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Le Musée des Beaux-Arts au bord d'Yverdon?

Les rives d'Yverdon seront-elles plus clémentes envers le musée?
Les rives d'Yverdon seront-elles plus clémentes envers le musée?
L'échec en votation du Musée des Beaux-Arts de Bellerive suscite des vocations. Jeudi, les groupe radical et libéral d'Yverdon-les-Bains proposeront dans une résolution au législatif d'accueillir le nouveau musée au parc des Rives du lac.

La deuxième ville du canton est admirablement située au
carrefour des routes nationales en direction de Berne, du Valais,
de Neuchâtel et de la France voisine, à vingt minutes de Lausanne
avec le train. Elle offre des possibilités d'accès très aisées, ont
souligné les deux groupes mardi dans un communiqué.

Enthousiasme

Yverdon-les-Bains a déjà fait valoir sa faculté d'accueil avec
l'exposition nationale. Après le Musée du Château, celui de la
Mode, la Maison d'Ailleurs et la collection Jules Verne,
Yverdon-les-Bains s'apprête à séduire les Vaudois autour d'un
projet novateur et de nature à les rassembler, relève la
résolution.



«D'autres groupes vont se rallier à notre proposition qui suscite
de l'enthousiasme. Nous verrons ce que la Municipalité nous
répond», a commenté Jean-Hugues Schulé, conseiller communal
radical.



ats/ant

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Les oeuvres n'attendront pas

La collection de Jean et Suzanne Planque risque bien de quitter Lausanne après le rejet dimanche du projet de Musée cantonal des Beaux-Arts à Bellerive.

En trois jours, «nous avons reçu plusieurs propositions venues d'un peu partout», écrit la fondation éponyme. «Nous allons les examiner avec toute l'attention et la sérénité requises au cours de ces prochains mois», ajoute la fondation après avoir réévalué la situation.

Le musée de Bellerive aurait pu accueillir favorablement la collection acquise par Jean Planque. Tout est à refaire, mais «nous ne ne pouvons pas continuer d'attendre», précise la fondation.

La collection compte plus de 150 pièces, dont des oeuvres de Picasso, Dubuffet, Monet, Klee et Fernand Léger.

Jean Planque (1910 1998) était issu d'une famille de paysans du pied du Jura vaudois et avait travaillé 15 ans à la galerie Beyeler à Bâle.

Il souhaitait placer sa collection en dépôt à long terme dans un musée vaudois. Mais pas au Palais de Rumine, option défendue par les opposants au projet de Bellerive.