La fin de l'obligation de servir soumise au peuple

Les paraphes doivent encore être validés auprès des communes avant le dépôt du texte auprès de la Chancellerie fédérale le 5 janvier, un jour avant le dernier délai pour le faire. L'initiative vise la suppression de l'astreinte des citoyens suisses au service militaire.

Si elle est acceptée, l'initiative entraînerait comme conséquence immédiate la mise sur pied d'une armée de milice volontaire et d'un service civil volontaire ouvert aux femmes et aux hommes de tous âges.

Conception dépassée

L'obligation de servir est le coeur d'une conception dépassée de
l'armée, estime le GSsA. Elle est absurde d'un point de vue de
politique de sécurité car les menaces actuelles appellent des réponses
non militaires, poursuit le groupe.

L'abrogation de la conscription
entraînera une réduction massive des troupes et permettra de libérer
d'importantes ressources qui pourront être engagées pour répondre aux
véritables menaces de notre époque, écrit encore le GSsA.

Selon un
sondage publié en avril dans "L'Hebdo", les Suisses ne sont plus si
convaincus du système militaire actuel: seuls 43,5% d'entre eux sont
favorables à l'obligation de servir.

ats/cab