"Notre impératif est d'encourager la croissance et les emplois", ont déclaré les dirigeants du G8 dans le communiqué final du sommet.
"Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer et revigorer nos économies", ont affirmé les dirigeants.
Mais - signe de leurs différences de stratégie pour lutter contre la crise - les dirigeants reconnaissent aussi que les mesures à prendre "ne sont pas les mêmes" pour tous.
Les dirigeants des pays du G8 soulignent également "l'importance d'une zone euro forte et unie" et expriment leur souhait de voir la Grèce "respecter ses engagements" et "rester dans la zone euro".
La veille, à quelques jours d'une rencontre européenne, le président Obama avait donné un signal net aux partisans d'une relance économique en Europe en recevant son homologue français François Hollande. (Lire: François Hollande et Barack Obama d'accord sur la croissance)
Nucléaire iranien évoqué
Plus tôt ce samedi, inaugurant le second jour des travaux du sommet de Camp David, Barack Obama avait assuré que lui et ses partenaires étaient unis face au programme nucléaire controversé de l'Iran.
"Je pense que nous sommes tous d'accord sur le fait que l'Iran a le droit à un programme nucléaire pacifique, mais que ses violations continuelles des règles internationales et son incapacité à prouver jusqu'ici qu'il n'essaie pas de le militariser constituent un grave motif d'inquiétude pour nous tous", a indiqué Barack Obama.
A quelques jours de la reprise des discussions du Groupe "5+1" (Etats-Unis, France, Russie, Grande-Bretagne, Chine plus Allemagne) avec l'Iran à Bagdad, Barack Obama a affirmé nourrir des "espoirs" sur leurs résultats.
Différends sur la Syrie
Le ton relativement optimiste employé par le président américain sur l'Iran à Camp David contraste avec ses déclarations dans la foulée à propos des violences en Syrie.
Barack Obama a évoqué la nécessité de voir un "processus politique" s'engageant "plus rapidement" dans ce pays, théâtre d'une révolte réprimée dans le sang par le régime de Bachar al-Assad. Cette formulation vague n'a pas pu camoufler le différend persistant avec Moscou, dont la position sur son allié syrien n'a pas changé.
Un haut responsable de la délégation russe qui accompagne le Premier ministre Dmitri Medvedev au G8 a en effet indiqué que la Syrie ne faisait pas encore l'objet d'un accord dans le communiqué final qui doit être publié samedi.
agences/pbug/mre
Pas de divergence entre Paris et Berlin, selon Merkel
"La France et l'Allemagne n'ont pas de divergences sur ce point, sinon nous n'aurions pas pu nous mettre d'accord sur le communiqué" publié pendant le sommet organisé dans la résidence de campagne des présidents américains, a fait valoir Angela Merkel dans un communiqué.
"Le message important à retenir du sommet, c'est que la consolidation des budgets et la croissance sont les deux faces de la même médaille", a estimé la chef du gouvernement allemand.