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Armes militaires: pas de mesures immédiates

L'initiative de la gauche demande le dépôt des armes militaires à l'arsenal. [Salvatore Di Nolfi]
Deux drames mortels impliquant des armes militaires ont eu lieu en une semaine. - [Salvatore Di Nolfi]
Les derniers événements tragiques liés à l'utilisation abusive d'armes d'ordonnance n'auraient jamais dû avoir lieu. Unanime sur ce point, la commission de la politique de sécurité du National renonce cependant par 12 voix contre 11 à préconiser des mesures immédiates. Cette décision n'a été acquise que grâce à la voix prépondérante du président Jakob Büchler (PDC/SG), ont communiqué mercredi les services du Parlement.

Des armes militaires ont causé la mort de deux personnes en Suisse romande depuis le début du mois. Le 4 novembre, un jeune homme a abattu son amie de 21 ans avec son fusil d'assaut à St-Léonard (VS) lors d'une dispute (Lire : Homicide en Valais). Le week-end dernier, à Boudry (NE), une jeune femme a tué un jeune homme de 23 ans avec un pistolet militaire, croyant manipuler une arme factice (Lire : Armes militaires).

Après le premier drame, un groupe de travail a été mis sur pied pour optimiser la communication entre l'armée et la police. Il devra évaluer à partir de quel moment les cantons devraient avoir l'autorisation de transmettre aux autorités militaires un avis de danger d'atteinte à la sécurité publique.

Dans plusieurs cas, l'armée ne reçoit pas les informations pertinentes aussi longtemps qu'une procédure n'est pas close, a constaté la commission. Avant de préconiser des mesures, la majorité souhaite toutefois auditionner des représentants des cantons et le Préposé fédéral à la protection des données. Cela devrait être fait en janvier.

ats/dk

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