Des armes militaires ont causé la mort de deux personnes en Suisse romande depuis le début du mois. Le 4 novembre, un jeune homme a abattu son amie de 21 ans avec son fusil d'assaut à St-Léonard (VS) lors d'une dispute (Lire : Homicide en Valais). Le week-end dernier, à Boudry (NE), une jeune femme a tué un jeune homme de 23 ans avec un pistolet militaire, croyant manipuler une arme factice (Lire : Armes militaires).
Après le premier drame, un groupe de travail a été mis sur pied pour optimiser la communication entre l'armée et la police. Il devra évaluer à partir de quel moment les cantons devraient avoir l'autorisation de transmettre aux autorités militaires un avis de danger d'atteinte à la sécurité publique.
Dans plusieurs cas, l'armée ne reçoit pas les informations pertinentes aussi longtemps qu'une procédure n'est pas close, a constaté la commission. Avant de préconiser des mesures, la majorité souhaite toutefois auditionner des représentants des cantons et le Préposé fédéral à la protection des données. Cela devrait être fait en janvier.
ats/dk