Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts est ressorti à 16,6 millions de francs, alors qu'il affichait une perte de 13,5 millions un an plus tôt.
Déjà publié en janvier, son chiffre d'affaires brut s'est élevé à 271,1 millions de francs, en hausse de 69,3%. Les entrées de commandes ont totalisé 276,3 millions, soit 28,7% de plus qu'un an auparavant.
Un vent de reprise est venu souffler sur tous les marchés clefs et toutes les région durant le premier semestre. Les ventes ont ainsi affiché une évolution "très réjouissante" en Suisse, notamment à la faveur de la bonne tenue de l'industrie horlogère, secteur dans lequel Tornos compte de nombreux clients.
Soutien de la clientèle chinoise
Une dynamique qui s'est quelque peu enrayée en seconde partie d'année, avec l'intensification de la crise de la dette et un environnement conjoncturel devenant plus incertain.
Si les entrées de commandes des industries horlogère et médicale sont demeurées à un niveau élevé, les clients des branches automobile et électronique sont devenus plus hésitants.
En contrepartie, Tornos a trouvé du soutien du côté de la clientèle chinoise, celle-ci découvrant les avantages concurrentiels que leur procure la technologie des machines multibroches.
Prévisions difficiles
Pour 2012, Tornos estime qu'en raison d'une situation liée en particulier au contexte de la crise de la dette en Europe, il reste difficile de formuler des prévisions. Pour l'heure, le groupe table sur un chiffre d'affaires et une profitabilité comparables à ceux de l'exercice sous revue.
ats/pym