La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a encore ralenti au 4e trimestre, à 0,1% par rapport aux trois mois précédents, a annoncé le SECO jeudi. Au 3e trimestre, la progression s'affichait encore à 0,3% et à 0,4% au 2e trimestre.
En moyenne annuelle, le PIB aux prix de l'année précédente a progressé de 1,9%, contre 2,7% en 2010, selon une première estimation provisoire. Tant en rythme trimestriel qu'annuel, la croissance a été tirée par les dépenses de consommation des ménages privés, qui représentent environ 60% du PIB.
Par rapport à la même période de 2010, la croissance du PIB au 4e trimestre s'est inscrite à 1,3%. Outre la consommation privée, les investissements et la balance commerciale de marchandises ont soutenu la croissance. La valeur ajoutée dans l'industrie s'est par contre contractée.
Le SECO donnera dans deux semaines sa nouvelle prévision de croissance du PIB pour l'ensemble de 2012. A la mi-décembre, il prévoyait une expansion de 0,5%.
ats/dk
L'économie suisse résiste mieux que prévu
Les experts de l'institut conjoncturel BAKBASEL constatent pour leur part que l'économie suisse a mieux résisté à la fin 2011 que prévu.
La phase de faiblesse enregistrée au tournant de l'année a été moins forte que redouté, ce que les premiers indicateurs de 2012 paraissent confirmer.
Parmi ces indicateurs, ils citent notamment la faible hausse du chômage en termes désaisonnalisés en janvier et les perspectives de l'emploi qui semblent intactes.
Les signaux donnés par plusieurs marchés importants pour la Suisse, comme l'Allemagne ou les Etats-Unis, sont aussi globalement positifs.