Modifié

Sorties ciné: Largo Winch sur grand écran

Largo Winch passe de la bande dessinée au grand écran. (allociné)
Largo Winch passe de la bande dessinée au grand écran. (allociné)
Après avoir conquis le monde du jeu vidéo, Largo Winch débarque sur grand écran. Si l'univers du célèbre héros de BD n'est pas votre tasse de thé, l'espionnage familial de "Mon espion préféré" ou le conte fantastique "Les Enfants de Timpelbach" sont également à l'affiche.

Après six romans et seize aventures sur papier glacé, Largo
Winch débarque sur grand écran. C'est au Français Jérôme Salle,
réalisateur du thriller "Anthony Zimmer" il y a plus de trois ans,
que l'on doit cette adaptation du célèbre héros de la bande
dessinée éponyme.

Voilà plus de vingt ans que le projet d'adapter au cinéma les
péripéties du personnage imaginé par Jean Van Hamme avait été
lancé, sans jamais être concrétisé.



Pour les besoins du film, Jérôme Salle et son scénariste Julien
Rappeneau se sont permis de travestir quelque peu l'histoire
originale. "Adapter, c'est trahir", s'est défendu le cinéaste.

Complot dans la haute finance

Le film raconte l'histoire de Largo
Winch (Tomer Sisley), fils adoptif, et caché, du magnat de la
finance Nerio Winch. Ce dernier est retrouvé mort noyé, suscitant
les appétits des héritiers potentiels de son empire.



Au même moment, en Amazonie, le successeur du fondateur du Groupe
W, accusé de trafic de drogue, est emprisonné. Largo Winch clame
son innocence. Une arrestation, un assassinat: tout porte à croire
qu'un complot se trame pour prendre le contrôle de la
société.



Au final, "Largo Winch" évite les écueils de la réalisation "à la
française" et devrait réjouir les fans de la série.

Amour de l'art et amour tout court

Une nouvelle histoire d'espionnage avec "Mon espion préféré" de George
Gallo. Henry, un jeune officier du FBI rentre à Shreveport après
deux ans de service à l'étranger. Il retrouve sa mère Marty
métamorphosée. D'obèse et déprimée, elle est devenue filiforme et
épanouie.



Ce tableau est bousculé par l'arrivée en ville d'un certain Tommy,
officiellement en "voyage d'affaires". L'homme tombe follement
amoureux de Marty. La situation semble idyllique, mais les
apparences sont trompeuses.



Les choses se gâtent en effet lorsqu'Henry découvre que Tommy
n'est autre qu'un voleur d'oeuvres d'art mondialement
recherché.

George Gallo et la gloire impossible

George Gallo, réalisateur de
plusieurs autres films sans grand retentissement, est plus connu en
tant que scénariste. Il a notamment écrit "Mafia Salad" de Brian de
Palma et les deux "Bad Boys". Et "Mon espion préféré" de devrait
pas lui apporter la gloire qui lui échappe.



En effet, malgré un casting fédérateur (Antonio Banderas, Meg
Ryan, Selma Blair) et un budget conséquent (25 millions de
dollars), le film n'a jamais été projeté dans les cinémas
américains et a dû se contenter d'une sortie confidentielle en
DVD.



Il est vrai que les éléments n'ont pas aidé le cinéaste. D'abord
prévu à La Nouvelle-Orléans, le tournage a dû être déplacé suite à
l'ouragan Katrina.

Les enfants au pouvoir à Timpelbach

A Timpelbach, les enfants mènent la
vie dure à leurs aînés. Blagues et mauvais tours sont le lot
quotidien des adultes du village. Excédés, ceux-ci décident
d'abandonner le lieu un seul jour pour faire peur aux jeunes trop
agités.



Mais rien ne se déroule comme prévu et des soldats arrêtent les
parents. S'ensuit une lutte pour le pouvoir dans un Timpelbach
débarrassé des adultes. Seuls quelques enfants menés par Manfred et
Marianne s'opposent à la loi imposée par les caïds de la bande
d'Oscar.



Pour adapter "Les Enfants de Timpelbach" , un conte fantastique écrit par
Henry Winterfeld, Nicolas Bary s'est fortement inspiré de l'univers
onirique de Tim Burton.



Didier Kottelat

Publié Modifié

L'agenda cinéma

Sorties du 17 décembre

"Blonde Ambition" de Scott Marshall. Avec Jessica Simpson, Luke Wilson, Rachael Leigh Cook.

"Largo Winch" de Jérôme Salle. Avec Tomer Sisley, Kristin Scott Thomas, Karel Roden.

"Les enfants de Timpelbach" de Nicolas Bary. Avec Raphaël Katz, Adèle Exarchopoulos, Léo Legrand.

"Mon espion préféré" de George Gallo. Avec Antonio Banderas, Meg Ryan, Selma Blair, Colin Hanks.

Sorties du 24 décembre

"Australia" de Baz Luhrmann. Avec Hugh Jackman, Nicole Kidman.

"Bedtime Stories" d'Adam Shankman. Avec Ben Stiller, Adam Sandler.

"Sunny et l'Elephant" de Frédéric Lepage. Avec Keith Chin, Simon Woods.

"I Feel Good" de Stephen Walker. Avec Joe Benoit, Helen Boston.

Programme sous réserve de modifications

L'info cinéma de la semaine

L'acteur allemand Horst Tappert est décédé à 85 ans, a indiqué son épouse lundi. Connu pour avoir incarné durant 24 ans l'inspecteur Derrick dans une série télévisée, il a succombé dans une clinique de Munich.

"Je vis très retiré", avait-il déclaré à la presse à l'occasion de ses 85 ans célébrés le 26 mai dernier. Il disait alors apprécier le calme en compagnie de son épouse. Son état de santé s'est dégradé "à vue d'oeil" ces derniers jours, a indiqué Ursula Tappert à l'hebdomadaire allemand Bunte.

L'acteur a obtenu plusieurs récompenses outre-Rhin, dont la croix du mérite en 1988. Il figure au générique de nombreux films et téléfilms depuis 1950. Il doit cependant sa notoriété internationale à "Derrick".

La série diffusée d'octobre 1974 à octobre 1998 par la chaîne publique allemande ZDF compte 281 épisodes d'une heure, durant lesquels 344 meurtres ont été élucidés. Souvent brocardée en raison de son manque d'action, elle a conquis des millions de téléspectateurs dans pas moins de 108 pays, de l'Albanie au Zaïre.

Stefan Derrick, personnage non violent et moralisateur, ne boit pas, sauf de la bière de temps à autre. Avec son adjoint Harry Klein, il a résolu ses énigmes policière grâce surtout à sa psychologie, amenant le plus souvent le coupable aux aveux presque au détour de la conversation.