Après le "oui" du peuple suisse à l'initiative de Franz Weber, les pressions s'accentuent dans le monde politique pour abolir la "lex Koller" qui limite la vente de résidences aux étrangers.
Dans la NZZ am Sonntag, des voix venant du camp bourgeois considèrent que la limitation à 20% de la part des résidences secondaires dans les communes suffit à rendre inutile la limitation des ventes aux étrangers.
Le boom de la construction dans les Alpes étant aujourd'hui limité par un quota, une limitation en fonction de la nationalité n'est plus nécessaire, a expliqué au journal dominical le conseiller national Kurt Fluri (PLR/SO).
Les Verts prêts à revoir leur position
C'est également l'avis de Viola Amherd (PDC/VS), vice-présidente du groupe PDC des Chambres fédérales: "nous pouvons maintenant lever la lex Koller".
Même du côté des Verts, on serait prêt à revoir ses positions en la matière. Si l'initiative est appliquée de manière à ce que la construction de résidences secondaires soit limitée et que la situation des indigènes soit améliorée, nous sommes prêts à discuter d'une abrogation de la lex Koller, a reconnu la conseillère nationale Franziska Teuscher.
L'acquisition de résidences secondaires par des étrangers est aujourd'hui limitée par la loi. La "lex Koller" prévoit un contingent annuel de 1500 logements dont l'acquisition est soumise à l'autorisation des autorités cantonales.
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