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Le malaise gronde au sein du système scolaire neuchâtelois

Les professeurs du Landeron dénoncent leurs conditions de travail [Keystone / AP Photo - Joerg Sarbach]
Les professeurs du Landeron dénoncent leurs conditions de travail. - [Keystone / AP Photo - Joerg Sarbach]
Les enseignants de l'école secondaire du Landeron dénoncent leurs conditions de travail.

A Neuchâtel, les enseignants de l'école secondaire du Landeron dénoncent leurs conditions de travail.  La démarche fait suite à l'affaire du professeur accusé d'avoir frappé trois élèves au début du mois après avoir été poussé à bout.

Les enseignants du Landeron se sont réunis mercredi dernier. Lors de cette séance, ils ont décidé d'envoyer une lettre au chef du Département de l'éducation Philippe Gnaegi. Une manière de prendre la défense de leur collègue mais surtout d'exprimer un ras-le-bol car l'affaire du professeur accusé d'avoir frappé trois de ses élèves n'est pas anodine. Bien au contraire, elle est révélatrice d'un malaise au sein du système scolaire neuchâtelois.

Intégration difficile

Les enseignants dénoncent la volonté d'intégrer à tout prix des élèves parfois lourdement handicapés sans accompagnement digne de ce nom. Ils estiment également que de plus en plus d'adolescents en rupture sociale se retrouvent dans des classes standards au lieu d'être placés en institution, faute de places disponibles. Et d'envoyer ce message sans ambiguïté au ministre Philippe Gnaegi :  l'école neuchâteloise manque de moyens.

Cet engagement est une étape importante dans l'intense mobilisation au sein de l'école secondaire du Landeron. Après l'incident, les parents puis les élèves étaient montés au créneau pour soutenir le professeur en question. Aujourd'hui, c'est donc au tour des enseignants d'exprimer leurs inquiétudes.

Jérôme Galichet /rg

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