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La justice ukrainienne confirme la condamnation de Ioulia Timochenko

L'opposante a saisi la Cour européenne des droits de l'homme qui a entamé mardi l'examen de l'affaire et se prononcera ultérieurement. [Sergei Supinsk]
L'opposante a saisi la Cour européenne des droits de l'homme qui a entamé mardi l'examen de l'affaire et se prononcera ultérieurement. - [Sergei Supinsk]
Le pourvoi de l'ex-Première ministre ukrainienne a été rejeté par la Cour de cassation. Ioulia Timochenko, qui reste condamnée à 7 ans de prison pour abus de pouvoir, a dénoncé "une vengeance politique".

La Cour de cassation ukrainienne a rejeté mercredi le pourvoi de l'ex-Première ministre Ioulia Timochenko, confirmant ainsi sa condamnation à sept ans de prison pour abus de pouvoir.

Incarcérée depuis un an, Ioulia Timochenko avait été condamnée en octobre dernier à sept ans de prison pour abus de pouvoir dans la signature d'un contrat gazier avec la Russie jugé désavantageux pour le pays du temps où elle était chef du gouvernement.

"Une vengeance politique"

Une centaine de sympathisants de l'ex-égérie ukrainienne manifestaient devant le palais de justice à Kiev, exhibant des pancartes de soutien à l'opposante et réclamant "la fin de la répression politique".

Ioulia Timochenko avait contesté le jugement qu'elle a toujours dénoncé comme une vengeance politique du président Viktor Ianoukovitch, élu en 2010.

L'opposante a saisi la Cour européenne des droits de l'homme, qui a entamé mardi l'examen de l'affaire et se prononcera ultérieurement.

Crise diplomatique

L'affaire Timochenko a provoqué une grave crise dans les relations entre Kiev et l'Occident, qui dénonce l'arrière-plan politique de l'affaire et réclame la libération de l'opposante, empêchée de se présenter aux législatives du 28 octobre en Ukraine.

Souffrant de hernies discales, Mme Timochenko avait été transférée en mai de sa prison à Kharkiv (est) dans une clinique publique.

afp/mca

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