Lundi 19 mars à Toulouse
Un homme sur un scooter ouvre le feu devant le collège juif d'Ozar Hatorah à Toulouse, utilisant la même arme que celle qui a servi à abattre trois militaires dans la même région au cours de deux attaques perpétrées les jours précédents.
Arrivé à l'entrée de l'école, l'assassin abat un professeur de religion de 30 ans, ses deux enfants, et la fille du directeur de l'établissement, avant de prendre la fuite. Outre ces quatre victimes qui avaient la double nationalité franco-israélienne, la fusillade fait un blessé grave, un adolescent de 17 ans. A lire: Quatre morts dans une fusillade devant une école juive de Toulouse
La fusillade de Toulouse survient quatre jours après l'agression de trois parachutistes à Montauban, pris pour cible par un tireur casqué. Deux d'entre eux sont morts, un troisième a été blessé. Il y a une semaine à Toulouse, un autre soldat avait été abattu d'une balle dans la tête.
Jeudi 15 mars à Montauban
Un homme a méthodiquement criblé de balles des militaires du 17e régiment de parachutistes (RGP) de Montauban. Trois hommes en tenue étaient en train de retirer de l'argent à 50 mètres de leur caserne lorsqu'un homme casqué, visière ouverte, qui les attendait sur son scooter à proximité du distributeur automatique, a fait feu sur le groupe avant de prendre la fuite avec son deux-roues.
Le tueur a agi de sang froid, à découvert, dans un lieu public, en plein jour, tirant à bout portant. Vêtu de noir et portant un casque, il a logé une balle dans la tête à chacune des trois victimes avant de prendre la fuite sur un scooter de grosse cylindrée et de couleur sombre.
Deux soldats d'origine maghrébine sont morts, alors que le troisième, un militaire guadeloupéen de 28 ans, est plongé dans le coma après avoir été touché à la moelle épinière.
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Lundi 11 mars à Toulouse
Un militaire de 30 ans, sergent-chef au 1er régiment du train parachutiste, basé à Francazal à Toulouse, a été tué d'une balle dans la tête près d'un gymnase, dans un quartier résidentiel de la ville.
Le soldat, un Français d'origine marocaine, se tenait à proximité de sa moto lorsqu'un autre motard s'est approché de lui, lui a tiré au moins une balle en pleine tête, avant de prendre la fuite sur son scooter.
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agences/cer