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Ruag estime que le refus du Gripen pourrait affecter l'emploi

L'entreprise Pilatus [Urs Flueeler]
Quelles conséquences sur l'industrie suisse après l'échec du Gripen? / Le 12h30 / 2 min. / le 19 mai 2014
Le groupe d'aéronautique et de défense Ruag, propriété de la Confédération, craint que le non du peuple suisse à l'achat du Gripen n'affecte jusqu'à 200 postes de travail dans l'entreprise.

Le vote négatif sur l'achat des Gripen pourrait avoir des effets sur l'industrie suisse. La société Ruag d'Emmen (LU) estime que "les répercussions pourraient affecter jusqu'à 200 postes à moyen et long terme à défaut de contre-mesures appropriées".

Le contrat de Ruag Aerostructures, annoncé en mars pour le développement et la production de dispositifs de suspension de charge utile pour le Gripen E, se limite désormais à la phase de développement et de prototypage pour un montant de 15,5 millions de francs, selon Ruag.

Production remise en question

La production en série de 60 dispositifs de suspension de charge utile pour les Gripen de l’armée suédoise est remise en question. SAAB a également la possibilité de confier la production en série à hauteur de 52,5 millions de francs en dehors de la Suisse.

À court terme, le vote aura une incidence sur l’activité de maintenance de Ruag Aviation, étant donné l’abandon des Tiger F-5 en 2016, relève encore la société.

Lire aussi: Après le non suisse au Gripen, la Suède mise sur le Brésil

ats/pym

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L'offre de Dassault peut redevenir d'actualité

L'offre de vente de Rafale initialement faite à la Suisse n'est plus valable, mais peut "le redevenir", a déclaré lundi le directeur général de Dassault Aviation, au lendemain du refus du Gripen. Il suffit d'en faire la demande.

"Les Suisses conservent le F18. C'est la base de leur défense aérienne. Mais le sujet était le remplacement des F5", a souligné Eric Trappier, en marge d'une conférence de presse au salon de l'aviation d'affaires à Genève.