Hans Erni est un fidèle de la Fondation Gianadda. Ses oeuvres y
ont été présentées à l'occasion de ses 80 et de ses 90 ans. Mais la
plupart des travaux exposés dès vendredi n'ont encore jamais été
vus à Martigny, précise la Fondation valaisanne.
Jacques Dominique Rouiller, commissaire de l'exposition, a mis
l'accent sur l'intime et l'inédit. Les oeuvres présentées, dont les
paysages, portent souvent l'empreinte de la formation initiale du
peintre qui a débuté par un apprentissage d'arpenteur géomètre puis
de dessinateur architecte.
Gouaches et dessins
Quelques toiles non figuratives rappellent la passion de Hans
Erni, alors âgé de 25 ans, pour l'abstraction. Une flamme qui, dans
les années 30 à Paris, le met en contact avec les plus grands, dont
Picasso, Braque, Calder et Arp. Des gouaches et des dessins
témoignent de ses voyages et de l'expérience acquise à Paris,
Londres ou Berlin.
ats/cht
Autres facettes présentées au Manoir
La science, l'histoire, la mythologie, le quotidien sont des thèmes récurrents que Hans Erni décortique et restitue avec précision.
Les multiples facettes du peintre lucernois sont aussi présentées à travers des fresques, des carnets d'esquisses ou encore une quarantaine de dessins, fruit de déplacements en Afrique, Chine ou en Inde.
L'exposition présentée au Manoir de Martigny a été conçue par Jean-Charles Giroud, directeur de la Bibliothèque de Genève et spécialiste de l'art de l'affiche.
Elle présente nonante affiches et 25 livres illustrés. Dans ces oeuvres, les thèmes de l'amour et d'une société plus juste sont récurrents.