Le géant horloger biennois a réclamé 3,8 milliards de francs de dommages et intérêts au joaillier américain, qui réplique en exigeant 541,9 millions.
Cette revendication est sans fondement factuel ni juridique, rétorque Swatch Group dans un communiqué diffusé lundi. L'entreprise s'y oppose intégralement.
Violation de relations contractuelles?
Dans le cadre d'un contrat de collaboration à long terme signé avec Tiffany en décembre 2007, le groupe biennois avait fondé au printemps 2008 la société Tiffany Watch, qui lui appartient en totalité. Cette dernière avait la responsabilité de développer, produire et distribuer les montres de la marque "Tiffany & Co.".
Mais Swatch Group a constaté chez son partenaire américain un comportement systématique visant à empêcher et retarder le développement des affaires. Il a décidé l'automne dernier l'arrêt de leur coopération, pour violation grave des relations contractuelles, et de demander des compensations.
ats/hend