Les élections législatives se sont ouvertes vendredi matin en Iran. Quelque 48 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour choisir les 290 députés du Parlment, le Majlis, qui devrait être comme les précédents dominé par les conservateurs au pouvoir.
Quelque 3400 candidats sont en lice pour ce scrutin, qui est boycotté par les principaux mouvements de l'opposition réformatrice en protestation contre la répression sévère dont ils ont été victimes depuis la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en 2009.
Des appels à une participation massive
Dans ce contexte, et alors que l'Iran est soumis à une pression internationale croissante pour son programme nucléaire controversé, le principal enjeu de ces élections sera pour le régime de pouvoir afficher une participation électorale élevée.
Les principaux dirigeants et les médias officiels ont multiplié les appels à une participation massive, présentée comme une réponse aux menaces militaires israéliennes et aux efforts des Occidentaux pour étouffer l'Iran depuis deux ans par des sanctions économiques et financières sévères.
En allant voter, la population "donnera une gifle aux puissances hégémoniques" et "montrera sa détermination à résister à l'ennemi", a affirmé le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Le président Ahmadinejad a lui appelé à la mobilisation pour "donner un parlement fort et populaire" au pays.
afp/boi
Des résultats dans deux ou trois jours
Les opérations de vote doivent durer toute la journée de vendredi, à travers quelque 47'000 urnes installées dans tout le pays.
Cette élection est un scrutin de liste dans les grandes villes et uninominal dans les petites circonscriptions.
Les résultats devraient être connus sous deux ou trois jours, a indiqué le ministère de l'Intérieur.