X-Men: Le commencement", on en apprend plus sur le Professeur X et Magneto et sur la façon dont l'humanité a appris leur existence.

Inutile de chercher le bestial Wolverine et autre Cyclope. Cet épisode est centré sur la jeunesse de Charles Xavier et d'Erik Lehnsherr. Dans les années 60, les deux jeunes hommes découvrent et expérimentent leurs pouvoirs et se lient d'amitié.

Une amitié qui, on le sait, se transformera en une guerre sans merci entre les X-Men et la Confrérie de Magneto.

Un récit ancré dans l'histoire vraie

L'intérêt de "X-Men: Le commencement" réside dans l'ancrage du récit fantastique des mutants dans l'histoire bien réelle des années 1960.

Ainsi, le spectateur comprendra que si les X-Men ont dévoilé leur existence aux humains, c'est pour éviter une guerre américanon-soviétique.

Cet opus a été confié à Matthew Vaughn, à qui l'on doit "Layer Cake" et "Kick Ass". Au casting de cette grosse production, on retrouve James McAvoy (Narnia) dans le rôle du Professeur X et Michael Fassbender (Inglourious Basterds) dans celui de Magneto. Enfin, Kevin Bacon interprète avec brio le méchant de l'histoire.

Kad Merad en "Monsieur papa"

Kad Merad passe pour la première fois derrière la caméra pour la comédie "Monsieur Papa", dans lequel l'acteur joue aussi le rôle-titre.

Marius (Gaspard Meier-Chaurand) est un garçon de 12 ans qui a grandi sans père. Sa mère, interprétée par Michèle Laroque, engage un paumé (Kad Merad) pour jouer pendant quelques jours le rôle du père absent. Mais Marius n'a pas du tout l'intention de laisser son "papa" l'abandonner une seconde fois.

Cette comédie familiale et sympathique est en outre relevée par la présence de quelques "guest-stars", dont Clovis Cornillac et Vincent Perez.

Un film en famille pour Karinne Silla

"Un baiser papillon", le premier film de Karinne Silla, actrice et compagne de Vincent Perez, raconte les trajectoires croisées d'amis et de connaissances face à leur quotidien.

Il y a la maladie qui frappe Billie (Valeria Golino), la peur de la mort pour l'infirmière Alice (Cécile de France) et la difficulté d'avoir un enfant que rencontre Marie (Elsa Zylberstein). Leurs doutes, leurs malaises et leurs espoirs se nouent dans ce film tendre et émouvant.

A noter que Karinne Silla dirige Vincent Perez mais aussi ses deux filles, Roxane Depardieu et Iman Perez.

Cécile Rais