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Deux militaires français ont été abattus par un inconnu à Montauban

Les trois soldats français ont été attaqués devant un distributeur de billets. [Eric Cabanis]
Les soldats français ont été attaqués devant un distributeur de billets. - [Eric Cabanis]
Un inconnu circulant sur un scooter a abattu deux soldats français jeudi à Montauban (sud). Un troisième militaire a été grièvement blessé. L'agresseur est parvenu à prendre la fuite.

Deux soldats français ont été tués par un homme à moto dans une fusillade en pleine rue dans le sud-ouest de la France, a indiqué le ministère de la Défense, rectifiant son précédent bilan qui avait fait état de trois militaires tués. Un troisième a été grièvement blessé.

Les trois soldats, qui étaient en uniforme, se trouvaient près d'une agence bancaire lorsqu'un tireur se déplaçant en scooter et portant un casque à visière, a ouvert le feu sur eux, selon les autorités locales. Deux militaires, âgés de 26 et 24 ans, ont été tués sur le coup. Le troisième, 28 ans, a été grièvement blessé et son pronostic vital était "engagé" jeudi en début de soirée, selon le ministère de la Défense. Le ministère avait annoncé auparavant dans un communiqué que ce soldat avait succombé à ses blessures.

Le tireur aurait agi seul

D'après les premiers éléments de l'enquête, le tireur aurait agi seul. Les enquêteurs ont retrouvé sur les lieux une quinzaine de douilles, selon une source policière. Les trois soldats appartenaient au 17e Régiment du génie parachutiste (RGP), dont la caserne se trouve tout près de l'endroit où s'est déroulée la fusillade, vers 14h10, en centre-ville.

Des soldats sont victimes de tireurs en deux roues pour la seconde fois en cinq jours dans le sud-ouest de la France, mais les enquêteurs n'établissent pour l'instant pas de lien entre les deux affaires.

Une autre victime le 11 mars

Dimanche, un militaire qui n'était pas en service avait été tué par balles dans des circonstances proches dans un quartier résidentiel de Toulouse, également dans le sud-ouest de la France.

Ce sous-officier du 1er Régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal (banlieue de Toulouse) âgé de 30 ans, se tenait près de sa moto, non loin d'un gymnase, lorsqu'un autre motard s'est approché de lui, lui a tiré au moins une balle en pleine tête, avant de prendre la fuite sur son deux-roues.

Les enquêteurs ont indiqué qu'ils étudiaient diverses hypothèses, dont celle d'un règlement de comptes. Une source policière refusait elle jeudi après-midi à établir tout lien entre cette affaire et la fusillade de Montauban, tout en notant des "similitudes".

ats/nr

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